Un Fantasme Qui Tourne Mal

BÊTA PUBLIQUE

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Une fois le verre vidé, je décidais de prendre congé et en voulant me relever je sentis mes jambes flageoler.

- On ne supporte pas la liqueur à Paulo? dit l'homme en riant

- je... je vais...

Et sans pouvoir contrôler mon corps, je retombais sur le lit, me posant là où je me tenais quelques secondes plus tôt.

- Tu sais quoi, me dit l'homme, quand une pute me chauffe, je la baise et avec toi je vais prendre mon temps pour le faire.

- Je...Vous ne pouvez...

Je ne sais pas ce qui m'arrivait mais je n'étais même plus capable d'articuler une phrase complète. Je me sentais vidée de toutes forces tout en restant lucide.

La grosse main du routier se glissa sous mon top et saisit un de mes seins. J'aurais dû hurler, le repousser, essayer de me sauver mais au lieu de ça, je restais immobile, le laissant malaxer ma poitrine sans rien faire.

- Je vais te baiser comme aucun de tes clients ne l'a jamais fait jusqu'à aujourd'hui et ça ne me coûtera pas un centime.

L'homme se redressa et m'allongea sur la couchette. Je n'avais plus aucune force et je ne pouvais rien faire pour l'en empêcher.

Il commença par m'arracher mon top, me faisant un peu mal car le tissu résistait un peu puis me déboutonna ma minijupe avant de la faire glisser le long de mes cuisses.

Je n'eus aucune réaction alors qu'il me mettait à poil mais je continuais à avoir toujours aussi peur.

Le gros routier allait me violer et Marc n'était pas là.

Alors que j'étais nue, l'homme se mit à me caresser. Il me pelota les seins puis ses doigts vinrent se perdre entre mes cuisses qu'il avait légèrement écartées.

Je tressaillis lorsqu'ils s'insinuèrent entre les lèvres de mon sexe et bizarrement, la peur laissa la place à de l'excitation.

J'avais souvent eu comme fantasme de me comporter comme une pute et là, j'étais nue et un inconnu me doigtait. Jamais je n'aurais pu me l'imaginer mais les caresses de l'homme ne me laissaient pas insensibles.

- Mais tu mouilles!!! le petit cocktail que tu as bu fait déjà de l'effet.

Se redressant, il quitta la couchette pour aller jusqu'à la table où se trouvait son portable.

Le prenant, il passa un appel.

- Allo Franck? c'est Paulo

- ................

- J'ai vu ton camion sur le parking

- ........

- j'ai une petite surprise pour toi, que j'ai envie de partager avec un pote.

- .............

- Oui à tout à l'heure.

Il reposa son téléphone et commença à se dévêtir.

Il était aussi laid nu qu'habillé et après avoir réussi à tourner la tête après un gros effort, je remarquais un sexe énorme qui m'excita malgré l'horreur de la situation.

Qu'est-ce qui m'arrivait. Pourquoi cette situation ne m'offusquait plus moi qui n'avais connu que Marc.

Je tressaillis lorsque le gros s'approcha de moi tout en se masturbant pour faire grossir son membre déjà impressionnant. Lorsqu'il estima son érection suffisante, il écarta davantage mes cuisses puis se coucha sur moi.

J'étais dans l'incapacité de me dérober mais le pire, c'est que je n'en avais plus envie. Il ne m'écrasa pas malgré son poids et lorsque je sentis son gland se placer à l'entrée de ma vulve, je ne pus m'empêcher de pousser un petit gémissement.

- Tu vas adorer la bite à Paulo me dit-il avec une voix doucereuse.

À peine eut-il prononcé ces mots que je sentis son gros membre glisser en moi, écartant mes chairs de façon incroyable.

Mon mari avait un sexe dans la moyenne, du moins l'avais-je cru par manque de comparaison. Là, ça n'avait rien à voir et en sentant ce pieu s'enfoncer dans mon intimité, je me mis à gémir presque immédiatement.

Me voyant réceptive, il commença par de lents va et vient, excitant ma chatte qui en voulait encore plus. Jamais je n'avais ressenti une telle chose et tout mon corps fut irradié par un plaisir sans nom.

- Putain, tu es vachement serrée pour une pute, je n'ai jamais autant pris mon pied.

Tout en me prenant, il posa sa bouche sur la mienne et commença à m'embrasser.

J'étais de plus en plus excitée et même si je ne pouvais presque pas bouger mes membres, je répondis à son baiser comme je l'aurais fait avec mon mari....

Il se mit à accélérer, piochant de plus en plus fort, me faisant gémir de bonheur. Je commençais à avoir tout le corps qui tremblait, vibrant de contentement.

Je sentais un orgasme monter en moi tellement c'était merveilleux et je ne comprenais pas pourquoi.

Mais que m'arrivait-il, comment pouvais-je trouver du plaisir avec un autre homme que mon mari.

Je me mis à gémir de plus en plus fort alors que le routier me prenait tel un bûcheron. Il avait laissé tomber la douceur et se défouler dans mon corps. Je n'entendis même pas les bruits de tambourinement contre la porte de la cabine tellement j'étais ailleurs.

Se cambrant d'un coup, il se déversa en moi alors que j'étais secouée par un orgasme puissant, ne comprenant pas comment l'on pouvait prendre autant de plaisir.

Je sentis les jets chauds inonder l'intérieur de mon ventre, me remplir de semence alors que je ne prenais plus la pilule. J'aurais dû avoir peur d'être fécondée par ce monstre mais je n'arrivais plus à me rebeller, comme si l'on m'avait privé de mon libre-arbitre en annihilant tout raisonnement logique.

Lorsqu'il se retira, ce fut pour aller ouvrir à son pote qui venait de taper de nouveau à la porte.

J'eus encore pendant de longues secondes des spasmes alors qu'il n'était plus en moi. Je ne le savais pas mais le plaisir que je ressentais était amplifié par la drogue qu'il avait mise dans ma boisson.

- Ouah, mais c'est quoi ce canon?

- C'est une pute que j'ai trouvée en bas de ma cabine

- Elle est shootée?

- Juste un peu, répondit en riant le gros routier. Elle préférait aller manger plutôt que me donner son cul.

Le dénommé Franck ne demanda même pas l'autorisation à son copain. Il se dévêtit rapidement et je vis qu'il bandait déjà. Étrangement, j'étais comme détaché par ce qui arrivait, ne réalisant pas vraiment l'horreur de la situation.

La seule chose que je voyais c'est que j'allais de nouveau jouir et j'en frémissais d'avance.

Le membre du jeune était moins imposant que celui du gros même si sa taille était tout de même supérieure à celle du sexe de mon mari.

Je poussais un long gémissement en me sentant de nouveau prise et les minutes qui suivirent furent un concentré de bonheur. Alors que la queue de l'homme labourait ma vulve, j'en étais venue à souhaiter que mon mari ne vienne plus.

Je découvrais vraiment ce que baiser voulait dire mais je n'avais plus toute ma tête.

À chaque coup de rein, je poussais un petit cri ce qui plaisait beaucoup à mon violeur.

Lorsqu'il cessa de me prendre, je fus un peu frustrée, pensant qu'il en avait fini avec moi. Je me trompais et j'eus très peur lorsqu'il quitta le lit pour retourner mon corps. Je me retrouvais alors sur le ventre sans pouvoir bouger le moindre muscle tout en me doutant de ce qu'il allait faire et j'étais paniquée.

- Regardes moi ce cul, j'ai trop envie de le défoncer.

- Ne te prives pas Francky, cette pute est à nous.

J'eus très peur lorsque homme s'allongea sur moi dans l'intention de me forcer. Tenant fermement son sexe, il positionna son gland à l'entrée de mon petit trou alors que je n'avais aucun moyen d'y échapper.

Il allait me prendre alors que j'étais vierge pour ce qui concernait la sodomie et je ne pus m'empêcher de pousser un cri de douleur lorsqu'il commença à me pénétrer.

- Putain, elle est méga serrée, à croire qu'elle ne s'est jamais fait enculer.

- Pour une pute, ça la fout mal, répondit le gros en riant.

Millimètre par millimètre, il me perfora, m'enculant inexorablement. La douleur était intense et j'avais la bouche grande ouverte, essayant de ne pas hurler

Comment des femmes pouvaient-elles aimer ça?

Je crus tourner de l'œil lorsque, d'un coup, mon cul céda et que le membre plongea en entier dans mes entrailles mises à mal.

- Tu es sûr que c'est une pute, demanda alors Franck, elle ne s'est jamais fait prendre par le cul

- Si, du moins c'est ce que je croyais

- Ce n'est pas grave, je vais la défoncer

L'homme commença alors à faire des vas et viens dans mon cul avec jubilation. La douleur était très forte au début puis elle a commencé à s'atténuer alors qu'il me sodomisait de plus en plus violemment.

- Putain, c'est vraiment trop bon, haleta le jeune routier, elle a un cul d'enfer.

Finalement, même si je ne pris pas de plaisir à me faire enculer, je constatais que cela aurait pu être beaucoup plus désagréable malgré les élancements au niveau de l'anus.

Pour mon plus grand malheur, il était endurant et il me laboura durant de longues minutes.

L'homme finit tout de même par se déverser en moi et lorsqu'il se retira, il me donna une grande claque sur les fesses qui ne me fit même pas gémir. Le produit m'avait tellement anesthésiée que la douleur était heureusement amoindrie.

Sans la drogue, ce n'est pas dit que j'aurais supporté la sodomie de cette façon.

- Si ce n'est pas une pute on risque d'avoir des problèmes, remarqua Paul

- Oui mais j'ai peut-être une idée. Sur l'autoroute, j'ai suivi le camion de Wang pendant au moins 50 kms avant qu'il ne tourne dans l'aire juste avant celle-ci.

- Wang! mais c'est un vautour.

- Peut-être, mais il cherche toujours des filles et en plus il paye bien

Le gros routier réfléchit quelques secondes puis dit.

- Je vais lui téléphoner et en profiter pour fumer une clope. Amuse-toi encore avec elle pendant que je l'appelle. S'il est encore au niveau de l'aire, je lui propose la pute.

- Ok pour moi, prends ton temps

Même si je les avais entendu, avec la drogue qu'ils m'avaient donnée, je n'avais pas tout compris. L'homme s'assit sur le bord du lit et me fit rouler sur le dos.

Il commença à s'amuser avec mes seins, me pinçant les tétons pour me faire grimacer. Il avait l'air de prendre du plaisir à martyriser mon corps et tout en jouant avec mes mamelons il me dit.

- Je ne sais pas qui tu es, mais une chose est sûre, c'est que tu n'es pas une pute.

- Je......

- Mais ce n'est pas grave, si Paulo arrive à joindre Mr Wang, tu le deviendras...

Il continua à jouer avec ma poitrine lorsqu'il se rendit compte qu'il bandait de nouveau.

- Putain, ton corps est aphrodisiaque, dit-il en riant.

Ne perdant pas de temps, il s'allongea sur moi et me pénétra d'un coup.

Immédiatement, le plaisir m'envahit en sentant le membre fourrager dans mon ventre. Vu qu'il avait éjaculé quelques minutes auparavant, il s'en trouva beaucoup plus performant.

Je respirais en cadence avec ses coups de reins et je gardais les yeux fermés pour apprécier cette baise.

J'étais devenue leur pute et j'adorais cela.

Cela dura une éternité et l'orgasme qui se déchaîna en moi fut d'une rare intensité.

- Eh bien, je ne sais pas qui tu es mais ce que je peux t'affirmer, c'est que tu es une belle salope, me dit l'homme après s'être vidé en moi.

Lorsque le gros routier revint dans la cabine, il raconta à son copain, le visage contrarié.

- C'est bon, j'ai eu Wang, il allait quitter le parking et a tout de suite était intéressé

- Génial, et tu lui as parlé du prix

- Heuuu... J'ai essayé mais il a été intraitable. Mille euros ou rien et à condition qu'elle lui plaise.

- Mille! Mais il se fout de notre gueule. Il va la vendre cent fois ce prix.

- C'est ce que je lui ai dit mais il m'a raconté qu'il avait beaucoup de frais et qu'il devait aussi la faire sortir du pays.

- Le salop... Mais bon c'est mieux que rien. Tu as accepté?

- Oui car je me suis dit qu'il nous rendait service.

Franck regarda mon corps et demanda à son pote.

- Il y a un problème, comment on fait avec elle, elle ne peut même pas bouger et encore moins marcher.

- J'ai un antidote. On va lui en donner juste un peu pour qu'elle puisse se mouvoir.

Tout en disant cela, le gros prit un verre et après l'avoir rempli à moitié d'eau, il mit quelques gouttes d'une fiole cachée dans un placard.

- Relève-lui la tête que je puisse la faire boire...

Le plus jeune s'assit sur le bord du lit et me redressa alors que l'autre me glissa le verre entre les lèvres. Je commençais à avoir très soif vue la chaleur dans la cabine, aussi, lorsque le liquide glissa le long de ma gorge, cela me fit un bien fou.

- Voilà, il n'y a plus qu'à attendre. Normalement cela fait effet assez vite. Tu veux une bière?

- Avec joie, on va arroser ça.

Les deux hommes m'abandonnèrent pour s'asseoir à la petite table. Ils parlèrent à voix haute tout en buvant mais je ne faisais pas trop attention à ce qu'ils racontaient.

Je commençais à avoir des fourmillements un peu partout dans les membres et quelque part cela me rassura.

De longues minutes passèrent avant qu'un téléphone ne bipe.

- Wang vient d'arriver, dit Paul, il n'a pas traîné.

Sans rien rajouter, ils se levèrent et vinrent me saisir chacun par un bras afin de me relever du lit.

Je me laissais faire sans rien dire comme si tout ça était normal. Je me rappelais vaguement que Marc devait m'attendre mais je ne savais plus trop où.

Une fois redressée, je me rendis compte que j'avais retrouvé suffisamment de force dans les jambes pour ne pas m'écrouler mais il ne fallait pas que les deux routiers me lâchent.

- On va avancer lentement me dit Franck. Tu vas essayer de marcher en même temps.

Et tout en disant ça ils se dirigèrent vers la porte.

Sûrement par automatisme, mes jambes fonctionnèrent, toujours supportée par les deux hommes qui me maintenaient au niveau des bras. S'ils m'avaient lâchée, je me serais sûrement effondrée comme une......

- Franck, tu descends le premier et je te passe le paquet

- Pas de problème, répondit-il en riant.

Et c'est comme ça, après avoir été sortie de la cabine sans trop savoir comment, que je me retrouvais devant ce petit Chinois.

- Pas mal, tu ne m'as pas menti Paulo, elle est canon.

Tout en disant cela, il s'était mis à me tâter comme une simple marchandise, me palpant les seins, le ventre, les fesses et se permettant même d'infiltrer ses doigts dans ma chatte. Je ne réalisais pas qu'ils étaient en train de négocier mon corps et que j'étais minutieusement inspectée comme pour un vulgaire objet.

Mais j'étais trop droguée pour pouvoir me rebeller, trouvant ça presque normal d'être une marchandise. Je ne réagis pas lorsqu'ils chargèrent mon corps sur la couchette de l'Asiatique, me transportant tel un paquet avant de me laisser seule avec lui.

Je crus qu'il allait profiter de mon corps mais je me trompais grandement. Après m'avoir mise sur le ventre, il m'attacha les bras derrière le dos avec une cordelette avant d'en faire autant avec mes chevilles qu'il serra l'une à l'autre.

- Un long voyage nous attend ma jolie alors reposes-toi bien et surtout prends des forces, tu vas en avoir besoin. Et ce n'est pas dit que je ne goutte pas à ton joli corps avant d'être arrivé à destination.

Chapitre 3 - La poursuite

Le compteur indiquait cent cinquante et cela faisait vingt minutes qu'il roulait sans jamais ralentir. Marc se moquait bien de perdre des points à son permis car la seule chose qui lui importait était de retrouver sa femme.

Il commençait à paniquer, ignorant si le Chinois n'avait pas emprunté la sortie qu'il avait aperçu cinq kilomètres plus tôt. De toute façon il avait fait un choix et espérait que ce dernier lui permette de retrouver Julie.

Tout en roulant il s'insultait, se traitant de tous les noms. Mais quel con d'avoir laissé sa petite femme faire ce pari sur ce parking. C'est vrai que cela l'avait excité en l'imaginant avec eux, mais maintenant il réalisait qu'il avait été inconscient.

Il était de plus en plus stressé lorsqu'il le vit enfin. Il ne pouvait pas se tromper car des tigres peints sur des remorques, ça ne courait pas la rue. Il leva le pied pour le dépasser à une vitesse normale et vérifier s'il ne se trompait pas. Son cœur se mit à battre plus fort lorsqu'il reconnut le Chinois au volant. Il ne ralentit pourtant pas, prenant un peu d'avance tout en réfléchissant.

Il réalisa qu'il n'avait pas la moindre idée de la façon dont il fallait procéder. Il ne pouvait pas, sans danger, lui faire une queue-de-poisson ou positionner sa voiture en travers pour le stopper. Là, il l'avait en visuel dans son rétroviseur et il se dit que l'idéal aurait été qu'il soit derrière.

En fait, il était complètement perdu concernant la façon d'opérer. Il ne voulait pas mettre sa femme en péril et ne pouvait pas faire n'importe quoi.

En voyant un renfoncement destiné aux véhicules de service, il mit son clignotant pour s'y arrêter quelques minutes. Lorsque le camion passa devant lui, il attendit un peu avant de repartir. Il allait le suivre de loin en essayant de ne pas se faire remarquer. Il y avait un peu de monde sur l'autoroute ce qui lui permettra de rester invisible. En restant derrière lui, il pourra improviser lorsque l'occasion le permettra.

Durant deux heures il suivit le Chinois, calquant sa vitesse sur la sienne. Il se fit même doubler par un poids lourd pressé et dût lever le pied pour lui faciliter le dépassement.

Il avait encore pas mal d'autonomie car sa jauge indiquait que sa réserve de carburant était à moitié pleine mais il trouvait le temps très long. Sa petite femme était juste devant lui et il ne pouvait rien faire d'autre que de la suivre.

Lorsqu'il vit au loin le camion emprunter la voie de décélération d'une petite aire de repos, Marc pensa que c'était peut-être sa chance. Il y avait juste des toilettes et des tables pour manger et il choisit cette fois de se positionner sur le parking voitures. Il ne fallait pas qu'il se fasse remarquer et il irait à pied secourir sa chérie.

Il n'avait pas élaboré de plan et il improvisera. Il sortit de sa voiture une fois celle-ci garée et marcha lentement vers la rangée de camion dans la zone qui leur était réservée. Il ne voulait pas se faire remarquer et essayait de paraître naturel.

Il repéra de loin le véhicule de l'asiatique mais ne s'approcha pas tout de suite. Le Chinois discutait avec un autre routier qui était une vraie armoire à glace. Ce n'était pas le bon moment pour une action d'éclat car c'est lui qui risquerait de finir éclaté.

Il fit semblant de se promener dans l'espace vert, en bordure du parking, comme pour se dégourdir les jambes. Tout en marchant il observait le binôme discuter, attendant son moment. Son cœur se mit à palpiter en voyant que les deux hommes pénétraient à l'intérieur la cabine pour s'enfermer avec Julie.

Non, ils n'allaient pas recommencer et baiser de nouveau sa femme même si cela ne le révoltait pas autant qu'il l'aurait désiré.

Autant son monde s'était écroulé lorsqu'il avait cru la perdre, autant là ... Après tout, elle n'était pas aussi innocente que ça.

De nouveau des pensées salaces lui vinrent à l'esprit qu'il essaya de chasser malgré l'excitation qui s'emparait de lui.

Non, ce n'était pas une pute, c'était sa petite femme et il devait la secourir.

Il se mit à marcher en direction du poids lourd car peu de gens étaient visibles. Il voulait être sûr que sa femme était en bonne santé tout en étant poussé par une autre pulsion.

En fait, il ne savait pas trop la raison qui le poussait à y aller, sachant que cela pouvait être dangereux. Il aurait dû attendre, pour agir, que le Chinois s'absente ou au pire qu'il soit seul. Avec l'autre homme il n'avait aucune chance et pourtant il s'approchait sans trop savoir pourquoi.

Il fut tout étonné lorsqu'il se retrouva à côté du camion, pensant être intercepté avant d'y arriver. Là, il réalisa que sa femme n'était qu'à quelques mètres de lui et qu'il ne pouvait rien faire.

Pourtant, il posa sa main sur la porte de la cabine se demandant si en rentrant et en leur expliquant qu'il était le mari, ils la libéreraient.

S'il faisait ça, il y avait de grandes chances pour qu'on retrouve son corps dans un coin du parking.