La Villa

Les semaines, les mois passeront ainsi. Stéphanie restant seule la semaine, Aurélien revenant le samedi matin, jusque au dimanche dix-sept heures. Un train-train s'installe entre eux. Ils font l'amour trois fois par week-end. Stéphanie se force pour deux fois. Aurélien lui fais l'amour en douceur les deux première fois, la prend comme un violeur la troisième. Mais elle s'y est habituée. Parfois il arrive même à lui donner un petit orgasme en la prenant ainsi.

Jennifer aussi s'est habituée à le voir rejoindre sa « fiancée » qu'elle déteste tant. La belle blonde au corps de fou sait que c'est le prix à payer pour garder Aurélien. Un prix très cher, mais qu'elle paie. Puis comme ça, elle peut voir ses amies le week-end, sortir entre filles, faire les folles.

Aurélien fait la surprise de descendre dans le sud le quinze août, jour de l'anniversaire de Stéphanie, son vingt-troisième. Il vont dans un merveilleux restaurant gastronomique. Ils passent une journée formidable. Le summum pour la jeune femme, étant outre la bague fabuleuse qu'il lui offre, le fait qu'il ne la touche pas. Comme si il savait que le sexe pour elle était un don que Stéphanie lui fait pour le garder.

La sensation d'être épiée à maintenant totalement disparue, Stéphanie est heureuse. Surtout que Aurélien lui a dit que vu comme ils travaillent, ils pourraient se marier d'ici deux ans. En faisant un mariage de contes de fée. Mais fin août le sentiment d'être observée revient plus fort. Juste après que Aurélien lui ai annoncé qu'il ne pourra pas venir le week-end suivant, un long séminaire de travail ayant lieu. L'un des avocats prévu au départ s'étant cassé une jambe, il a été désigné pour le remplacer. Il ajoute que les familles ne sont pas autorisée. Stéphanie avale l'histoire, son fiancé va atrocement lui manqué pendant ces deux semaines, mais un part infime d'elle est presque heureuse de ne pas se faire baiser pendant ce temps là. Par contre ce que Stéphanie ignore, c'est que son mari part deux semaines en Martinique avec Jennifer. Le séminaire étant juste une invention.

Le sentiment d'être observée étant revenu, Stéphanie se réveillera une fois toutes les trois nuits. Fauchée par un orgasme, qu'elle se donne, ou du moins qu'elle croit se donner, inconsciente de la langue qui lui fais un doux cuni, jute après qu'un sexe invisible l'est prise, sans la réveiller, alors qu'elle dort d'un sommeil presque magique. Elle met son sexe douloureux sur le compte de ses doigts. Chaque fois, à son réveil, les draps sont trempées, la belle jeune femme se dit qu'elle ne savait pas pouvoir mouiller autant. Qu'elle aimerait faire de même avec Aurélien. Mais ce qu'elle aimerait par dessus tout, c'est se rappeler à quoi elle rêve en se caressant, car pour l'instant, à chaque fois, elle n'en a aucun souvenir...