Sous Hypnose (Partie 1/2)

Informations sur Récit
Elodie contacte un hypnotiseur pour combattre ses cauchemars.
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Partie 1 de la série de 2 pièces

Actualisé 05/12/2024
Créé 04/30/2024
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La forêt dans laquelle Élodie marchait nue était sans fin. Des arbres majestueux s'élevaient dans le ciel sans que l'on puisse apercevoir leurs cimes. Les grandes fleurs colorées et le doux tapis vert qui recouvrait le sol rendaient le lieu magique. Tout était magnifique et pourtant la jeune femme avait peur. Même le chant des oiseaux où le bruit du vent dans les feuilles ne parvenaient pas à apaiser cette frayeur qui était incompréhensible.

Mais pourquoi avait-elle peur et pour quelle raison était-elle nue dans ce lieu hors du temps.

C'est alors que les fleurs se mirent à faner alors que la mousse noircissait. Les arbres devinrent tout flous et le ciel s'obscurcit sans aucune raison. Petit à petit, l'obscurité envahit la forêt et la peur d'Élodie ne fit qu'augmenter.

Alors que tout devenait noir, les oiseaux cessèrent de chanter et le vent se calma.

La jeune femme paniqua complètement et se mit à hurler pour appeler à l'aide alors qu'elle ne voyait plus rien.

C'est à ce moment qu'elle ouvrit les yeux, en sueur. Elle venait de refaire ce cauchemar et en regardant son réveil, elle constata qu'il n'était que deux heures du matin.

C'était la troisième fois cette semaine qu'elle était réveillée avec ce rêve étrange. En fait, cela durait depuis presque deux ans et elle en avait marre. Il y a six mois, elle avait même pris rendez-vous avec un psychologue pour savoir ce qui lui arrivait. Elle avait eu le droit à trois petites séances qui lui avaient coûté pas loin de trois cents euros, tout ça pour entendre dire que ses cauchemars allaient sûrement se dissiper d'eux-mêmes..

Élodie ne savait pas trop pourquoi elle cauchemardait aussi souvent alors qu'il n'y avait aucune raison. À 22 ans, elle avait tout pour elle, que ce soit dans la vie privée comme dans la vie professionnelle. Elle était fille unique et ses parents avaient toujours été là pour elle. Elle était leur petite princesse et ils étaient comme les bons magiciens qui exauçaient tous ses vœux. La jeune femme n'en avait jamais abusé, préférant, dans la mesure du possible, se débrouiller toute seule. Elle vivait dans un petit appartement à quelques kilomètres de chez eux, lui permettant ainsi de les voir au moins une fois par semaine.

Du point de vue professionnel, elle aimait bien ce qu'elle faisait même si elle n'était pas payée très cher. Elle était caissière dans un supermarché et cela lui plaisait. Pour le côté idylle, elle avait eu quelques petits copains mais elle aimait son indépendance et ne cherchait pour l'instant pas l'amour.

Finalement tout était pour le mieux et elle ne comprenait pas pourquoi elle était autant perturbée durant ses nuits.

Elle réussit tout de même à s'endormir mais c'est fatiguée qu'elle prit la route pour son travail le lendemain matin. Elle avait du mal à récupérer à chaque fois qu'elle faisait ce cauchemar et elle ne savait plus trop quoi faire pour que cela cesse enfin.

- Tu as une petite mine, lui dit Lisa, sa collègue de travail alors qu'elle se changeait dans le vestiaire du personnel

- Je n'ai pas bien dormi

- Toujours ton rêve bizarre

- Oui

De toutes les caissières, c'était avec Lisa qu'elle avait le plus d'affinités et parfois, lors des pauses, elles aimaient discuter. Les deux femmes avaient à peu près le même âge et elles avaient également pas mal de choses en commun.

Alors qu'elles se dirigeaient vers leurs caisses, Lisa ne put s'empêcher de lui dire.

- J'ai un ami qui pourrait peut-être t'aider

- J'en doute, même un psy n'a rien pu pour moi, à part me prendre mon argent

- Lui si, il a aidé pas mal de gens et en plus il le fait gratuitement.

Élodie s'arrêta, regardant son amie qui s'était elle aussi immobilisée

- Et en quoi il pourrait m'aider

- Il est hypnotiseur et il peut faire des miracles.

- C'est ce qu'il me faut, un miracle, mais je n'y crois pas trop

- Tu n'as rien à perdre, on peut en discuter après le boulot.

- Ok

Finalement, la matinée se passa très bien et Élodie retrouva son sourire habituel avec les clients. Lisa lui avait donné un peu d'espoir et plus le temps passait, plus elle y croyait.

Lorsqu'elles se retrouvèrent au vestiaire après leur travail, la jeune femme avait envie d'essayer. Comme avait dit son amie, elle n'avait rien à perdre et en plus ça n'allait rien lui coûter.

- Je vais lui téléphoner pour savoir s'il peut te recevoir

- Maintenant?

- Oui, si tu es d'accord pour le rencontrer, il n'y a aucune raison d'attendre.

Pour Élodie, l'hypnose était une science qu'elle avait toujours assimilée à de la magie, n'y croyant qu'à moitié. Mais elle avait confiance en son amie même si elles ne se voyaient qu'au travail.

Lisa fouilla dans son sac à main pour en sortir son téléphone. Elle dût faire sonner plusieurs fois avant que l'homme ne décroche.

- Bonjour Luc, c'est Lisa. Je t'appelais pour savoir si tu ne pouvais pas aider une amie.

La jeune femme expliqua à l'homme les cauchemars dont était victime Élodie, lui expliquant que cela durait depuis pas mal de temps et que même un psychiatre n'avait servi à rien.

- D'accord Luc, je lui demande.

Se retournant vers Élodie, elle lui demanda.

- Il peut te recevoir samedi vers 14 h00, cela te va

La jeune femme hocha ta tête pour acquiescer. Elle avait prévu d'aller voir ses parents mais elle irait le lendemain. Finalement, elle commençait à se dire que ses mauvais rêves allaient bientôt prendre fin.

En prenant congé de Lisa, elle lui promit de lui offrir le restaurant si cela fonctionnait. D'habitude elle travaillait le samedi mais là, elle était de repos et cela allait lui permettre de rencontrer ce mystérieux Luc.

En rentrant à son appartement, elle se demanda si l'homme était aussi fort que son amie le prétendait mais il était trop tard pour faire marche arrière. Le week-end était dans trois jours et elle irait à l'adresse que lui avait donnée Lisa pour en finir avec ses rêves.

******

Élodie fit durant deux nuits d'affilée le cauchemar dans les bois sauf que cette fois elle eut comme l'impression d'être épiée. Par la faute de ces rêves, elle n'avait pas son cota de sommeil et les journées étaient très difficiles.

Lorsque arriva le samedi, elle était pleine d'espoir, espérant que cet homme était aussi bon que Lisa le prétendait. Elle rentra dans son GPS l'adresse que son amie lui avait donnée et constata qu'il n'était qu'à 15 minutes en voiture.

Tout en conduisant, elle se demanda s'il allait réussir à la guérir d'un mal qui n'en était pas vraiment un. Allait-il comprendre la raison de ses cauchemars où serait-elle encore déçue s'il ne pouvait rien pour elle.

Arrivant à destination, elle gara sa voiture devant une maison qui était des plus communes. Elle s'était imaginée que l'homme habitait dans un manoir ou une bâtisse pleine de mystères alors qu'elle se retrouvait dans un lotissement comme il y en avait des milliers.

L'homme qui lui ouvrit la porte devait avoir la quarantaine et était à la limite de l'obésité. Son ventre proéminent, son début de calvitie et son sourire de commercial ne collaient pas du tout avec un hypnotiseur.

- Élodie je suppose, bonjour, je m'appelle Luc.

- Bonjour monsieur

- Non, on se tutoie et tu m'appelles par mon prénom, entre, ne reste pas dehors.

La jeune femme obéit et après avoir emprunté un couloir, elle pénétra dans une grande pièce à vivre.

- Tu veux boire quelque chose?

- Non merci, je préférerais qu'on commence tout de suite.

- Comme tu veux, on va aller s'installer sur le canapé, on y sera mieux.

Élodie ne savait plus trop quoi penser, un peu déroutée par la familiarité de l'homme. Pourtant, elle alla s'asseoir sur le divan, ne voulant rien montrer de son appréhension.

- Nous allons faire du bon travail, lui dit-il en s'asseyant à coté d'elle.

- Comment ça va se passer.?

- Je vais utiliser un pendule que tu fixeras des yeux pendant que j'essayerai de t'hypnotiser.

- Essayerai?

- Oui, ce n'est pas une science infuse et tu peux très bien ne pas être réceptive.

La jeune femme ne répondit pas, espérant réellement que cela marche.

Elle s'installa le mieux qu'elle put alors que l'homme ouvrait une boîte posée sur la table basse. Il en sortit avec précaution une sorte de médaille ronde pendant à une chaîne en or.

- Décontracte-toi et regarde mon pendule

- Je vais essayer

- Ne dis plus rien et concentre-toi sur le médaillon, tu n'entends que ma voix, rien que ma voix...

L'homme parla un long moment alors qu'Élodie se sentait de plus en plus étrange, se sentant comme somnolente.

Lorsque Luc se tut, la jeune femme pensa alors que la tentative d'hypnose avait échoué alors que l'homme la regardait avec un sourire encore plus prononcé qu'à son arrivée.

- Comment te sens-tu? demanda-t-il.

- Bien, pourquoi! ça n'a pas?

- Si, on contraire, tu es même très réceptive et j'ai pu commencer à explorer ton subconscient.

Élodie parut étonnée qu'en si peu de temps il ait pu faire quelque chose. C'est alors que son regard se posa sur l'horloge murale du salon qui indiquait presque seize heures. Ça ne pouvait pas être possible, elle devait avancer, aussi, par réflexe, elle regarda sa montre.

Non, cela faisait presque deux heures qu'elle était avec l'homme et cela lui fit peur. En voyant son visage paniqué, l'homme, d'une voix très douce la rassura.

- L'hypnose prend du temps et comme je te l'ai dit, c'est la première fois que j'ai affaire à une personne aussi réceptive.

- Mais! je suis là depuis deux heures?

- Oui, tu ne te souviens de rien?

- Non, j'ai l'impression que je viens juste d'arriver.

- C'est normal. En fait, tes pensées sont comme un labyrinthe et il faut souvent faire marche arrière pour trouver la bonne voie.

- Et je suis guérie?

- Non, mais tu es en bonne voie. Que dirais-tu que l'on se revoie demain?

- Non, pas demain, je vais chez mes parents. Mais Lundi, je finis à quinze heures

- Dans ce cas on se voit après-demain.

Lorsque Élodie se retrouva dans sa voiture, sur le chemin du retour, elle ne savait plus trop quoi penser. Elle avait la preuve que l'hypnose existait alors qu'elle était suspicieuse jusqu'ici. Mais est-ce qu'il parviendra à supprimer ses cauchemars, elle espérait le croire.

Une fois chez elle, elle eut envie de prendre une douche, comme si son corps en avait besoin. Généralement elle le faisait juste avant de dormir mais là c'était comme une nécessité.

Elle resta longuement sous l'eau chaude, se frottant énergiquement. Elle ne savait pas trop pourquoi elle se nettoyait ainsi, sachant qu'elle ne s'était pas spécialement salie depuis la douche du matin.

Lorsqu'elle eut fini de se laver, elle ne put s'empêcher de s'admirer devant la grande glace, se trouvant vraiment belle. Elle trouva sa poitrine adorable, son ventre bien plat et ses cuisses parfaitement galbées.

C'est alors qu'elle réalisa que ce n'était pas dans ses habitudes de se regarder ainsi et cela la fit sourire. Est-ce la séance avec l'hypnotiseur qui avait éveillé en elle ce côté narcissique.

Se rhabillant en vitesse, elle décida d'aller faire un petit tour en ville pour se remettre ses idées en place. Lorsqu'elle rentra deux heures plus tard, elle mangea un morceau avant d'aller se coucher. Il n'était pas très tard mais bizarrement elle était fatiguée. Prenant un roman, elle essaya de lire un peu mais voyant que ses yeux se fermaient tout seuls, elle décida de dormir.

En s'endormant, elle espéra ne pas faire son cauchemar, priant pour faire sa nuit d'une seule traite.

Elle dormait depuis quelques heures lorsqu'elle fit un rêve différent de celui qu'elle faisait d'habitude. Elle était dans une chambre bizarrement décorée. Le dessus-de-lit, la tapisserie, les rideaux et même le lustre étaient d'un bleu turquoise, un peu comme si elle se trouvait au fond d'une mer ou d'une piscine. C'était à la fois étrange et étouffant.

Dans cette chambre, Elle était nue, allongée sur le dos, bras et cuisses bien écartées alors qu'elle fixait le plafond. Un homme était là, à coté d'elle, nu lui aussi et il la caressait avec beaucoup de douceur.

L'homme était bedonnant mais son visage était flouté, le transformant en un être mystérieux. Dans son rêve, étrangement, elle pouvait ressentir la main qui parcourait sa peau, explorant chaque millimètre de son anatomie. L'homme lui parlait mais elle n'entendait rien, ne voyant que ses lèvres bouger.

Il s'attarda sur sa poitrine, lui malaxant les seins avant de venir les téter. Tout en suçant ses mamelons, il se mit à lui caresser sa chatte, faisant glisser ses doigts entre ses lèvres ouvertes.

Son rêve était d'une rare intensité et pourtant elle ne réagissait pas.

Lorsque l'homme cessa de la tripoter pour venir s'allonger sur elle, elle sentit étrangement la pénétration et eut même un début de plaisir lorsqu'il se mit à piocher en elle.

Elle ouvrit les yeux, en sueur, tout excitée par ce rêve érotique. Elle n'avait pu voir le visage de cet homme mais elle savait inconsciemment qu'il s'agissait de Luc. Excitée, elle glissa sa main sur son sexe détrempé, se doigtant longuement pour se calmer un peu.

L'homme n'avait rien pour lui et elle avait du mal à croire qu'elle pouvait rêver de lui. D'habitude, ses fantasmes sexuels concernaient des beaux mecs et non un quarantenaire à la limite de l'obésité. Une fois calmée, elle réussit à s'endormir, espérant ne plus faire de rêve et dormir d'une seule traite.

C'est vers huit heures qu'elle se réveillât, constatant qu'elle était en pleine forme. Finalement, à part son rêve érotique, elle n'avait pas fait de cauchemar et cela la rendit joyeuse. Sa séance avec Luc portait déjà ses fruits et elle était maintenant pleine d'espoir.

Lorsque vers midi, elle arriva chez ses parents, ce fut pour constater que son père avait prévu de faire un barbecue. Les couverts étaient déjà installés sur la table de la terrasse et sa mère finissait de préparer une salade.

En la voyant, ils constatèrent soulagé qu'elle avait meilleure mine, qu'elle avait l'air plus reposé. Elle leur raconta qu'elle avait commencé une nouvelle thérapie pour soigner ses cauchemars et que cette dernière était très prometteuse.

- Bien, ça s'arrose, je vais ouvrir une bouteille de vin blanc pour l'apéro, annonça joyeusement son père qui abandonna le barbecue pour s'absenter dans la cuisine

Élodie passa un très agréable moment et le repas, animé par son paternel, fut des plus joyeux. En rentrant le soir chez elle, elle eut un petit coup de blues sur la route, comme toujours lorsqu'elle quittait ses parents, même pour une semaine. En tant que fille unique, elle avait du mal à couper le cordon familial, mais elle savait que c'était mieux d'avoir son propre chez soi.

Cette nuit-là, elle dormit d'une seule traite, ne faisant aucun rêve et c'est en pleine forme, qu'elle attaqua le travail le lundi matin. Dans la matinée, elle croisa Lisa qui commençait un peu plus tard ce jour-là. Cette dernière aurait bien voulu savoir comment s'était passé la séance mais elle dut patienter jusqu'à la pause pour pouvoir discuter.

- Alors, tu as été voir Luc?

- J'y retourne cet après-midi, après le travail

- Et c'était comment?

- Je ne sais pas, en fait je ne me rappelle de rien mais ça a l'air efficace. Je n'ai pas refait de cauchemar.

Son amie lui sourit

- Je te l'avais dit, il est très fort.

Le reste de la journée parut une éternité pour Élodie qui sans vraiment sans rendre compte était pressée de retourner chez Luc. L'homme était bedonnant et son visage n'avait rien de celui d'un jeune premier et pourtant elle se sentait étrangement attirée par lui.

Lorsqu'il fut quinze heures, elle se dépêcha de rentrer chez elle afin de prendre une douche rapide et de changer de vêtements, choisissant une petite robe d'été.

Elle réalisa qu'elle agissait comme s'il s'agissait d'un rendez-vous galant alors qu'en fait ce n'était qu'une séance chez un spécialiste. Elle préféra ne pas trop y réfléchir et dès qu'elle fut prête, elle prit la direction de la maison de l'hypnotiseur.

Il était presque seize heures lorsqu'elle sonna à la porte d'entrée. Luc, tout sourire, vint lui ouvrir la porte.

- Bonjour Élodie, Tu es toute en beauté, lui dit-il en l'apercevant

- Bonjour, heu... non... je suis comme d'habitude.

- Entre, ne reste pas sur le pas de la porte.

Ils se parlaient comme s'ils se connaissaient depuis des années alors que cela ne faisait que deux jours qu'ils s'étaient rencontrés.

En pénétrant dans le salon, le sang d'Élodie se figea. Un homme était assis sur le canapé, installé confortablement. En voyant la jeune femme, il se leva pour la saluer. Il devait lui aussi avoir la quarantaine, mais c'était l'opposé de Luc. Grand, un physique sportif et un visage de beau gosse, c'était le genre de personne qui devait aimer se regarder dans un miroir.

- Je te présente Alexandre, c'est un ami et il est passionné par l'hypnose. J'espère que cela ne te dérange pas s'il assiste à notre petite séance.

- Heu... non...

Élodie n'avait pas trop envie qu'une autre personne fouille dans sa tête mais elle ne voulait leur pas faire de la peine. Elle accepta, un peu forcée, même si l'homme était attirant.

- C'est bien, assieds-toi sur le canapé, lui demanda Luc, un grand sourire aux lèvres.

La jeune femme ne répondit pas et obéit alors que les deux hommes restaient debout.

- Décontracte-toi, je vais commencer.

- D'accord.

L'hypnotiseur se pensa alors vers elle et lui dit à voix basse.

- ETRELDA DELTA

Élodie se sentit d'un seul coup bizarre, presque oppressée avant de se retrouver dans une obscurité totale, décrochant avec la réalité.

Comme par magie, le regard de la jeune femme devint vitreux, un peu comme si la vie venait de la quitter. Elle se figea complètement alors que l'homme se retournait vers son invité.

- Comme elle est réceptive, je l'ai programmé avec ces deux mots. Chaque fois qu'elle les entendra, elle tombera sous mon contrôle.

- C'est génial, et combien de temps cela dure

- Éternellement, tant que je ne redis pas les mots.

- Et elle t'obéit vraiment

- Oui, à tous mes ordres et je peux lui faire ce que je veux, je vais te montrer.

Les deux hommes s'écartèrent un peu puis Luc, d'une voix bien forte lui ordonna.

- Élodie lève-toi. Il fait très chaud, déshabille-toi entièrement.

La jeune femme mit quelques secondes avant de se lever, comme épuisée par la chaleur. Sur son front, une goutte de sueur perla lentement, et son visage parut souffrir du chaud.

Une fois debout, elle commença à déboutonner le devant de sa robe avant de la faire glisser sur le sol.

Les deux hommes regardaient le spectacle avec beaucoup de plaisir, surtout Alex qui découvrait le joli corps de la fille.

Une fois en sous-vêtements, Élodie mit un peu de temps pour dégrafer son soutien-gorge qu'elle retira pour le jeter au sol.

- Ouah, elle a des seins magnifiques, s'extasia Alexandre

- Tout est admirable chez elle

Ne les entendant pas, Élodie fit glisser sa culotte le long de ses jambes, la laissant elle aussi au niveau de ses pieds.

Se redressant, elle se figea, comme attendant de nouveaux ordres. Alex, époustouflé par la beauté du corps de la jeune femme, s'approcha d'elle. Lorsqu'il posa sa main sur un de ses seins, la jeune femme réagit légèrement.

- Mais! elle ressent ce que je lui fais

- Elle perçoit tout et réagit même mais elle aura tout oublié en reprenant conscience.

- C'est génial.

Et tout en disant ça, il lui malaxa un sein, alors que le visage de la jeune femme paraissait apprécier.

- Et si je lui donne un ordre elle obéit.

- Il faut que ce que tu lui demandes soit précédé par son prénom avec en plus un justificatif.

- Comme le fait qu'elle ait chaud pour se déshabiller...

- C'est ça.

Alex continuait à tripoter le joli corps de la jeune femme, faisant courir ses mains sur sa peau frémissante. S'attardant sur les fesses bien fermes et rondes avant de venir lui caresser le sexe étrangement humide.