Une Passion Inattendue Ch. 11

- Il est beaucoup de façon de progresser Monsieur, et je progresse énormément dans ma vie en ce moment (s'il savait!). Je ne souhaite pas occuper un poste où j'aurais à relayer des décisions qui ne me conviendraient éventuellement pas, à être soudé avec d'autres directions sur des démarches qui ne répondraient pas à mes valeurs, à me sentir plus au service d'un actionnaire qu'au service des employés ce qui est mon cas actuellement.

- Ecoutez je suis à la fois très déçu de votre refus, mais plus encore de vos arguments. Je ne dois pas vous cacher qu'ils me font douter de vous. Et je me dis qu'effectivement vous proposer ce poste est une erreur.

- Voilà nous sommes donc d'accord (j'avoue que je ris intérieurement à sa tête, sa réaction est vraiment minable. Je pousse le bouchon plus loin) Et si vous êtes déçu, faut-il que je prévoie un entretien préalable à un licenciement? (Il s'étouffe, il pensait me faire peur, mais il sait très bien que je suis super bien vue par tout le monde, en particulier la directrice Europe, et qu'il n'a pas le pouvoir de me virer)

- Non bien entendu, nous avons besoin de vous.

- Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une bonne recherche pour remplacer Rose et si je peux vous y aider n'hésitez pas à me solliciter.

Je sors en tremblant, tant j'ai du me contenir. Ces mecs, ils pensent que tu vas leur manger dans la main parce que tu reçois une promotion. Que la seule chose à laquelle tu rêves c'est d'avoir la place de ta cheffe. Il y a d'autres choses dans la vie! Envie de vider mon agressivité, mais plus question de me taper le premier venu. Cette époque est totalement révolue et oubliée, je n'ai plus été prise par un homme depuis des mois! Alors que j'en avais un besoin maladif, là cela ne me manque pas. J'ai trop l'impression d'être un morceau de chair qui est utilisé. Ou pire, réduite à mes nichons qui les font baver. C'est juste deux morceaux de chair!

Je prends une bouteille de coca au distributeur, et je vais m'enfermer dans les toilettes. Une pensée pour Nala suffit à me faire mouiller. Je m'ouvre le cul avec un doigt, puis rapidement deux et trois. J'ai envie de quelque chose de fort et sauvage. J'appuie la bouteille par le col sur les toilettes et je positionne le culot au niveau de ma petite rondelle. J'écarte les fesses tout en appuyant mon corps sur la bouteille. J'ai le souffle coupé, et cette sensation inouïe et intense de la bouteille qui ouvre mes entrailles, se fraie un chemin et m'écartèle le cul. J'ai décidé de n'accorder aucune pose, aussi je l'enfonce d'un coup continu, et elle trouve sa place solidement ancrée en moi. Je prends le goulot, et je commence à la faire aller et venir, dans de grands mouvements, c'est douloureux, envahissant surtout. Et excitant. J'ai décidé que cela durerait 10 minutes à me défoncer ainsi et je me chronomètre, mes jambes tremblent, mes pieds tirent, mon cul hurle mais je me mords la bouche. Enfin je me caresse, l'orgasme est rapide, silencieux hélas. Je garde la bouteille pour Nala ce soir, je la ferai dormir avec. Je sors des toilettes apaisée et souriante.

En ce qui concerne Nala, je n'ai pas eu le même succès qu'ave Yara, qui au bout de deux mois de dressage est un valet parfait, effacé, respectueux, plein de dévotion et qui rampe comme jamais. C'est quelque chose de fou. Mais pour revenir à Nala, j'ai fait une erreur de débutante hétérosexuelle qui est de raisonner en mode macho de notre société : Une salope c'est la façon dont les hommes désignent une femme, pour à la fois la dénigrer, la chosifier et surtout en abuser. Dans l'univers dans lequel nous sommes rentrées un peu par hasard, cela n'existe tout simplement pas. Une femme peut être totalement soumise, disponible et offerte, elle reste avant tout une femme. Ce n'est pas un décolleté, une jupe ras la moule ou des talons aiguilles qui vont donner envie, mais un tout, une cohérence, une sensualité, une complicité.

Je découvre des personnes d'une sensibilité rare, et je suis mortifiée de tous les à prioris dans lesquels je suis tombée sur l'univers lesbien. Je croyais que c'était ma volonté de m'habiller sexy, me maquiller, mettre en valeur mes attributs, quand ce n'est qu'une injonction masculine. Nous avons eu tôt fait de changer ainsi notre garde-robe, surtout pour nos sorties professionnelles. J'avoue que j'adore exhiber la féminité sensuelle de Nala lorsque nous sortons en club ou soirée lesbiens, parce qu'elle dénote, qu'elle se fait remarquer, et que j'aime que les femmes puissent faire d'elle ce qu'elles veulent, que Nala vive une vie d'une sexualité permanente qui lui devienne tout à faire naturelle. Oui je suis d'accord je suis un peu contradictoire et paradoxale. Disons que les ressorts ne sont pas les mêmes, et que pour moi, lorsque je la vois avec trois femmes à se faire prendre, c'est comme cela que je la veux.

Nous sortons tous les soirs ou presque. Et les habituées savent que Nala est disponible pour leurs désirs les plus pervers, ou les plus tendres. Je suis installée sur un coussin dans le sous-sol du club, une jeune femme me caresse les seins que j'ai sorti de mon débardeur (ils n'attendaient que cela) tandis que sa femme me lèche doucement. Nala est à quelques mètres, allongée sur le dos, les jambes attachées à ses épaules pour offrir son cul et son sexe chacun à une main qui s'enfonce en elle, chaque fois plus profondément. Les deux femmes qui la fistent se caressent de l'autre main libre, s'embrassent, se font jouir encore et encore, interdisant à Nala de prendre son plaisir sans mon accord. Elle me regarde en suppliant et, avec un plaisir sadique, je fais non de la tête, elle hurle de frustration, ce qui déclenche mon orgasme. Chaque jour qui passe je l'aime un peu plus! Notre relation se complexifie, nos jeux variant et Nala quittant parfois sa place de soumise pour dominer avec moi, en particulier Charlotte que nous avons revue à plus d'une reprise, et plus rarement pour me dominer moi.

Nous sommes allées plusieurs fois chez Marie et Charlotte à Saint Cloud. La première fois nous avons été scotchées : C'est tout un pâté de maison, un très grand pâté de maison qu'elles occupent, trois hectares me précise Marie, avec une demeure principale et plusieurs maisons disséminées. C'est quelque chose d'inouï. Nous sommes encore à un autre niveau que celui que j'ai découvert avec François. Les milliardaires ne sont pas des gens comme nous, non. C'est difficile à toucher du doigt, mais ils peuvent absolument tout. Il n'y a aucune limite à leur pouvoir et leur vouloir, sinon l'être humain, et encore. Chacun et chacune a son prix. Heureusement Marie n'essaie absolument pas de m'acheter, et semble à la recherche d'une relation sincère. Et je suis toujours aussi attirée par Charlotte.

Quand elle me voit, elle se jette à mes pieds, avant de se jeter à mon cou et de m'embrasser amoureusement. Je ne me gêne pas pour lui rendre ses baisers et sa tendresse, sachant qu'elle paiera cher ces débordements sous la badine de Nala qui ne manque jamais d'une pointe de jalousie naissante. J'avoue que je la taquine souvent là-dessus, mais si j'aime Charlotte, c'est chez elle, et de temps à autre. Elle reste trop juvénile pour moi, pas assez connectée au fond, et très égocentrique.

Cette famille est totalement dysfonctionnelle, le mari de Marie est un homme affable et très discret, enfermé dans son bureau et peu visible. La mère de Charlotte a pris le relais des affaires de la famille, et son visage ne m'est pas inconnu. Elle est souriante, heureuse de voir sa fille gaie comme un pinson en notre présence, mais je la sens dure et froide. Elle est du côté des décideurs. J'apprends que l'éducation anglaise est très poussée dans cette famille, que la sexualité y est libre et que Charlotte ayant développé une appétence particulière il a été décidé que se grand-mère l'ouvrirait aux plaisirs sm et lesbiens. Il est clair que les hommes n'ont pas bonne presse dans cet enclos. Moi cela me va bien.

Charlotte git à nos pieds, tandis que je suis nue et enlacée avec Nala. Comme Charlotte n'avait pas de culotte pour nous recevoir, elle a été punie de 20 coups de cravache sur son sexe qu'elle devait maintenir écarté pour mieux recevoir les coups. Evidemment c'était sur ordre de sa grand-mère qu'elle n'avait pas de culotte, et évidemment la punition a été bien plus longue car il lui a fallu beaucoup de temps pour arriver à ne pas lâcher ses mains et avoir son sexe bien offert. Cette fille est totalement maso et coulait en abondance pendant sa punition. Nala a rempli son sexe et son cul chacun d'un plug gonflant. La vision est incroyable, les deux trous sont terriblement dilatés, on voit le bout du ballon qui étire atrocement les chairs. Nous avons chacune une poire, et nous nous excitons à générer de nouveaux cris et supplications à la pauvre Charlotte aux bras retournés dans le dos. Sa mère et sa grand-mère se gouinent à côté de nous, ravies de l'excitation et de voir ainsi la jeune et fraîche jeune fille à l'agonie. Nous nous arrêtons que lorsque nous n'arrivons plus à presser la poire, je n'ose imaginer la tension dans ses chairs intimes. Elle est dans un état prostré, ses gémissements rapidement couverts par nos cris orgasmiques à toutes les 4. Nous décidons de boire une coupe de champagne avant de la libérer.

Marie nous propose de passer chez eux en Corse cet été. D'une part j'ai prévu que nous irions au Cap, d'autre part je ne veux pas trop m'impliquer. J'ai peur de me perdre dans cet univers qui ne sera jamais le mien. Charlotte est à mes pieds, les enserrant de ses bras fins, me promettant un amour éternel et qu'elle est prête à tout pour moi. Même me manger? Elle lève un regard brillant vers moi et me dit en rêver toutes les nuits. Cette fille me semble très dangereuse, et terriblement attirante. A moins que ce ne soit l'inverse. Dans la voiture de retour, je fais l'amour avec Nala, soulagée de retrouver la terre ferme, mon univers, tandis que Yara nous conduit souplement à la maison. Je ne veux pas me fâcher avec Marie, et encore moins avec Maria, mais je n'ai pas envie de revenir. Il y a beaucoup de soirées lesbiennes, et de quoi nous amuser. Et puis en m'endormant, je réalise aussi que je fuis Charlotte. Je la sens dangereuse pour mon couple avec Nala, et pour moi, pouvant m'amener à faire des choses beaucoup trop extrêmes.

J'ai alors une pulsion irrésistible. Je réveille Nala déjà endormie, et je lui donne l'ordre de me battre avec la canne. Ce que j'aime avec Nala c'est qu'elle a déjà compris, tout compris, et qu'elle reçoit mon ordre avec un grand sourire. Sa voix change, devient très autoritaire, presque intimidante. Je m'allonge sur le lit, descend mon shorti, offre mes fesses. Le premier coup siffle, m'arrache un cri, libère mon énergie et un flot de mouille. Ouf, je suis bien. Nala frappe très fort, plus fort que jamais, m'ordonne de m'offrir, de me cambrer, d'écarter les cuisses pour voir ma moule déborder. Je me détends, les coups sont tellement douloureux mais salvateurs. Quand enfin elle s'arrête, j'ai la tête qui tourne, je suis bien, je ne bouge pas. Sa main vient s'enfoncer en moi comme dans du beurre. Je lui dis tout mon amour, elle me dit toute sa passion et son appartenance. J'ai failli m'égarer.