Un Fantasme Qui Tourne Mal

BÊTA PUBLIQUE

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Pourtant, sans vraiment le réaliser, il plaça son pied sur la marche en métal et prenant la poignée, il se hissa pour regarder par la vitre latérale.

Son cœur s'emballa de nouveau en découvrant la scène. D'où il était il ne pouvait apercevoir qu'une partie de la couchette et il ne vit que le haut de sa femme écrasée par le géant qui la prenait sauvagement.

Le Chinois était assis sur le siège conducteur en train d'écrire un message sur son smartphone.

Il savait qu'en regardant par la vitre il risquait de se faire repérer et pourtant il ne pouvait détacher son regard du visage de Julie qui paraissait aux anges.

Elle se faisait démonter par l'homme bodybuildé et elle adorait ça. La bouche ouverte elle avait l'air de gémir alors qu'il labourait son ventre. Le costaud transpirait car il se donnait à fond, tringlant le corps offert par des grands coups de reins.

Marc jalousa le routier, se disant qu'il avait de la chance de baiser cette beauté avant de réaliser que cette femme sublime n'était autre que la sienne. Elle se faisait prendre de façon bestiale alors que le Chinois était imperturbable comme si de rien était.

Avant que la pute n'embarque pour Bangkok, il avait voulu en faire bénéficier un copain moyennant tout de même un tout petit peu d'argent. Après tout ça aurait été dommage de l'envoyer vers un pays lointain, sans aucune possibilité de retour et de ne pas en profiter un peu avant.

D'ailleurs, juste par professionnalisme, il la baisera avant de repartir, histoire de juger le produit qu'il allait bientôt vendre.

Se raisonnant, Marc redescendit sur le sol et préféra s'éloigner. En la voyant aussi heureuse il hésita à la sauver, pensant qu'elle avait peut-être trouvé sa destinée.

Non, c'était sa femme, il la connaissait depuis le lycée et il ne pouvait pas la laisser entre leurs mains. Ce n'était pas une pute mais juste sa petite chérie et il saura la reconquérir. Pourtant, en voyant son corps écrasé sous celui du géant, il avait été excité mais il savait que ce n'était pas bien et il devait agir.

Il se mit à l'ombre d'un arbre pas trop loin du camion et attendit. Si le routier redémarrait il ne mettrait pas longtemps pour rejoindre sa voiture et pour le cas où il aurait une opportunité, il préférait ne pas être trop loin du véhicule où se trouvait sa femme.

Il avait beau essayer de se concentrer sur le camion qui ne se trouvait qu'à une trentaine de mettre, les visions de sa femme en train de se faire prendre lui revenaient en permanence à l'esprit. Il n'arrivait pas à chasser ces images qui l'excitaient étrangement.

Les minutes défilaient inexorablement et les deux hommes restaient dans la cabine. Si le Chinois repartait avec le costaud, il n'aurait aucune chance de libérer Julie et il priait que ça se passe différemment.

Il commençait à désespérer lorsque la porte de la cabine s'ouvrit enfin. Malgré la distance qui le séparait d'eux, il retint sa respiration pour ne pas être repéré. Il sentit son stress monter d'un cran, en voyant les deux hommes descendre et il pria pour que le costaud parte en laissant le Chinois tout seul.

Il n'en crut pas ses yeux lorsqu'il constata plein d'espoir que les deux antagonistes se dirigeaient vers le bâtiment abritant les toilettes.

Ca n'était pas possible, ils laissaient le camion sans surveillance alors que Julie était à l'intérieur.

Non, les portes étaient sûrement verrouillées à moins qu'elles ne soient piégées. Ça ne pouvait pas être aussi facile et malgré le départ des deux hommes il eut de gros doutes sur le succès de son intervention.

Lorsqu'il les vit au loin disparaître dans le bâtiment, il prit dans l'herbe une grosse pierre pour fracasser la vitre. Il allait libérer sa femme même si pour ça il abîmait le camion.

Se décidant, il fonça vers le véhicule en essayant de faire le vide dans sa tête. Vu la courte distance, il ne mit pas longtemps pour arriver devant la cabine. Tendant le bras, il actionna la poignée pour tester la porte en pensant qu'elle resterait fermée et à sa plus grande surprise, elle s'ouvrit sans forcer.

Les deux hommes n'avaient rien verrouillé ce qui laissa Marc douteux.

Y avait-il un piège?

Le cœur battant la chamade, il se dit qu'il n'avait pas de temps à perdre et ouvrit en grand la porte avant de monter dans la cabine.

Elle était là et paraissait dormir. Du sperme recouvrait son ventre et ses seins mais malgré cela elle était magnifique.

Vite, il ne fallait surtout pas réfléchir et encore moins s'émouvoir. Extirpant Julie de sa couchette en la prenant dans ses bras, il décida de partir au plus vite.

Le plus dur fut de descendre du camion sans faire tomber sa petite chérie qui restait inconsciente.

En sautant de la marche tout en la tenant fermement, il se fit mal à la cheville mais malgré la douleur, il se mit à trottiner en boitillant vers l'endroit où était sa voiture. Les gens qui le voyaient courir, avec cette jolie femme nue dans ses bras, le regardaient effarés mais personne ne pensa à l'arrêter tant c'était singulier.

Quel ne fut pas son étonnement en se retrouvant sans encombre devant son véhicule. Comment avait-il pu arriver jusque-là sans être intercepté alors que cela ressemblait à un kidnapping.

Après avoir ouvert une portière arrière, il allongea le corps de sa femme sur la banquette et s'installa rapidement au volant.

Il avait encore du mal à réaliser qu'il venait de la délivrer et il démarra en essayant de se calmer un peu. Il ne fallait surtout pas avoir un accident mais aussi éviter de se faire remarquer même si pour ça c'était trop tard...

Ça y est, il avait retrouvé sa femme mais était très inquiet de la voir sans aucune réaction.

Qu'est-ce qu'ils avaient pu lui faire pour qu'elle perde connaissance.

Marc prit la première sortie d'autoroute pour revenir par la nationale. Il voulait trouver un chemin tranquille pour examiner sa chérie.

Il avait imaginé qu'elle lui aurait sauté au cou en le voyant la délivrer de ce piège alors qu'au contraire elle était restée sans aucune réaction. Ce n'était pas normal et il avait très peur.

Lorsqu'il vit le chemin en traversant un bois, il n'hésita pas une seconde. L'empruntant puis roulant sur une vingtaine de mètres, il se gara sur le côté pour enfin s'occuper de sa femme.

- Julie, c'est Marc, tu m'entends.

La jeune femme parut tressaillir en entendant sa voix mais n'ouvrit pas les yeux..

- Julie, c'est moi, réveille-toi.

Tout en lui parlant, il s'était mis à la caresser pour la faire réagir. C'est à la troisième tentative de prise de contact qu'elle souleva ses paupières, dévoilant un regard vitreux.

Marc se sentit soulagé d'un coup en la voyant enfin réagir. Elle avait repris connaissance même si elle paraissait bizarre.

- Julie, c'est moi, je te ramène à la maison.

C'est alors qu'il comprit enfin qu'elle était droguée et que son attitude était causée par l'absorption de produits.

D'un coup, comprenant que c'était à cause de la drogue qu'elle paraissait heureuse lorsqu'il l'avait vu se faire prendre, il se sentit bien mieux. Sa femme était toujours la même et il allait tout faire pour qu'elle redevienne la petite Julie d'avant.

Epilogue

Trois mois s'était écoulés depuis le fameux week-end et Julie avait retrouvé la forme. Malgré les questions que lui avait posées son mari pour savoir ce qui s'était passé, la jeune femme répondait qu'elle n'en avait aucun souvenir.

Parfois elle restait longtemps sans parler avant de retrouver rapidement sa joie de vivre.

Marc se demandait souvent à quoi elle pouvait bien penser. Il ne croyait pas une seule seconde qu'elle avait oublié tous les détails de ce qui s'était passé lorsqu'elle était entre les mains des routiers. Pourtant, il n'insistait pas, préférant préserver sa chérie qu'il aimait encore plus qu'avant.

Ils avaient repris leurs sorties et un soir alors qu'ils repassaient dans le fameux quartier, pas trop bien réputé, où les putes tapinaient, Marc stoppa sa voiture.

Julie, surprise, le regarda en se demandant où il voulait en venir. Ce dernier, un sourire énigmatique sur les lèvres demanda.

- Tu n'aimerais pas retenter l'expérience mais cette fois sur un trottoir?

- Demande-moi encore une fois de faire ce genre de chose et je te fais bouffer toutes les crottes de chien que se trouvent sur ces fameux trottoirs.

Soulagé, Marc éclata de rire en voyant que sa chérie n'était plus tentée par ce fantasme débile. Il redémarra heureux en se disant qu'elle était guérie.

En passant devant les prostituées, Il ne vit pas le regard envieux qu'eut sa charmante épouse en fixant les jolies femmes de joies, ni le sourire étrange lorsqu'elle se vit déambuler vêtue comme une catin sur ce fameux trottoir.

Après tout, elle n'était pas obligée de partager ses nouveaux fantasmes avec son cher mari ni même de l'avertir le jour où peut-être, elle le ferait vraiment.

Chacun a le droit d'avoir son petit jardin secret.

FIN

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  • COMMENTAIRES
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13 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a 6 mois

Alors, moi je préfère de très loin cette deuxième version. J'ai beaucoup de mal avec récits qui finisse dans l'exagération du mal ou des viol. Comme la première version.

Merci d'avoir refait la fin.

dicordobadicordobail y a 9 moisAuteur

Merci pour tes commentaires , ça fait toujours plaisir.

liviolheureliviolheureil y a 9 mois

J'ai mis cinq étoiles aux deux versions, elles le méritent chacune. D'ailleurs j'ai mis cinq étoiles à tout tes textes. Après je préfère la première version, car marre des contes de fées où tout se termine bien et du politiquement correct où tout le monde hurle avec les loups pour dire que les gentils ils sont tellement beaux et gentils. Après attention, c'est un avis sur la tournure de l'histoire, pas sur sa qualité qui comme je l'ai dis et nettement au-dessus de beaucoup de ce qui se fait ici et surtout ailleurs, une texte d'une qualité indéniable. Du niveau d'un Touchard ou d'un Verdu. Bref j'adore, mais avec la première fin, c'est plus que parfait, alors qu'avec cette fin, c'est juste parfait. Bravo à toi.

Plaisirs54Plaisirs54il y a 9 mois

Une bien belle expérience qui nous rappelle une situation personnelle, plus ‘’modeste’’ dans son déroulement, mais qui a bien conduit Agathe à des plaisirs tarifés sur une aire d’autoroute. Nous avions d’ailleurs publié cette histoire sur un autre site mais n’en trouvons plus trace... À réécrire peut-être...

AnonymousAnonymeil y a 9 mois

Je préfère cette fin a l'autre. Ce que j'aime dans cette histoire c'est que l'on a la version du mari et de la femme.

JB

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