La Cage Ch. 02 et fin

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La relationd e couple change complètement.
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Le soleil est levé depuis longtemps quand j'émerge. Mon mari est contre moi, comme s'il se frottait sur mes fesses.

- Oh mon Amour, comme j'ai envie de toi

- Mmmhhh c'est délicieux comme réveil, de sentir ainsi ton désir. Cela fait combien de temps que tu ne m'as pas dit cela?

- Trop longtemps, libère-moi que je te montre comme j'ai envie de toi!

- Mon chaton! Non, on a dit vendredi soir, cela ne fait même pas 48 heures

- Mais tu es tellement belle, c'est ce que tu voulais, que je te désire.

- Oui mais je suis certaine que tu peux faire mieux.

- Oh ma chatte, tu sais j'ai des besoins, les hommes ont des besoins!

- Comment cela? (Je suis tout à fait réveillée maintenant et je déteste ce que je viens d'entendre, pas chez lui! Il n'a pas perçu mon changement de ton, fatal pour lui)

- Mais oui, j'ai besoin de jouir.

- Et vendredi ce n'était pas assez

- Déjà deux jours, ma chatte allez... (Il ne voit pas qu'il s'enferre?)

- Je ne comprends, pas, cela nous arrive de ne pas faire l'amour pendant deux semaines parce que tu es trop fatigué ou je ne sais quoi, cela veut dire quoi ce que tu viens de me dire?

- Je... que j'ai envie de toi

- Non, non tu parlais de besoin (Je ne vais pas le lâcher, je sens une rage en moi incroyable).

- Oui tu sais, je suis jeune

- Tu veux dire que tu te masturbes? Que tu baises avec d'autres femmes? (Je masque ma colère grandissante)

- Pas d'autres femmes mon chaton, quelle idée!

- Tu te masturbes souvent?

- Ben cela m'arrive oui

- Souvent?

Oui, tous les jours!

- Tous les jours? Plusieurs fois par jour? (Mon ton calme le trompe)

- Cela arrive aussi.

- Et tu te masturbes où?

- Aux toilettes

- Tu regardes des films pornos pour cela? (Mon ton est neutre, pour lui donner confiance)

- Oui souvent

- Tout le temps?

- Oui tout le temps

- Et pourquoi tu ne viens pas me faire l'amour?

- Ce n'est pas pareil

- Non en effet, ce n'est pas pareil. Tu préfères fantasmer sur d'autres nanas en vidéo, ce n'est pas pareil en effet.

- Mais ma chatte, tous les mecs font cela.

- Je pensais que le mien était différent. Je veux que le mien soit différent (je me reprends)

Un véritable abime s'ouvre sous mes pieds. Quelle sotte je fais, je me sens humiliée, trompée, Jérôme est comme ces hommes que toutes les écrivaines décrivaient dans les livres que j'ai lus sur la chasteté. Pas une seconde je ne l'aurais cru si quelqu'un d'autre que lui ne me l'avait appris. Je suis dégoutée. Quand je pense au nombre de fois où je me suis pris une porte quand je voulais un câlin. C'est sûr que s'il venait de fantasmer sur une autre nana et se faire jouir, il n'avait pas de désir! J'ai envie de me donner des gifles. Bien entendu je me fais jouir souvent, mais toujours avec des images de lui et parce qu'il ne me fait pas jouir, sinon cela ne m'intéresse pas.

Je le repousse et le pire c'est qu'il ne comprend pas pourquoi je suis ainsi furieuse. Dégoutée serait plus exact. Je lui mets le marché entre ses mains, on va changer les règles du jeu. Sois je lui enlève la cage et il peut faire ce qu'il veut mais ne me touche plus jamais. Soit-il la porte et je ne l'enlève que quand moi je veux et pense qu'il le mérite. Et je le préviens que là, il ne me donne pas du tout envie. C'est horrible, je repense à tous ces témoignages que je trouvais abjects!

Je vais déjeuner avec Vanessa et il me dit ce soir quand je rentre. Jérôme est furieux, me dit que je ne comprends rien, que je me suis bien amusée hier soir. Justement, c'était parce qu'il n'avait pas sa queue et en plus Louis en avait une plus intéressante.

C'est méchant, je sais, surtout qu'il sait que c'est vrai. Je le sens touché, mais je me garde de venir le consoler ou reprendre mes termes. Je suis en fait choquée, je ne m'attendais tellement pas à cela! L'image de lui se masturbant en regardant son téléphone me donne envie de vomir. Je n'ose imaginer les films qu'il regarde! Je n'ai jamais compris l'intérêt, franchement, c'est tellement médiocre.

***

Je suis heureuse du soutien de Vanessa, qui me confirme que tous les mecs sont comme cela. Qu'il faut s'y faire ou virer lesbienne, ce que ni elle ni moi n'avons envie de faire! L'expérience avec Iris a été géniale, mais je ne me vois pas recommencer. C'est curieux. Parfois on adore quelque chose, mais pas assez pour le refaire!

La cage de chasteté l'a faite beaucoup rire, prenant cela comme un jeu, mais en discutant avec elle, en partageant tout ce que j'ai lu, elle me convainc de continuer, de ne pas lâcher et que peut-être Jérôme en vaut la peine. Elle me fait promettre de lui envoyer mes lectures, cela l'intéresse prodigieusement. Peut-être qu'elle arrêtera de virer ses mecs au bout de quelques semaines!

Je suis un peu fébrile en revenant, car l'échange avec ma copine m'a donné envie de continuer et de me lâcher. Mais si Jérôme dit non, nous allons nous séparer c'est sûr. Je réalise qu'en fait j'y suis prête. Que si rien n'avait changé, même sans cette histoire de ceinture de chasteté, je serais partie. Je n'avais pas encore tiré complètement le fil, mais j'étais insatisfaite, et je préfère être seule que mal accompagnée. Mais la décision est dans les mains de Jérôme, car j'imagine que s'il dit banco, alors beaucoup de choses changeront. Déjà il aurait plus envie de moi à ne plus se masturber. Et peut-être même qu'il est addict, il paraît que cela touche 10% de la population male!

Quand j'arrive, je suis surprise de trouver Jérôme en train de lire un livre sur le canapé. Ce n'est tellement pas lui! Justement ce genre de choses qui m'ont manquées. J'adore les livres, je trouve cela crucial de lire, de s'ouvrir. Je ne me souviens pas de l'avoir jamais vu lire, sinon des magazines au bord de la piscine pendant nos vacances. Il pose son livre et vient vers moi avec un grand sourire, me serre fort dans ses bras, me dit que je lui ai manqué. Il me propose un verre, je choisis une bière et d'un tacite accord nous nous asseyons pour la big discussion. Je suis en attente.

- Mon Amour, j'ai beaucoup réfléchi, à ta réaction, à ce que nous avons vécu ces derniers jours, à ce que je t'ai dit, à notre situation.

- Et? Tu es arrivé quelque part? (Il joue avec mes nerfs)

- Oui! Je t'aime, tu es la femme de ma vie, et je ferai tout pour toi.

- Donc tu acceptes mes conditions.

- Oui, c'est ce que j'allais te dire. En fait, et pour être honnête avec toi, que tu comprennes et sentes, j'accepte car cela te fait plaisir, mais aussi parce que je crois que j'en ai besoin.

- Vraiment?

- Oui, je n'avais pas réalisé jusqu'à voir ta mine dégoutée, à quel point le porno est une obsession pour moi. Avec le problème que j'ai envie de toujours plus, que le stimulus n'est jamais assez fort. Du coup je t'ai délaissée, mais aussi je me suis perdu en chemin.

- Ouf! Je suis heureuse de te l'entendre dire. Tu sais, tu aurais dit non, je serais partie.

- Oh mon Dieu, mais il n'en est pas question, je ferai ce que tu voudras, cette ceinture est le signe que je t'appartiens, je ne veux penser qu'à toi. Tu es une femme incroyable et j'ai beaucoup de chance, je ne veux pas perdre ce que j'ai de plus précieux.

- Que nous soyons bien d'accord (je me méfie encore et je ne veux pas m'emballer, j'ai compris que je devais me méfier des hommes), je ne veux pas t'entendre te plaindre de ta cage, je fais ce que je veux de ton sexe, je m'en sers ou m'en sers pas, suivant mon humeur, comment je suis contente de toi, comment je te sens tournée vers moi. Nous sommes d'accord avec cela?

- Oui mon amour.

- Tu en es certain? Vraiment certain?

- Oui tu verras.

- Alors viens m'embrasser, espèce d'idiot.

Je suis en fait très soulagée. Je n'aurais su quoi faire s'il avait fait une réponse entre les deux. Là c'est clair et net, cela me donne envie de lui, mais je me retiens, pas question de lui enlever la ceinture avant vendredi prochain. Je l'excite, lui donne envie, le fait me lécher, c'est délicieux, même si je suis moi-même frustrée, mais le fait de contrôler la situation, de savoir que le coït ne va pas inéluctablement suivre est vraiment excitant. Au moins je peux jouir de sa langue. J'envoie un message à Vanessa qui me relance pour avoir les livres que j'ai consultés!

***

J'avoue que je les avais lus, ces livres, un peu distraitement, ne me sentant pas concernée par les exemples de mecs. Depuis j'ai regardé de façon plus approfondie, tant je suis sidérée que ce qui est décrit se réalise avec mon homme. C'est à la fois magique, mais aussi décevant. Je ressens un décalage croissant avec lui, de le voir dans un tel comportement mimétique, quoique délicieux pour moi et mes envies nouvelles. La manipulation m'a toujours fascinée, et je n'avais jamais vraiment pratiqué.

Il est complètement aux petits soins, ne rechignant pas à prendre en charge de nouvelles corvées, m'exprimant sans cesse son désir et son amour, avec des gestes, des cadeaux et des attentions répétées. Tous les vendredis soir, c'est le moment magique où j'ouvre sa ceinture et sa cage, il va prendre une douche, et nous passons la nuit à faire l'amour. Il est cadenassé avant de dormir, je m'y oblige.

Mais l'influence sur son état d'esprit et son comportement est plus profonde. Déjà il joui très vite, sans pouvoir se contrôler. Je le lui reproche, ce qui l'humilie, mais c'est vrai que c'est frustrant. Mais je suis de mauvaise foi, je sais très bien que c'est normale, maus j'utilise ce levier pour le rabaisser, et cela m'excite beaucoup.

Heureusement il est très vite vigoureux à nouveau. Néanmoins, il est moins sûr, même dans le coït il est moins dominateur. Il se souvient quand je lui ai refusé de jouir car j'avais joui, aussi il fait attention que mon plaisir soit toujours au maximum. Il a peur de me faire mal, je le sens, de semaines en semaines plus hésitant. J'ai l'impression d'avoir perdu mon male alpha. En même temps il faut que j'avoue que c'est ma faute, il ne peut plus me sauter dessus et me courber sur le plan de travail de la cuisine pour me prendre à la hussarde. Ce que j'adore. C'est l'adage, on ne peut pas tout avoir. Quoique... L'idée germe en moi. Je ne veux me priver de rien. Je sens ma libido comme la belle au bois dormant, totalement endormie, mais en train de se réveiller, et pas qu'un peu!

C'est aussi dans nos échanges que je le sens plus diminué, dans son comportement quotidien que les choses évoluent profondément. Je sens que mon avis compte beaucoup plus, qu'il est très à l'écoute, développe une charge mentale qu'il n'avait pas. Un vendredi je teste ses réactions en refusant de lui ouvrir, sous prétexte que je n'ai pas trouvé qu'il avait été très prévenant avec moi. Il n'a jamais été question qu'il le soit, et il devrait normalement se rebiffer. Au contraire, il me demande pardon, me dit qu'il va redoubler, me couvre de mots d'amour et d'adoration.

Là aussi c'était prévu dans les livres. Et je n'y croyais pas avec mon mâle à moi, puissant, supérieur et tout. C'est à la fois pathétique de le voir réagir comme tous les autres, et en même temps c'est une telle opportunité!

- Est-ce que tu es heureux de l'évolution de notre relation Jérôme?

- Oh oui ma Déesse (Je suis devenue sa Déesse depuis), je crois que je n'ai jamais été aussi bien, apaisé, j'adore vivre avec toi.

- Alors c'est parfait, continuons ainsi. Demain j'aimerais que nous allions au club échangiste dont tu m'avais parlé, tu te souviens?

- Oui bien entendu, d'accord.

- J'ai très envie de me faire sauter par plusieurs hommes, que tu me regardes comme l'autre fois.

- Mmmhhh c'est très excitant

- Tu n'es pas jaloux

- Oh si, j'ai tellement envie de toi, mais en même temps j'ai trop envie que tu sois heureuse et épanouie. Comme tu me le reproche, je dois être bien plus à ton écoute

Quelle femme ne rêverait pas d'entendre cela? Eh bien moi pas. J'ai l'impression d'avoir un sous homme à la maison. Et pire, qu'il est tellement conforme à ce qui est prévu que cela me désespère. Je suis un peu triste, cette cage a mis une distance entre nous, empêchant notre spontanéité, lui me mettant sur un tel piédestal. Mais peut-être était-ce déjà écrit, et que cela n'a été qu'une mise en avant grâce à cette cage. Quelque chose ne va pas, alors qu'objectivement il me rend très heureuse. Je me dis que je suis une sacrée chieuse.

***

La tristesse est déjà un lointain souvenir, je reviens en chancelant vers Jérôme qui mate les jolies femmes sur le dance floor. Je tiens à la main ma robe que je n'ai pas eu l'énergie de remettre, et me balade nue, en serre taille et talons hauts, attisant de nouvelles convoitises. Mais j'ai donné pour ce soir, mon sexe est fourbu et mon réservoir à orgasme bien vide! Pour humilier mon homme, je lui ai finalement demandé de rester, que je voulais m'amuser sans son regard, juste pour moi et pas pour l'exciter. Sans surprise il a accepté, et je me suis éclaté comme jamais. La prude Charlotte me semble d'un coup bien loin! Je regrette ces années perdues à être si sage, pourquoi ne me suis-je donc pas lâchée plus tôt?

Jérôme parait anxieux, qui ne le serait à sa place. Je lui demande d'aller me chercher une coupe de champagne qu'il s'empresse de me ramener. La vie est belle. Je ne sais pas si cela se fait dans le salon où nous sommes, mais je lui demande de me faire un cuni à genoux pendant que je me désaltère. Juste pour le plaisir de le voir entre mes cuisses, et aussi pour le rassurer, je le connais maintenant. Quand nous sortons enlacés, plus amoureux que jamais, surprise : le patron du club libertin nous invite et nous propose de revenir gratuitement quand nous voulons. Il a dû avoir des échos de ma libido débridée dans les salons privés!

Rentrés à la maison j'envoie un message à Vanessa pour lui raconter ma soirée, du coup elle m'appelle. Nous sommes tous les deux nus dans le lit, j'hésitais à enlever la cage de Jérôme, mais du coup, sans masquer le haut-parleur je dis à Jérôme qu'il va garder sa cage jusqu'à la semaine prochaine et que, pour se rendre utile, il peut me lécher pendant que je discute avec Vanessa. Je crois que je jouis presque de lui dire cela, en tous cas mon sexe ruisselle et il le voit tout de suite. Il est tout tremblant. De désir? D'humiliation?

Vanessa en tous cas hurle de rire au téléphone et me qualifie de Reine de pique. Cela étant elle vient de commencer à expérimenter la cage sur un jeune étalon, et l'expérience semble très prometteuse. Je me dis que nous devrions faire un dîner entre filles avec nos eunuques pour nous servir! Cette soirée me montre qu'il est bien des façons de vivre à deux, et peut-être avons-nous trouvé la nôtre, un peu par hasard!

***

Jérôme va ouvrir à mon invité. C'est une grande soirée pour lui, mais il ne le sait pas encore. Cela fait un an jour pour jour que je lui ai posé sa cage de chasteté pour la première fois. Ce simple objet a eu tellement de conséquences sur notre couple, et particulièrement sur moi. Parfois je ris de la naïveté sur les choses du sexe qui était la mienne. Je ne savais pas à quel point j'étais nulle part, même si je m'ennuyais terriblement dans mon couple. J'ai aujourd'hui une idée plus claire de tous les plaisirs qui m'attendent, il y en a tant à explorer, quand je pensais en avoir fait le tour!

Jérôme a laissé épanouir en lui une personnalité que j'ignorais complètement et que j'ai mis du temps à accepter. En niant ses désirs primaux, il est devenu un tout autre homme, quoique le terme homme ne soit plus trop adapté, un tout autre être. Il est plus calme, tellement à l'écoute, à ma disposition, tourné vers moi, cela me paraît à peine concevable. C'est pourquoi il m'a fallu tant de temps à accepter d'être une Déesse, sa Déesse.

Jamais il n'a fait marche arrière et chaque jour sa dévotion a été plus entière. Je me suis laissée aller à lire des livres féministes, très engagés, et à comprendre que j'étais véritablement sa Déesse et que c'était l'ordre normal des choses. Aujourd'hui cela me convient très bien, et je prends aussi ma part, en souhaitant continuer la dévirilisation de mon mari, sa perte d'identité pour se fondre complètement dans la mienne. Il a fait une grande partie du chemin, et ce soir j'ai accepté de prendre le relais. Il ne sait rien de ces réflexions que je partage avec Vanessa, avec qui je me suis encore plus rapprochée.

Je ne suis pas devenue lesbienne, mais il y a curieusement une altérité qui a disparu avec elle. Nous nous retrouvons dans tellement de sensations, elle avec son étalon, Boris, et moi avec le mien, que nos âmes sont si proches, tout comme nos corps. Mais c'est une autre histoire.

Ce soir c'est Louis que j'ai invité pour cette soirée. Mon premier amant avec Jérôme. Premier d'une longue série qui ne va faire qu'exploser dans les années qui viennent, je le sens bien. Mon pauvre mari n'a plus quitté sa cage depuis trois mois, et ce soir je vais lui annoncer que j'accepte sa demande, de le prendre en esclavage, et qu'en conséquence, il ne pourra plus jamais jouir de sa vie. Cela m'a procuré tellement d'orgasmes, que je me suis dit que j'avais bien raison de lui imposer cela. Il m'a fait comprendre ces derniers mois, que je ne devais prendre mes décisions qu'en fonction de moi, et cela me convient bien. Mais il faut comprendre comme cela va à l'encontre de tout ce qui m'a été inculqué et qu'une année est courte pour changer aussi drastiquement de point de vue.

Louis est radieux, à peine surpris de voir un collier métallique au cou de Jérôme. Ce dernier va ouvrir la bouteille de champagne que notre invité à apportée et nous sert deux verres. Je trinque avec Louis dont je caresse déjà la cuisse. J'ai très envie de lui, je me suis faite hyper sexy sous le regard terriblement frustré de mon futur esclave, et nous avons juste le temps de finir notre verre, avant de nous retrouver encastrés l'un dans l'autre. Sa bite est toujours aussi impressionnante, et j'ai toujours autant de plaisir à la ressentir en moi. Jérôme est à genoux à nous regarder, tandis que je murmure à Louis que je veux qu'il me déflore le cul. Il frémit et sourit, mais continue à me défoncer ma chatte pour mon plus gros bonheur. Il pose son pouce sur mon œillet, que j'ai vidé et lubrifié pour l'occasion, la sensation est divine.

Tout en continuant à me pilonner, son pouce pénètre doucement mon cul que je détends comme je peux. Quelle sensation étrange, nouvelle. Il me fait me redresser sur mes bras, retire son sexe du mien, et le positionne directement sur mon cul. J'aurais pensé qu'il m'aurait plus ouverte, mais c'est lui qui opère, moi je m'offre. Je sens l'excitation terrible de Jérôme, j'en jouis d'avance. Louis pèse doucement sur mon cul, je le sens s'ouvrir, j'ai l'impression d'aller aux toilettes. Mais l'impression passe vite, une douleur fulgurante me fait crier, il recule un peu, la douleur s'estompe. Je saisis ses fesses par derrière, je veux qu'il rendre, je pousse, je le veux en moi. C'est indescriptible. Jamais je ne me suis sentie remplie comme cela.

Je comprends d'un coup ce plaisir, ce désir. Les sensations ne sont pas aussi jouissives que par devant, mais psychologiquement, c'est quelque chose de fou. Il se met en mouvement, j'ai tout mon ventre qui suit, je le sens coulisser de mieux en mieux, j'ai une main sur mon clitoris, cela me permet de canaliser mes sensations. Louis accélère, il n'y va pas de main morte, il jouit de me déflorer pour la première fois, veut m'ouvrir en deux, me casser le cul, que plus jamais un homme ne puisse me donner de telles sensations. C'est tellement excitant, j'imagine mon cul rester ouvert définitivement! Mais je lui interdis de jouir, j'ai d'autres projets, mais je ne me prive pas d'enchaîner les orgasmes.

Louis est toujours au garde à vous, je suis écroulée sur les coussins à boire une nouvelle coupe. C'est vraiment un bon coup. J'ordonne à Jérôme de se mettre nu, il rougit, mais obéit. Il apparaît alors en corset rose avec des bas roses et une petite culotte de la même couleur, ne masquant rien de sa cage. Il est terriblement honteux de se montrer ainsi devant Louis, qui rit bien de le voir ainsi. Je le fais grimper sur le canapé, se mettre à 4 pattes, se cambrer.

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