Un Fantasme Qui Tourne Mal

BÊTA PUBLIQUE

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Une demi-heure devait s'être écoulée depuis que le deuxième routier était rentré dans la cabine lorsque la porte s'ouvrit de nouveau.

Le gros en descendit sûrement pour reprendre son souffle. Il avait remis son pantalon mais était resté torse nu car il n'en avait sûrement pas fini avec ma petite femme.

Il alluma une cigarette laissant le jeune seul dans la cabine, pour continuer sûrement avec ma petite épouse.

Ma femme était devenue leur pute, leur vide couille et cela ne me révoltait plus. Je l'aimais même de plus en plus et pourtant je leur laissais son corps, trouvant cela très excitant.

Le routier prit son temps pour fumer et lorsqu'il l'écrasa enfin ce fut pour passer un coup de téléphone qui dura environ cinq minutes.

Une fois son coup de fil terminé, il remonta dans la cabine pour rejouer avec ma femme. Cela faisait plus d'une heure qu'elle était entre leurs mains et ils continuaient encore.

Il faut dire que je les comprenais presque car Julie avait un corps sublime et ne pas profiter d'une telle beauté aurait été un sacrilège. J'avais toujours été heureux lorsque, en me promenant avec elle, je voyais les hommes se retourner pour pouvoir la regarder.

Je me rendais compte qu'en fait, je n'étais pas jaloux mais fier en les imaginant l'admirer alors qu'ils la baisaient.

Un nouveau quart d'heure s'écoula et même si cela m'excitait, je commençais à m'inquiéter pour elle.

D'autres camions étaient arrivés sur le parking mais l'un d'eux vint se garer juste en face de celui du gros. Outre le fait qu'il s'était placé près de celui ou se trouvait sa femme, il attira mon attention par sa décoration. Le véhicule était très beau car complètement customisé aux symboles de l'Asie et un énorme tigre était peint sur le côté de la remorque.

Il ne s'écoula que quelques minutes après la venue du dernier poids lourd avant que ça ne bouge enfin. La porte latérale du véhicule où se trouvait ma femme s'ouvrit et je crus que j'allais enfin la retrouver.

Ce fut le jeune qui apparut le premier, sautant à même le sol comme s'il ne pesait rien. Lorsque je le vis tendre les bras vers l'ouverture de la cabine, je sus que c'était pour aider ma petite femme à descendre.

Finalement me serais-je trompé et seraient-ils galants!

Lorsque je la vis enfin, tout mon corps se figea et mon sang se glaça. En fait, il aidait bien ma femme mais elle était entièrement nue, montrant à tous son corps sublime. Une fois au sol, le gros descendit à son tour comme si de rien était.

Pourquoi Julie était à poil... Pourquoi n'avait-elle plus ses vêtements sur le dos?

Elle était magnifique et depuis ma voiture, je ne pus m'empêcher d'admirer de nouveau son physique de rêve.

Les deux hommes l'encadrèrent, la prenant chacun par un bras et se dirigèrent vers le camion qui venait d'arriver. Elle se laissait faire sans rien dire, comme si elle n'avait plus de force pour pouvoir réagir.

Elle ne paraissait pas dans son état normal mais je supposais que c'était causé par la fatigue. Après tout ce qu'ils avaient dû faire subir à son corps il lui fallait du temps pour bien récupérer.

En les voyant l'emmener vers le camion qui venait d'arriver, j'eus des pensées malsaines. Je me dis qu'ils allaient sûrement la proposer au dernier arrivant pour qu'il puisse la baiser.

En la laissant complètement dénudée ce ne pouvait être que ça surtout qu'elle avait l'air passive et donc forcément consentante.

Arrivés au camion, ils frappèrent à la porte qui s'ouvrit sur un petit Chinois d'une cinquantaine d'années. Ce dernier descendit de la cabine et après avoir parlé aux deux hommes, il se mit à examiner ma femme ce qui me surpris grandement tout en m'excitant étrangement...

Il lui tata longuement les seins avant de lui palper le ventre comme pour tester son état de santé. Il parut satisfait mais ne s'arrêta pas là.

Je fus très intrigué lorsqu'il plongea ses doigts dans la chatte de ma femme, la fouillant sans aucune retenue alors qu'elle se laissait faire. Il lui toucha ensuite les fesses puis lui palpa les cuisses comme si cela était normal.

Ma femme ne bougeait pas, se laissant tripoter comme un vulgaire morceau de viande.

J'ignorais les traditions de ces pays d'Asie et découvrais surpris que là-bas, avant de baiser une pute il fallait la passer au crible.

L'homme parut content de l'examen de ma femme ce qui me rendit fier. Il fouilla alors dans la poche arrière de son pantalon pour en sortir une liasse de billets.

Même si j'étais loin, je ne pouvais pas me tromper et l'argent était bien réel. Le gros, tout content, s'empara de la liasse qu'il rangea dans son jean.

Il venait de payer le routier pour baiser ma petite femme ce qui ne me choqua pas. Ils la prenaient pour une prostituée et se faisaient un peu d'argent en négociant ses charmes.

Je restais dans ma voiture, curieux de voir ce qui allait arriver, ne me rendant plus vraiment compte que la jolie créature nue qu'était en train de partager ces hommes était ma petite Julie chérie.

Ils aidèrent ma femme, qui paraissait amorphe, à monter dans le camion puis après être ressortis de la cabine, saluèrent le Chinois.

Je ne savais plus vraiment quoi faire, hésitant à intervenir de peur que cela aille trop loin.

Me ressaisissant, je me dis que l'homme avait payé très cher pour passer un peu de temps avec ma jolie femme. Je pouvais bien faire un effort et le laisser un peu profiter de son corps.

Après tout ce n'était plus qu'une pute et... J'étais monstrueux en pensant ça et je me sermonnai.

Je décidais de lui laisser une trentaine de minutes puis j'irais la chercher.

C'est alors que plusieurs camions vinrent se garer sur le parking et je fus un peu affolé en me rendant compte que les derniers arrivants venaient de se mettre entre moi et le Chinois.

Je ne voyais plus rien mais je n'osais pas déplacer mon véhicule pour les apercevoir.

Au bout de dix minutes qui me parurent très longues je décidais d'intervenir. Je n'arrêtais pas de penser à l'argent qu'avait donné le Chinois et j'avais un très mauvais pressentiment. Il fallait que je vérifie que ma petite femme aille bien et pour ça je n'allais pas attendre que la demi-heure s'écoule.

Me décidant à intervenir, je sortis de ma voiture et me dirigeai vers le groupe de camions.

En passant le poids lourd qui me cachait la vue je sentis la panique m'envahir. Le camion de l'asiatique n'était plus sur le parking, il avait disparu et ma femme également.

Je compris à ce moment-là que l'homme n'avait pas payé pour baiser ma femme mais qu'il l'avait acheté comme une simple marchandise.

Me reprenant, je courus à ma voiture comme un dératé et m'engageais à fond sur l'autoroute. J'allais essayer de retrouver le camion qui, heureusement pour moi, était reconnaissable. Il avait moins dix minutes d'avance et en roulant très vite j'avais de très grandes chances de le rejoindre rapidement.

Chapitre 2 - Les événements vus par Julie

Je m'appelle Julie et je suis mariée avec Marc depuis un an. Je suis assez fière de mon corps et même si je ne suis pas très grande, je sais que beaucoup de garçons se retournent à mon passage et je trouve cela plutôt flatteur.

Oui mais voilà, je n'ai qu'un amour dans ma vie, c'est mon mari Marc, qui a été le premier et qui sera toujours le seul et l'unique.

Même si je l'aime vraiment très fort, il m'a énervée en ne me prenant pas au sérieux et j'avoue que j'ai très peur par ce que j'ai l'intention de faire.

Là, on est dans la voiture et on se dirige vers un parking d'autoroute. Même si je ne suis qu'une fille, je n'aime pas que l'on puisse croire que je suis une peureuse.

Hier, en regardant des prostituées sur un trottoir, il m'avait un peu comparée à elles en plaisantant et m'avait provoquée en me faisant comprendre que je n'aurais jamais le courage de m'habiller ainsi.

J'avoue que ça a toujours été un fantasme pour moi.

Souvent, je me suis imaginée à leur place, vêtue comme une prostituée et marchant sur le trottoir en montrant aux hommes mon corps très peu vêtu.

J'ai souvent pensé à ces hommes, qui viendraient me proposer de l'argent et à qui j'aurais vendu mon corps.

Oui mais voilà, c'était juste un fantasme et de là à le réaliser, il y avait un gouffre. De toute ma vie, je n'avais fait l'amour qu'avec un seul homme et c'était mon mari.

Maintenant, pour montrer à Marc que je n'avais pas peur de me montrer habillée en pute, on se dirigeait vers un parking.

Ce fut lui qui rompit le silence alors que l'on s'approchait du lieu.

- Tu es sûre de vouloir le faire. On est samedi midi et il y aura pas mal de monde.

- Oui, je ne me promènerai sur l'aire que quelques minutes, histoire de gagner mon pari.

- Comme tu veux mais tu n'es pas obligée.

- Si, je le suis, je veux te montrer que je n'ai pas que la gueule

En lui disant cela je lui montrais que ces mots m'avaient vraiment vexée mais il ne releva pas ma remarque.

En rentrant sur cette aire d'autoroute fréquentée, cela me rassura un peu en le voyant prendre la partie réservée aux camions, qui paraissait déserte. Il arrêta la voiture à la limite du grand parking mais pas trop loin de quelques poids lourds tout de même.

Vu le peu de place dans le véhicule, je commençais à me déshabiller avec difficulté. Sans un mot, je retirais la jupe qui cachait ma mini puis j'ôtais mes chaussures pour mettre les hauts talons.

Je commençais à avoir peur et je tremblais un peu mettant plus longtemps que prévu pour les chausser convenablement. Il n'y avait plus qu'à enlever la veste qui recouvrait mon top et j'étais prête pour tenter mon pari.

Plusieurs fois il m'avait dit que je n'avais que la gueule et j'étais persuadée qu'il était presque sûr que je renoncerais au tout dernier moment. Même si je n'étais pas rassurée, j'allais lui montrer que sa petite femme pouvait se surpasser et se conduire comme une vulgaire prostituée.

- Tu sors de la voiture et tu restes deux ou trois minutes à côté et tu auras gagné, me dit-il

Si j'acceptais de ne rester qu'à côté de l'auto, cela prouverait qu'il avait eu raison et que je n'avais aucun courage. Je me forçais à être souriante tout en lui répondant.

- Non, je vais aller jusqu'aux camions qui se trouvent là-bas et là j'aurais gagné.

- Mais! les camions sont au moins à cent mètres et il y en a cinq. C'est trop dangereux.

- Je ne risque rien, on est samedi midi. Et je veux te montrer que ta femme n'est pas une peureuse.

- Je n'ai jamais dit que tu étais une peureuse, juste que tu n'oserais pas faire une telle chose.

- Je vais te prouver que je peux le faire et tu seras fier de moi.

En regardant ses yeux, je vis que je l'impressionnais et je fus fière de moi. Je sortis de la voiture et lentement, je m'éloignais du véhicule, me dirigeant vers les poids lourds tout en ayant la peur au ventre.

Je n'étais pas habituée à me vêtir aussi sexy et là, j'étais pratiquement à poil. Si je croisais quelqu'un, j'aurais la honte de ma vie même si cela m'excitait plus que je ne l'aurais imaginé d'être habillée ainsi.

Même si je n'étais pas très rassurée, je savais que je prenais beaucoup moins de risques que si je l'avais fait sur un trottoir en ville.

En m'éloignant de la voiture je dus faire un gros effort pour ne pas me retourner. Il fallait que je montre à Marc ma détermination et surtout que je ne trahisse pas la peur que je pouvais ressentir.

Pour arriver à mes fins, je marchais lentement, ondulant des hanches tout en respirant doucement afin de rester calme.

Étrangement, j'étais fière de moi et je ressentais une certaine excitation.

Je savais que Marc me fixait et le connaissant il devait s'inquiéter. Je ralentis encore le pas, histoire de jouer un peu avec le feu et surtout pour lui montrer que sa femme n'avait pas que de la gueule. C'est vrai qu'il le disait souvent juste pour me taquiner en sachant que cela m'énervait.

Je fus tout de même heureuse d'arriver au niveau des camions car j'allais pouvoir rejoindre la voiture et mettre fin à ce pari stupide. J'avais gagné et maintenant je pouvais revenir la tête haute. Plus jamais il ne se moquera de moi.

J'allais faire demi-tour lorsque la porte de côté d'une cabine de camion s'ouvrit sur un homme bien en chair. Il portait un jean et une chemise d'une propreté douteuse dont les boutons étaient tendus par un ventre proéminent.

Mon sang se glaça. Qu'allait-il penser en me découvrant, vêtue comme une pute, la poitrine visible tant le tissu de mon top était transparent.

Il parut aussi surpris que moi en m'apercevant, ne pensant sûrement pas trouver une prostituée en sortant de son camion.

Que devais je faire?

Partir en courant! Lui expliquer que j'étais déguisée! Lui mentir...

Je ne savais plus quoi faire et je pensais à Marc qui depuis la voiture devait tout voir.

Lui aussi devait être inquiet et il allait sûrement intervenir.

L'homme se ressaisit et se dirigea vers moi. Je vis dans ses yeux comme de l'admiration et j'en fus très fière malgré la honte qui m'avait envahie.

- Bonjour jolie demoiselle, tu es à la recherche de clients?

Me prenant pour une vraie pute, l'homme n'hésitait pas à me tutoyer. Ne sachant quoi répondre, je restais silencieuse, complètement tétanisée.

- Tu as un corps splendide, combien tu prends?

Ne connaissant absolument pas les tarifs, je me repris et dis complètement au hasard.

- heuu.. 300 euros.

En entendant ces mots, le routier éclata de rire

- 300 euros? Tu es en or massif... dit-il en se calmant. À ce prix-là tu fais la totale.

- Heuu oui... mais là je suis en pause. Je vais aller manger.

L'homme me regarda longuement puis demanda.

- Juste par curiosité, tu fais quoi pour 300 euros.

J'essayais de trouver une réponse qui aurait pu correspondre au tarif. J'avais annoncé un chiffre qui paraissait être bien trop important et il fallait que je le justifie.

- Pour 300 euros, je fais tout.

- Absolument tout?

- Heu...Oui.

- Sans préservatif?

- Oui

Mon sang se glaça lorsque je vis que l'homme me regardait le corps de façon insistante. Il fixa mes seins avec gourmandise puis mes cuisses qui tremblaient un peu, paraissant satisfait de ce qu'il découvrait.

Je compris au regard qu'il avait que je lui plaisais beaucoup et lorsqu'il me fixa dans les yeux, il me demanda en souriant étrangement..

- 300 euros, finalement tu les vaux peut-être. À ce prix-là, j'ai le droit à combien de temps

- Heuuu, autant de temps que vous voulez.

Sur son visage je pus lire la surprise qui laissa vite la place à l'envie. C'était la première fois qu'une pute autorisait à tout lui faire pendant un temps indéfini et il ne pouvait pas laisser passer une telle opportunité.

- Finalement, je vais te les donner, tes 300 euros. Je crois que j'ai envie de m'amuser avec toi car ton petit corps me plaît beaucoup.

Me rendant compte que j'étais dans une impasse, j'étais à deux doigts de lui dire la vérité. L'homme me faisait peur surtout en le voyant fixer mon corps avec autant d'insistance. Réfléchissant rapidement, je finis par lancer.

- Sauf que je suis en pause, je dois aller manger.

- Et tu vas où pour te restaurer?

- heu.. dans le magasin de la station

- Dans cette tenue?

- J'ai ma voiture en bord de parking, je mets une veste....

- C'est ta voiture là-bas mal garée.

- Heuu oui...

L'homme me dit alors.

- Ok, mais tu ne vas tout de même pas refuser de venir boire un verre dans mon camion.

- Je dois aller manger....

- Juste un verre et j'ai même de la nourriture si tu veux manger avec moi.

Je me sentis prise au piège. Je voyais que l'homme insistait puis je me dis qu'un verre ne pouvait pas être dangereux dans la mesure où si je mettais trop de temps, Marc interviendrait obligatoirement.

Mon homme devait regarder la scène et je savais que je pouvais compter sur lui pour venir me secourir.

- Un verre et c'est tout, après je vais à la station pour manger

- Comme tu veux, je n'insisterais pas.

L'homme prit la direction de son camion et malgré ma peur, je le suivais, sachant mon mari prêt à m'aider si besoin. De tous les poids lourds garés sur le parking, celui-là avait une cabine très longue et était le seul à avoir une ouverture sur le côté.

Après avoir ouvert la porte latérale du camion il se poussa pour me faire monter en premier.

- Après toi, jolie demoiselle.

Je commençais à grimper les marches quand je sentis sa main se poser sur mes fesses pour m'aider à monter. Le sale porc en profitait mais je préférais ne rien dire même s'il insista un peu trop.

- Mais je rêve, tu ne portes pas de culotte.... T'es une vraie petite salope, j'adore...

Je venais de me rappeler que je ne portais rien sous ma minijupe et je me sentis très mal en entendant les paroles de l'homme.

Je m'étais jeté dans la gueule du loup mais je savais que mon chevalier servant n'allait pas tarder à intervenir. Marc allait me tirer de là mais il devait sûrement attendre un peu pour me jouer une petite blague.

Je fus stupéfaite par l'intérieur, ne m'attendant pas à trouver une cabine aussi bien équipée. Sur le fond se trouvait la couchette, plutôt large mais il le fallait bien vu le gabarit de l'homme. Sur le bord face à la porte se trouvait le coin dînette, un évier, un petit frigo et une petite table pour deux.

Mais ce qui me surpris le plus, c'était la présence d'une petite cabine de douche à gauche en rentrant et qui était sûrement trop étroite pour le camionneur.

Je supposais que le rideau sur le mur de droite cachait le passage vers les sièges de conduite.

Finalement, c'était relativement rangé et cela avait un côté presque rassurant.

- Va t'asseoir sur le lit, je te prépare un verre.

- Heu, je préfère rester debout, je ne vais pas rester longtemps

- Je t'ai dit d'aller t'asseoir sur le lit. Je ne vais pas te bouffer et je suppose que tu en as vu d'autres.

L'homme avait haussé la voix et je commençais vraiment à paniquer. Vivement que Marc me sorte de là car je ne me sentais vraiment pas en sécurité.

Ne voulant pas l'énerver davantage, j'allais m'asseoir sur le lit qui était juste recouvert d'un drap comportant quelques taches.

- Bière?

- Heu... je n'aime pas trop la bière

- Alors ça sera mon cocktail, tu vas te régaler.

L'homme sortit d'un placard un verre plus où moins propre. Il fouilla dans son frigo pour se sortir une bière puis prit un autre flacon avec lequel il remplit mon godet. Il rajouta une petite dose d'une petite bouteille fine qu'il sortit d'un tiroir. En me voyant inquiète, il essaya de me rassurer en m'expliquant que c'était pour le rendre meilleur.

Je fus un peu paniquée lorsqu'il vint s'asseoir à côté de moi et lorsqu'il me tendit le verre. J'avais très peur de boire le cocktail qu'il m'avait préparé, ignorant quel produit il avait rajouté.

- Bois ma jolie, c'est du fait maison...

Tout en disant ça, sa main s'était posée sur ma cuisse qu'il s'était mis à caresser.

Je n'osais pas la lui enlever de peur de l'énerver et je commençais à me demander ce que faisait mon cher et tendre. Il n'en avait pas pour si longtemps à traverser le parking et me venir en aide.

L'homme me lâcha la cuisse et tendit le bras pour prendre sa bière.

- Allez.. on trinque, et ensuite cul sec.

- Heu....

Il ne me laissa pas finir, toqua mon verre avec sa bière qu'il but d'une traite.

Une fois cette dernière finie il éructa puis me regarda méchamment.

- Tu le bois ton verre oui ou merde. Quand on trinque c'est sacré.

Là, j'étais carrément paniquée et toujours pas de Marc pour m'aider.

Du coup, de peur, je portais le verre à mes lèvres et commençais à le boire. Finalement, c'était plutôt sucré, mais ce n'était pas mauvais.

- Cul sec, insista-t-il

Pour en finir et pour pouvoir repartir, je finis mon verre tout en remarquant un sourire étrange sur le visage du routier. Je faillis m'étouffer en buvant tout d'une traite mais s'il fallait passer par là pour sortir du camion, je n'hésitais pas une seconde.