Le Pensionnat des Oiseaux Ch. 06

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Une nouvelle année commence.
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Récit n'a pas de balises

Partie 6 de la série de 6 pièces

Actualisé 04/16/2024
Créé 03/21/2024
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- Combien font 399 multipliés par 401?

-... (Les filles se penchent sur leur brouillon, mais je ne les laisse pas finir)

- 159 999 (Elles lèvent la tête, surprises que je ne leur laisse pas le temps)

- 2 à la puissance 24 est-il égal à 512 438 ou 16 777 216 ou 8436 454?

-... (Si quelques-unes essaient de calculer, les autres me regardent un peu perdues)

- 16 777 219 (Là encore elles n'ont eu que dix secondes)

- Quelle est la probabilité de faire sept aux dés?

Cette fois-ci les réponses fusent dans tous les sens, sans qu'une seule n'émerge

- Combien y-a-t 'il de vendredi 13, jour de chance, en sept ans? 3 ou 7 ou 12 ou 14?

-... (Les filles ont compris, elles attendent la réponse sans réfléchir, ce qui va marquer la fin de mes devinettes)

- La réponse est 12 : En sept ans, nous avons 7 x 12 mois soit 84 fois arrive le 13 du mois. Comme il y a sept jours dans une semaine, il y a une chance sur sept que le 13 soit un vendredi, soit en moyenne 12 vendredi 13 en sept ans.

Je suis heureuse de lire dans les regards qu'elles ont compris du premier coup, les plus arrogantes se disant que cela n'a aucun intérêt et que ce ne sont pas des maths.

- Pour la première multiplication, vous devez apprendre à compter, c'est la base des maths, mais aussi de la vie de tous les jours. Il faut remarquer que 399 * 401 = (400-1) *(400 + 1) identité remarquable que vous connaissez par cœur, je ne développe pas plus.

- Pour la puissance de 2, c'est une question du SAT qui peut tomber sous une forme ou une autre. Bien entendu il ne faut pas calculer, ce serait idiot. Il y a deux façons de faire : savoir que 2 puissances 10 = 1024 donc 2 puissances 20 à peu près égal à 1 millions et 2 puissances 24 à 16 millions.

- Plus intelligent, c'est de savoir que les puissances de 2 se terminent par un nombre cyclique : 2,4,8,6,2 etc... Et donc la puissance 24 ne peut que se terminer par un 2, vous éliminez donc les autres solutions.

- Pour le 7, tout joueur sais que la probabilité est d'un sur sept. Sachez, en termes de statiques, qu'une joueuse à Las Vegas a tiré 153 de fois les dés avant d'arriver à faire sept. Les statistiques et les probabilités sont des choses très différentes!

Elles ne sont que douze dans la classe mais je les vois sourire, se parler, griffonner, c'est gagné, elles ont compris que je faisais des maths de façon différentes. Les autres classes auront d'autres anecdotes, elles échangeront entre elles.

Elles sont toutes arrivées hier soir, dans un nouveau ballet de jet. J'en ai pris en charge six, pour leur faire visiter les locaux, le parc, les installer, leur montrer leur uniforme, présenter toutes les règles du pensionnant (Mais elles les connaissaient déjà), leur remettre leur mac Book, et passer un peu de temps sur l'intranet, leur montrant, en particulier, que pour les deux prochaines semaines, elles sont tous les soirs une heure de bloquée par défaut avec moi, qu'elles sont libre d'honorer ou pas : pour répondre à leurs questions ou travailler les mathématiques si elles veulent.

N'importe quel élève serait ébloui par tout ce qui leur est offert, en particulier l'accès aux professeures, elles n'en ont cure, sont très réservées et communiquent très peu. Heureusement Jenny m'avait prévenue, il leur faut quelques semaines pour se lâcher et que je retrouve l'ambiance à mon arrivée. J'étais très volubile, tellement heureuse de pouvoir tout prendre à zéro et développer avec des jeunes femmes brillantes mon approche pédagogique.

C'est à 10h01 que j'ai le second choc de ma vie. Au pensionnat ce sont les élèves qui changent de classes qui sont assignées à une matière seulement. Je vois entrer Paige Bensel, de Bensel Pharmaceutics dans la classe, et le diable que j'ai dans le ventre se met à exploser et me tordre de tension. Instinctivement je mets la main sur ma jupe pour apaiser la tension.

La photo de son profil avait retenu mon attention, mais sans plus. Elle ne lui rend pas du tout hommage. Ce n'est pas Em, mais c'est elle quand même. Cette fausse fragilité, ce côté androgyne, malgré l'uniforme, ce regard transperçant qu'elle m'adresse avec une esquisse de sourire méprisante, je me raccroche à la table et je fournis un effort prodigieux pour brancher mon cerveau gauche et mettre le droit en hibernation. Jamais il ne me laissera donc tranquille?

Pour le déjeuner je me retrouve avec mes six pupilles, premiers efforts d'intégration, mais je n'arrive pas à quitter Paige des yeux, tant je suis fascinée par elle. Elle s'en rend très bien compte, et cela ne fait que renforcer son sourire que j'analyse comme humiliant. Je m'absente, je dois me soulager, je suis assise sur les toilettes, les jambes écartelées, je mets un puis deux doigts dans mon sexe liquéfié, les images dans ma tête sont remplies d'une violence nouvelle, issue de mes lectures sur le net qui m'ont renvoyé comme les jeux avec Em étaient finalement presque anodin, j'essaie d'enfoncer ma main, je veux me faire mal, mais je n'y arrive pas. Je vois alors le balai brosse des toilettes, c'est répugnant, c'est menaçant, c'est délirant. Exactement ce qu'il me faut.

Pleine de fièvre, je ne réfléchis pas, je pose le bout sur mon sexe, j'appuie, cela rentre doucement, cela me brûle mais en y allant doucement c'est supportable. Fascinée, je ne vois plus que le manche blanc une fois qu'il est rentré. Chaque pression musculaire m'envoie de multiples décharges de plaisir. Je pourrais jouir, mais c'est trop tôt. Je reprends le manche, je fais sortir la tête, puis re rentrer, plus vite, plus fort, aussi vite, aussi fort que je peux, je mords mon point, j'ai envie de crier, inutile de me toucher, je jouis, le corps tendu comme un arc, tous mes muscles bandés, mon cœur va-t-il lâcher? Je suis hébétée. La brosse est pleine de sang, comme mes cuisses, mon sexe brûle et bâille, je suis vidée mais encore excitée. Je nettoie comme je peux, je me regarde dans la glace, je me mets de l'eau, mes traits sont tirés.

En rentrant dans le restaurant, j'arrive à ne pas regarder Paige, enfin pas directement. Elle semble tellement à l'aise, sûre d'elle-même. J'ai googlé sa mère, troisième fortune mondiale, c'est un niveau tout à fait inimaginable. Il faut bien que des endroits très élitistes et sécurisés existent pour des personnes comme elles. Je sais que mon répit sera de courte durée, comment faire? Je redoute les premiers cours particuliers avec elle, maintenant qu'elle est consciente de mon trouble. Il faut savoir que les fiches sur les professeures sont très détaillées sur l'intranet et que toute mon histoire y est relatée. Aucune autre n'a un passé aussi torride!

***

Les deux premières semaines passent comme dans un rêve, les progrès sont spectaculaires, il faut dire qu'avec huit heures de mathématiques par semaine, je peux les faire progresser très vite. Ma méthodes Bayésienne comme dit la directrice est particulièrement efficace avec des élèves motivées et brillantes!

Avec le travail personnel qu'elles doivent faire en plus, qui est assez conséquent, je suis assez libre malgré les six heures pour les six élèves du tutorat. J'ai parlé de Paige à Jenny que je sens un peu jalouse. Elle sent comme je craque pour cette fille intouchable par ailleurs, assez solitaire finalement, ne souhaitant pas se mêler aux autres. Mes fantasmes sont peuplés d'images torrides, que je ne peux partager avec elle qui n'est pas dans un tel masochisme, ni un tel nihilisme, mais elle sent bien comme mes orgasmes sont dévastateurs.

Ce matin en consultant mes messages, ce que j'attendais, redoutais, espérais, est arrivé, Paige a pris une plage de deux heures commençant à minuit, alors que des plages plus tôt étaient disponibles. J'en ai des nœuds dans le ventre tandis que ma culotte est immédiatement imbibée. Je n'arrive pas à réfléchir et le passe la journée en mode automatique. Par chance je n'ai pas sa classe aujourd'hui.

Je ne sais comment me préparer, j'ai dîné au restaurant avec Jenny, sans rien lui dire, je crois qu'elle va le prendre mal, même si l'autre jour elle m'a fait de grandes déclarations. Je décide de garder le fouet en tatouage, et laisser bien entendu le reste caché. Je suis atrocement fébrile, je regarde les minutes défiler. Impossible de regarder la télévision ou surfer sur Internet. Je devrais me masturber pour faire baisser la tension, mais je n'arrive pas à garder une image en tête. Je suis terriblement excitée, je ne veux qu'une chose, que Paige me fasse jouir, ou au moins qu'elle me donne l'autorisation de jouir! Evidemment elle vient pour un cours de Maths, je me fais un film, mais je n'en peux plus, autant qu'elle me gifle et me demande d'être sérieuse. Prise d'une impulsion débile, j'enlève ma culotte humide, et je vais la guetter derrière la porte. Je résiste à ne pas me mettre à genoux, sans qu'elle ne puisse le savoir, mais j'ai un peu le sens du ridicule quand même.

J'entends sa voiturette arriver, ses pas sur le gravier, un instant de silence total, peut-être une minute, que peut-elle bien faire sinon me mettre à l'agonie. Enfin elle sonne.

Sa tête est baissée, le regard levé vers moi, avec cette moue ironique qui me fait complètement fondre.

- Bonsoir Paige

- Bonsoir Marylin, je peux rentrer?

- Euh... oui bien sûr

Je suis pétrifiée, je lui propose à boire, elle choisit une vodka glacée, je m'en fais une aussi. Elle jette un regard circulaire, s'attardant sur quelques objets personnels, puis s'assied à la table de travail, sort quelques feuilles imprimées avec des problèmes à résoudre. Je m'assieds à mon tour, nerveuse, essayant de calmer mon pouls. Peut-elle imaginer qu'à cet instant je ne rêve que de me jeter à ses pieds et qu'elle m'écrase de tout son poids.

A peine ai-je commencer à décortiquer le premier problème, je sans sa main gauche se poser sur ma cuisse, la caresser doucement. Je suis pétrifiée, je n'arrive plus à respirer, Paige me regarde par en-dessous en souriant, je reprends mon souffle. N'importe quelle femme à cet instant ferme ses cuisses instinctivement, moi je les écarte, ce qui a sans doute provoqué son sourire. Sa main me caresse, c'est absolument délicieux, je me mords la lèvre pour ne pas hurler. La main continue de remonter, sur l'intérieur de ma cuisse, le découvre poisseux, remonte, pour toucher mes lèvres entrouvertes, je ferme les yeux, mélange de plaisir, de désir et de honte d'être ainsi découverte.

- C'est pour moi que tu n'as pas mis de culotte? (La voix de Paige est moqueuse)

- Oui (Je lui réponds dans un soupir, pourquoi mentir)

- Je vois, je ne m'étais donc pas trompée.

- Je... tu veux dire quoi?

- Que tu me désires de façon, disons, déraisonnable, n'est-ce pas?

- Oui (Là encore c'est un souffle qui sort de ma bouche)

- Intéressant. Enlève le reste, tu es plus au naturel nue.

Je ne réfléchis pas, je me mets rapidement nue, elle me fait enlever ma chaise et c'est à genoux à ses pieds, les cuisses écartées, sa main toujours baladeuse que je continue les explications.

- Mets tes pies sur la table

Humiliée par l'expression, je pose mes seins sur la table, ils s'y écrasent, je ne sais pas pourquoi cela m'humilie tant. Je la vois prendre sa trousse et sortir un compas. Son problème est de l'arithmétique. Pourquoi le compas. Elle prend mon téton droit, le colle contre le bois de la table, et presse la pointe du compas dessus, progressivement. Les ondes et la douleur sont terribles, je retiens mon souffle, je ne fais rien pour m'échapper, je ne dis rien. Je sens d'un coup la peau céder, mais le compas a du mal à progresser, les chairs s'écartent et se déchirent, avant qu'enfin il ne se plante dans le bois. Paige appuie bien fort dessus, je suis clouée à la table, la douleur terrible, s'estompe, devient supportable, je coule comme une folle, inutile de vérifier.

- Continuons

Epinglée comme un papillon, je reprends les explications, nous travaillons intensément, j'en oublie la situation, Paige est très brillante, ces exercices sont de hauts niveaux et nous n'avons pas encore abordé ces notions, mais elle s'en sort très bien, je n'ai aucun doute qu'elle atteindra le score parfait avant l'été.

- Ne bouge pas!

Comment pourrais-je liée ainsi à la table. Elle va dans ma chambre, fouille, ouvre les placards, je sais ce qu'elle va trouver.

- Intéressant tout ce que tu peux avoir, il y a vraiment de quoi passer des heures à s'amuser de toi.

Paige est toujours sur le même ton, tenant à la main une canne anglaise. Mon instrument de flagellation préféré, quoique douloureux. Ou parce que douloureux?

- Allonge-toi sur la table, sur le ventre, les mains devant toi!

Je lui demande l'autorisation de me déclouer, elle rit, mon téton saigne, elle m'interdit de m'essuyer, je vais devoir tout nettoyer ensuite. Mon téton me lance, il est couvert de sang, m'allonger dessus l'apaise un peu. J'écarte mes jambes à l'équerre, je me cambre, Paige comprend bien que je m'offre et se moque de moi.

Le premier coup est très fort, je m'y attendais, je mords mon bras, je souffle, mais je ne bouge pas. Cela me fait tellement du bien d'avoir si mal comme cela, et en plus que ce soit par elle. Je suis surprise, en revanche, de sa maîtrise. Les coups sont lents, réguliers, toujours à un autre endroit, ma fesse droite est en feu. U dixième coup je la remercie, c'est sorti comme cela, le besoin de partager avec elle. Ma tête commence à tourner, je bascule, j'adore cet instant.

Paige change de main, et de position, je la découvre ambidextre, tant son coup est tout aussi violent sur ma fesse gauche. La symétrie de la souffrance me soulage, je compte les dix coups, j'ai envie de jouir, je pense à Paige que je ne peux voir, je la remercie, j'ai envie de lui crier mon désir. J'hésite à me jeter à ses pieds pour la remercier, mais je fais bien de m'abstenir, elle n'en a pas fini. Les dix prochains coups son sur l'extérieur de ma cuisse gauche, les dix suivants sur l'intérieur de ma cuisse droite. Puis elle change de nouveau de position et de bras, pour terminer la symétrie de son travail sur l'arrière de mes cuisses.

- Tu marques très bien, cela doit faire longtemps que tu n'as pas été fouettée, non?

- Oui, très longtemps.

- Trop Longtemps n'est-ce pas?

- Oui (Dans un murmure, j'ai toujours du mal à exprimer mon masochisme)

- Redresse-toi, tourne-toi vers moi, la tête regarde le plafond, es bras dans le dos.

Je suis tout étirée et offerte, je sais le recto autrement plus sensible, elle doit le savoir aussi, compte tenu de sa maîtrise. Je sens la canne se promener sur mon corps, mes seins, mon ventre, mon pubis, mes cuisses écartées et offertes. Ce sera mon ventre. Le coup est terriblement fort, trop fort pour moi, je me plie, ce qui l'irrite, elle m'annonce dix coups supplémentaires à chaque mouvement de ma part. Dix coups de plus? J'en reçois en effet dix-neuf de plus sur le ventre, la taille, je me sens prise aux tripes, je ne contrôle pas mes râles, je supplie, je crie, je pleure, mais je sais que je n'y échapperai pas.

La pause n'est que de quelque secondes, le temps qu'elle s'ajuste. Mon torse et mes seins sont la cible de ses prochains coups, je mouille, j'adore cet endroit, j'adore sentir mes seins coupés par la canne. Elle change de main, qu'aucun des deux ne soit favorisé, je sens que la peau doit craquer, les coups remontent jusqu'à mes omoplates. C'est bien plus supportable. Comme sur le pubis, tellement c'est excitant, elle ne peut viser mon clitoris, replié, mais frappe longuement, je perds le compte, les dizaines d'enchaînent, les marques semblent être dans tous les sens, elle frappe si fort que la canne se brise.

- Tu as le cuir dur, mais je te materai

Elle va chercher un bâton pour terminer le travail, mon sexe est déjà bien gonflé, mais cela ne lui suffit pas, j'appelle les coups, en plein délire, je la remercie pour chaque coup, je lui demande encore et elle m'en offre encore. Le bâton descend sur les cuisses, la main change, les zones aussi, mais la douleur irradie de tout mon corps, les marques descendent jusqu'à mes genoux.

Enfin elle jette le bâton, épuisée, en sueur, me regarde de haut en bas, m'envoie me regarder dans la chambre. Mon corps est terriblement marqué, les lignes sont bleues, violettes, rouge foncé, de face comme sur les fesses ou les cuisses. C'est... extatique. Je me demande comment je vais faire demain pour les cours, cela va se voir. Dois-je les masquer? Les assumer au contraire. Nous avions déjà évoqué le cas avec Jenny, et j'avais décidé de les assumer avec humour, c'est ce que je ferai demain, avec une pointe de fierté que ce soit Paige. Paige!

Je me précipite dans le salon, elle est assise à boire un bourbon cette fois-ci. Toujours son sourire méprisant. Je me précipite à ses pieds, là je peux je pense, je la remercie infiniment, je baise ses chaussures, elle ne dit rien. Me repousse du talon, je suis à genoux à ses pieds, les jambes écartées. Elle m'ordonne de me caresser et de jouir devant elle, je la remercie chaleureusement et je jouis en quelques secondes, mes cris sont stridents, je retrouve ces jouissances si profondes, qui me bouleversent, qui remuent mon âme. Elle attend que je me sois calme, se lève et prend ses affaires, disparaît dans la nuit. J'entends sa voiturette s'éloigner, me laissant toute seule épuisée, loin d'être apaisée au contraire. Paige vient de vraiment rentrer dans ma vie, et sa sauvagerie avec la canne ou le compas promettent beaucoup.

Une fois Paige partie, je me sens seule, vide, déprimée. Je sens la fièvre qui me prend, j'ai envie de lui courir après, je tremble de désir. J'essaie de me coucher, mais je sais très bien qu'il me sera impossible de dormir ainsi, je me caresse, je regarde des photos que j'ai volées de Paige, avec mon super zoom, mais je ne la vois pas nue, je ne connais pas ses courbes, ni même son sexe que je ne fais qu'imaginer. Je jouis sans relâche, ce n'est pas ce qu'il me faut.

Je lubrifie à peine mes plus gros gode, je me les enfonce sauvagement, m'empalant dessus, butant sur mon col complètement écrasé que je malmène, j'aimerais qu'ils s'enfoncent mais ce n'est pas possible, c'est donc par derrière que je les enfonce. C'est brutal, animal, douloureux, je crie dans mon bungalow, je pleure, j'appelle Paige en vain évidemment. C'est alors que mon regard tombe sur la corbeille de fruits du jour. Comme une démente je vais chercher le petit ananas du Costa Rica qui trône au milieu. Cela se mange comme une grosse sucette en le tenant par sa queue après l'avoir épluché. Il est petit, mais pour mon sexe, me semble démesuré. Je mesure approximativement, c'est comme le plus gros des godes, mais ce n'est pas en latex, je ne réfléchis pas, je sais que je le veux au fond de mon ventre.

Je le positionne à l'entrée, cela semble impossible. La peau me déchire, je le tourne, j'appuie comme une folle, les tissus sont collés à sa surface. Je mets du lubrifiant, il rentre bien plus facilement, je vois sa base disparaître, ma fièvre est au paroxysme, j'appuie, je tourne, je le fais aller et venir, je sens le point de bascule, ce point inouï où je sais que cela va rentrer, ce point ultime source de tous mes orgasmes les plus violents, comme si je courrais le marathon en deux heures. Il rentre, il rentre. Je ne tiens compte ni de la douleur, ni de la déchirure de mes chairs intimes, ni du sang qui coule, il rentre. Je presse encore, je sens le ventre se gonfler, je veux qu'il disparaisse, je ne suis satisfaite que quand je ne vois plus que les feuilles sentir. C'est l'extase, je suis remplie comme jamais, le corps brûlant de la fièvre et des milliers de coups reçus, l'esprit possédé par Paige qui m'a vue, m'a désirée, m'a aimée assez pour me battre longuement, pour me piquer au bureau. L'orgasme est dévastateur, la poussée est telle que l'ananas est éjecté à plus d'un mètre, mon sexe coule de sang et de cyprine mêlée, je suis épuisée, je m'endors ainsi, même si j'aurais aimé m'endormir remplie!

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