Un Voyage à Atlanta Ch. 01

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Un départ imprévu.
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Cette histoire se passe dans un monde imaginaire où l'esclavage a été légalisé dans certains pays. Nous nous sommes très largement inspirés de l'univers inventé par John_Doe_Stories et utilisé également par Carl_Bradford sur Literotica en langue Anglaise.

Chaque histoire est indépendante.

Ont déjà été publiées :

*Un centre Pour Roux

*L'esclave Mystère

Emmanuelle et moi avons mixé nos différents points de vue.

Ceci est une fiction, écrite en tant que divertissement. Cela n'a pas pour but de faire l'apologie de l'esclavage, Il y a des scènes de violence, de relations sexuelles forcées, de manipulation qui n'ont pas leur place dans la vraie vie.

Si ce genre de chose n'est pas votre goût, je vous déconseille de poursuivre votre lecture.

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Un départ Imprévu

En ce mois de juin, où la chaleur commençait à annoncer un été torride, j'étais enfermée dans le triste bureau de sous-section à corriger des copies. La pile du travail restant à faire ne baissait pas rapidement. J'aurais bien emporté un petit paquet pour les corriger au bord d'une piscine en sirotant un cocktail, ou plus simplement à l'ombre allongée sur mon lit à pouvoir étendre mes jambes. C'est que se promener en talons dans les couloirs de l'université, ça a un prix : le mal au pieds. Mais que ne ferait-on pas pour faire tourner les têtes des mâles! Eh, oui, même le sexe fort à ses faiblesses. En tant que représentante du sexe faible, je me devais de les exploiter : c'est ma force.

Une autre de mes forces c'est de connaitre le règlement du bout de mes ongles. Longs les ongles. Et quand le règlement dit que les copies ne doivent pas quitter les locaux de de l'université, je me dois de rester au bureau au lieu de parfaire mon bronzage. Mais ce n'est pas un plaisir.

C'est même un des aspects les plus désagréables de mon métier. La seule chose pire étant d'être interrompu, pensais-je au moment où le téléphone sonna.

-Allô, Emmanuelle? C'est Françoise! » Quand la doyenne appelait ce n'était pas bon signe.

-Bonjour Françoise, ta voix me dit que ça ne va pas? »

-Oui, Non, Laurence a eu un accident au labo de chimie. Elle est brûlée, et il a fallu l'hospitaliser »

-C'est grave? » essayais je placer. J'aimais bien Laurence, et j'aurais bien aimé avoir de ses nouvelles.

-Non, oui, je ne sais pas, ce n'est pas le sujet. Tu sais elle devait aller aux US pour négocier ce rapprochement avec l'université d'Atlanta! » me dit-elle. Elle accentuait US, comme si c'était extraordinaire, et que personne ne pouvait y aller. Ou peut-être pour se donner genre j'ai un accent américain. Bref dans les deux cas c'était loupé.

-Oui, ce n'est pas si grave, Françoise ; Il suffit de décaler la date. Laurence ira après être sortie de l'hôpital. »

-Mais tu n'y pense pas! Elle en a pour au moins 3 semaines! » me dit-elle après m'avoir laissé entendre que ce n'était pas grave.

-Et une fois que c'est signé, il a encore du travail à faire. Il faut absolument que ce soit signé la semaine prochaine. »

-Et pourquoi n'y vas-tu pas, toi? Je pense que ce serait bien. »

-Tu n'y penses pas! Je suis allée négocier avec l'université de Chiraz en Iran, il y a dix ans! » m'assena-t-elle.

-Et? » demandais-je. Si elle avait de l'expérience c'était encore mieux.

-Et? C'est la galère pour avoir un visa américain quand on a été en Iran. » C'était effectivement un bon point.

-Et Charles? »

-Non, il refuse d'aller dans un pays impérialiste et capitaliste qui au travers du 35eme Amendement se moque des droits de l'homme » dit-elle en imitant, plutôt mal, la dialectique Marxiste de ce professeur d'économie, spécialiste des pays à économie planifiée.

-Par contre, toi Emmanuelle... Ton Passeport et ton ESTA sont valides. »

-Françoise, je ne connais pas le dosser des échanges. Je suis allée à Atlanta, mais c'était il y a bientôt deux ans... » me défendais-je.

-Tu n'as pas de soucis avec le 35eme Amendement. Tu as un passeport et un ESTA. Et tu as préparé les plannings avec Laurence. » dit-elle. A l'entendre j'étais une partisane de l'esclavage tel qu'il avait été rétabli par le 35eme Amendement de la constitution américaine. Je recherchais comment répondre. Mais les à-côtés de la planification avec Laurence troublaient mon esprit.

-Emmanuelle, Ils te connaissent, Ils t'apprécient. Ils ont confiance en toi. Tu es la femme de la situation. Ils ne m'ont fait que des compliments te concernant. Tom, aussi » ajouta-elle. Un « je confirme » se fit entendre dans le téléphone derrière Françoise, me faisant sursauter

'Tom aussi' pensais-je. Le directeur la sécurité de l'université d'Atlanta avait-il été jusqu'à suggérer mon nom?

-C'est moi qui ai pensé à vous Emmanuelle. Vous pouvez partir par le vol de 21h15, avec escale à Heathrow » dit-il.

-Mais... » commençais-je

-Je transmettrait vos vœux de rétablissement à Laurence, Emmanuelle, je sais qu'elle y sera sensible. » me dit-il.

Mon ordinateur sonna pour annoncer un mail contenant mon billet d'avion. Il avait été réservé quelques heures avant cette conversation.

-A Atlanta Monsieur Ni Diomain vous logera. Son épouse Macha, viendra vous prendre à l'aéroport. » ajouta Françoise avant de couper la communication.

Je repensais à Erik Ni Diomain, en rangeant mes affaires. L'idée de me retrouver 'aux US' où l'esclavage avait repris me faisait un peu peur. Dans les états du Sud, beaucoup de monde semblait en être satisfait, Erik, bien sûr, puisqu'il étudiait la psychologie des esclaves, et comment une personne devient 'stupide' (slave stupid) en étant asservie. Il me semblait que sa femme aussi travaillait dans l'industrie de la servitude. Tom aussi semblait apprécier le rétablissement de l'esclavage.

J'étais assez nerveuse en sortant du bureau où j'abandonnais mes copies.

Une fois dans ma voiture, je reconsidérais les choses, et j'appelais Michel, mon époux.

-Allo, Michou? comment s'est passée ta journée? » demandais-je, déclenchant un flot de paroles qui semblait de jamais devoir s'arrêter.

-Oui, mes élèves aussi... » dis-je pour l'interrompre, sans succès.

-J'ai eu Françoise. » dis-je simplement. Il continua le temps que l'information soit décodée.

-Qu'est-ce qu'elle te voulait celle-là? » me demanda-t-il.

-Laurence a eu un accident, elle est indisponible pour 3 semaines. »

-Laurence, c'est grave? et qui va s'occuper de l'alliance avec l'université Géorgienne, à Tiblsi, non? »

-Non, La Géorgie aux US, pas en Russie. C'est Atlanta. Pour Laurence je pense que c'est un peu grave. Si elle a été arrêtée 3 semaines ce doit être grave, non? Françoise veut que m'occupe de l'alliance à sa place. » dis-je.

-Tu avais déjà rencontré ce coréen, Nu Demain, non? »

-Arrête d'être jaloux, il d'origine Vietnamienne, et c'est Ni Diomain... »

-Tu sera parfaite. Comme toujours. Tu pars quand? »

-ce soir 21h25, mais je voudrais passer voir Laurence. »

-J'ai compris, Maitresse, je te prépare tes bagages ma chérie! »

Il me fallut 30 min pour arriver à l'hôpital.

-Oh Emmanuelle, comme je suis contente de te voir! » me dit Laurence.

-Ça va? qu'est ce qui s'est passé? »

-Je ne comprend pas. Je préparais un TP, et je me suis renversé de l'eau distillé... et c'était de l'acide!

-Comment ça? »

-Je te dis, je ne comprends pas. »

-Et tu préparais un TP. Quand devais-tu partir? »

-C'était ce matin, et je devais partir à 14h. Mais Tom avait insisté. »

-Tom? » la coupais-je

-Oui, le responsable de la sécurité de l'université d'Atlanta. »

-Je vois... »

-Tu veux que je te montre? » me demanda Laurence, avec un petit sourire.

-ça me semble indispensable, ma chérie, mais il faut aussi que je vois des zones non brûlées, pour voir la différence. » dis-je. A voir le sourire de Laurence nous étions en phase.

Elle releva sa chemise de nuit en papier fournie par l'hôpital. Il faudrait peut-être que je me recycle dans une profession hospitalière pensais-je., alors que Laurence se dénudait.

-Tu as eu de la chance. C'est juste sur ton ventre. Ta poitrine a été évitée? » dis-je en la touchant.

-Oui, grâce au soutien-gorge! » me dit-elle.

-Mais tu vas avoir des vacances, et moi je vais aller faire ton travail, » dis-je en la menaçant.

-Alors il va falloir que je sois gentille et reconnaissante? » me dit-elle.

Je montais sur son lit, et je l'enjambais, puis je relevais ma jupe. Je sentis ses mains écarter mon string. Je me baissais sur son visage. Laurence tirait déjà la langue. Sa manière à elle de me souhaiter bon voyage.

Mon passage à la maison fut efficace. Mon sac était dans l'entrée.

-Emma, tu m'embrasses quand même avant de partir? »

-Oui, mais tu sais il faut être en avance! » Dis-je avant de réagir.

-Dis-moi... tu veux bien baisser ton pantalon? » demandais-je. Michel rougis, mais il s'exécuta.

Je pus voir le tanga rose qu'il avait enfilé.

-J'aurais dû m'en douter... » dis-je en riant.

-Emma... » commença-t-il.

-Va me chercher une cage de chasteté! » ordonnais-je.

Quelques instants plus tard je partais en taxi vers l'aéroport alors que Michel remettait son tanga sur sa cage de chasteté en plastique rose. Je serrais les clés avant de les ranger dans mon sac à main. Il me semblait que j'avais fait ce que j'avais à faire avant de partir. Je soufflais un peu.

-Allo Emmanuelle? » me dit Françoise en m'appelant alors que j'arrivais à l'aéroport.

-Oui, Françoise, j'aurais l'avion. » dis-je pour la rassurer.

-Je voulais te remercier. Par contre, j'ai un souci... »

-Oui? »

-Tom, je le trouve bizarre. C'est pour ça que j'ai insisté pour qu'Erik te loge. »

-Merci Françoise. Je ferais attention à Tom! » dis-je alors que j'arrivais à l'enregistrement.

Je posais mon sac sur la balance, et il était parti pour la soute! C'est à ce moment que je me dis que j'aurais dû vérifier ce que Michel m'avait préparé. Je me doutais de lui avoir gâché sa fête seul en imposant la cage. Quoique, il aimait bien que je le martyrise un peu, pensais-je en riant, alors que j'entrais dans l'espace des Duty Free. J'allais être tranquille pendant un moment, enfin!

-Bonjour Emmanuelle! » me dit Tom, sa carte d'embarquement en main. Je sursautais. Que faisait-il ici? Je n'allais quand même pas l'avoir pendant toute la durée du vol?

-Bonjour Tom, je suis heureuse de vous voir. Vous retournez à Atlanta? » dis-je pour être polie.

-Oui, j'ai décalé mon vol pour être avec vous » me dit-il. J'espérais ne pas être à côté de lui.

-Malheureusement sur Lyon-Heathrow nous ne serons pas côte à côte! » me dit-il. J'en déduisait que sur Heathrow Atlanta, le vol de 6h ce serait le cas. Je fis la grimace.

-Oui, c'est dommage, mais nous seront à côté sur Londres-Atlanta, rassurez-vous » me dit-il.

-C'est parfait! je fais le tour des boutiques » dis-je pour m'en débarrasser.

-Il n'y a pas grand-chose ici. A Heathrow vous aurez plus de choix. » dit-il.

-Mais je ferais les boutiques à Heathrow aussi » répondis-je avec un grand sourire.

Je fus tranquille pendant l'heure de vol entre Lyon et Londres, mais après je pensais aller au commissariat de l'aéroport d'Heathrow pour porter plainte pour harcèlement.

-Ce collier vous irait bien, mais nous en avons en Géorgie de plus amusants? » me dit-il

-Plus amusant pour celui qui le porte, ou celui qui le fait porter? » demandais-je. J'avais bien compris l'allusion à l'esclavage. Le collier en était le symbole. Mais en Français nous n'avons qu'un mot : collier. Tom jouait avec le 'necklace' de la bijouterie, et le 'collar' de l'esclave.

-Détrompez-vous, certains colliers d'esclaves sont des bijoux. Et certains esclaves sont fiers de leur statut » me dit-il. Nous y étions le sujet était ouvert!

-Ils sont minoritaires » dis-je froidement.

-Il ne faut pas négliger les minorités, vous le savez » me dit-il, amusé.

Je profitais de la détaxe pour acheter une bouteille de Scotch pour Erik. Je n'avais pas eu le temps de préparer un cadeau. Puis ce fut l'embarquement. Je me plaçais contre le hublot. C'est après que je réalisais que Tom étant à côté de moi, il me bloquerait tout mouvement.

-Je sens bien que notre 35eme amendement vous choque. » me dit-il.

-Je suis attachée aux droits de l'Homme » dis-je, espérant clore le sujet.

-Je comprend, mais c'est temporaire. Vous savez que beaucoup de jeunes se font évaluer? »

-Evaluer? » je repris le mot sans en comprendre le sens. Le verbe anglais 'to grade' correspondait plutôt au fait de noter que d'évaluer financièrement. Pour autant cela devait être en rapport avec l'esclavage.

-Oui. Le 35eme amendement n'était pas encore passé la dernière fois que vous êtes venue en Géorgie? »

-Non, on en parlait, et la Géorgie, avec d'autres états évaluaient l'esclavage à petite échelle. Il y avait peu d'esclaves, et Erik étudiant leur comportement, justement avant de savoir si le 35 amendement pouvait être passé. » dis-je.

-Pour savoir comment il devait être rédigé plutôt. Il y avait la Géorgie, l'Alabama, la Floride, et le Texas » corrigeât-il.

-Et vous parliez d'évaluation? » demandais-je finalement intriguée.

-Oh, vous ne connaissez pas? » me dit-il

-Non, mais je crois que vous pouvez me l'expliquer! » dis-je, un peu agacée.

-Bien sûr, je peux même vous permettre de le vivre, si vous voulez bien sûr » dit-il manifestement cette idée lui plaisait.

-Pour l'instant je le contenterais de l'explication! »

-Bien sûr, Un esclave est un bien marchant. On peut le vendre et l'acheter. Il a donc une valeur marchande. » commença Tom.

-Evaluer c'est juste une évaluation financière de l'esclave en tant que bien? » résumais-je

-Pas uniquement, je continue, si vous voulez bien. »

-Oui, faites » manifestement je l'agaçais. Au moins c'était réciproque. Je n'aimais pas son ton professoral.

-Aux US, nous pouvons emprunter, mais la banque exige une garantie. On peut prendre un esclave comme garantie. Mais on peut aussi prendre un non-esclave. » expliqua-t-il. Je portais ma main à ma bouche en disant « mon Dieu » alors que j'en comprenais les implications.

-On peut alors se faire évaluer, pour ensuite pouvoir faire un emprunt bancaire. Beaucoup d'étudiants financent leurs études comme ça. » me dit Tom.

Les études supérieures sont très chères aux Etats-Unis. La plupart des étudiants s'endettent pour de longues durées pour financer leurs études.

-Mais s'ils ne remboursent pas? » demandais-je, me doutant de la réponse.

-La banque saisi la marchandise » me dit Tom en riant.

-C'est terrible » dis-je, consciente que ce que Tom nommait marchandise, c'était l'emprunteur.

-Au contraire. Les esclaves sont mieux traités que des sans-abris. » me dit-il.

-Je ne sais pas... » dis-je, je ne m'étais jamais posée la question sous cet angle.

-Il est donc possible de se faire évaluer. Ça dure deux heures, et vous êtes traitée comme une esclave, avant de revenir à la vie normale. » me dit-il.

-Et on a un certificat, 'vous valez $25 000.00'? demandais-je?

-Non, ce n'est pas si vulgaire. Il y a des notes Prime, Choice, Select pour les notes intéressantes. Il y a un plus ou un moins pour faire une échelle plus détaillée de Select -- à Prime +. »

-Ce n'est pas très commode comme terminologie » dis-je

-Pour nous, si, ce sont les qualités de viandes » dit-il avec un grand sourire. Il prenait plaisir à me choquer.

-Charmant » dis-je simplement, en pensant qu'il trouvait moins vulgaire qu'un prix!

-Vous ne vous verriez pas, exposée nue, pour que des acheteurs vous évaluent? » me dit-il.

Jusque-là j'étais choquée, mais l'image eut un effet différent. M'imaginer avec un collier d'esclave, être paradée devant un publique avait une valeur érotique puissante.

Après avoir regardé un film je m'endormais, mais je pensais à cette idée que je me faisais de l'évaluation. Peut-être un peu inspirée de films comme Angélique quand elle est vendue comme esclave à Alger.

Dans mon sommeil, je fus réveillée par le couple devant moi. Manifestement madame passait sa tête sous une couverture pour le plaisir de monsieur. Je regrettais d'avoir Tom à côté de moi, et pas Michel ou Laurence... Lui pouvait se brosser.

-Madame vous n'avez pas la nationalité Américaine, ou Canadienne? » me demanda l'hôtesse en me réveillant.

-Euh, non, juste Française » dis-je.

-Il faudra remplir ce formulaire pour l'immigration. Faites-le dans l'avion, et gardez le dans votre passeport » commanda-t-elle.

C'était évidemment le fameux formulaire. Il n'y était plus demandé si on était communiste. Mais il y avait toujours cette question de savoir si on venait commettre un acte terroriste. Je riais en cochant non. Des questions avaient été ajoutée : Etes-vous esclave dans un des pays reconnaissant le « Slavery Act »? Et Venez-vous avec l'intention de vous vendre comme esclave? Je cochais non aux deux questions.

Je n'avais pas fini de remplir mon formulaire que Tom me donna un coup de coude, et me fit signe de regarder. La femme qui avait fait une fellation à son mari, se leva et retira sa robe. Je regardais les autres passagers. Certains semblaient choqués comme moi, mais les autres semblaient juste amusés.

-A genoux, Collier » aboya tour à tour celui qui n'était donc pas son mari, mais son Maître. Elle se laissa immédiatement tomber à genoux devant lui. Puis elle pencha sa tête sur le côté en levant ses cheveux pour dégager son cou. L'homme attrapa un collier en acier, qu'il plaça délicatement autour de ce cou, et il referma alors le collier dans un clic mat.

Regardant autour me moi, je réalisais que la même scène, ou presque se passait à différents endroits de l'avion. Là c'était une femme propriétaire d'un homme, un peu plus loin un homme posait un collier à un autre homme qui portait par ailleurs une cage de chasteté dont je trouvais qu'elle était assortie à son collier. Derrière nous un homme était un peu débordé avec ses trois esclaves et leurs colliers à laisses!

Je regardais Tom, comme pour lui demander une explication.

-L'esclavage n'est pas admis en Europe. » me dit-il simplement. « Les esclaves n'y apparaissent pas nus et portant des colliers. »

J'étais choquée, mais en même temps très excitée. Et si j'avais dû me déshabiller dans l'avion? Tom aurait m'aurais promené en laisse dans l'aéroport? C'était fou!

Cette image fut vite chassée par celle de Michel, mon époux tenant ma laisse. Je préférais.

-Les esclaves sont forcément nus? » demandais-je à Tom.

-Non, bien sûr que non! Ce sont surtout les esclaves sexuels qui sont nus. Sauf les hommes féminisés » me dit-il.

Dans mon imagination Michel lâchait ma laisse pour devenir Michelle que JE promenais en laisse, en jupe très courte, et talons vertigineux dans les rues d'Atlanta. Là j'étais vraiment excitée. Je vérifiais dans mon sac à main : j'avais bien les deux uniques clés de la ceinture de chasteté de Michel. Je les serrais dans ma main, en frottant mes cuisses l'une contre l'autre jusqu'à ce que je me demande si Tom voyait ce que je faisais.

J'avais juste le temps d'aller me recoiffer avant l'atterrissage.

J'étais amusée de voir ces esclaves dans différents états de nudité progresser dans les couloirs. Après notre débarquement.

Au contrôle de l'immigration, il y avait les zones Normales, et 'citoyens US & Canada'. J'allais être débarrassée de Tom pour quelques minutes. Mais il y avait des sous-zones 'avec esclaves' et même un guichet 'esclave seuls' Une hôtesse y conduisait un homme par sa laisse.

-Que venez-vous faire aux US? » me demanda le douanier »

-Je viens... » il me fallut un moment pour éviter de dire me faire évaluer....

-Je viens pour alliance universitaire » finit-je enfin par dire.

-Vous avez un vol retour? Où logez-vous » me demanda-t-il. Je lui apportais des réponses satisfaisantes.

Quand j'eut fini avec l'interrogatoire, Tom, m'attendait.

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