Ma Grosse Copine Se Venge

BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

Je ne suis plus qu'une énorme boule de graisse. Mon ventre pourrait contenir des sixtuplés sans problème ; mes jambes sont si éléphantesque que j'ai du mal à les reconnaître. Ma peau n'est plus qu'un entrelacs de bourrelet de graisse. Mes bras ont pris la largeur d'un baobab. La tunique dans laquelle je flottais en entrant dans la boite est tellement tendue qu'elle est déchirée par endroits. Mes doigts sont tellement adipeux qu'on dirait que ma main s'est transformée en moufle. J'ai maintenant un double, et même un triple menton. Mes joues sont devenues si énormes que mon visage ressemble à un ballon.

Personne ne pourrait me reconnaître en regardant ma photo d'identité. Je suis devenue quelqu'un d'autre. Et apparemment Rose s'y attendait :

« Comme je suis une bonne copine, je t'ai prévu des vêtements. J'ai dû aller dans un magasin spécial grosse, et j'ai pris la robe la plus ample qu'ils avaient.

C'est une robe colorée bleu et verte. Posée à plat devant moi on dirait une couverture de lit. Mais quand je la mets, je me sens serrée. Le soutien-gorge est de bonnet 100F, et la culotte qu'elle m'a achetée pourrait servir comme toit à une tente.

« C'est sûr qu'il va falloir revoir ta garde-robe, » me prévient-elle.

Je sors de chez elle les larmes aux yeux. J'ai du mal à marcher à cause de mon poids, je sens ma graisse faire de l'élastique à chaque pas. Et au bout de cent mètres, je suis essoufflée et j'ai besoin de faire une pause. Je veux me rendre directement au commissariat de police, mais à peine suis-je arrivée dans la rue que je vois les passants se retourner pour me regarder comme si j'étais un monstre. Les enfants me pointent du doigt, un couple rit sous cap. Comme j'avance, je remarque un groupe d'étudiants, dont certains que je connais. Je panique et décide plutôt de rentrer me cacher dans mon appartement. J'ai trop honte que des amies puissent voir ce que j'étais devenue.

Je reste cloitrée dans mon appartement toute la journée. Le soir Rose se présente à ma porte. J'ouvre la porte, je pense l'assassiner sur place! et je m'apprête à la frapper, mais mes mouvements sont ralenti par ma graisse hippopotamique. Je suis devenue aussi inoffensive qu'une baleine face à un dauphin.

« Arrête de vouloir me taper, ça va me faire rigoler! on dirait une motte de beurre attaquant une assiette, tu risques de te faire mal !

— Salope!

— Sympa l'accueil... Je venais voir ce que tu devenais, je ne t'ai pas vu à la fac. »

Je ne réponds pas

« Allez, laisse-moi deviner, tu as honte de ton physique et tu restes recluse ici.

— C'est ta faute!

— Si on considère comme tu t'es comporté avec moi, c'est TA faute. Mais comme je ne suis pas rancunière, je t'ai apporté des cadeaux. »

Elle part dans l'entrée et ramène deux sacs de course.

« Je t'ai apporté de gros gâteaux à la crème, des barres chocolatées, deux gros bocaux de pâte à tartiner. Et plein de charcuterie et de saucisson, en veux-tu, en voilà! Après tout, ce n'est pas parce que tu n'es plus coincée dans la boite que tu dois arrêter de te goinfrer comme une cochonne.

— Jamais je ne mangerais ça!

— Tu fais comme tu veux. Mais j'entends ton ventre qui réclame... En tout cas, je laisse ça là. »

Disant cela, elle repart. Je me baisse pour prendre les courses en soufflant. Je me mords les lèvres, avec mon poids me baisser constitue maintenant une épreuve. En ouvrant le frigo, je constate qu'il est quasi vide. Il n'y a que de la salade, des carottes et autres légumes, cela me répugne presque. Je suis alors prise de fringale, j'ouvre un des pots de Nutella qu'a apporté Rose et je le dévore.

En tout cas, la visite de Rose m'a poussée à agir. J'attends que la nuit s'installe, que je puisse marcher dans les rues sans être trop visible et me rends au commissariat.

Au départ l'agent qui prend ma déposition a l'air un peu sceptique, surtout quand je lui parle de la boite à torture. En sortant j'entends quelques policiers se moquer « Elle bouffe jusqu'à se goinfrer et après elle porte plainte. »

Le lendemain, la police frappe à ma porte.

« Bonjour Madame.

— Bonjour, vous avez vu Rose? Vous l'avez mise en prison?

— Euh, pas tout à fait, en fait on manque de preuve. Et d'après ce qu'elle raconte, vous avez développé un fétiche... vous adorez manger jusqu'à votre limite physique, que votre estomac soit prêt à éclater. Mais vous n'en assumez pas le résultat.

— C'est archifaux!

— En tout cas il y a aucune trace de machine médiévale chez elle.

— Elle l'a rendue à son propriétaire ! et...

— Dites, c'est un pot de Nutella vide sur votre table ?

— Euh oui, mais...

— Ça vous dérange si je jette un œil dans votre placard.

— C'est-à-dire... »

Mais il m'a déjà poussé, et il ouvre mes placards, mon frigo, note toute la charcuterie, la confiture et tous les aliments ultracaloriques achetés par Rose. Il tombe aussi sur la facture que Rose a laissée dans le sac de course.

« Vous avez acheté deux pots de Nutella hier, d'après cette facture. Et là, je vois que vous en avez déjà fini un...

— C'est Rose qui a acheté tout ça!

— Celle qui vous a torturé plusieurs semaines? Vous la laissez faire vos courses?

— Non, elle a juste ramené ça...

— Et de toute façon, vous avez mangé tout ce Nutella en une nuit. Et vous vous étonnez d'avoir pris du poids...

— Mais...

— Je crois que j'ai vu ce qu'il y avait à voir. Alors je vous explique une chose mademoiselle, la police n'est pas là pour s'occuper de votre façon de manger. Si vous avalez n'importe quoi et grossissez, ne vous en prenez qu'à vous-même. Je vais demander à votre « amie » Rose si elle veut porter plainte contre vous pour calomnie. Et, en attendant, je vous conseille de vous faire oublier. »

Rose ne porta pas plainte contre moi. Mais ça n'empêche pas que ma vie devient en enfer. Quand j'essaye de retourner à la Fac, le visage des mecs est explicite sur ce que je leur inspire : du dégoût. Et ça, ce n'est rien... Très vite, je suis la cible de moqueries cruelles. Je ne pensais pas que des étudiants soit assez stupides pour ça, mais je suis vite surnommée : «la truie » et les amants que j'avais eus dans ma précédente vie affirment ne pas me connaître. Ils ont trop honte d'avoir couché avec la chose que je suis devenue. Tout le monde m'évite comme si j'avais la peste.

Et le pire c'est que je ne parviens toujours pas à contrôler mon estomac, je lâche des pets immondes toutes les cinq minutes. Les bancs autour de moi en amphithéâtre se vident. Et puis je n'arrive pas non plus à m'empêcher de manger, Rose s'assure de toujours me laisser de la nourriture et je suis trop faible pour refuser. À la fac, entre chaque cours je m'empiffre de barre chocolatée, Mars, Lion, Twix, je vide les distributeurs automatiques de tout ce qu'il y a de plus crémeux.

Finalement la seule personne qui me côtoie est Rose. Et comme il n'y a personne d'autre pour me supporter, je finis par la pardonner. Je deviens sa copine obèse... elle ne cache pas qu'elle aime bien m'avoir à côté d'elle, car en comparaison elle paraît être une top-model... déjà des garçons mignons se mettent à la draguer. Moi, le seul type qui ait osé me parler est un SDF crado qui m'explique que si je le paye il consentira peut-être à me baiser. Et le pire... c'est que j'accepte.

FIN.

Veuillez évaluer cet récit
L’auteur apprécierait un commentaire de votre part.
  • COMMENTAIRES
Anonymous
Our Comments Policy is available in the Lit FAQ
Publier comme:
8 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a 3 mois

Pourquoi ne pas essayer avec de l'eau ... en grande quantité ... cela la ferait gonfler sans la faire grossir ... en tous cas durant deux bonnes heures !

AnonymousAnonymeil y a plus de 2 ans

Encore une très bonne histoire. On peut se demander comment elle arrive toujours à tenir dans la cage mais c'est détail mineur. Ca fait vraiment réfléchir sur l'obésité. Je pense que c'est voulu. Souvent les gens ne comprennent pas pourquoi les personnes obèses n'arrivent pas à maigrir. Ton histoire montre que ce n'est pas facile du tout. Le personnage principal devient dépendant de la nourriture. Puis comme elle déprime elle se réfugie dans la nourriture. Et très difficile de faire du sport quand on est essoufflé après avoir parcouru 20 mètres. Cela dit, comme elle est obèse depuis seulement quelques semaines, elle pourrait retrouver le physique qu'elle avait très rapidement. C'est beaucoup plus difficile en revanche pour les personnes obèses depuis plusieurs années.

AnonymousAnonymeil y a plus de 2 ans

Un peu lourd, mais original

AnonymousAnonymeil y a plus de 2 ans

C'est un peu "la grande bouffe" en non consentuel.

L'idée est originale et plutôt bien exploitée. Insister sur l' aspect psychologique rend m'ensemble intéressant et non dénué d'une certaine sensualité.

Montre plus
Partagez cette Récit

Histoires SIMILAIRES

Perversions à l'hôpital -- Ch. 01/03 Une aide-soignante au comportement ambiguë.
Carnaval Ch. 01 Défi de changer de genre pour un carnaval.
Humiliation Au Sex-Shop Une histoire de pari perdu et une punition méritée.
Lucie : Chantage Total au Bureau 01 Chantage sexuel sans limites d'une jeune femme.
Nu à l'hôpital (01) Je me retrouve nu, baladé dans un hôpital.
Plus d'histoires