L'Invitation

Informations sur Récit
Une jeune femme reçoit une bien étrange invitation.
10.3k mots
4.75
5.9k
4
Partagez cette Récit

Taille de Police

Taille de Police par Défaut

Espacement des Polices

Espacement des Polices par Défaut

Face de Police

Face de Police par Défaut

Thème de Lecture

Thème par Défaut (Blanc)
Tu dois Connectez-Vous ou Inscrivez-Vous pour enregistrer votre personnalisation dans votre profil Literotica.
BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici
dicordoba
dicordoba
50 Admirateurs

Cette histoire n'est pas une suite de celle intitulée « Le Manoir des Sacrifices » bien qu'elles aient en commun certains protagonistes ou lieux. Cela se passe quelques semaines plus tard avec de nouveaux personnages principaux.

*************

Lucie était trop heureuse en quittant l'hôpital. Ça y est, on était le 08 juillet et ses trois semaines de vacances allaient commencer. Elle était épuisée et elle allait enfin pouvoir se reposer. À vingt-deux ans, elle était aide-soignante depuis deux ans dans le service de réanimation et elle avait besoin d'un peu de distraction. Ces derniers mois avaient été éreintants, et même si elle n'avait pas prévu de partir, elle allait pouvoir se ressourcer chez elle.

Son petit copain Marc n'avait pas pu avoir des vacances, ne travaillant que depuis un mois dans son entreprise. Il était électricien et faisait des journées pas possibles, mais elle en profiterait pour faire du sport ou se promener, voire même ne rien faire histoire de recharger ses batteries.

Avant de retourner chez elle, elle s'arrêta faire quelques courses, voulant acheter une bouteille de vin pour arroser son premier jour de congé. Marc ne rentrait que vers les dix-neuf heures alors qu'il était à peine 15 heures. À l'hôpital, elle attaquait de bonne heure, pouvant ainsi profiter de ses après-midi.

Lorsque, les bras chargés, elle monta au dernier étage, où se trouvait son appartement, elle fut surprise en découvrant un carton posé devant sa porte. Ce fut surtout la couleur rouge sang du colis qui étonna la jeune femme, peu habituée à avoir des livraisons aussi flashy.

Qui avait bien pu déposer ce paquet, au risque de se le faire voler.

Lucie ouvrit sa porte d'entrée et alla déposer ses courses sur la table de cuisine avant de venir récupérer l'étrange carton légèrement plus gros qu'une boîte à chaussure.

Ils n'avaient rien commandé sur Internet et il s'agissait sûrement d'une erreur. Pourtant, le plus étrange était qu'il n'y avait aucun étiquetage, et cela intriguait de plus en plus Lucie.

Prenant le paquet, elle le posa sur la table du salon et s'assit sur le canapé. Elle était à la fois curieuse et inquiète alors qu'il n'y avait aucune raison de l'être. Ouvrant le carton, elle fut étonnée de découvrir un masque destiné à recouvrir uniquement le haut du visage et une paire de hauts talons à fines lanières.

Elle resta indécise, s'interrogeant sur ce que cela pouvait bien signifier lorsqu'elle remarqua au fond de la boîte une enveloppe qu'elle ouvrit aussitôt. Se demandant de quoi il s'agissait, elle en sortit une carte d'invitation.

« Bonjour Lucie.

Vous êtes invitée au manoir de Villermont pour participer au bal masqué du 14 juillet organisé exceptionnellement cette année.

Nous serions obligés de vous voir porter pour cet évènement le costume que nous vous avons envoyé.

Nous comptons sur votre présence

Très cordialement

Alain Fernal. »

Lucie relut plusieurs fois l'invitation en se demandant s'il s'agissait d'une blague. Le seul costume qui se trouvait dans la boîte était le masque et les chaussures.

S'il s'agissait d'un canular, il était vraiment de mauvais goût et elle était à deux doigts d'aller porter plainte à la gendarmerie.

Elle réalisa alors que c'était peut-être une plaisanterie de son chéri qui avait eu envie de lui jouer un tour. Non, ils sortaient ensemble depuis presque deux ans et jamais il ne se serait amusé à lui faire ça.

Prenant son smartphone, elle se mit à chercher le fameux manoir avant de le trouver à une cinquantaine de kilomètres de chez elle. Il était magnifique et vraiment imposant mais elle ne voyait pas le rapport avec elle. Comment pouvait-elle recevoir une invitation pour un bal alors qu'ils ne la connaissaient même pas.

Par curiosité, tout en restant assise, elle enfila une des chaussures et constata avec étonnement qu'elle était à sa taille.

Qu'ils connaissent son prénom n'avait rien d'exceptionnel, vu qu'elle était sur les réseaux sociaux. Mais pour sa pointure, soit ils avaient eu de la chance, soit ils avaient été informés.

Plus elle réfléchissait et plus la piste de Marc était privilégiée. Elle décida de cacher le paquet, le glissant sous le lit de leur chambre, sachant que son copain n'irait pas voir dessous.

Elle dut attendre presque deux heures avant d'entendre la porte d'entrée s'ouvrir. Elle avait mis la table et préparé le dîner mais elle bouillait intérieurement de savoir s'il était impliqué.

Elle avait décidé de lui dire juste une partie de la vérité pour observer sa réaction mais attendit tout de même d'être à table pour lui en parler.

- Au fait Marc, tu ne connaîtrais pas par hasard Monsieur Fernal?

- Non, pourquoi, il a été emmené à ton hôpital...

- Non, c'est que l'on a reçu une invitation pour un bal masqué qui aurait lieu chez lui le 14 et je me posais des questions.

- Ça ne me dit rien, surtout que le 15 juillet, je travaille et que je n'ai pas envie de me coucher tard.

Lucie préféra ne pas lui dire qu'il n'y avait qu'elle qui était invitée. A priori, il ne connaissait pas cet homme et cela la rassura d'une certaine manière.

- Si tu n'y vas pas, je n'irai pas non plus. Je pense que c'est un canular.

- Tu peux me montrer l'invitation?

- Heu... je l'ai jeté. Je savais que de toute façon cela ne te tenterait pas

- Je n'aurais pas travaillé le lendemain, peut-être que si

Ils finirent de souper sans aborder de nouveau le sujet mais elle voyait bien au regard de Marc qu'il était devenu curieux. Elle pensa qu'il ne l'avait pas cru lorsqu'elle lui avait répondu qu'elle avait jeté l'invitation mais il l'aimait trop pour oser le lui dire.

Chaque soir, après manger, Marc avait l'habitude de regarder les informations, mais ce soir-là, il avait des envies plus coquines. Une fois la table débarrassée, il prit la main de Lucie pour l'emmener jusqu'à la chambre.

La jeune femme, qui était toujours partante pour ce genre de plaisir, ne résista pas une seconde et le suivit tout heureuse.

À peine eurent-ils franchi le seuil de la porte que Marc commença à lui retirer ses vêtements. Jamais elle ne l'avait vu autant excité et fut un peu surprise. Pourtant, elle l'aida à enlever ses habits et une fois nue, elle alla vite s'allonger sur le lit.

- Tu es la plus belle femme du monde, lui dit-il

- Arrête de dire des bêtises et rejoins-moi

Marc se déshabilla à son tour alors qu'elle s'était positionnée sur le dos pour l'attendre. C'est vrai qu'elle aimait bien son corps, le trouvant très beau, mais jamais elle ne s'était comparée aux autres femmes.

Pas très grande avec son mètre soixante cinq, elle avait vraiment une silhouette parfaite même si ses seins étaient un peu trop petits à son goût.

Elle frémit lorsque son homme s'allongea près d'elle. Elle aussi était excitée, voire même plus que d'habitude mais elle mit cela sur le compte de l'invitation.

- Tu es vraiment très belle, lui dit-il en posant sa main sur un de ses seins, la faisant gémir involontairement.

Ses tétons pointaient déjà, durcis par l'envie. Elle ne put s'empêcher de frissonner lorsque les doigts de Marc vinrent effleurer un de ses mamelons.

Elle se sentait bizarre ce soir, ne comprenant pas trop pourquoi. Elle trembla de tout son être lorsque la main du jeune homme abandonna sa poitrine pour glisser lentement sur son ventre. La jeune femme se mit à respirer fortement, se sentant impatiente de le recevoir en elle.

Jusqu'à aujourd'hui, elle adorait les préliminaires, aimant sentir monter le plaisir lentement. Là, elle s'en serait bien passée, ne voulant qu'une chose, c'était de sentir le sexe dur de son amant glisser en elle. Elle était comme en chaleur et cela lui fit peur.

Pourtant, lorsque la main passa sur sa toison pubienne pour glisser entre ses cuisses, elle se cambra de plaisir.

- Tu es bien excitée ce soir, lui susurra-t-il à l'oreille.

- Oui, prends-moi, fais-moi l'amour.

Mais Marc avait envie de faire durer le plaisir et infiltra ses doigts entre les lèvres abondamment mouillées de la jeune femme.

- Baises-moi, lui dit-elle de nouveau.

Le jeune homme qui était lui aussi excité par l'attitude de sa conjointe, cessa de la doigter pour s'allonger sur elle. Il bandait comme jamais et sans même avoir besoin de guider son membre, il trouva le chemin dans l'intimité brûlante de désir de la jeune femme. D'un coup de rein puissant, il entra d'un coup sec dans la vulve quémandeuse, la faisant crier de plaisir.

Durant plusieurs minutes, il la prit avec force, donnant des coups de boutoir pour le plus grand plaisir de la jeune femme. C'était la première fois qu'elle jouissait autant et elle adora vraiment ce moment.

Elle poussa un cri plus fort lorsque tout son corps fut balayé par un orgasme d'une rare intensité. Même si Marc lui faisait souvent l'amour, elle n'avait que rarement eu autant de plaisir. Le jeune homme prit lui aussi son pied et il jouit presque en même temps qu'elle, se déversant dans le jeune corps durant de longues secondes.

Le couple resta enlacé un moment, adorant cet instant jusqu'à ce que Marc ne se décide enfin à bouger.

- Et si j'allais préparer nos infusions

- Heu oui, bonne idée

Cela faisait plusieurs mois qu'ils avaient pris cette habitude, prenant une eau chaude avant de dormir alors qu'ils étaient au lit. C'était toujours Marc qui préparait les deux mugs, pour le plus grand plaisir de Lucie qui restait au chaud sous les draps.

Ce soir-là, il se rendit à la cuisine comme il en avait l'habitude et après avoir sorti deux tasses, il fit chauffer l'eau et s'empara de deux sachets d'infusion.

Penchant la tête vers la chambre, il vérifia que Lucie était toujours sur le lit avant d'aller chercher sa sacoche, restée près de l'entrée.

Il n'était pas très fier de lui en sortant de sa besace une petite fiole non étiquetée. Prenant dans un tiroir une cuillère à café, il la remplit avec le liquide du flacon qu'il versa dans le mug destiné à Lucie. Cela faisait déjà trois jours qu'il versait ce produit tous les soirs à sa copine et normalement, il y en avait suffisamment pour aller jusqu'au 14 juillet.

Il se sentait minable en trahissant sa petite amie, mais c'était la seule façon pour devenir un membre de ce club très privé. Chaque prétendant devait offrir ce qu'il avait de plus précieux et pour lui, c'était sans aucun doute Lucie.

Lorsqu'il emporta les deux mugs fumants dans la chambre, il savait que ce qu'il faisait, était impardonnable mais il n'avait pas le choix, du moins le pensait-il.

*********

Lorsque Lucie se réveillât, Marc était déjà parti au travail. Elle y avait réfléchi toute la nuit et elle se demanda si, en fait, le vêtement qui lui était destiné n'avait pas juste été oublié d'être mis dans le paquet.

Vu qu'elle était en vacances et qu'elle n'avait pas grand-chose à faire, elle décida d'y aller. Il ne faudrait pas longtemps pour se rendre au manoir afin de rencontrer ce monsieur Fernal. En moins d'une heure, elle y serait et pourrait même savoir pourquoi il lui avait envoyé cette invitation mystérieuse.

Mettant le carton sur le siège passager, elle renseigna son GPS avec l'adresse du manoir qu'elle avait trouvé sur internet. Elle prit la route, gonflée à bloc, car elle était persuadée qu'elle allait percer cette énigme. Elle était heureuse de sa décision et découvrirait enfin la raison de cette invitation.

En arrivant dans la grande cour gravillonnée du manoir, elle fut impressionnée par la grande bâtisse haute de quatre étages. Le bâtiment devait bien mesurer 80 mètres de long et il avait un cachet incroyable avec sa toiture en ardoise et ses fenêtres dignes d'un château.

Garant sa voiture pas trop loin du perron où quelques marches permettaient d'atteindre l'entrée du manoir, elle sortit du véhicule, le carton sous le bras. Elle fut étonnée que la grosse porte en bois s'ouvre alors qu'elle n'était encore qu'à quelques mètres.

L'homme, un sexagénaire au regard sévère et habillé d'un vieux veston bleu, la regarda s'approcher sans rien dire.

- Monsieur Fernal? demanda Lucie en s'arrêtant en bas des marches.

- Non, Monsieur Fernal est absent et ne sera de retour que pour le 14 juillet. Je m'appelle Hector et je suis son majordome. Que puis-je faire pour vous?

Lucie tendit le carton et allait expliquer ce qui l'amenait au manoir lorsque, en découvrant le paquet, le regard du majordome changea.

- Vous êtes mademoiselle Lucie Prenot?

- Heu, oui, vous me connaissez.

- Non, c'est juste que c'est moi qui ai déposé ce carton devant votre porte.

La jeune femme le regarda, étonnée, et demanda intriguée.

- Mais pourquoi... Si vous ne me connaissez pas?

- Même si je travaille depuis quinze ans pour monsieur Fernal, je ne suis qu'un employé et j'exécute ses ordres sans me poser de questions.

- Mais! d'où me connaît-il?

- Je n'en ai pas la moindre idée. Dans ce métier, J'ai appris à ne pas être curieux, ça me permet de ne pas avoir à chercher du travail.

Lucie resta silencieuse durant quelques secondes avant de demander.

- Je crois que le colis est incomplet, il manque la tenue

- Je ne pense pas mademoiselle. Ce paquet ne doit contenir que des chaussures et un masque, ce sont les directives de Monsieur.

Voyant que la jeune femme était décontenancée, Hector rajouta.

- Prendriez-vous une tasse de thé avec moi? Je suis seul dans cette demeure et c'est avec joie que je vous invite à une collation.

- Je ne voudrais pas vous déranger

- Vous savez, la solitude est le pire des ennemis alors un peu de compagnie serait la bienvenue.

Lucie sourit alors au septuagénaire et accepta l'invitation. Après tout, elle était en vacances et n'était pas pressée.

En rentrant dans le manoir, elle fut impressionnée. L'entrée donnait directement sur une salle immense qui devait sûrement servir de salle de bal et dont le sol en marbre magnifiait encore plus les lieux.

- Une particularité de cette demeure, dit Hector en voyant l'air surpris de la jeune femme.

- Elle est fantastique

- Ça se voit que ce n'est pas vous qui passez la serpillière, dit l'homme en rigolant.

Ils partirent sur la droite et franchirent une porte qui donnait dans une grande cuisine.

- Installez-vous, je n'en ai pas pour longtemps.

Alors que la jeune femme s'asseyait à la grande table, le majordome fit couler l'eau pour remplir une bouilloire.

- Les fêtes doivent être magnifiques ici, demanda Lucie

- Sûrement, du moins je le suppose. Monsieur Fernal me donne toujours des congés à chaque fois qu'il en organise une.

- Commença ça?

- Chaque fois qu'un événement est prévu au manoir, Monsieur me donne une semaine de vacances. Sûrement pour que je ne voie pas le désordre mis lors de ces fêtes. Je ne me plains pas, à chaque fois que je reviens tout est propre et rangé.

- Et ça arrive souvent?

- La dernière fête datait du 21 juin. Une reconstitution historique d'après ce que je sais. J'en avais profité pour aller voir ma sœur à Poitiers.

Lucie était assez surprise que le majordome soit écarté à chaque événement. Mais après tout, il avait peut-être raison en pensant que c'était pour éviter qu'il se fasse un sang d'encre en voyant le désordre dans le manoir.

Finalement, Lucie passa presque une heure à discuter avec Hector, trouvant le vieil homme charmant. Lorsqu'elle reprit sa voiture, elle avait la confirmation qu'il ne manquait rien dans le carton mais elle n'avait toujours pris aucune décision. Le bal était dans cinq jours et elle ne savait pas encore si elle allait y aller.

Étrangement, cela ne la choquait pas de devoir y aller nue, si elle décidait de se rendre au manoir. Elle qui était d'habitude si prude, n'avait plus peur de dévoiler son corps, ce qui l'a surpris un peu.

Lorsqu'elle gara sa voiture en bas de son immeuble, elle eut envie d'essayer la tenue, ou du moins les chaussures et le masque. Depuis qu'elle avait reçu le carton, elle n'avait essayé qu'un talon haut, le rangeant ensuite dans la boîte pour ne jamais la rouvrir ensuite.

En entrant dans l'appartement, elle se déshabilla à la hâte, comme si sa vie en dépendait. Elle avait envie de se voir, de se contempler dans une glace. Enfilant ses hauts talons puis ajustant son masque, elle alla se placer devant le grand miroir de la chambre et resta sans voix en découvrant son corps.

Elle était à la fois obscène et magnifique, ne cachant rien à part son visage. Elle était comme cette prostituée dans le film « Eyes Wide Shut » qui ne portait rien d'autre qu'un masque.

Les haut talons la mettaient encore plus en valeur, l'obligeant à se cambrer de façon plus marquée. Elle se trouvait vraiment très belle et elle imaginait la tête des gens en la découvrant ainsi. À moins que pour ce bal, tous les invités soient nus ce qui la noierait forcément dans la masse.

Non, si Hector avait apporté d'autres cartons du même genre, il le lui aurait sûrement dit.

S'admirant de nouveau dans la glace, elle ne put s'empêcher de trouver tout de même un défaut à son corps. Sa petite toison pubienne, même si elle était taillée avec soin, était comme un rocher sur une plage de sable fin. Cela accrochait l'œil et elle n'aimait pas ça.

Plusieurs fois Marc lui avait demandé de le raser mais à chaque fois elle avait refusé, trouvant cela vulgaire. Pourtant, là, sans le comprendre vraiment, elle trouvait que ce serait mieux pour son corps car bien plus esthétique. Elle avait encore de la crème dépilatoire et sans trop réfléchir, elle alla dans sa salle de bain pour enlever cette petite toison disgracieuse.

Une fois sur place, elle retira consciencieusement tous les poils de son pubis, y trouvant même du plaisir. Elle ne savait pas trop pourquoi cette zone était devenue si sensible mais après s'être à nouveau admirée dans le grand miroir, elle ne put s'empêcher d'aller dans sa chambre pour se caresser longuement.

Les jambes bien écartées, elle se doigta comme jamais auparavant, n'arrivant pas à se satisfaire. Même si sa chatte était détrempée et qu'elle jouissait en continu, son corps était tellement demandeur, qu'elle n'arrivait pas à le rassasier.

Que lui arrivait-il et pourquoi était-elle autant excitée, elle, qui d'habitude, n'était pas trop addicte à ce genre de plaisir.

Elle réussit tout de même à se raisonner et elle dut se faire violence pour stopper ses caresses. L'heure était avancée et elle n'avait rien préparé pour le repas du soir.

Lorsque Marc arriva après une grosse journée de travail, elle fit tout pour qu'il ne remarque pas dans quel état elle se trouvait. Ils firent comme tous les soirs l'amour mais cette fois-là elle fut un peu frustrée qu'il éjacule trop tôt.

Pourtant le jeune homme n'avait rien à se reprocher, ayant même été plutôt performant. En découvrant la chatte toute lisse, il avait été spécialement excité. C'était juste que Lucie en voulait davantage sans trop savoir pourquoi. Elle préféra pourtant ne rien montrer de ses envies pour ne pas passer pour une nymphomane.

Ce soir-là, elle apprécia particulièrement l'infusion que son chéri lui emmena, la trouvant vraiment bonne. Elle se dit qu'elle avait de la chance d'avoir un compagnon aussi gentil, et ce fut heureuse qu'elle s'endormit malgré son corps en manque de sexe

**********

Trois jours passèrent depuis sa visite au manoir et le bal devait avoir lieu dans moins de quarante huit heures. Lucie avait de plus en plus de mal à se lever le matin, ne se sentant pas bien. Elle essayait de ne rien montrer à Marc pour qu'il ne s'inquiète pas mais elle avait chaque matin le bout de ses seins très douloureux et son bas-ventre en feu.

Ses tétons étaient devenus étrangement durs et très sensibles comme son sexe d'ailleurs. Parfois elle restait une bonne partie de la journée toute nue, ne supportant plus le contact du tissu sur sa peau. Cela l'effrayait de plus en plus car elle pensait être malade même si, sur Internet, elle n'avait pas trouvé de pathologie ayant les mêmes symptômes.

dicordoba
dicordoba
50 Admirateurs