Les plaisirs d'Anna -- 04 (droguée)

Informations sur Récit
Une drogue douce fait perdre tout contrôle à Anna.
4.6k mots
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3

Partie 4 de la série de 15 pièces

Actualisé 06/15/2023
Créé 04/26/2022
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Les plaisirs d'Anna -- 04 (droguée)

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Ce texte étant une fiction, les scènes décrites sont le fruit de l'imagination. Toute ressemblance avec des personnes existantes serait purement fortuite. Les personnages présentés sont tous majeurs.

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Depuis quelques années, Anna enseigne dans un collège des Yvelines.

Jules, en mari prévenant, lui avait très tôt proposé d'arrêter son activité professionnelle, voulant lui offrir une vie de loisirs. Elle avait refusé, non pour garder une certaine indépendance, mais plutôt pour le plaisir des relations sociales que cela lui permettait.

C'est aujourd'hui le dernier jour de classe et les collègues d'Anna ont décidé d'organiser un méchoui suivi d'une soirée dansante, pour fêter la fin de l'année scolaire. Elle est au courant depuis plusieurs semaines, mais elle n'en a pas parlé à Jules, car elle n'était pas vraiment décidée à y aller. Elle se ressent encore un peu d'une blessure musculaire et la danse ne lui parait pas très indiquée. Pourtant, à la dernière minute, Anna regrette de rater cette soirée où ses collègues l'attendent. Aussi demande-t-elle à Jules de l'y emmener :

« Mon chéri, je suis désolée, mais les conjoints ne sont pas invités. Nous restons entre enseignants », lui dit-elle avec une certaine gêne.

Mais Jules ne s'en émeut pas:

« Cela ne me dérange pas, bien au contraire. J'espère que tu auras ainsi des occasions comme je les aime ».

Mais Anna ne l'entend pas ainsi.

« Ne te fais pas d'illusions », dit-elle, « les deux seuls célibataires sont Paul-Arthur, le professeur de philosophie, et Lucas, le professeur de gymnastique, que tu as déjà rencontrés. Ils sont connus comme deux dragueurs et je ne veux pas tomber dans leurs griffes, car je tiens à ma réputation au lycée ».

Et elle ajoute enfin:

« Et puis, en ce moment, il y aurait trop de risque à faire l'amour sans contraception, alors que je suis juste au milieu de mon cycle ».

Pour cette soirée, Anna a choisi une tenue très simple, une robe d'été en vichy s'arrêtant juste au-dessus du genou, dont le haut forme bustier et met bien en valeur sa poitrine gonflée.

Après moins d'une heure de trajet, le couple arrive dans le village indiqué. Dans cette petite bourgade de l'Eure, il n'est pas trop difficile de trouver la propriété, car c'est le seul endroit où il y a affluence. Anna descend alors de voiture et dépose un baiser rapide sur les lèvres de Jules, en disant:

« Mon chéri, je ne resterai pas tard, jusqu'à minuit ou une heure, tout au plus, et je trouverai bien quelqu'un pour me raccompagner ».

« Amuse-toi bien, ma chérie ! », lui répond son mari au moment de partir.

Anna passe le large portail ouvert et découvre une grande pelouse devant une belle maison au toit de chaume. La nuit n'est pas encore tombée, mais la lumière est déjà faible. De grandes torches éclairent le jardin paysagé, au centre duquel rougeoie un feu pour le méchoui. De nombreuses silhouettes se détachent devant les flammes, mais d'ici Anna ne peut les reconnaître. Déjà, Paul-Arthur, le maître de maison, s'avance à sa rencontre. Il l'embrasse sur les deux joues et lui dit:

« Bonsoir, ma princesse. Une soirée sans toi n'aurait pu être réussie ».

Et Anna de répondre :

« Flatteur ! Mais, dis-donc, le cadre m'impressionne. Je ne te savais pas propriétaire terrien ».

« Mes parents ont eu la riche idée de partir en vacances en me laissant leur maison pour notre petite fête », lui précise Paul-Arthur.

Puis, passant un bras autour du cou de son invitée, il l'entraîne vers le groupe au centre de la pelouse. Anna n'est pas insensible à son charme. L'homme est grand et mince. Il porte de petites lunettes rondes qui, jointes à une coiffure bouclée, pour ne pas dire ébouriffée, lui donne un air d'éternel étudiant. Paul-Arthur, jetant un regard indiscret dans le décolleté d'Anna, lui dit alors :

« Quels globes éblouissants ! C'est un plaisir des yeux », ajoutant ensuite sur le ton pédant qui le caractérise:

« Mais serais-je, comme notre bonne vieille terre avec son satellite, contraint à n'en voir jamais la face cachée? »

A cet instant, Lucas les rejoint, et, surprenant cette phrase, dit à Anna en l'embrassant :

« J'espère bien que tu nous montreras tout ça avant la fin de la soirée ».

Anna pique alors son fard et répond :

« Vous êtes vraiment impossibles, tous les deux ! »

En s'éloignant pour aller saluer ses autres collègues, elle ne peut s'empêcher de penser que Lucas manque réellement de distinction. Quel rustre, se dit-elle, mais quel dommage, car il est pourtant attirant avec ses yeux verts qui lui donnent un regard un peu dur mais assez envoûtant.

Un verre de cocktail à la main, les discussions vont bon train. L'ambiance est agréable car tout le monde se connaît. Bien que les conjoints ne soient pas invités, les couples sont les plus nombreux et Anna se dit que les enseignants convolent vraiment souvent entre eux, comme Maël et Inès, les professeurs d'espagnol et d'anglais, qui sont jeunes mariés. Ces deux là se comportent comme deux amoureux, voyant à peine les autres. En s'embrassant à tout bout de champ, ils sont les seuls à rompre le caractère 'comme il faut' de cette soirée.

Anna n'a pas eu à supporter les assauts des deux dragueurs, qui sont occupés à la préparation du méchoui. Autour du feu, les invités se régalent et viennent vite à bout du mouton, aidés en cela par une boisson abondante. L'effet des verres de punch et du rosé, que chacun tire au tonneau, rend l'atmosphère plus chaude et les plaisanteries fusent. Anna s'amuse et rie souvent, presque un peu trop, car le punch, qui se boit facilement, lui tourne déjà la tête. Naturellement, deux groupes se sont formés, isolant les plus de quarante ans, qui discutent entre eux avec un peu moins d'exubérance que les jeunes. Peu avant minuit, les plus anciens prennent congés, alors que les autres restent pour danser.

Avec la fraîcheur de la nuit, les danseurs ont préféré rentrer dans la maison où la musique résonne à fond. Anna danse sur des rythmes rapides en faisant onduler son corps qui dégage ainsi une grande sensualité. Elle sait être naturellement très suggestive. L'effet produit sur les hommes est certain et leurs regards, qui convergent vers elle, en attestent. Anna aime se sentir ainsi désirée. Elle a été plusieurs fois invitée à danser des rocks par Lucas, qui a profité des passes pour laisser un peu traîner ses mains sur elle. Il l'a faite virevolter sur un rythme endiablé, contribuant ainsi à lui tourner la tête. Entre deux danses, Anna a encore bu quelques verres de punch, mais a fini par se limiter car elle se sent déjà bien éméchée. Tout le monde n'a pas eu sa réserve. Les deux célibataires, Paul-Arthur et Lucas, n'ont pas arrêté de se verser de grandes rasades de whisky et sont maintenant bien partis. Lucas, avec sa distinction habituelle, boit même au goulot tout en dansant.

Il est maintenant deux heures du matin et l'assistance est très clairsemée. Peu à peu les couples sont partis, vue l'heure avancée, ou peut-être aussi parce que l'exubérance de certains les gênait. Paul-Arthur danse, chemise complètement ouverte, alors que Lucas est même torse nu. Anna est restée, car elle se sent bien et profite de la musique. Elle est maintenant seule sur la piste de danse avec les deux jeunes mariés, qui profitent de toutes les occasions pour s'embrasser ou échanger quelques caresses.

Paul-Arthur met à profit une lambada pour inviter Anna. Cela lui permet de la serrer fortement contre lui, glissant une jambe entre ses cuisses, comme pour ne plus former qu'un seul corps. Anna sent contre son ventre une dure virilité. Les mouvements rythmés du bassin, qu'impose cette danse, permettent le frottement régulier de ce membre tendu sur son sexe, que ne recouvre que de fins vêtements. Bien qu'elle n'ait pas l'intention de se laisser aller, Anna apprécie ce contact, qui ne la laisse pas indifférente. Elle ressent même une certaine chaleur l'envahir et son sexe devient sensible sous cette caresse permanente.

Paul-Arthur a plaqué sa joue contre celle de sa cavalière et en profite pour poser ses lèvres sur la peau tendre du cou. Ils restent ensemble pour les slows qui suivent et dansent presque sur place, fortement enlacés. Anna sent son excitation grandir car Paul-Arthur, tout en lui faisant des compliments à l'oreille, ponctués de petits baisers, maintient la pression de son sexe tendu, pression encore renforcée par la main qui sert fortement sa taille. L'ambiance la conduit aussi à cet état.

Bien sûr, la vision de Lucas, à demi couché sur des coussins, buvant du whisky à la bouteille, n'est pas de nature à lui plaire.

Au contraire, le spectacle que lui offrent Maël et Inès, en dansant près d'elle, lui fait beaucoup d'effet. Ils s'embrassent à pleine bouche et Maël caresse ouvertement la poitrine de sa jeune épouse, dont il a déboutonné le chemisier. Il en a écarté les pans, découvrant ainsi les seins nus d'Inès, qu'il pelote longuement, sans aucune gêne.

Paul-Arthur profite alors de son émoi pour embrasser Anna sur la bouche. Malgré sa décision de rester sage ce soir, elle se laisse faire et répond même à son baiser, en fouillant de sa langue la bouche de son cavalier. Celui-ci, se sentant en terrain conquis, commence alors à passer sa main dans le décolleté d'Anna, qui le repousse un peu, mais seulement lorsque les doigts tentent de se glisser sous le bord de la robe. Paul-Arthur cherche à lui découvrir les seins, mais elle s'y refuse, lui retenant la main. Cependant, lorsqu'il caresse de nouveau sa gorge, à la limite du tissu, elle le laisse faire et l'encourage même en venant chercher un baiser sur ses lèvres.

Depuis un moment, Anna, qui continue de danser des slows avec le professeur de philosophie, a senti une odeur inhabituelle. Il y a bien un peu de fumée dans la pièce, mais cela est différent du tabac. Lucas a allumé une cigarette qu'il fume entre deux rasades de whisky. Anna s'aperçoit que Lucas passe sa cigarette à Maël, qui en tire deux longues bouffées, avant de la donner à Inès. Ce manège se répète plusieurs fois, lui faisant penser qu'il s'agit peut-être de hachisch. Cela lui est confirmé, lorsque son cavalier tire à son tour une bouffée et lui tend la cigarette en lui disant :

« Si tu n'as jamais fumé un joint, ma belle, tu devrais essayer ».

Anna s'y refuse. Jules lui a toujours déconseillé de s'engager dans cette voie, trop conscient des risques de l'engrenage des drogues, même lorsqu'elles sont douces. Pourtant cela l'attire. Est-ce la curiosité, l'envie de sensations inconnues ou l'attrait de l'interdit? Elle ne saurait le dire. Cependant, bien qu'elle se sente un peu ivre, Anna persiste dans son refus.

Elle peut vite constater l'effet de la fumée sur ses collègues. Son cavalier a un regard inhabituel et ses gestes sont différents. Lucas est avachi sur des coussins et parait absent. Les jeunes mariés dansent, face à face, comme isolés du monde, avec une fluidité de mouvements exceptionnelle. Ils ne s'approchent l'un de l'autre en dansant que pour se déshabiller mutuellement. Anna ne perd rien de ce strip-tease inattendu, qui l'excite encore plus.

Toute à ce spectacle, elle laisse même Paul-Arthur passer sa main sous sa robe et caresser sa cuisse nue. A ce moment, Maël attire Inès et la couche sur des coussins, près de Lucas. Le jeune couple, entièrement dévêtu, commence à rouler sur lui-même, profitant longuement de ce contact des corps. Puis Maël se couche sur son épouse et la pénètre lentement, sans se soucier du regard des autres. Ils débutent un coït, très lent, très profond, dont chaque mouvement les fait frissonner tous les deux. C'est complètement imprégnée de cette vision excitante qu'Anna ouvre ses lèvres pour recevoir la cigarette que lui tend Paul-Arthur.

La première bouffée ne lui apporte aucune sensation particulière et elle va rendre la cigarette à son cavalier, lorsque celui-ci s'éloigne pour aller se verser un whisky. Anna reste seule à danser. Son corps ondule au rythme de la musique, d'une façon plus que sensuelle. Elle a gardé la cigarette à la main et en tire bouffée sur bouffée. Peu à peu, elle ressent une impression de légèreté, de bien-être, en même temps que ses sens sont plus aiguisés. Elle a la sensation que sa danse fait vibrer tout son corps. Lorsqu'elle regarde le couple faire l'amour, à quelques mètres d'elle, elle sent son vagin palpiter. Elle prend conscience de cette excitation, des ondes qui parcourent son ventre. Toutes ses sensations sont plus fortes, plus intenses qu'habituellement.

Lucas vient de se lever pour venir danser en face d'elle. Il tourne autour d'elle en dansant et vient parfois la frôler de la main. Anna est trop absorbée par le spectacle du jeune couple, qu'elle regarde intensément, pour s'intéresser à lui. Elle continue de fumer et ses impressions se modifient. Le temps lui parait s'allonger. Elle voit tout ce qui l'entoure comme dans un film au ralenti. A chaque fois que le membre de Maël s'enfonce rapidement dans le sexe de sa femme, celle-ci pousse un petit cri, qui se transforme pour Anna en une longue plainte. Elle partage presque les sensations du couple qu'elle ne quitte pas des yeux. Son sexe coule et mouille son petit slip.

Sans qu'elle s'y attende, Anna sent le contact d'une main dans son dos. Lucas vient de baisser la fermeture de la robe qui tombe autour de ses pieds. Elle n'a rien fait pour la retenir, toute à l'impression curieuse d'un lent déshabillage. Malgré la rapidité du mouvement, elle a senti le tissu glisser lentement sur elle, découvrant sa peau centimètre par centimètre, dans un lent strip-tease, dans une longue exhibition, qui l'a encore plus excitée. Anna continue à danser ainsi, tout en fumant. Elle ondule, vêtue seulement de son petit slip blanc. Ses seins lourds se balancent lentement, comme une invite pour les hommes, qui ne la quittent pas des yeux. Elle n'est toujours attentive qu'aux corps enlacés, couverts de sueur. Lorsque, tout à coup, ils parviennent à la jouissance, lorsque la femme accompagne son orgasme, amplifié par la drogue, d'une sorte de long hurlement, le corps d'Anna, comme en résonance, est pris d'un interminable tremblement.

Encore toute à cette sensation nouvelle, qu'elle savoure, elle ne remarque pas que Paul-Arthur vient de la rejoindre pour danser face à elle. Lorsqu'elle s'en rend compte, Anna s'aperçoit qu'il est intégralement nu. Lucas est lui aussi maintenant dans le même appareil. Leurs sexes sont tendus, plaqués contre le ventre. La situation lui parait irréelle. Anna est comme hypnotisée par ces membres qui bandent pour elle. Les deux hommes tournent autour d'elle et s'amusent à la frôler de leurs mains. Leurs doigts viennent glisser furtivement sur sa poitrine, comme pour la barrer d'un trait. Le hachisch modifie tant les sensations d'Anna qu'elle a l'impression d'une griffure, lente et profonde, marquant son sein. Elle ressent ces frôlements, ces douces caresses qui se répètent, comme une meurtrissure. Mais pourtant, dans son esprit perturbé par la drogue, la douleur imaginaire est vite remplacée par une forte chaleur qui gonfle sa poitrine.

Envahie par ce délire sensuel, elle se rend à peine compte que Paul-Arthur l'enlève dans ses bras, la porte, pour la coucher enfin sur le sol, sur un lit de coussins épars. Elle ressent ses mains, pourtant douces, posées sur ses hanches, comme deux griffes qui marquent ses jambes en lui retirant son slip. On lui ouvre les cuisses et la bouche de Paul-Arthur s'empare de sa vulve humide. En même temps, Lucas se jette sur ses lèvres. Malgré l'haleine empestant l'alcool, Anna laisse cette langue la fouiller, leurs salives se mêler dans un long baiser. Elle a l'impression qu'il l'envahit intérieurement, qu'elle ne peut plus respirer qu'à travers lui.

Dans son sexe, une langue s'introduit, tourne, et suce les lèvres intimes. Pour elle, pour ses sens altérés, c'est comme une profonde pénétration inconnue dans son vagin. Lorsque les dents de Paul-Arthur se resserrent légèrement sur les replis de sa vulve, pour les étirer ensuite, c'est comme si il venait vraiment se nourrir de ses chairs, pourtant sans aucune douleur mais au contraire avec une onde de plaisir qui traverse tout son corps pour remonter jusqu'à sa gorge.

Lucas a abandonné la bouche d'Anna pour venir placer son membre en érection au-dessus de son visage. Il se masturbe lentement en la regardant. Par moments, une main vient toucher un sein, vient l'entourer, le palper. Elle regarde le gros gland disparaître puis réapparaître dans la main de Lucas. Une goutte humide perle à son extrémité et Lucas vient vicieusement l'essuyer sur la bouche d'Anna. Lorsqu'il veut répéter son geste, c'est elle-même qui passe sa langue sur le méat. Bouche ouverte, elle attend avec impatience la jouissance de l'homme. Ses yeux ne quittent pas ce membre, attendant à tout instant le jaillissement. Mais, sous l'effet conjugué du hachisch et de l'alcool, Lucas ne peut atteindre l'orgasme sans une longue masturbation.

Pour Anna, le temps semble s'être arrêté. Pourtant, elle a senti une pression sous ses fesses lorsque Paul-Arthur a glissé sous elle un coussin, exhibant ainsi encore plus son vagin ouvert. Sa langue est descendue pour venir humidifier sa rosette, lui apportant un nouveau frisson. Alors Paul-Arthur pose son index sur l'anus mouillé, et, d'une forte pression, y enfonce son doigt entièrement. Pour elle, la sensation a été toute autre. C'est une lente progression qu'elle a vécu, un ralenti dans lequel elle vient de sentir son anus s'écarter peu à peu pour s'ouvrir tout à coup. Ce doigt, qui progressait en elle, était comme un tison brûlant qui se serait enfoncé dans ses entrailles, y apportant une chaleur presque insupportable. Son anus en feu est cependant apaisé par une douce liqueur qui déborde de son vagin détrempé.

A cet instant, Lucas pousse un cri étouffé, marquant sa jouissance. Entre ses doigts, il serre son sexe à sa base pour éviter une éjaculation brutale. Ainsi, Anna peut voir un flocon de sperme sortir du méat et s'en détacher pour tomber entre ses lèvres, sur sa langue, bientôt suivi d'une autre goutte qui suit le même chemin. Elle garde la bouche ouverte et se délecte de cette impression curieuse, lorsque le sperme s'étale sur sa langue pour couler lentement dans sa gorge. Son fort goût l'écœure un peu, mais sa consistance, mi onctueuse, mi gluante l'excite. Voir la main de l'homme faire coulisser lentement le prépuce pour faire venir les dernières gouttes, lui donne l'impression d'être sa chose, d'être soumise au mâle qui se sert d'elle.

Lucas, maintenant satisfait, la quitte sans même une caresse ou un baiser, pour retourner vers sa bouteille de whisky. Il boit une grande rasade au goulot, puis la tend à Paul-Arthur, qui s'exclame :

« Monsieur, je n'ai pas vos manières. Je bois toujours dans un verre ! »

« Tu as pourtant ce qu'il faut sous la main », lui répond son complice.

D'un clin d'œil, Paul-Arthur lui fait signe qu'il a compris. Il place alors deux autres coussins sous les reins d'Anna, tout en lui écartant et relevant les jambes, découvrant ainsi une vulve béante. Alors, Lucas, approchant la bouteille, y verse quelques gouttes qui coulent sur le clitoris. Le contact froid du liquide fait frissonner Anna. Paul-Arthur écarte alors les petites lèvres en les étirant avec ses doigts. Puis, Lucas y appuie le goulot de la bouteille et verse abondamment le whisky dans le vagin ouvert. La fraîcheur du liquide est vite remplacée par la chaleur de l'alcool qui irrite les muqueuses déjà passablement sensibilisées par les caresses.

Lorsqu'il coule en elle, Anna est sensible aux picotements du whisky qui se transforment tout de suite en une intense chaleur, proche de la brûlure. Seule la bouche de Paul-Arthur, qui boit l'alcool en elle, l'aspirant entre ses lèvres, atténue cette sensation forte et la change en une chaude caresse.

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