Les plaisirs d'Anna -- 05 (fitness)

« Viens ».

Anna, nue, le suit jusqu'à la douche qu'ils prennent ensemble, corps contre corps. L'eau fraîche leur fait du bien, mais n'arrive pas pourtant à faire retomber l'excitation. Alors, sans lui laisser le temps de s'essuyer, l'homme l'entraîne vers la grande salle, jusqu'au rameur qu'elle utilisait tout à l'heure. Anna a compris. Elle sait qu'il veut la revoir nue, dans les mouvements qu'elle lui offrait auparavant. Elle se place sur le chariot et commence à ramer lentement, écartant bien ses jambes pour lui donner la vision excitante de son vagin ouvert. A sa grande surprise, l'homme vient alors s'asseoir sur la coulisse, entre les jambes d'Anna, qu'il pose sur ses épaules. Son sexe est horizontal, dur, tendu vers elle, dont la vulve est écartée, béante.

Alors, ne quittant pas le membre des yeux, elle recommence à ramer très lentement, comme en force, jusqu'à ce qu'elle sente le sexe toucher ses lèvres, les écarter, et pénétrer inexorablement en elle. C'est elle qui guide totalement ce coït, contrôlant ses sensations, son plaisir, par ses propres mouvements. Le vagin d'Anna dégouline, trempe l'appareil et le siège. Elle accélère son mouvement, mais aussi cherche à le faire plus ample. A chaque fois, elle sent le gland buter au fond de son vagin, sur sa matrice. Et pourtant, elle a envie de continuer à tirer sur les rames pour appuyer encore plus fortement, et elle le fait, s'arrachant des râles de plaisir. Par moments, elle vient coulisser ainsi sur le sexe et s'arrêter en butée. Alors elle regarde l'homme dans les yeux, et, bandant ses muscles, tire sur les rames, comme si elle cherchait à se percer de ce sexe. Maintenant, Anna tremble d'excitation. Elle sait qu'elle est à la limite de la jouissance incontrôlable. Alors elle se met à ramer frénétiquement, de plus en plus vite, de plus en plus violemment, comme une folle, criant à chaque fois que le gland la frappe au fond. Et l'orgasme vient, long, intense, accompagné de leur double hurlement, lorsque le sperme gicle, nappant son vagin enflammé.

Puis, après seulement quelques secondes de récupération, Anna se relève, court vers le vestiaire, se rhabille fébrilement et quitte la salle de sport sans même un regard pour son amant d'un soir. Elle a hâte de retrouver Jules.

Lorsqu'elle arrive chez eux, Jules s'avance vers elle, tendu d'excitation, en lui disant :

« Alors, ma chérie? »

Anna l'arrête par un « attend » et elle se débarrasse immédiatement de ses vêtements, qu'elle jette au sol. Fébrilement, elle déshabille complètement Jules, dont les vêtements viennent rejoindre les siens. Elle l'entraîne vers le canapé et s'y couche en attirant son mari sur elle. Anna le veut en elle, tout de suite. Jules la pénètre instantanément de son sexe. Son membre tendu nage dans le sperme dont est rempli le vagin de sa femme. Il veut savoir ce qui s'est passé au Fitness, pourtant la seule phrase qu'il prononce est :

« Est-ce que son sexe était plus gros que le mien? »

Anna lui répond dans un éclat de rire :

« Bien sûr ! Quelle question idiote ! »

Puis elle se reprend :

« Allez, baise-moi bien, mon cocu. Je vais te raconter... »

Alors que son mari la pilonne comme un fou, Anna sait bien qu'il va jouir très vite, bien trop tôt en tous cas pour qu'elle atteigne l'orgasme. Tout lui raconter serait trop long, alors elle lui rapporte, en quelques mots, la dernière scène, sur le rameur. Et, au milieu d'une phrase, Anna sent le sperme gicler en elle.

Le seul plaisir qu'elle ait pris est venu de son récit rapide, des images qu'elle a revue à l'instant, et non du coït avec son mari, mais elle est heureuse de voir qu'elle lui a donné la jouissance attendue. C'est sa façon de le remercier de la vie qu'il lui offre. Elle vient d'ailleurs, avec l'encouragement de son mari, de donner sa démission. Anna aura ainsi tout son temps pour jouir de tous les plaisirs qui s'offrent à elle.

Alors qu'ils restent enlacés, récupérant de ces instants, Jules lui dit :

« Ma chatte, j'imagine que tu as pu te lâcher sans crainte alors que tu prend maintenant la pilule. As-tu pris beaucoup de plaisir? »

Mais Anna le surprend en répondant :

« Oui, c'était bon, très bon... mais... sans risque... il m'a manqué quelque chose. »

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... à suivre ...