Valérie Ou La Petite Fiole Noire 01

Informations sur Récit
La descente aux enfers de Valérie.
5.1k mots
4.54
18.2k
14

Partie 1 de la série de 5 pièces

Actualisé 06/16/2023
Créé 04/29/2023
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Vendredi 28 Avril

Elle ne connait pas ce quartier. N'est jamais venue. Certes, elle en a entendu parlé, mais sans y faire attention. Ce n'est pas le genre d'endroit qu'elle fréquente. Loin du centre-ville et de ces boutiques à la mode. Loin de ses lieux de promenade habituels. Loin de son monde de haute bourgeoisie provinciale.

La rue est animée, bruyante, avec des devantures de magasins colorées et insolites à ses yeux. Coiffeurs affro, épiciers arabes, pakistanais, turcs ; bars minuscules d'où sortent diverses musiques orientales. Et bien sûr marchands de kebab et pizzeria. Hallal évidement. Les odeurs d'épices embaument la rue. Les trottoirs sont grouillants de monde. Les femmes majoritairement voilées marchent vite tête baissées. Un brouhaha multilingue couvre les bruits des voitures.

Elle a du mal à marcher, à respirer. A deux doigts de s'évanouir. Apeurée dans cet univers inconnu, cette foule bigarrée, ces odeurs entêtantes. Elle se sent oppressée. Perdue. Seule.

Pour la millième fois, envie de pleurer, de se lamenter sur son sort, d'espérer une porte de sortie. Une délivrance de dernière minute. Envie de repartir, de retrouver son confort d'avant. D'avant tout cela. Mais elle sait que ses espoirs sont vains. Que tout est de sa faute. Qu'elle doit assumer ses écarts de conduite. Qu'à cause de cette faiblesse, tout son monde risque de s'écrouler comme un château de sable sous les assauts des vagues.

Pas seulement son monde à elle, mais tout sa famille, son travail, ses relations. Tout!

Ses seins se balancent au rythme de ses pas. Certains hommes la suivent du regard, d'autres n'hésitent pas à se retourner. Tous surpris ou étonnés par sa présence dans leur quartier. Par ses vêtements manifestement de luxe. Quelques rares regards concupiscents. Quelques sifflets d'admiration. Pour tous ces mâles, elle est inaccessible, pas de leur monde. Une chose incongrue dans leur univers.

La rue est trop bruyante, pleine d'odeurs agressives qui ne lui sont pas familières. Elle cherche du regard, une petite rue perpendiculaire. Havre de tranquillité ou est nichée une boutique spécialisée dans la vente de DVD étrangers, arabes, africains et aussi de films porno, ceux-là plutôt occidentaux ou particuliers. Un sexshop.

Il lui avait envoyé sur son smartphone l'adresse du rendez-vous et la photo de la devanture du magasin où elle devait se rendre. Un rideau bleu nuit occulterait l'entrée. Elle devrait pouvoir le reconnaître sans problème. Il lui avait aussi donné l'heure du rendez-vous et sa durée pour qu'elle puisse s'organiser entre ses obligations familiales et professionnelles.

Elle devait y être entre midi et deux heures.

Elle avait tenté de négocier, de reculer la date. Il a été intraitable. Il lui avait dit que quelques soit sa décision, elle devra assumer son choix. Jusqu'au bout. Et elle sait maintenant que c'était un homme de parole. Que ce jeune homme à peine plus vieux que son fils l'avait prise dans ses rets, et que sous ses dehors plein de civilités, c'était un prédateur. Un prédateur dans le corps d'un ange.

Comme à chaque fois qu'elle pense à lui, son corps lui transmet toutes ses envies, ses troubles, ses pulsions. C'est plus fort qu'elle. Incontrôlable. Ses chairs deviennent lourdes, son intimité humide, ses tétons sensibles.

Elle arrive à l'entrée de la rue, voit l'enseigne cent mètres devant elle. Sentiment d'oppression. De plus en plus de mal à respirer. La panique. Elle a du mal à marcher et doit prendre appuis quelques secondes contre le mur. A deux doigts de s'écrouler. Elle se force à respirer lentement, profondément pour taire son angoisse, ses peurs.

Elle sait qu'il l'attend dans la boutique. Derrière ce rideau bleu nuit. Qu'il vérifiera sa tenue. Robe légère blanche au-dessus du genou, boutonnée sur le devant, taille rehaussée par une fine ceinture de cuir noir, escarpins noir à talons hauts. Très hauts. Rien d'autre. Aucun sous-vêtement. Nue sous cette robe printanière for coûteuse et heureusement pas trop transparente. Complètement accessible.

Comme elle l'était devenue depuis plus de deux mois pour lui. Cela fait à peine deux mois qu'il est son amant! Ses tétons frottent contre le tissu, à la limite de la douleur. Elle s'est parfaitement épilée, alors qu'il n'avait rien dit à ce sujet. Elle sent la moiteur de son entrejambe. Elle a du mal à avancer. Curieusement, elle n'a pas peur malgré l'inconnu de la situation.

Il lui avait dit qu'elle n'avait absolument rien à craindre et elle lui fait confiance.

Il n'y a pas de porte, juste un rideau qu'elle pousse de côté. L'intérieur est sombre après la clarté de ce jour de printemps. Ses yeux mettent quelques secondes avant de s'adapter.

Il est là. La regarde avec son sourire si doux et pourtant si pervers.

Elle franchit le seuil, lâchant le rideau qui se referme derrière elle. Ses yeux bleus s'habituent lentement à l'éclairage de la boutique. Des allées étroites et sombres. De hauts présentoirs collés les uns aux autres. Une multitude de DVD et accessoires sexuels.

Au milieu d'une allée, il l'attend et vient vers elle. Tout près. Lui caresse la joue avec douceur.

- Bonjour Valérie... C'est bien que ti es là. Ty as fait le bon choix ma salope...

C'est la première fois qu'il la traite de salope. Elle baisse la tête rouge de honte et de confusion, n'ose pas regarder son amant, ni le vendeur derrière son comptoir.

Elle tremble de peur, ou de froid à cause de la climatisation, elle ne saurait le dire.

Il la saisi par son bras gauche dénudé pour l'emmener vers le fond du magasin. Devant un rideau de la même couleur que celui du seuil de l'entrée.

Le jeune vendeur suit la scène d'un œil gourmand.

Habib ouvre lentement les boutons de la robe et écarte les pans, libérant les seins opulents. Il saisit à pleines mains les globes pour les libérer de la robe. Elle le laisse faire les larmes aux yeux. Maintenant, elle est seins nus devant un jeune inconnu dans ce magasin sordide. Loin de son mari de ses enfants.

- Remonte ta robe... Allez obéis... Ne t'inquiètes pas tout va bien se passer si ti obéis.

Elle tremble trop et ne va pas assez vite, c'est lui qui le fait. Il ramène le bas de la robe pour coincer le tissu dans la ceinture, dévoilant la moitié de ses fesses et son mont de vénus épilé.

Le vendeur siffle d'admiration.

- Elle est belle ta salope Habib.

- Ouais... Elle s'est même épilée. C'est une bonne idée la chatte épilée. C'est bien Valérie... Ecarte les jambes... Aller montre à mon cousin ta chatte de pute.... Fais la pute pour nous... T'imagine la tête de tes mômes s'ils voient leur maman offerte dans cette tenue.

Valérie retient un sanglot. Baisse la tête.

Habib plaque sa main sur le mont de vénus offert pour le caresser. Son majeur et son index joints entrent lentement dans la moiteur du vagin dénudé. Elle sursaute sous l'intromission. Les doigts coulissent de plus en plus loin et la fouillent sans vergogne, crochant les chairs intimes. Elle sent son ventre lourd. Elle ne peut rien lui cacher. Derrière son comptoir, le cousin ne perd pas une miette du spectacle de cette bourgeoise asservie.

- Tu mouilles. C'est bien... Tu aimes ça hein...

Il a raison. Elle coule contre sa volonté, haletante, les yeux mouillés de honte et de désespoir. Elle coule en sa présence comme depuis la première rencontre.

- Dis à mon cousin ce que tu es... Vas-y dis-lui.

- Je.......... Je suis une... salope...

- C'est bien... Et tu es venue pourquoi.....

- Je... Je sais pas ... Pour obéir à Habib... Hoooooooo

Il venait de lui planter deux doigts dans l'anus la faisant sursauter. Deux doigts dans son vagin, deux autres dans son anus. Elle se tortille de honte et d'une excitation incontrôlable. Son ventre est lourd, en fusion. Son corps s'appuie contre celui de son amant et maître.

Mars

Ce jour-là, elle quitte le parking de son bureau sous une pluie battante. Les essuie-glaces ont du mal à évacuer les torrents d'eau glacée de cette fin d'hiver.

Elle avait eu une journée harassante en réunions et conférences téléphoniques avec les quatre coins de l'Europe. Elle gérait un réajustement de personnel important sur l'une des filiales du groupe dont elle était la directrice générale des ressources humaines. Et le Comex de ce jour dont elle fait partie avait validé la stratégie de reprise de leur principal concurrent. Enjeu colossal pour sa boite spécialisée dans l'extraction de terres rares indispensables à la fabrication de puces électroniques.

Opération délicate montée dans une confidentialité absolue.

Il est presque vingt heures. Elle a hâte de rentrer, même si elle sait qu'elle sera seule à la maison. Ses enfants poursuivent leurs études à Londres et son mari, haut fonctionnaire à l'Otan, est en séminaire à Zurich. Encore une soirée seule. Des câlins et des bisous téléphoniques, et la solitude devant la grande télé dernier-cri.

Elle roule prudemment entre les bâtiments du groupe pour sortir du complexe.

C'est là qu'elle le voit sous ce déluge. C'est un des membres de l'équipe de sécurité de son étage. Un jeune homme dévoué et de confiance puisqu'il surveille l'étage des membres du Co-Dir. Elle reconnait vaguement son visage.

Elle jure devant sa malchance. De par sa position, impossible de laisser ce jeune homme dans une telle situation. Obligée de s'arrêter de lui proposer de le raccompagner au premier arrêt de bus. Au premier endroit au sec.

Elle stoppe à son niveau. Baisse sa vitre. Il est trempé genre chien mouillé.

- Bonjour. Montez vite.

Il la reconnait bien sûr et après une brève hésitation obtempère immédiatement.

- Merci Madame le patron... C'est gentil.

Elle sourit à son titre.

- Vous allez où?

- Déposez-moi au premier abri. Madame le patron.

Elle lui sourit.

- Madame suffira jeune homme.

A un feu, elle peut mieux le voir. Grand maigre ou faux maigre, à peine plus âgé que son fils, de type maghrébin. Les cheveux noirs mouillés et bouclés. Des yeux verts foncés profondément enfoncés dans leurs orbites. Un regard d'aigle. Mâchoires carrées. Légère barbe à la mode.

- Vous travaillez à la sécurité du groupe n'est-ce pas?

- Euh oui Madame Oui... Depuis deux ans.

La pluie redouble de violence, impossible de lâcher ce jeune dans la nature. En plus il doit avoir froid dans ses vêtements bon-marché trempés. Il lui fait de la peine. Sentiment maternel surprenant pour une femme comme elle.

Après tout ce serait bon pour son image si elle le raccompagne chez lui.

Il le racontera certainement à ses collègues.

- Vous habitez où?

Il lui indiqua un des quartiers populaires limitrophes à la ville. Pas très loin de chez elle. Il s'offusque de sa proposition puis la remercie plusieurs fois, avec dévotion. La remercie avec effusion de se donner tout ce mal pour lui.

- Ne vous inquiétez pas, j'ai largement le temps de vous raccompagner Monsieur... Monsieur..., excusez-moi votre nom ne me revient pas...

- C'est normal Madame. Habib. Je m'appelle Habib.

Elle apprend qu'il a 28 ans, qu'il vit seul, qu'il est tunisien et qu'on l'a accepté à ce poste parce qu'il est ceinture noir de judo dans l'équipe nationale tunisienne. Elle est impressionnée, et il lui revient en mémoire que ce jeune homme lui avait été chaudement recommandé par un des directeurs de leur filiale Maghreb. Directeur qui avait démissionné depuis pour aller chez leur principal concurrent.

Subjuguée par son sourire si franc et en même temps si enfantin, elle le dépose dans un quartier populaire, très populaire même. Il la remercie d'un sourire lumineux.

Toute la soirée, seule chez elle, elle pense à ce jeune homme. Fière de sa bonne action et aussi troublée par tant d'innocence dans un corps semble-t-il très puissant. Et ce si beau sourire.

Comme un fait-exprès, le lendemain, la même pluie à la même heure. Elle pense le trouver au même endroit pour lui proposer la protection de sa voiture. Mais il avait avancé sous le déluge.

Elle distingue sa silhouette si reconnaissable sous les trombes d'eau. Il court souplement sous la pluie. Elle se dit que cette scène aurait fait une magnifique photo. Ce jeune félin courant dans cette rue inondée.

Elle klaxonne. Il reconnait la voiture. En se retournant, il perd son équilibre et s'affale sur la route à deux pas des roues de la voiture.

Morte de frayeur, elle freine à fond, dérapant sur la chaussée glissante pour stopper à quelques pas de l'homme couché. Tremblante elle sort de la voiture sous l'averse se précipite vers lui.

Il est assis sur la chaussée un peu sonné.

Complètement paniquée, elle lui demande s'il n'a rien et l'aide à se relever.

- Venez... Venez dans la voiture. Vous êtes sûr que vous n'avez rien...

- Non ça va.... Ça va

Il ruisselle sur le siège. Elle s'en fout. Il lui sourit. Dents blanches éclatantes. Odeurs de pluie, de sueur, de parfum pas si bon-marché que cela.

- Merci Madame... C'y tri gentil. J'ai de la chance... J'ai perdu l'équilibre avec le klaxon...

- Je suis vraiment désolée.

- C'est rien. Laissez-moi au bus je me débrouillerais.

- Non je vous ramène.

- Cela n'est pas nécessaire Madame...

- On va chez moi. .

Il parut déconcerté.

- Chez vous?

- Oui s'occuper de toutes ses écorchures.

Pourquoi a-t-elle dit ça?

Ce n'était pas de sa faute mais elle se sent responsable de l'incident. Nerveuse elle ajoute :

- Vous pourrez vous changer si vous le désirez, vous allez attraper la mort dans ces vêtements mouillés. Mon fils fait à peu près votre taille.

- Mais...

- Pas de mais... Vous ne me dérangez pas je suis seule.

- Euh Merci Madame.

Elle rit intérieurement en imaginant les pensées de ce jeune homme. Son cerveau qui tourne à toute vitesse pour essayer de comprendre ce qui se passe. Elle n'est pas dupe de ce que doit penser le garçon.

Lui trouve cette femme belle, majestueuse, mélange de certitude, d'autorité mais aussi de bienveillance. Discrètement, il admire la poitrine qui se soulève à un rythme un peu rapide. Les mouvements gracieux des bras et des jambes. Au bureau elle porte toujours des robes noires cintrées de grands couturiers. Juste au-dessus des genoux et avec un décolleté presque généreux.

Il ne parait pas impressionné par la maison bourgeoise en lisière de forêt, ni par la décoration luxueuse, ni par les jardins entretenus à la perfection, vérandas et autres dépendances.

Elle lui indique la chambre de son fils, sort des commodes les vêtements nécessaires y compris chaussettes et caleçon. Lui donne le nécessaire paramédical pour ses égratignures

Il la regarde faire sans rien dire.

- Cela risque d'être un peu serré sur vous. Si ça ne vous va pas j'irais chercher des vêtements de mon mari.

Elle lui indique une porte.

- C'est une salle de bain. Vous pourrez vous sécher et nettoyer vos plaies. Je vous laisse.

Elle quitte la pièce. Le téléphone sonne. C'est son mari. Elle lui raconte tout. Ils rient ensemble. Il lui dit de le garder à manger comme cela elle ne sera pas seule.

- Bonne idée mon chéri... Mais je ne crois pas qu'il acceptera.

- Qui ne tente rien n'a rien Mamour... Bonne soirée... A demain.

- A demain mon Chéri... Tu me manques.

Elle se sent bien, heureuse de cette nouveauté de ce soir. Routine cassée.

D'un geste machinal perdue dans ses pensées positives, elle entre sans frapper dans la chambre de son fils Julien. La porte de la salle de bain s'ouvre au même moment.

Il est là, devant elle. Nu!

Vision de quelques secondes avant qu'il ne se couvre en s'excusant et qu'elle ressorte précipitamment et s'adosse à la porte, le cœur battant et les jambes molles. Elle reste figée dans une espèce d'admiration.

Comment ignorer la beauté de ce corps. Sa puissance. L'empreinte des muscles qui roulent sous la peau caramel. Le regard profond, les cheveux mouillés bouclés, les poils collés à la peau brune. Les gouttelettes d'eau dans sa toison pubienne. La fine barre verticale de poils noirs qui descend du nombril au pubis. Les jambes musclées parsemées de poils frisés. Le ventre plat aux abdominaux biens formés.

Un corps d'athlète d'une beauté à couper le souffle.

Et ce pénis! Mon dieu ce pénis au repos. Long, épais, lourd. Brun sombre, enraciné dans une forêt de poils frisés d'un noir intense, brillante de gouttelettes d'eau sous la lumière. Le gland circoncis épais. Les bourses bien accrochées.

Ce fut plus fort qu'elle. Sa main saisit la poignée et la baisse. Elle ouvre la porte. Elle veut à nouveau admirer cette merveille. Oubliant tout ce qu'elle est, elle entre en tremblant.

Il n'a pas bougé. Toujours nu. La regarde inquiet et tendre.

De longues secondes d'une éternité figée avant qu'il ne parle d'une voix incertaine...

- Désolé patronne...

Elle le regarde intensément. Le dévore des yeux. Son ventre est devenu lave. Cela ne lui était jamais arrivé avec une telle intensité.

- Tu veux Madame... Madame?... Ti veux? Tia envie?

Le sexe du garçon semblait doué d'une vie propre. La serviette tombe

- Tu sais Madame, je suis seul ici et j'ai pas fait le zob depuis longtemps...

Elle ne peut rien dire. Ne comprend pas ce qui se passe en elle. Elle veut juste le regarder. Mais sa culotte se mouille et elle le sent.

Il est tout près d'elle à présent, presque collé.

Elle sent la fraicheur de sa peau, l'odeur du savon de son fils. Elle pose la main sur son torse comme pour vérifier s'il n'est pas une illusion.

D'un doigt, il lui caresse le menton. Son doigt s'attarde sur les lèvres, descend dans le cou avant de remonter vers la bouche. Il pose sa main sur son épaule. Caressa lentement les cheveux, la bouche, le cou, puis l'épaule découverte. Il appuya doucement.

- T'i es belle Madame... Très belle... Tellement belle.

Les mots du jeune homme la bouleversent, lui donnent une nouvelle jeunesse.

Le tutoiement la gêne à peine.

- Ti en envie.

C'est pas une question. Il appuie un peu plus fort sur l'épaule. Elle comprend qui est le maître à ce jeu-là. Elle se baisse lentement à genoux dans la chambre de son fils devant ce garçon inconnu et son sexe déployé.

- Touche le madame.

Elle empaume le sexe. Il est brûlant, dur comme de la pierre, doux comme du satin. Elle soupèse les bourses pleines, elle hume les poils et commence à se régaler de l'engin juvénile à sa disposition. Elle se découvre en manque. Un manque viscéral de jeunesse, de beauté de certitude. Et ce presque gamin lui offre tout cela avec ce sexe fier et circoncis.

- Dis-lui bonjour... Embrasse le ...

Elle ne se reconnait plus, sa culotte est trempée, les pointes de ses seins comprimées par le soutien-gorge lui font mal. Elle abandonne toute son éducation face à ce mandrin brut. Elle l'embrasse du gland à la racine, son nez enfoui dans la forêt de poils humides. Puis elle ouvre la bouche en grand.

- Lèche bien ta sucette Madame.... Tout le long... Oui comme ça.... Caresse bien mes couilles... Tu as envie hein... Il ti plaît mon zboub. C'est bien continu. Ti va ti régaler!

Plus d'inquiétude, plus de pudeur, c'est une jeune voix de mâle pleine de certitude. De mâle dominant, de plus en plus sûr de lui. Il devient le maître du jeu. Elle le sait, le sent et l'accepte.

Elle n'a aucune révolte et obéit. Elle a du mal à le prendre en bouche. Le gland est trop épais. Puis elle s'habitue au calibre et accélère en branlant la tige à l'air. Il l'apostrophe gentiment en rigolant.

- Attends patronne... Attends... Pas si vite.

Il la relève doucement, colle ses lèvres contre les siennes. Sa langue impétueuse prend goulument possession de sa bouche. Il lui bouffe la langue, lui donne sa salive à boire. Et elle, tremblante de désir, répond à toute les attentes de ce gamin.

Les mains nerveuses du garçon remontent la jupe, baissent la culotte. Elle a un mouvement de recul vite maté par les mots crus. Elle tremble entre les bras virils.

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