Les plaisirs d'Anna -- 05 (fitness)

Informations sur Récit
Le fitness est un terrain de jeux érotiques avec un inconn.
4.1k mots
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2

Partie 5 de la série de 15 pièces

Actualisé 06/15/2023
Créé 04/26/2022
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Les plaisirs d'Anna -- 05 (fitness)

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Ce texte étant une fiction, les scènes décrites sont le fruit de l'imagination. Toute ressemblance avec des personnes existantes serait purement fortuite. Les personnages présentés sont tous majeurs.

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Traumatisée par les risques inconsidérés qu'elle avait pris lors de la soirée avec ses collègues enseignants, Anna a conclu qu'elle ne pouvait continuer dans la débauche que lui a offert Jules, son mari cocu, sans une solide contraception. Aussi a-t-elle fini par se décider à prendre la pilule. Elle vit cette décision très positivement. C'est pour elle comme si cette pilule était une autorisation, un billet d'accès à tous les hommes dont elle aurait envie.

Avec le début de l'hiver, saison moins propice aux activités sportives, Anna vient de prendre un abonnement dans un nouveau centre de remise en forme, qui vient d'ouvrir à proximité. Jules a promis de venir l'y rejoindre de temps en temps, lorsque ses déplacements professionnels le lui permettent. En effet, ce nouvel établissement a l'avantage de rester ouvert tard le soir. Évidemment, il n'y a plus de cours de gymnastique et de personnel en soirée, mais chacun dispose d'un badge d'accès et peut profiter en toute tranquillité des installations.

Ce soir, Anna attend Jules, qui revient de voyage, pour se rendre au Fitness avec lui pour la première fois. Elle commence à s'impatienter lorsque retentit la sonnerie du téléphone.

« Anna, je t'appelle pour que tu ne t'inquiètes pas », lui dit son mari, « l'avion est retardé et je ne sais pas à quelle heure j'arriverai ».

Elle montre alors sa déception:

« C'est vraiment dommage. J'espérais que nous irions ensemble au Fitness... »

« Ne change rien à tes projets, ma chérie », l'interrompt Jules, « vas-y seule. Je te rejoindrai si je ne rentre pas trop tard. Je t'embrasse ».

Après un moment d'hésitation, Anna se décide à s'y rendre.

En entrant, le calme ambiant la surprend un peu. Il y a certainement très peu de monde à cette heure, pense-t-elle. Il n'y a effectivement que trois vestiaires déjà occupés, lorsqu'elle choisit une cabine libre pour s'y déshabiller. Anna enfile un collant de gymnastique très fin, qui moule ses formes. La coupe du vêtement s'apparente aux maillots brésiliens qui découvrent largement les cuisses presque jusqu'aux hanches et sont très étroits à l'entrejambe. Elle a d'ailleurs dû s'y reprendre à plusieurs fois pour bien le placer et cacher sa toison pubienne sous la mince bande de tissu.

Dans la grande salle de gymnastique, un homme et une femme, d'une cinquantaine d'années, sont en train de pédaler sur des home-trainers. Après un bref salut, Anna fait le tour de la salle, hésitant un peu à choisir l'équipement qu'elle va utiliser. Elle finit jeter son dévolu sur un appareil permettant de faire travailler les abdominaux. Pendant qu'elle s'applique à ses exercices, entre un homme seul. Il ponctue son arrivée d'un signe de tête à l'intention du couple et d'Anna, avant de venir s'installer en face d'elle pour faire de la musculation. Dans un coin du plafond est accroché un grand téléviseur qui diffuse une cassette de sport. Anna n'est pas très intéressée par les images qui sont présentées sans le son, mais plutôt par l'allure de son vis à vis, dont la quarantaine grisonnante lui plaît assez. Il doit fréquenter souvent ce genre de salle, car sa carrure comme ses muscles sont impressionnants.

L'homme a certainement remarqué le regard d'Anna s'attardant sur lui. Aussi lui adresse-t-il un sourire charmeur, qu'elle n'hésite pas à lui rendre. Pour une première séance, elle ne veut pas faire de trop longs exercices et quitte donc la salle pour se rendre aux vestiaires. Anna enfile alors un maillot de bain, deux pièces, blanc, puis va prendre une douche rapide avant d'aller au jacuzzi.

Elle se laisse glisser lentement dans l'eau bouillonnante dont elle savoure la chaleur. Anna s'y sent bien. Elle est seule pour l'instant et peut s'étendre toute à son aise. Elle aime sentir la pression des jets sur ses cuisses, sur son ventre ou sa poitrine, alternant la douce caresse de l'eau lorsqu'elle s'en éloigne et le violent massage quand elle se plaque contre l'orifice. Elle présente son ventre contre le jet, puis se relève un peu jusqu'à ce qu'elle sente l'eau pulsée battre sur son pubis, puis juste sur son sexe, comme une caresse brutale. Anna est toute à ses sensations, lorsque l'homme qui faisait de la musculation vient s'asseoir sur la margelle, à côté d'elle.

« Cela semble bien agréable », lui dit-il sur un ton équivoque.

« J'aime beaucoup la caresse de l'eau chaude. Cela me détend », lui répond Anna, sans interrompre le mouvement ondulant de son bassin.

« Je viens toujours ici après le dîner. C'est la meilleure heure pour profiter au calme de toutes les installations », continue-t-il.

« Je suis ici pour la première fois, mais je crois bien que je suivrai votre conseil », répond-elle.

Ils continuent tous deux à bavarder et Anna le trouve plutôt sympathique. Tout en parlant, l'homme balance nonchalamment ses jambes dans l'eau. Il donne l'impression de regarder uniquement ses pieds, mais Anna a bien remarqué les regards furtifs qu'il lui jette. Il est vrai que le maillot mouillé est très indécent. Le fin tissu blanc devient presque transparent et les pointes des seins sont parfaitement visibles. Il doit en être de même pour le slip dont l'entrejambe n'est pas doublé. Heureusement, sa vue est cachée par les remous du jacuzzi. Anna, tout en discutant, s'est rendue compte de l'effet qu'elle produit sur son voisin. Son regard a été attiré par la bosse qu'elle voit grossir dans le slip de bain de l'homme, qui, gêné, se laisse glisser dans l'eau, à côté d'elle. Ils continuent tous deux à se mouvoir lentement face aux jets. Dans certains mouvements, leurs corps se frôlent. Il semble d'ailleurs à Anna que l'homme profite un peu de la situation. Alors, en disant « maintenant j'irai bien essayer le sauna », elle s'appuie bras tendus sur la margelle pour sortir. Dans ce mouvement, l'homme a le temps de voir furtivement l'ombre du pubis d'Anna, que l'on distingue à travers le fin tissu mouillé.

Un court passage au vestiaire lui permet de se déshabiller complètement, puis elle se dirige alors vers le sauna, entourée seulement dans une grande serviette. Anna aurait souhaité s'y installer intégralement nue, mais le couple plus âgé s'y trouve déjà, en maillots de bain. Elle s'allonge sur un banc de bois, couverte de sa serviette, car elle ne veut pas leur imposer sa nudité. Puis son voisin du jacuzzi arrive et s'assied en face d'elle. Lui aussi est en tenue de bain. Au bout de quelques minutes, le couple sort, les laissant seuls.

Alors Anna, qui a senti tout à l'heure l'effet qu'elle faisait à son voisin, a envie de l'exciter un peu. Elle commence par faire légèrement glisser sa serviette, découvrant sa poitrine à la limite des pointes. Elle se délecte des regards de l'homme qui sait maintenant qu'elle est nue sous le tissu éponge. Anna repousse alors sa serviette jusqu'à sa taille, dénudant ses seins. Elle ne peut ignorer l'effet de sa tenue sur son voisin, dont le souffle court ne peut s'expliquer seulement par la chaleur ambiante. Elle continue de faire glisser lentement la serviette, un peu de biais, découvrant son ventre, le haut d'une cuisse et un coin du pubis. L'homme fait mine de s'approcher d'elle. Alors Anna, qui ne voulait que l'émoustiller aujourd'hui, se lève précipitamment en s'enroulant dans sa serviette et sort rapidement en lançant un « bonsoir, et à bientôt peut-être ».

Lorsqu'elle est de retour chez elle, Anna trouve Jules installé dans un fauteuil. Elle vient l'embrasser sur les lèvres, glissant une main dans son cou, puis lui adresse un reproche :

« Tu aurais tout de même pu venir me rejoindre ».

« Je viens juste d'arriver, et, vue l'heure, cela n'en valait plus la peine », lui répond-il, ajoutant :

« J'espère que tu ne t'es pas ennuyée ».

« Pas du tout! », dit-elle d'un ton badin, « il y avait même un homme charmant qui m'a tenu compagnie ».

Alors Jules se lève et serre Anna contre lui, en lui suggérant :

« Pourquoi ne serait-ce pas le début d'une aventure? »

C'est sur un « peut-être... on verra » de sa femme que Jules l'entraîne vers la chambre pour une nuit d'amour.

Après la soirée d'hier, Anna a envie de retourner au Fitness. Jules l'y accompagne, mais rentre avant elle. Il a tenu à faire comme s'il ne la connaissait pas. Il est encore plus tard que la veille, aussi n'y a-t-il qu'une seule personne. Grâce à la description que lui en a faite son épouse, Jules identifie sans hésiter l'homme qui s'intéressait à Anna. Celle-ci arrive peu de temps après dans la salle de gymnastique, seulement vêtue d'un peignoir de bain.

« Bonsoir », dit-elle, s'adressant à l'homme, « je vais profiter tout de suite du sauna, pendant qu'il n'y a personne », ce qui ressemble à une invite à peine déguisée.

Anna s'est couchée, intégralement nue, dans la pièce surchauffée. Elle sait que l'homme va venir la rejoindre. Elle a peu à attendre avant que la porte ne s'ouvre sur lui. L'homme vient s'asseoir près d'elle et retire tout de suite sa serviette. Cette fois, il est nu. Ils commencent alors à parler de choses et d'autres. Elle sent bien que son voisin n'est pas très attentif à la conversation. Peut-être n'est il pas tranquille car il risquent d'être dérangés, pense-t-elle. Anna sait bien que Jules, qui n'apprécie pas trop la chaleur du sauna, va les laisser seuls.

Peu à peu, l'homme se rassure et se rapproche d'elle. Parfois même, tout en parlant, il pose sa main sur le bras d'Anna. Ce contact l'électrise. Elle se tourne alors un peu sur le flanc, lui montrant bien ainsi son ventre nu. Elle ne peut ignorer l'effet produit sur l'homme, dont le sexe est maintenant tendu malgré la chaleur ambiante. Elle sent la main de son voisin remonter sur son bras, et elle accepte cette caresse. Les doigts finissent par venir sous l'aisselle, puis redescendre sur son torse, juste à la naissance du sein. Leur discussion n'est plus là que comme prétexte, et chacun ne prête plus attention qu'aux sensations de ces contacts légers.

Anna regarde ce sexe tendu vers elle, pour elle. Une petite goutte perle au bout du gland, montrant l'intense excitation de l'homme. Mais, lorsque la main se referme enfin en coupe sur un sein, Anna se lève brusquement pour quitter le sauna, surprenant son voisin qui ne s'attendait pas à une telle réaction. Il n'ose pas la retenir, pensant avoir été trop loin avec elle. Pourtant, en partant, Anna, comme par inadvertance, laisse traîner sa main dont les doigts viennent furtivement frôler le sexe de l'homme, y effaçant la goutte suspecte.

Après avoir pris une douche, Anna vient retrouver Jules dans le jacuzzi. Elle sait qu'à cette heure avancée, ils ont peu de risque d'être dérangés par de nouveaux venus. Aussi c'est nue qu'elle ose entrer dans l'eau. Elle ne lui a rien dit, mais son regard en dit long. Jules reste à l'opposé, assez éloigné d'elle, comme indifférent, gardant son rôle. L'homme du sauna ne tarde pas à arriver. Il porte un maillot de bain. Il entre lentement dans le jacuzzi. Son regard s'est porté sur Jules, et il parait assez ennuyé de ne pas être en tête à tête avec Anna. C'est seulement ensuite qu'il s'aperçoit qu'elle est intégralement nue dans l'eau. Il s'approche alors d'elle, et lui dit à l'oreille:

« J'apprécie beaucoup ».

Dans un souffle, Anna lui répond :

« Je sais, et c'est plus agréable comme cela ».

Tout en parlant, ils bougent un peu, côte à côte, dans les remous qui cachent leurs mouvements. Leurs corps se frôlent, mais l'homme cherche à rester discret, car la présence de Jules le gêne. Pourtant, après quelques contacts des jambes, sa main vient se poser sur la cuisse d'Anna, le plus discrètement possible. Malgré cela, Jules n'a rien perdu du manège qui l'excite au plus haut point. Il sait que sa femme va se laisser caresser devant lui, pour son plus grand plaisir. En effet, elle n'a pas repoussé la main de l'homme, s'approchant au contraire un peu plus de lui.

Alors les doigts viennent flatter le pubis, caresser la vulve chaude, pour enfin se glisser entre les lèvres qu'ils écartent pour mieux s'enfoncer dans le vagin trempé. Il la caresse lentement, profondément. Anna ondule sur cette main, comme si elle cherchait à changer de position en face des jets du jacuzzi. Sous le couvert des remous, elle finit aussi par plaquer sa paume sur le maillot de l'homme. Elle serre ses doigts sur le sexe tendu, qu'elle branle lentement à travers le tissu. La situation excite beaucoup Anna, qui a l'impression de braver un interdit, de pouvoir être surprise à tout moment. Elle n'est certainement pas loin de l'orgasme. Pourtant c'est elle qui rompt le charme en sortant rapidement du jacuzzi pour se diriger vers les douches.

Anna est entrée dans une cabine, mais elle a pris soin de laisser la porte entrouverte. Elle se détend maintenant en laissant l'eau fraîche couler sur son corps. L'homme est également allé prendre une douche, rapidement, car il ne veut pas risquer de laisser partir Anna. Il sort donc très tôt de la cabine, cachant sa nudité dans un peignoir de bain, et voit alors la porte ouverte face à lui. Depuis le couloir, il regarde la femme qui ne peut avoir omis involontairement de fermer. Anna est bien visible, à travers la cloison de verre de la douche. Seules les gouttes d'eau, qui crépitent sur la vitre, rendent plus floues les courbes de son corps. Elle se savonne généreusement, s'attardant sur ses zones sensibles, caressant ses seins, ses cuisses. Elle s'est maintenant tournée face à l'homme qui la regarde et qui s'est avancé d'un pas vers elle. Anna fait suivre à sa main toutes les courbes de son corps, dans une attitude lascive qui n'a d'autre but qu'exciter l'homme. Sous l'eau qui ruisselle sur elle, ses doigts frôlent puis caressent les tétons érigés. Une main se fraye un passage entre les cuisses qui s'écartent de plus en plus, pour venir enfin séparer les lèvres du bout d'un doigt, qui alterne effleurement du clitoris et pénétration profonde. L'homme se tient debout dans l'encoignure de la porte ouverte. Il a laissé son peignoir s'ouvrir largement. En face d'Anna, il se masturbe en la regardant, chacun jouissant de l'exhibition de l'autre.

Alors, sans se retourner, elle passe sa main derrière son dos pour fermer les robinets, puis fait coulisser le panneau vitré. Elle descend du bac de douche et fait un pas vers l'homme, s'arrêtant à moins d'un mètre de lui. L'homme se jette enfin sur elle, la serre dans ses bras, embrasse ses lèvres avec une fougue presque violente, et presse son corps contre elle. Anna sent le sexe dur contre son pubis. Elle s'apprête déjà à écarter ses cuisses pour permettre à ce mandrin, dont elle a envie, de la pénétrer, lorsqu'un bruit les fait sursauter tous les deux.

A cet instant, Jules vient d'ouvrir la porte du couloir. Sous l'effet de la surprise, l'homme éjacule brusquement, déchargeant tout son sperme sur le pubis mouillé d'Anna, qui reste ainsi, couverte de foutre, alors que l'homme referme précipitamment son peignoir et s'engouffre au plus vite dans les vestiaires.

Seule, Anna, un peu frustrée par cette fin qu'elle n'imaginait pas ainsi, s'essuie lentement. Vicieuse, elle prend bien soin d'éviter son pubis pour garder ces flocons blancs accrochés dans ses poils. Elle sait que son mari va aimer la voir ainsi, lorsqu'elle se déshabillera de nouveau chez eux, prélude à une séance amoureuse, qu'il lui doit bien pour l'avoir privée de l'orgasme qu'elle attendait.

Depuis quelques jours, Anna repense à l'homme qu'elle a rencontré au Fitness. Elle sait qu'elle a envie de lui et qu'elle ne sera pas satisfaite tant qu'elle ne se sera pas donnée. Elle va y retourner ce soir. C'est certain.

« Jules, je vais au Fitness », dit-elle à son mari, ajoutant après un temps :

« Mais sans toi ».

« Cela ne m'étonne pas », lui répond Jules, « profites-en bien, ma petite salope chérie ».

Lorsqu'elle arrive dans la salle, Anna, qui a choisi une heure très tardive, s'y trouve seule. Elle est assez déçue. Pourvu qu'il vienne tout de même, pense-t-elle. En attendant, elle s'installe sur un cyclo-rameur et commence de longs mouvements. Ce soir, elle a choisi une tenue qu'elle veut très excitante. Elle a mis un tee-shirt fin et très moulant. Bien que cela ne soit pas recommandé pour faire du sport, elle ne porte pas de soutien-gorge. Le tissu suit le galbe de ses seins dont les pointes saillent. Elle a choisi un short très échancré sur les côtés, mais aussi très vague, absolument pas ajusté. Comme elle n'a pas mis de slip, son sexe sera visible par l'entrejambe dans certains mouvements. Anna espère l'arrivée de l'homme. Elle imagine son regard sur elle, sur sa poitrine, sur sa vulve découverte. Elle bouge même un peu les fesses sur le chariot du rameur pour bien décaler le short, pour être certaine que le tissu découvrira totalement ses lèvres intimes.

Anna tressaille lorsqu'elle entend le bruit d'une porte. L'homme entre et vient lui dire bonjour, osant même lui poser un petit baiser sur la bouche.

« J'ai l'impression que nous sommes seuls », lui dit-il.

« Pour l'instant, oui », répond Anna.

L'homme a commencé quelques exercices. Il a bien remarqué la tenue moulante, mais depuis l'endroit où il se trouve, il n'a pu voir l'entrejambe. Regardant l'écran de télévision, l'homme lui dit alors :

« Cette vidéo est bien lassante. J'ai mieux à vous proposer ».

Il retourne alors dans les vestiaires, puis revient avec une clé qu'il place dans le lecteur. Anna voit alors sur l'écran apparaître une scène pornographique.

« J'espère que cela ne vous choque pas », ajoute l'homme.

« Non. J'aime assez », lui répond-elle.

L'homme s'est maintenant déplacé pour aller s'asseoir sur la chaise d'un appareil qui permet le travail des biceps. Il est ainsi placé juste en face d'Anna, parfaitement dans l'axe de ses cuisses. Lorsqu'il commence ses mouvements, il s'aperçoit alors de la tenue de la femme qui lui fait face et qui lui offre une vue sur sa vulve, à chaque fois qu'elle fait coulisser le chariot du cyclo-rameur. Cette vue, jointe à celle du film, le porte à une fantastique excitation, bien visible à travers son short. L'un comme l'autre jouissent de ces instants, sans dire un mot. Le regard de l'homme est fixé sur l'entrejambe d'Anna, qui continue inlassablement ses mouvements avec une lenteur voulue, écartant même à chaque fois un peu plus ses jambes. Puis, rompant ce charme, elle lui dit :

« Continuons au sauna, si vous voulez bien ».

Sans se concerter, ils sortent l'un et l'autre intégralement nus des vestiaires, sans même prendre une serviette, pour se diriger vers le sauna. Il est clair que tout dans leur relation n'est plus maintenant que sensualité et érotisme. Les mots ne sont plus nécessaires. Seuls gestes et regards comptent. Anna vient de s'asseoir sur le banc, appuyant son dos contre le mur brûlant. L'homme s'est placé en face, dans la même position, à l'autre extrémité. Sans se parler, ils avancent tous deux leurs pieds l'un vers l'autre, jusqu'à ce qu'ils se pressent. Alors, Anna écarte lentement ses genoux, largement, et l'homme fait de même. Dans cette position les sexes sont bien visibles, vulve ouverte de la femme et pieu bandé de l'homme.

Les mains descendent au creux des cuisses. Les doigts féminins ouvrent la conque, la palpent, s'y glissent, y fourragent, s'y enfoncent comme un dard. La main de l'homme enserre le membre tendu, fait coulisser la peau du prépuce, décalotte le gland, y étale l'humidité qui point. Chacun n'est attentif qu'à l'autre, mêlant ses propres sensations et ses propres caresses à la vue des gestes de l'autre. Ils ne sont qu'un dans cette masturbation excitante. Par leurs membres qui se touchent, ils ressentent les impressions de l'autre, les frissons qui les parcourent. Le plaisir monte lentement, mais chacun sait où en est l'autre, devine parfaitement à quel instant la jouissance va venir. Un long tremblement commence à prendre Anna, qui est au bord de l'orgasme. Alors que la prochaine caresse va la faire basculer dans le plaisir, l'homme se lève et la prend par la main, lui disant seulement, d'une voix étouffée :

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