Super-Heroines en Détresse - 01

Help me, it's your sex I can smell

Help me, you make me perfect

Deux heures plus tard, Kara arriva péniblement devant son luxueux immeuble du centre-ville de National City. Sa tenue de cosplay de Supermaiden froissée et poisseuse de sperme, les cheveux en désordre, elle offrait un spectacle pitoyable et elle n'était pas encore tirée d'affaire,

Son appartement était situé au dernier étage de son immeuble, en tant que Supermaiden elle pouvait aller et venir discrètement, s'envolant de sa terrasse panoramique. Evidemment, quand elle était Supermaiden, elle ne prenait pas ses clefs, elle n'en avait tout simplement pas besoin. Mais là, au pied de son immeuble, sans ses pouvoirs pour voler, elle allait devoir passer devant le portier du rez-de-chaussée et demander au concierge de l'immeuble, de bien vouloir lui ouvrir sa porte avec le double qu'il conservait dans sa loge. Elle était habillée comme la version pute de son alter-égo et le concierge, comme tous ses pairs, était du genre à faire des commérages.

Epuisée, Kara soupira profondément, tenta de rajuster en vain sa tenue de cosplay. Pourquoi cette jupe était-elle aussi courte? Heureusement que le voyeur lui avait donné un paquet de kleenex pour essuyer sa chatte, ce qui lui avait permis de limiter un peu les dégâts.

Le portier, un homme un peu bedonnant dans la cinquantaine toujours amical avec les résidents de l'immeuble, se montra professionnel en lui ouvrant la porte. Inhabituellement silencieux, il se contenta de hausser un sourcil étonné devant sa tenue scandaleuse. Kara honteuse comme jamais, ferma les yeux, en passant le plus vite possible devant lui, sentant les yeux de l'homme rivé sur son postérieur.

Omar le concierge, était un vieil homme très maigre originaire du Moyen-Orient, il invita Kara à rentrer dans sa loge en la voyant. Kara accepta ne souhaitant pas être surprise dans cette tenue par ses voisins. Il prit le temps de bien la reluquer avant de récupérer son double de clefs. Il lui proposa un thé, mais elle préféra refuser poliment la boisson chaude, préférant rentrer chez elle au plus vite.

Gênée, Kara s'aperçu qu'Omar avait une érection dans son pantalon alors qu'il la regardait avec ses lunettes à double foyer. Le concierge ne pouvait détacher son regard de ses seins et de ses anneaux de piercing qu'il voyait distinctement moulés à travers l'étoffe bleue de son costume. La pensée que ce vieil homme pouvait la désirer troubla la jeune héroïne d'une façon étrange. Elle sentit son clitoris lesté reprendre vie sous sa jupe ultra-courte, alors que sa chatte s'humidifiait rapidement.

Le concierge soupçonneux la complimenta pour sa tenue, faisant rougir Kara comme une pivoine. Elle prétexta une fête qui avait duré plus longtemps que prévu. Il hocha la tête, pas vraiment dupe de cette explication. Le vieil homme l'accompagna dans l'ascenseur où l'ambiance devint lourde, aucun des deux ne désirant parler. Enfin arrivé au dernier étage de l'immeuble, il lui ouvrit la porte de son appartement. Kara le remercia rapidement et parti s'effondrer dans son lit. Elle se caressa lascivement avant de s'endormir comme une masse, une main glissée entre ses cuisses...

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Don Gatillo sirotait tranquillement un verre de bourbon dans son bureau. Le Drakarian appréciait les petits plaisirs que pouvait lui offrir ce monde arriéré, mais riche en ressources, la nourriture y était bonne, leurs alcools sympathiques et les femelles du coin, plutôt bonne à baiser, même si à ses yeux, elles étaient toutes stupides. Son peuple prélevait les plus belles femmes parmi la population humaine et faisaient d'elles de bonnes esclaves sur terre et même ailleurs, dans des mondes lointains où elles servaient de prostituées... Les hommes eux, étaient une main d'œuvre bon marché et abondante...

Cela faisait deux siècles que les Drakarians étaient sur terre, complotant, manipulant, influençant la politique du monde, déclenchant habillement des guerres, des révolutions pour façonner le monde selon leurs souhaits, s'enfonçant toujours plus loin dans le contrôle du pouvoir.

Bien sûr, il y avait ces emmerdeurs de super-héros, mais les Drakarians avaient un plan pour les neutraliser tous d'un coup. Bientôt ils ne seront plus un problème comme cette idiote de Supermaiden et ce monde leur appartiendras définitivement. La grande moisson pourra alors commencer ... Mais ce moment n'était pas encore venu et en attendant lui et ses frères avaient encore beaucoup d'efforts à fournir.

Il revenait d'une réunion avec ses pairs pour les informer des progrès de son plan et les nouvelles qu'il leur avait communiqués étaient excellentes, tout se passait conformément au calendrier qu'il avait élaboré.

Don Gatillo se concentra sur son écran d'ordinateur avec un air pensif sur le visage. Ramon, son fidèle lieutenant humain se tenait à côté de lui et lui commentant la vidéo qu'il avait reçue en son absence. Le Drakarian aimait bien cet homme, compétant, cruel, vicieux, il avait toutes les qualités requises pour le job.

Plaquée contre un mur de petites briques rouges, Supermaiden se faisait proprement baisée juste à côté d'une grosse benne métallique. Apparemment, elle se trouvait dans une ruelle. La vidéo était parfaitement nette, celui qui la filmait ne devait pas être à plus de trois ou quatre mètres du couple. Aux cris de jouissance qu'elle poussait, cette conne avait l'air d'aimer particulièrement ça.

— « Ca date de quand? » Demanda Don Gatillo impassible.

— « La vidéo a été prise il y a quatre heures par l'un de nos hommes... » Répondit laconiquement Ramon.

— « On l'avait relâché depuis quoi, une heure? Et cette salope se fait sauter dans une ruelle par un inconnu? Vraiment impressionnant ! » Déclara le Drakarian en agitant son verre, faisant tinter son glaçon.

— « Oui, notre homme a ensuite sauté cette pute en échange de 3 dollars pour qu'elle puisse prendre le bus... » Renchérit Ramon, content de voir que son boss était de bonne humeur.

— « Parfait et maintenant, où est-elle? »

— « Chez elle, le dispositif l'a localisée au dernier étage d'un immeuble du centre-ville, je suis allé voir. Sous son identité civile, elle s'appelle Kara Miller et habite un appartement qui a l'air plutôt sympa. »

— « ... » Don Gatillo ne répondit rien, absorbé par le spectacle obscène de Supermaiden en train de jouir avec un inconnu.

— « Que faisons-nous chef? » Demanda Ramon.

— « Rien, on applique le plan et on la laisse mijoter quelques jours. Elle ne va pas tarder à être en manque, elle cherchera à se procurer de la drogue. Là elle se rendra compte que c'est nôtre cocktail qu'il lui faut. Elle sera prête à tout pour en avoir, même si ses pouvoirs reviennent, ils ne lui serviront à rien. A ce moment-là, nous reprendrons contact avec elle, à moins que ce ne soit elle qui revienne vers nous, en rampant pour nous supplier de la reprendre... »

A suivre...

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Voilà j'espère que ça vous a plu, si les commentaires sont bons, il y aura une suite des déboires de Supermaiden... en attendant, le prochain épisode des « chroniques du cheptel » est en route...