Clémence, une jeune Aristo (01)

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Une prof est invitée à l’anniversaire d’une de ses élève.
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Clémence, une jeune Aristo

Une jeune prof est invitée à l'anniversaire d'une de ses élèves.

Préambule.

Ce récit commence lentement. J'ai voulu décrire en profondeur, le cadre, l'ambiance et la psychologie des personnages afin de donner plus de vie, de corps à l'histoire et rendre les passages érotiques vraisemblables. (La réalité dépasse souvent la fiction). Par ailleurs je tiens à préciser que la fiction que je vous présente aujourd'hui, ne fait aucunement l'apologie de la violence et doit être lue comme telle.

Cependant je préviens les lecteurs qui n'aimerait pas les thèmes abordés ici ; coercition, humiliation, punitions, afin qu'ils ne s'aventurent dans ce récit sous peine de se trouver mal à l'aise.

Par contre, pour les amateurs du genre, je leurs souhaite une agréable lecture.

Comme toujours, les commentaires, suggestions critiques et notations sont les bienvenus

Personnages principaux

• Anna Sophie Pasquier de la palme, élève, 19 ans

• Julien Pasquier de la palme, élève, jumeau.

• Clémence Ambourg de Boudry, élève, 20ans

• Pierre Henry Barraud de La Lombardière, élève, 19 ans

• Nicolas Fromont de la Romery, élève, 19 ans

• Geoffrey de la Jarretière, élève, 20 ans

• Magalie 27ans sœur de Geoffrey

• Ophélie Moirant, professeur, 29 ans

• Florian Moirant, éleve,18 ans

1) Le lycée Charles-Auguste

Professeur de Mathématique dans le Lycée Charles-Auguste de Toulouse depuis 2 ans, Ophélie s'est imposée comme une enseignante, rigoureuse, calme et près de ses élèves. Elle est à la fois proche des meilleurs et soucieuse de ceux en difficulté. Elle prend du temps pour les accompagner.

Le lundi généralement, cette jeune femme de vingt-neuf ans, de taille moyenne, au corps longiligne qu'elle essaye d'entretenir par de longues séances de footing, avec une longue chevelure ébène, un visage au teint frais, une paire de petites lunettes rondes sur un nez mutin, et de grands yeux noisette derrière, fait un point sur les acquis. Au cours de ces 15 minutes de face à face, elle se préoccupe aussi bien des avancées des uns et des autres que des soucis rencontrés. Elle peut apparaitre concentrée, sévère et sérieuse mais aussi détendue et joyeuse avec son sourire à la « Julia Roberts » qui irradie toute la classe. Par contre elle est de nature anxieuse, même si par ailleurs elle cache ce trait de caractère par sa personnalité avenante, à l'aise avec les autres. Toujours dans la communication, cette femmes vive d'esprit et très créative, n'hésite pas à faire preuve d'une grande franchise, au point parfois de heurter.

Ophélie est aussi très élégante. Elle aime plaire, et ses tenues sont ses péchés. Qu'elle soit chez elle ou à l'extérieur, au travail ou dans une fête, tout le monde peut la remarquer grâce à ses habits. Elle aime les couleurs vives, et chaque jour sa couleur préférée est différente selon son humeur. Si Ophélie assiste à une fête entre amis ou famille, elle porte une robe de soirée élégante, de préférence verte ou bleue, souvent courte ou très courte, dos nu en été, un foulard Hermès décorant son cou parfois, et des escarpins noirs de soirée à talons hauts. Par contre au travail, elle porte des robes de différentes couleurs et de formes diverses, plus sage, même si elles ne sont pas toujours conventionnelles. Ses élèves se sont familiarisés avec ses différents look. La jeune femme est un rayon de soleil.

Cependant cette après-midi elle les surprend tout de même. Ce week-end, la température a atteint des sommets et la semaine à venir promet une chaleur étouffante, avec des pics à 38° comme le prévoit les météorologues. Aussi ce matin lorsqu'elle choisit sa tenue pour la journée, Ophélie se décide pour cette robe aérienne. Au moment de l'enfiler, elle n'a cependant pas le courage de mettre un soutien-gorge. C'est la première fois qu'elle prend cette décision, mais là, elle considère ce choix comme un cas d'urgence. En outre elle pense pouvoir s'en passer sans que cela ne soit flagrant, ses seins sont de taille moyenne, en poire certes, mais avec un bon maintien. Elle s'est parée d'une Robe bohème rose à l'imprimé abstrait, courte et légère avec une coupe évasée. Bien évidemment, la tenue ne dévoile pas son corps, l'habit est décent.

Au lycée, elle ne décèle aucun souci jusqu'en fin de matinée. Or en début d'après-midi il fait beaucoup plus chaud que prévu, extrêmement chaud. A 15h dans cette classe il n'y a pas d'air. Sans climatisation, la température frôle les 35°c. Tous les élèves transpirent à grosses gouttes. Ophélie n'échappe pas à cette fournaise. Comme tout à chacun, elle subit cette canicule. Inexorablement elle devient trempée. L'éventail qu'elle agite devant son visage lui donne quelques instants de répit mais ne peut empêcher les perles de sueur de se former et ruisseler entre ses seins. Ophélie s'en rend compte. Le tissu adhère dangereusement à sa poitrine, or elle ne peut rien y faire sans alerter ses élèves. Le mieux se dit-elle, est de paraitre indifférente pour ne pas attirer l'attention.

Mais pour les élèves, le galbe est bien visible. La coupe croisée sous la poitrine est fortement ajustée et, si le regard est attentif, comme peuvent l'être ceux de jeunes aux hormones en fusion, il est possible d'imaginer la forme des seins sous le tissu vaporeux. Les filles sont presque jalouses de l'attention qu'Ophélie provoque. Evidemment les garçons ne manquent rien du spectacle. Ils ont les yeux qui dérivent des longues jambes dévoilées aux hanches dessinées pour finir inexorablement aux rondeurs moulées par la robe.

Cette après-midi beaucoup d'étudiants ont besoin de ses conseils.... elle navigue de table en table pendant plus de 15 minutes, résolvant individuellement les problèmes.

Au cours des deux années elle n'a rencontré aucune difficulté avec ses élèves, ou tout du moins, elle n'en a pas le souvenir. Pourtant ce n'est pas l'avis d'Anne Sophie. En effet celle-ci est marquée par un entretien humiliant avec sa prof.

Surprise par sa professeure dans les toilettes des dames alors qu'elle suce son frère, Anne Sophie doit retrouver Ophélie en fin de journée pour s'expliquer. Celle-ci lui fait la morale, la sermonne, et évoque le départ du lycée. Anne Sophie emploie tout son talent de comédienne, pleurant à chaude larme, suppliant de ne pas ébruiter l'incident, implorant pour qu'elle n'en parle pas à ses parents. Et cela marche, Ophélie a pitié.

Depuis cette journée, il y a plus d'un an, Anne Sophie fait bonne mesure devant sa professeure, montrant même parfois de la sympathie. Tout cela est une vulgaire mascarade. Manipulatrice, Anne-Sophie s'est octroyée les bonne grâce de sa prof dans le seul but de pouvoir se venger plus tard, sans éveiller sa méfiance.

« Comment peut-elle me juger cette garce!!! De toute façon ce n'est pas une fille d'ouvrier qui va me dire ce que je dois faire » dit-elle à sa meilleure amie au téléphone, le soir de l'entretien. Clémence est de son avis d'autant qu'elle connait la relation fusionnelle d'Anne-So avec son jumeau et que par ailleurs il lui est arrivé pratiquement la même expérience. En Effet Clémence lui a détaillée en long et en large l'amour incestueux qu'elle a eu l'été dernier avec son cousin Geoffrey. Comme elles l'ont évoqué toutes

les deux, à plusieurs reprises, dans leurs familles nobles, les incestes ont toujours existé, le principal est que cela ne sorte pas du sérail. Il n'y aurait pas de pire honte.

Au lycée Charles-Auguste de Toulouse tout le monde n'y rentre pas. Lycée select par excellence est réservé à l'élite de la société. Par contre, depuis cinq ans, avec l'obligation de diversité, cet établissement privé s'est ouvert aux gens modestes. Les admis, en petit nombre, doivent avoir un dossier excellent et réussir le très sélectif test d'entrée ou encore pouvoir bénéficier d'un parrainage. Florian, issu d'une famille d'ouvrier, fait partie des quelques étudiants privilégiés qui ont intégrés l'école en première, suite à ses résultats excellents et un examen de passage ou il finit premier. Par pur hasard, l'établissement recherchait dans le même temps, un professeur de mathématique. Ophélie s'est démenée pour avoir ce poste. C'est pour elle une opportunité de carrière. Mais c'est aussi le moyen d'aider sa famille. En effet, elle sait combien ses parents se privent pour donner à son frère la possibilité d'étudier au lycée Charles-Auguste sachant que de surcroit, il faut louer un studio et payer toutes les dépenses de vie. C'est donc tout naturellement qu'elle propose à ses parents d'accueillir son frangin pendant les deux années à venir. Elle est célibataire et n'envisage pas pour le moment de changements. Ses parents débordent de joie à cette nouvelle, cela leur enlève un poids financier non négligeable. De plus ils sont rassurés, leur fils se nourrira correctement, n'aura pas de mauvaises fréquentations et surtout comme ils s'entendent bien tous les deux entre frère et sœur, Florian aura un cadre de repos et de travail propice à d'excellents résultats.

2) L'anniversaire

L'anniversaire de Clémence est un vendredi de début Juillet. À cette occasion son père a prévu pour elle un repas en grande pompe. Elle n'a pas 20 ans tous les jours! Aussi, presque deux mois auparavant, il fait appel à un traiteur pour s'occuper de la confection et du service à table. Monsieur Pierre Hambourg de Boudry ne pourrait pas organiser un repas dans son château sans avoir recours à des professionnels. Non seulement il n'a ni les compétences, ni le temps et, vu son rang, les amis qu'il a conviés, ne comprendraient pas. En effet, il doit rendre des invitations et profite de cette fête pour convier trois couples de ses relations ; les Pasquiers de la Palme, les Barraud de La Lombardière ainsi que les Fromont de la Romery, respectivement parents d'Anne-Sophie ainsi que son frère Julien, de Pierre-henry et de Nicolas. En plus, Pierre invite son frère et sa femme ainsi que la marraine de sa fille, Marthe, la grande sœur de sa défunte. Avec ses invités, plus les différents jeunes que sa fille a convié, ils seront environ 30. Cela lui parait bien.

Cependant, trois semaines avant, il apprend qu'il doit se rendre à un conseil d'administration à Paris, le samedi matin. Il ne sait pas comment faire. Il en discute avec sa fille le dimanche matin lors du petit déjeuner. Clémence l'écoute attentivement, réfléchit quelques minutes, puis trouve les arguments pour qu'il puisse partir sans pour cela annuler la réception.

« Tu décales ton départ pour le dernier tgv de 22h30, tu dors sur Paris et tu seras sur place pour ta réunion de 8 heure... Tu seras là pour l'arrivée des invités et tu t'éclipse vers 21h.... Tes amis comprendront. Et puis, il y aura toujours tonton Luc avec tatie Marie-Claire pour discuter avec tes amis. Ils les connaissent bien. En plus j'aurais Marraine. Tu vois! tu n'as pas besoin de te tracasser » explique-t-elle avec un grand sourire.

Comme il ne peut rien refuser à sa fille, il adopte cette solution. De son côté Clémence est presque soulagée que son père ne dorme pas au château. « Cette réunion sur Paris est un événement inespéré, on va pouvoir faire la fête plus longtemps!!!» pense-t-elle.

En ce qui concerne les couples invités, elle sait quoi faire pour qu'ils ne restent pas jusqu'au bout de la nuit, et pour ses oncles et tantes, les connaissant ils seront pressés de rejoindre leur lit.

Toute contente, elle téléphone à son amie Anne-So pour l'informer. Elle lui explique la discussion qu'elle a eu avec son père et comment elle a trouvé les arguments pour leur assurer une fin de soirée sans adultes. Son amie la félicite pour sa vivacité d'esprit, échange avec elle sur les derniers potins, puis raccroche.

C'est dans l'après-midi, en discutant avec son frère, qu'un déclic lui ouvre la solution de sa vengeance. Anne-Sophie est plus petite que son frère avec ses 1m 60. Elle a une ossature très fine avec néanmoins une poitrine raisonnable, des hanches fortement dessinées et des fesses pleines. Sa taille très étroite relève d'autant plus ses courbes, aussi elle apparait comme une jeune femme aux formes voluptueuse. Elle a presque tout d'une méditerranéenne, cheveux longs noirs et ondulés sur un visage rond, des iris marron foncé, une petite bouche aux lèvres ourlées et un air angélique et sage que dément la silhouette pulpeuse aux formes affriolantes. Par contre, il ne faut pas s'y tromper, cette jeune femme sous la façade d'un ange, est un démon.

Le père d'Anne-So, le duc Pasquier de la palme, propriétaire des plus grandes lainières de Roubaix, d'un domaine de 4 mille hectares de bois dans les landes, ainsi que de multiples intérêts dans l'aéronautique, possède une énorme influence dans la région. Sa fille a très vite saisi toute l'importance qu'elle pouvait en retirer. Aussi, charmeuse, vicieuse et manipulatrice, elle s'est arrogée la figure de proue de son groupe d'amis. Que ce soit Pierre Henry Barraud de La Lombardière, Nicolas Fromont de la Romery, Geoffrey de la Jarretière ou encore son amie Clémence Hambourg de Boudry. Toutes et tous lui mangent dans la main. Personne ne s'avise à la contredire, même son jumeau fait profil bas. Tous ont en mémoire la tigresse qu'elle est devenue lorsque Pierre Henry, le plus Hardy de tous, a voulu s'opposer à une décision contestable. Anne-Sophie n'a jamais supporté la contrariété, tout le monde lui a toujours fait toutes ses volontés, cédé à ses caprices. Sa mère n'a jamais eu de prise sur sa fille, même petite. Si elle n'obtenait pas ce qu'elle voulait, Anne-Sophie allait se réfugier dans les jambes de son père, pleurant à chaude larmes. Celui-ci cédait alors sur tout.

Anne-Sophie garde une haine tenace envers sa professeure. Depuis l'année dernière, ne faisant rien paraitre, elle attend le moment propice pour se venger. Elle a conçu plusieurs plans, mais lorsque sans le savoir, Clémence lui fournit l'opportunité de réaliser le scénario de la honte, elle se dit qu'il lui reste largement de temps pour planifier efficacement chaque détail. Avec plus d'une année écoulée depuis cette journée, sa prof ne se méfiera pas et sa vengeance sera plus surprenante, plus inattendue et imprévisible, plus douloureuse aussi. « La punition sera de l'humiliation que tu m'as fait subir... sale garce! » se dit-elle, le sourire aux lèvres.

Il y a trois semaines, Clémence est restée à la fin des cours pour inviter Ophélie à son anniversaire. Au début celle-ci a refusé l'invitation, prétextant qu'elle ne se sentirait pas à sa place dans une fête étudiante ; « Ce n'est plus de mon âge » lui répond elle. Cependant Clémence ne désarme pas devant ce refus. Pendant vingt minutes, avec son sourire désarmant et son air innocent, elle lui explique que ce n'est pas une soirée étudiante, mais un repas avec une trentaine de personne, quelques couples d'amis de son père, son oncle et sa marraine et d'une quinzaine d'étudiants de terminale. « On fêtera mon anniversaire bien sûr, mais aussi la fin de l'année et le BAC! » précise Clémence « En plus lorsque mon père a organisé le repas, il m'a demandé de vous inviter. Il ne vous connait pas, mais a beaucoup entendu parler de vous. Il a d'excellents retour sur votre intégration dans l'école et en plus, il ne tarit d'éloge envers celle qui est responsable de la première place de sa fille en mathématique. » ajoute-t-elle, persuadée que ses arguments font mouche.

« Oh! Je ne suis pas responsable de votre classement Clémence.... C'est votre travail » précise- t-elle, plus troublée qu'elle ne le voudrait. Elle essaye de ne pas le montrer, mais les paroles du père de Clémence la touchent profondément. Rencontrer une personnalité telle que Monsieur Hambourg de Boudry est un événement en soi, presque l'étoile que tout le monde veut découvrir.

« Bon d'accord, je viendrais. » répond elle, masquant son plaisir.

« Oh, super... mon père va être tellement contant!!! » réplique Clémence

.

« Et ce sera où? Vous ne me l'avez pas dit! »

« Oui c'est vrai! Ce sera chez nous, au château » énonce Clémence « Par contre, mon père est conventionnel, il est attaché aux us et coutumes. Pour lui une soirée au château est obligatoirement en tenue de soirée... j'espère que cela ne vous pose pas de problème » précise-t-elle.

« Non, bien sûr » s'empresse de répondre Ophélie.

3) La soirée

Ophélie ne sait pas comment s'habiller. Elle a encore cette robe noire qu'elle a acheté sur un coup de tête il y a presque dix ans, mais elle n'est pas sure qu'elle lui ira encore. Elle doit pourtant l'essayer car c'est la seule qui répond aux exigences d'une soirée comme celle-ci. Elle ne veut surtout pas dépareiller et encore moins passer pour une provinciale. Elle fouille donc dans son armoire et sort la robe de sa housse, puis l'enfile.

Cette robe est constituée de tulle dont deux bandes de tissu passent sur ses seins laissés libres et sont nouées derrière la nuque. Le tout met en valeur un décolleté vertigineux avec un dos-nu abyssal. Lorsqu'elle se regarde dans la glace, Ophélie est heureuse de voir que le bas de la robe, lui-même dans ce tissu vaporeux, arrive à mi-cuisse en dévoilant ses belles jambes. Par contre elle constate que sa robe est plus ajustée que lors de ses 20 ans, et surtout au niveau de ses seins, qui ont pris une taille supplémentaire. Avec le regard qui s'attarde, justement sur sa poitrine, elle s'aperçoit que l'on peut voir la plastique de ses seins mais plus dérangeant, ses larges aréoles sombres sur la peau claire à travers le tissu arachnéen. Aussi elle remédie à ce point en posant des caches tétons. Elle est satisfaite.

Arrivés au château avec son frère vers 19h30, on les conduit vers le grand salon où ils prennent un apéritif avec les convives. Apres avoir été présentés aux adultes, la majorité étant les parents de ses étudiant, Ophélie est happée par ses élèves. Une vingtaine de jeunes sur les cinquante de ses deux classes de terminale se trouvent là réunis pour l'anniversaire de Clémence mais aussi, heureux de fêter la fin d'année et bien sûr, boire à la réussite du bac. Pendant une heure la prof est accaparée par l'un ou l'autre et à force de trinquer, elle ne s'aperçoit pas qu'elle a ingurgité trois verres de Punch. Il faut dire pour sa défense qu'il fait chaud et la boisson fortement alcoolisée est très fraiche, voir glacée. De plus Pierre Henry, Nicolas ou Geoffrey se relai pour remplir son verre à chaque fois qu'il diminue. Elle ne doit son salut que lorsque tous les invités sont conviés à se mettre à table.

Pendant ces années universitaires elle a participé à des soirées étudiantes ou le cannabis côtoie l'alcool et se consomme sans modération. Pas assez méfiante, aillant fumée avec ses copines, elle s'est laissée embarquée par des garçons peu scrupuleux. Certes ils ne l'ont pas forcé à boire, mais l'ont encouragé quand ils se sont aperçus qu'elle aime s'amuser, l'alcool aidant, son comportement n'a plus de barrières. Elle devient incontrôlable. Deux fois elle est tombée dans le piège malgré elle. Ophélie s'est jurée par la suite, de ne plus avoir à vivre ces lendemains de beuverie. Pendant les jours qui suivent, honteuse, elle doit affronter tous les souvenirs émergeants de sa mémoire : exhibitionnisme, striptease, fellations en public et aussi...beaucoup plus.

Par la suite, elle s'est méfiée. Connaissant ses travers, elle n'a plus jamais fumé de cannabis et n'abuse pas d'alcool. Ophélie sait qu'elle ne doit pas trop boire, car elle se rappelle trop comment l'alcool agit sur son comportement. Elle en a fait l'expérience trois fois à ses dépens. Le lendemain ou plusieurs jours plus tard elle se rappel des événements. Morte de honte, elle revoit la chronologie de sa nuit avec tous les débordements scabreux, se remémore les jeux « no limite » auxquels elle participe et souvent provoque. Ce soir, elle a laissé ses inquiétudes à l'entrée de la réception. Le lieu est bien trop guindé pour qu'elle risque quoique ce soit et, entourée de son frère et des étudiants qu'elle connait depuis longtemps, son cerveau n'émet aucune alerte. Il n'y a aucun moyen que cela se produise, et puis tout ceci s'est passé il y a plus de dix ans. À vingt-neuf ans elle a plus de contrôle, se convainc-t-elle en acceptant la coupe.