Le Pensionnat des Oiseaux Ch. 05

Après quelques cocktails au prix exorbitant, je me sens gaie et heureuse, et j'embrasse Jenny avec plaisir. Nous restons sages, le lieu ne se prêtant pas à des échanges plus poussés! La barmaid nous apporte deux nouveaux cocktails, offerts par un jeune couple de filles qui nous sourient, nous proposant de les rejoindre! Une touche! Enchantées nous allons nous asseoir à leur table. Jess et Irun semblent toutes aussi gaies que nous : Irun est une afro américaine de vingt-deux ans qui fait ses études à New York, mince, enjouée, les joues rebondies, elle transpire la joie de vivre. Jess est son opposées, la peau aussi blanche qu'Irun a la peau noire, blonde aux yeux bleus, un peu ronde mais très sexy, un peu plus réservée que sa copine. Elles sont colocataires et ensemble depuis plusieurs années. Nous faisons du Small talk pendant une demi-heure, ne les détrompant quand elles pensent que nous sommes ensemble.

Nous ne dévoilons rien sur le pensionnat qui doit rester confidentiel pour des raisons de sécurité. Nous nous présentons comme deux comptables et cela leur convient bien. Elles nous invitent, et cela me fait du bien de voir des filles normales! Jenny est super excitée. Nous les invitons et payons les consommations ce qui les rend encore plus joyeuses et excitées. Je me laisse gagner par l'euphorie et la perspective d'une fin de nuit un peu chaude.

A peine la porte de l'appartement fermée, Irun se jette sur Jenny, qui ne cessait de la mater, pour l'embrasser passionnément, et j'ai le droit au même traitement de la part de Jess, pas si réservée que cela. Elle est délicieuse, j'adore sentir sa grosse poitrine contre moi, son corps doux, sa peau comme un bébé. Pas un mot n'est échangé, sinon quelques rires, et nous nous retrouvons vite toutes les quatre nues sur un grand lit, à nous découvrir, nous toucher, nous embrasser et nous lécher.

Irun est incroyablement musclée, son ventre est fascinant, faisant ressortir son sexe tout noir, aux lèvres foncées. Je ne sais pas pourquoi, cela me paraît un peu intimidant. Jess a gardé un duvet fin, blond, que je caresse doucement. Elles ne disent rien sur mes croutes sur les tétons ou le clitoris, même si cela semble les intéresser : Jess a posé sa bouche à la base de mon téton, le mordille doucement, m'envoyant de délicieuses décharges électriques. Elle me regarde avec un grand sourire, demande à Irun de venir s'asseoir sur moi, tandis que Jenny vient lui lécher le sexe. Je vois la vulve d'Irun s'écraser sur ma bouche, je l'aspire tout entière, j'adore sentir son poids sur moi, ses cuisses musclées me serrent, tandis que Jess joue avec mes tétons, l'un est mordu pendant que l'autre est pincés fortement, je suis au paradis, surtout quand elle demande à Jenny de nettoyer toute la mouille qui coule de mon sexe de salope! Irun jouit très vite, m'entraînant dans son orgasme, Jenny et Jess se font rapidement jouir mutuellement, nous sommes rassasiées pour quelques instants, allongées les unes sur les autres!

- Vous connaissez le Gin Piss?

- Le Gin fizz N

- Non, non le Gin Piss, c'est une boisson créée en l'honneur de Marylin!

- QUOI!!!

Nous sursautons toutes les trois, moi d'horreur et d'incompréhension que Jenny ait parlé de cela. Complètement ivre elle n'a pas réalisé ce qu'elle disait!

- Mais oui! Deux doigts de Gin, trois glaçons, et vous remplissez de pisse, c'est... délicieux, la boisson préférée de Marylin!

Les deux filles éclatent de rire, nous regardent hallucinées et disparaissent dans la cuisine. Elles pensent qu'on les fait marcher et veulent nous mettre au défi. J'ai la tête qui tourne, je m'allonge sur le lit, j'ai envie de jouir encore et encore, je me caresse doucement, je m'échauffe en pensant que je ne suis qu'une pissotière maso. Et c'est vrai que j'ai soif!

Elles reviennent avec deux verres à moitiés remplis de glaçons et Gin, et sans façon, chacune pisse dans un des verres! Elles ne croient pas que nous allons les boire! Evidemment nous buvons cul sec et en demandons un autre aussi sec! Nous sommes folles, et Jess est très excitée d'un coup. Nos deux amies d'un soir sont un peu hystériques de ce qui arrive. Jess nous demande ce que nous aimons, heureusement Jenny se contient et on reste sages dans notre réponse. C'est vrai que c'est bon les gin Piss, je bois le second, les yeux rivés dans ceux de Jess, qui se masturbe en me regardant. J'adore la douceur et la sensualité de cette fille!

Quelques instants plus tard, je suis à quatre pattes en face de Jenny dans la même position, l'embrassant passionnément, tandis qu'elle me malaxe les seins. Irun derrière elle, la prend avec un gode ceinture, Jess faisant la même chose avec moi : c'est la passion des deux filles et découvrir que nous adorons les pénétrations les ont enchantées, la majorité des filles n'adorant pas cela. Je me demande si ce n'est pas lié au rejet du mâle, mais cela n'a rien à voir, la pénétration c'est quelque chose de si puissant, et pour moi c'est une vraie prise de possession. Je suis convaincue qu'il n'y a de rapports humains que dans la domination ou la soumission. Plus ou moins subtile, je préfère que ce soit très explicite!

Le gode est petit, mais c'est quand même très agréable, surtout avec Jenny à portée de bouche. Tout tangue, je me caresse pour faire enfin exploser mon orgasme, suivi de près par Jenny. Les deux filles sont enchantées, s'embrassent et se caressent devant nous, c'est très excitant, pour les rendre folles j'ai pris un gode et je me ramone le cul devant elles, qui n'en croient pas leurs yeux d'avoir invité une telle salope! Si elles savaient...

Je retrouve mes vieux démons et je viens supplier Jess de pisser dans ma bouche, elle rit, et m'offre son champagne, cela l'excite terriblement. J'aime cette fille, elle est douce, ronde, maternelle malgré ses vingt ans. J'en envie qu'elle me remplisse de sa main, mais je n'ose pas lui demander, je crois qu'elles sont déjà beaucoup eues de surprises pour la soirée! Je sens à cet instant que je ne suis pas libre, j'appartiens au pensionnat et je dois y penser, et ne pas laisser mon envie de soumission m'emporter!

Il est deux heures du matin quand la limousine du pensionnat vient nous ramasser. Mais avant de rentrer Jenny lui demande de passer à Williamsburg. Elle a passé des coups de fil secrets, sans rien me dire, et je n'ai aucune idée de ce qu'elle veut faire. Je m'en moque, pour une fois je la suis, comme elle dit je luis fais confiance, je ne sais pas où est Williamsburg et je ne suis jamais allée à Brooklyn.

Il y a encore pas mal d'activité et la voiture s'arrête devant une échoppe de tatouage! Mon dieu cela sent le very bad trip, qu'est-ce que ma Jenny a donc inventé. J'ai bien trop bu pour réfléchir et discuter, aussi je rentre dans l'échoppe où le tatoueur nous accueille. Nouvelles messes basses, et je dois me déshabiller pour m'allonger sur la table de tatouage. Je ne songe même pas à demander pourquoi, je crois que j'ai dépassé le seuil de conscience alcoolique.

Le tatoueur me dit que je peux garder ma culotte, mais elle est restée chez nos copines, je n'arrivais pas à la remettre! C'est donc nue que je m'allonge sur le ventre, et que je m'endors aussitôt. Je sursaute quand il commence, sentant une déchirure dans mon dos, mais je m'enfonce à nouveau dans mes délires alcooliques. Je ne saurais rien de la souffrance endurée par mon corps, je sais juste que lorsque Jenny me réveille, j'ai le bas du dos qui brûle! Je suis d'un coup lucide, Jenny m'a fait tatouer le bas du dos. Je n'ose imaginer le motif. Jenny m'embrasse follement. J'ai envie plutôt de l'engueuler, mais je ne peux pas, je sais comme elle s'effondrerait!

- Je t'ai offert un cadeau ce soir, tu vas voir! Et à moi aussi, j'ai presque le même tatouage que toi. Ce soir j'ai réalisé ce que nous voulions vivre.

- Tu as trop bu, tu n'as pas fait une bêtise? Cela s'enlève un tatouage?

- Non, non, regarde le bas de mon dos?

- Tu as un très beau fouet et c'est tout rouge en-dessous aussi. On dirait qu'il y a des trucs écrits en relief

- C'est un long tail intervient le tatoueur (J'avoue que le terme technique me laisse froide, cela dit il est très joli replié ainsi sur le bas de son dos)

- Et ce qui est tout rouge en-dessous, c'est le reste du tatouage.

- Quoi?

- J'ai utilisé une encre qui s'appelle Magic Ink mis au point par Bang Bang Tattoo, c'est une encre que l'on peut faire apparaître ou disparaître.

Sous mes yeux ébahis, je vois le tatoueur passer un stylo lumineux sur le dessin du fouet qui disparaît totalement, laissant juste le rouge de la peau irritée par le tatouage. Cela va vite disparaître me confie le tatoueur. Il prend un autre stylo, et fait apparaître le fouet, puis en descendant, il fait apparaître le reste du tatouage :

Slave Register

323-456-887

Je suis bouche bée. Jenny rit de ma tête.

- C'est le registre des esclaves sur lequel nous sommes toutes les deux inscrites, c'est notre numéro d'esclave!

- Quoi?!? Mais qu'est-ce que tu racontes?

- C'est le cadeau que je te fais, tu sais bien que c'est ta nature profonde

- J'ai la même chose que toi?

- Oui! Avec ton numéro à toi bien entendu.

- Mais pourquoi?

- Sur le registre il y a toutes tes informations, des photos que j'ai de toi, des vidéos de l'autre soir, mais aussi de celle que tu as prise et montrée quand tu t'es enfoncée le gros gode de Cathy dans le cul, et plein de contenu sur tes goûts et tes expériences. Comme cela ta Maîtresse aura ton pedigree et saura tout de l'esclave que tu es!

- Jenny, Jenny, mais tu es folle...

- Dis-moi que cela ne t'excite pas et ne te prend pas aux tripes?

- Oh Mon Dieu! (La mouille sur mes cuisses me trahit)

- Cela va être sublime sous le maillot de bain!

- Tout le monde va le voir!

- On va juste afficher le fouet, ce sera très excitant, tu ne crois pas?

- Oh Mon Dieu, mais quelle idée tu as eue. Je ne suis pas une esclave, j'ai juste des pulsions, des envies, des fantasmes...

- D'esclave

- Oh Jenny!

Je suis complètement perturbée et confuse. Le tatoueur blasé nous regarde en souriant. Jenny lui paie une somme astronomique qu'elle lui avait promise pour le convaincre de nous attendre. Je vois une bosse dans son pantalon, nous sommes toutes les deux toujours nues! Je me mets à genoux devant lui, sans un mot, il se fige, j'enlève sa ceinture, je baisse son pantalon et son boxer. Jenny me regarde horrifiée.

Il sent fort, il a travaillé toute la journée, il s'excuse, je lui réponds que je préfère les bites qui ont du goût, et je l'avale sans hésiter. Jamais je n'ai aimé les fellations, mais là c'est comme si j'en avais besoin! Je le pousse au fond de ma gorge, je l'aspire, je veux l'avaler. Il se penche pour masser mes seins qui semblent le fasciner, comme tous les hommes d'ailleurs, et il jouit très vite dans ma gorge. Je sens à peine le sperme passer. Il se tient à son établi, je crois que la jouissance a été violente! Moi je me demande ce qui m'a pris, ce membre me semble d'un coup ridicule, peut-être m'ancrer dans la vraie vie. Esclave! Quel mot!

Quelle folle nuit. Jenny est dans mes bras, je la remercie, elle a raison, mais ma raison ne l'entend pas ainsi. Cette marque m'excite terriblement, et nous décidons de garder le fouet visible en permanence. Nous avons chacune les deux stylos, et sommes heureuse de faire apparaître le fouet de l'autre. Tout le monde saura qu'il y a quelque chose! Le retour est rapide à cette heure matinale, le jour se lève, la nature est magnifique. Il me reste douze heures pour récupérer avant l'arrivée des nouvelles élèves. Je dois en réceptionner six pour les accompagner dans leur découverte du pensionnat je serais leur tutrice pendant les deux premières semaines.

Jenny reste dormir avec moi, je ne me sens pas de passer la nuit seule. J'ai envie de son corps nu contre moi, je me sens insatiable. Esclave! Elle est folle. Et d'abord se déclare-t-on esclave ou bien le devient-on? Ne serait-ce pas à la personne à qui j'appartiendrais qui devrait le décider. Em. J'appartiens à Em. Elle ne le sait pas, s'en moque sans doute complètement, je n'ai même pas eu de réponse à mon message. A cet instant je le regrette, peut-être que je lui enverrai un message de mon tatouage? Non il faut que je l'oubli, elle m'a fait trop de mal.

Esclave! En fait je ne sais pas trop ce que cela signifie, je regrette de ne pas avoir l'énergie de regarder, les semaines qui viennent ne vont sans doute pas me laisser une minute à moi. Au moins j'ai bien déliré sur ma dernière journée.