Initiation - 08 (plaisir risqué)

« Toutes mes pilules contraceptives sont parties. C'est le retour du naturel. Ça te plaît? »

« Cela va être encore plus excitant, mais j'espère que tu ne prendras pas trop de risques », répond Adrien.

« Sans risque, le plaisir est moins grand », rétorque Manon, « Si j'en prend, ce ne sera pas avec toi, c'est certain. Tu te contenteras du nettoyage, comme un bon cocu, mais tu devras être très efficace si tu ne veux pas retrouver ta femme avec un gros ventre. »

Puis Manon lui montre, sur son smartphone, l'application que lui a donné Roxana et lui en explique l'utilisation avant de lui dire :

« Je ne ferai des folies que dans la zone verte ... enfin ... pour l'instant ! »

Adrien est plus excité que rassuré, car, connaissant la perversité de Roxana, il se doute bien qu'elle n'a pas conseillé à sa femme de s'en tenir aux moments les moins risqués.

Adrien s'attend à ce que sa femme profite tout de suite de sa liberté dans un contexte où le risque doit augmenter son excitation. Curieusement, il n'en est rien. Il semble que ses seuls rapports sexuels soient avec lui et protégés. Elle n'a toujours pas profité de sa 'zone verte'. En fait, pour Manon, cette prise de risque si excitante est aussi un grand pas difficile à franchir.

Quelques jours plus tard, Manon, privée des plaisirs qu'elle souhaite, se sent très excitée. Elle a besoin d'une relation sexuelle et pense naturellement à Mamadou. Il est vrai que cet homme sait bien lui donner du plaisir avec ses attributs bien dimensionnés. C'est évidemment pourquoi elle pense à lui, mais il y a aussi autre chose, une certaine attirance qui n'est pas purement sexuelle. Serait-elle en train de tomber amoureuse? Elle se dit que non, mais est-ce la réalité ou est-elle conditionnée par l'engagement qu'elle a pris vis à vis de son mari? Il est vrai qu'ils étaient convenus que les sentiments devaient être exclus des aventures sexuelles. C'est la base de leur relation, aussi se convint-elle qu'elle n'est pas amoureuse de Mamadou mais seulement attirée par lui. Elle va retourner coucher avec lui, mais elle veut le faire sans son mari voyeur. Elle a besoin d'une certaine intimité avec cet homme. Elle le ressent sans savoir vraiment pourquoi, mais ce besoin est impérieux.

Dans la soirée, Manon informe son mari :

« Ce soir, tu seras tout seul. Je vais aller retrouver Mamadou pour passer la nuit avec lui, toute la nuit. »

« Mais tu vas me priver de mon plaisir de voyeur ! », réagit Adrien.

« J'ai besoin de ça, sans toi. Il faut que tu apprennes à m'attendre. Tu verras, ce sera excitant d'imaginer ce que je fais. Demain, je te raconterai peut-être tout, pendant que tu feras ton travail de cocu ... »

Sur ces mots, après un petit baiser sur les lèvres de son mari et un léger frôlement de son sexe à travers le pantalon, Manon part rejoindre le chauffeur. Adrien s'aperçoit alors que sa femme a oublié son smartphone. Il ouvre tout de suite l'application qui l'intéresse et voit que ce jour est le dernier de la période verte. Il se dit alors que Manon va être toute proche d'un vrai risque et, de plus, avec un noir. Adrien ne peut que sortir son sexe et commencer une masturbation qui risque de l'occuper une partie de la nuit, tant cette situation l'excite.

Manon, qui avait prévenu Mamadou de sa venue ce soir, entre dans la chambre du chauffeur, qui a laissé la porte ouverte et se trouve dans la salle de bain. Manon se déshabille et se couche nue sous les draps. Elle veut l'attendre ainsi, sans érotisme particulier. Ce n'est pas une relation sexuelle excitante dont elle a envie mais d'une nuit d'amour avec un grand A. Elle se sent amoureuse et espère que Mamadou a le même sentiment pour elle. Lorsqu'il se couche à côté d'elle et essaie de la découvrir complètement, Manon referme les draps sur eux et se serre contre lui. Quand il la pénètre et amorce un coït rude et rapide, elle tente de le calmer, aussi dit-elle :

« Doucement, doucement ... je veux te sentir en moi avec simplement la chaleur de ton sexe dans ma chatte. »

Surpris par cette demande qui n'est pas dans ses habitudes, Mamadou entreprend des mouvements lents, alors que Manon l'embrasse tendrement, lui mordille le lobe de l'oreille, lui caresse les testicules tout en douceur. Elle lui murmure des « je t'aime » auxquels il ne répond pas. Dès qu'il accélère le coït, Manon le serre fortement dans ses bras, refusant ainsi cette débauche qu'il espère et à laquelle elle préfère des instants de partage intime. Mamadou, frustré de ne pas pouvoir la baiser selon son désir, pousse fortement son gros sexe en avant, pressant durement au fond du vagin. Face à ce colosse, la résistance de Manon est impossible. Son amant d'un soir se déchaîne alors quasi furieusement. Malgré son envie d'amour, elle ne peut résister à l'excitation qui s'empare d'elle dans ce coït frénétique qu'il lui impose. Lorsqu'il éjacule en elle, bien qu'elle veuille refuser la jouissance dans des circonstances qu'elle aurait souhaitées différentes, Manon ne peut éviter qu'un orgasme la traverse.

Une fois son amant endormi, Manon se demande si elle doit aller à la salle de bain pour une toilette intime. Elle est en ce moment dans une période peu risquée, mais ce ne sera plus le cas demain. Que doit-elle faire? Le sommeil la prend alors qu'elle n'a pas répondu à cette question.

Le lendemain, au réveil, Mamadou est dans une forme éblouissante. Il se jette sur Manon comme un prédateur sur sa proie. Elle n'aura pas cette fois la tendresse qu'elle aimerait ... mais peut-être une prochaine fois, espère-t-elle. Manon va se réjouir d'être prise par un homme si viril, même si il ne la ménage pas. Son vagin reçoit cette énorme queue qui la dilate et qui frappe au fond. Le coït est tellement furieux que Manon crie à chaque « Han ! » de son amant. Quand le sexe s'arrête, le gland plaqué contre le col de l'utérus, Manon pense que ce matin est dans sa zone 'orange', celle où commence le risque. Elle sait aussi que le sperme d'hier soir est encore en elle. C'est déjà un danger qu'il ne faudrait pas accroître, aussi dit-elle :

« Mon chéri, fais attention. Retire-toi avant de jouir. C'est un peu dangereux pour moi, ce matin. »

Manon se rend compte que ses paroles, au lieu de freiner son amant, l'ont encore plus excité. Elle en a la preuve lorsqu'il se met à la baiser avec une force, une intensité qui dépasse tout ce qu'elle a connu jusqu'ici. Manon sent également son excitation monter avec le coït furieux qu'elle subit et le risque auquel elle pense. Alors, lorsque Mamadou plante son sexe en elle et se fige, Manon, loin de vouloir le raisonner, lui dit :

« Là, au fond de moi, ton gland presse sur l'ouverture du col. Imagine que tu ne puisses pas te retenir. Imagine que ton sperme gicle juste là. Ta semence pourrait y entrer et peut-être ... me féconder ... »             

Mamadou, dont c'est un fantasme majeur, éjacule tout au fond du vagin en criant, alors que Manon l'accompagne dans une jouissance toute aussi forte.

Lorsque, vêtue seulement d'un peignoir, Manon rejoint son mari, celui-ci la serre dans ses bras et lui dit :

« Manon, je t'ai attendu toute la nuit, alors raconte-moi. »

« Non, je ne te dirai rien », lui répond sa femme adultère, « Tu as dû imaginer toute la nuit ce que j'ai fait et ça ne doit pas être loin de la réalité. »

Sans lui laisser le temps de répondre, Manon lui montre son smartphone sur l'écran duquel apparaît la journée en 'orange' dans l'application qu'il connaît bien, ouvre son peignoir et se couche sur le lit, jambes écartées, puis lui dit :

« Tu as un très important travail de mari cocu à faire ce matin. »

Adrien écarte les lèvres vulvaires de sa femme infidèle et y pose sa bouche. Il suce et aspire mais avec peu de résultat. Alors, il fouille le vagin de ses doigts pour en extraire le sperme qui est resté tout au fond et qu'il boit comme doit le faire un mari cocu. Ce faisant, ses doigts viennent tourner au fond du vagin, sur le col de l'utérus pour ramener la semence du noir qui y est collée. Adrien se demande si, en faisant ce mouvement, il ne pousse pas un peu de celle-ci à l'intérieur du col. Se pourrait-il que son nettoyage ait l'effet inverse de ce qu'il voulait?

... à suivre ...