Carnaval Ch. 01

Je me suis pris de passion pour ce défi, je le prépare activement depuis six mois. Certains diraient obsessionnellement, mais je suis ainsi, à ne pas aire les choses à moitié et, en vérité, j'en fais toujours trop! Là c'est tellement amusant, et je me laisse emporter. Prenant prétexte du carnaval de Dunkerque, nous nous sommes lancés le défi d'être le plus transgenres du groupe, avec, à la clé, un repas offert par les cinq autres du groupe!

Nous sommes six amis du lycée, à priori un nombre parfait de trois filles et trois garçons. Nous n'avons jamais vraiment flirté ensemble, sachant que le groupe n'y résisterait pas, et c'est pour chacun d'entre nous, plus que notre famille : nos racines, notre vérité. Nous nous disons tout, ou presque, et nous nous lançons souvent des défis pour mettre du piment dans notre vie classique de jeunes cadres qui s'ennuient au travail. Quelle déception que ce monde du travail! Nous sortons de périodes intenses d'apprentissage, de réflexion, de concentration et finalement d'intelligence, pour rentrer dans un univers où rien de cela ne compte vraiment. Ce n'est pas le travail qui épanouit, mais les études. Le travail appauvrit intellectuellement, et surtout perverti nos âmes, puisque l'important n'est pas ce que nous faisons, mais ce que nous faisons croire que nous faisons.

Mais, dans notre groupe aussi, les choses se distendent et j'ai le pressentiment que nous vivons nos derniers moments : je suis le seul à être resté sur Paris, la plupart sont à l'étranger, nos rencontres se font plus rares. C'est difficile pour moi car je suis assez seul sinon dans la vie, ce groupe c'est ma famille encore plus que pour les autres.

Nous sommes récemment allés voir un spectacle de Drag Quenne, Vanessa étant une fan de ces êtres étranges. C'est vrai que c'était très dépaysant, et ils nous ont emmenés très loin. En discutant ensuite est né ce défi. Pas de faire la drag queen, mais dans quel mesure nous serions capables de changer de genre.

Cela fait donc plusieurs mois que je m'y consacre pleinement, ce qui me divertit de mon job de marketing, que je trouve tellement creux et vain! J'ai regardé tous les sites de la terre entière, lu ce qu'il fallait savoir, commandé des produits dont j'aurais besoin, pris les rendez-vous nécessaires, et je me suis entraîné pour parfaire la première impression que je veux leur faire. Je suis certain que je vais avoir de la concurrence, mais plus des filles, les deux autres garçon, Paul et Rami semblant plus gênés du défi. En termes de sexualité, nous sommes tous très différents, et moi j'avoue être assez nul, donc je ne juge pas. Je ne sais pas draguer, apparemment au lit je suis pathétique, les filles préfèrent me garder en copain. Comme disent les Français, c'est la vie! C'est curieux, mais cela ne me manque pas vraiment. Je suis plus fana des plaisirs solitaires.

Une fois mon plan de bataille mis en place, j'ai fait un vrai diagramme de Pert pour cela, je commence par le premier et crucial artifice : les chaussures. J'ai longuement hésité, je ne suis pas très grand et je chausse du quarante. Je peux soit prendre des chaussures à talon pour homme ou pour femme, sachant que je veux pouvoir marcher avec les plus hauts talons possibles. Pour la beauté au détriment du confort, j'ai choisi des chaussures de femmes, des escarpins en trois hauteurs de talon : sept, dix et quinze centimètres.

Je me suis entraîné à marcher avec ces escarpins, d'abord chez moi, puis dans mon garage. Je me suis enhardi dehors, personne ne fait attention. Je les ai porté de plus en plus souvent, jusqu'à ne plus sortir qu'ainsi quand je n'ai personne de particulier à rencontrer. Même au travail, je les enlève avant de sortir du métro. Même avec les quinze centimètres, je ne suis pas immense, personne ne regarde, et ceux qui regardent s'en foutent. C'est bizarre. C'est aussi la magie de Paris, tu es complètement transparent.

Evidemment, le premier truc avec les chaussures c'est de mettre des bas. Je ne me suis pas pris la tête, privilégiant les collant pour l'entraînement, puis les bas avec ceinture jarretière intégrée quand je suis passée en jupe. Je trouve cela vraiment génial comme invention, ainsi on a le sexe complètement dégagé, c'est très joli et moins contraignant qu'un porte jarretelles ou un corset! Mais bien entendu, pour le jour J, je prendrais des bas fins attachés. Le problème avec les bas m'est apparu tout de suite. Je ne l'avais pas préempté.

Pas le problème des poils, non celui-ci était planifié et j'avais plusieurs rendez vous avec une dermatologue, que j'ai trouvée particulièrement accommodante et intéressée par ma démarche. J'ai des séances d'épilation qui prennent une demi-journée, pour enlever tous les poils de mon corps, y compris ma barbe. C'est quelque chose d'inouï. J'ai toujours détesté les poils, mais là de sentir mon visage si doux, tout mon corps, si sensible au moindre courant d'air, si vulnérable, je trouve cela tellement excitant. En quelques mois cela ne sera pas définitif, mais je pourrais voir si je continue ou pas.

Pour les sourcils, elle me les a affinés avec de l'électrolyse, le laser n'étant pas adapté apparemment. Là aussi c'est pour moi spectaculaire, quoique subtile. Personne autour de moi ne l'a remarqué, certains se demandent juste si j'ai changé de coupe de cheveux! Il est vrai, que sur les conseils de ma dermatologue, j'ai aussi entrepris l'épilation laser de mes pates, qui sont très caractéristiques des hommes. Je trouve clairement mon visage plus doux, moins marqué. C'est vrai aussi que je ne suis pas un monstre de testostérone! Exit les poils, même si c'est provisoire. Ou pas. J'aime vraiment bien ma dermato.

Non le vrai problème avec les bas, et en fait plus globalement, bien que n'étant pas bodybuildé, mes muscles sont plutôt dessinés et un mollet de mec n'a rien à voir avec un mollet de femme. J'ai cherché partout de la documentation, mais sans rien trouvé de probant, sinon... les hormones. Là évidemment c'est un autre stade. Il faut savoir que je suis un fan de produits chimiques et médicamenteux. Je trouve cela fou que quelques microgrammes d'une molécule puissent nous changer complètement. Me posant la question de qui sommes nous vraiment, puisque le moindre changement chimique, induit un changement parfois profond en nous.

Là c'est du lourd, et très lourd. Même si les changements sont largement réversibles. Je m'ennuie tellement, que cela me tente trop. Un tour sur le dark net, un peu de mon portefeuille bitcoin écorné, et je me retrouve avec des gélules, des patches et piqures pour une cure intensive. Je sais, je suis complètement taré. La transformation psychique m'intéresse aussi, je sais que je vais être plus sensible et émotif, mais en le sachant je prendrais mes précautions.

Il ne me faut que quelques jours pour sentir de vrais changements, au moins psychologiques. Mais pas seulement. Je note tout dans un cahier tant je trouve l'expérience forte. D'abord plus de libido les premiers jours, fini mes masturbations quotidiennes. Même mes érections sont plus rares, difficiles et ne tiennent pas. Puis je remarque (et je mesure), mon sexe rétrécit! Et ce n'est pas subtile, je passe de quinze à onze centimètres. Le jour où je l'ai mesuré, c'est le premier où j'ai retrouvé ma libido. Cette mesure m'a excité, je ne sais pas pourquoi? Peut-être d'avoir un pouvoir sur mon corps? Mais si je suis excité et j'ai envie de jouir, c'est trop difficile de jouir, je n'arrive pas à m'arrêter sur une image, je suis en pleine confusion. Le désir est là, de plus en plus fort jour après jour, et les orgasmes très rares! Mes boules aussi sont bien réduits, mais difficile de le mesurer, elles sont recroquevillées, à peine visibles, c'est rigolo.

Je remarque vite le changement sur ma peau. Certes elle est épilée, mais elle devient aussi plus transparente et douce. Ma dermato le remarque de suite, et je lui avoue ma folie, craignant sa réaction. Qui est de me décourager. Mais voyant que je persiste, elle me propose un anti-dépresseur pour m'aider à gérer les émotions et la déprime qui va avec! Elle remarque aussi la taille de mon pénis diminuée, elle est surprise que je ne sois pas dévasté par cela. Je lui avoue que cela ne m'a jamais obsédé et que les filles avec qui j'ai pu faire l'amour n'ont jamais trop apprécié. Elle me fait avouer que j'étais éjaculateur précoce, et que je n'ai jamais donné de plaisir à une femme.

C'est ce jour-là qu'elle m'a parlé de la cage de chasteté. Elle a fait le tour de mon corps, et confirmé ce que je sentais. Mes lèvres sont légèrement plus pulpeuses, comme mes pommettes légèrement gonflées. Avec l'épilation, mon visage s'est considérablement féminisé, ce que je ne cherchais pas particulièrement, mais je suis ravi! Mes muscles ont fondu, là c'est ce que je voulais et le galbe de mes mollets est bien marqué, mes cuisses ont pris de la graisse comme mes fesses et mon ventre est recouvert d'un léger matelas également. Elle me touche partout, intéressée par l'expérience.

Ma taille a diminué, mais vraiment de moins de 2 centimètres, rien de spectaculaire. Non le seul truc ennuyeux c'est ma poitrine qui a bien gonflé. Cela pouvait arriver, comme ne pas arriver. Mais à ce point, je ne m'y attendais pas. Mes tétons ont grossi aussi, et j'avoue prendre plaisir à me masser longuement. Pour le boulot c'est délicat, je suis obligé de la bander très serrée et de mettre un maillot de corps pour masquer le bandage et les tétons saillants. A ce moment là j'ai hésité à continuer, car la poitrine peut-être irréversible. Mais dans ce cas une petite opération est possible, allons-y, pourquoi pas. Je ne réalise pas à quel point je suis dans un engrenage, que le jeu n'en est plus un, et que l'ennui et le vide de ma vie m'amène sur des territoires dangereux. Je crois que ma dermato, tout en disant le contraire, ne fait que m'encourager. J'avoue que sa main sur mon petit pénis est très excitante, même si je n'arrive pas vraiment à bander, ce qui l'amuse apparemment.

Il me reste tant de choses à prévoir. Pour les vêtements, j'ai jeté mon dévolu sur une jupe en cuir, avec un chemisier blanc noué à la taille, et un imperméable en caoutchouc rose clair. Pour la jupe il m'a fallu du temps pour trouver la solution. Je rentre dans un 36, mais impossible de la fermer à la taille, même avec les deux centimètres gagnés. Et puis une photo m'a fait réagir et je suis passé au corset! J'ai pris un corset blanc avec de la dentelle, serrant bien ma poitrine naissante (j'ai dépassé le bonnet B au bout de trois mois!) et me faisant gagner jusqu'à douze centimètres quand il est fermé au maximum. Et la jupe ferme! Je n'ai plus qu'à m'habituer à marcher avec le corset et les talons, mais ils semblent être fait l'un pour l'autre, le déhanchement est naturel!

La cage de chasteté et ma dermato : pour porter la jupe, pas question de sentir qu'il y a un petit oiseau en-dessous. J'avais l'idée de mettre une ficelle à mon sexe et de le tirer en arrière. Elle me propose une cage de chasteté spéciale pour travesti! Je lui demande comment elle connaît cela, mais elle répond dans le vague. Nous passons tellement de temps ensemble que nous discutons de tout, mais quand même! Effectivement, il existe des cages qui poussent le pénis et les couilles entre les cuisses. Aussitôt vue, aussitôt achetée. La cage est minuscule, même proportionnellement à mon sexe, et remplit bien sa mission. Le cadenas est en pacotille, mais je ne veux pas l'utiliser pour me frustrer! Quelle idée. Mais bon, quand même, j'essaie de la porter quelques jours pour voir. Et c'est très excitant, le sexe est stimulé en permanence, ne pouvoir même me caresser est si frustrant. Mes couilles sont écrasées par mes cuisses, et je les sens tout le temps, je dois faire attention de ne pas m'asseoir dessus. Et avec la jupe l'impression est parfaite, tout est vide entre mes jambes!

L'heure de notre rendez-vous approche, et je suis très déçu car les deux autres garçons se sont excusés. Cela me fait pleurer, parce que cela signifie que c'est une de nos dernières rencontres. Heureusement que j'ai mis le paquet, elles s'en souviendront. Etre une femme c'est beaucoup de choses et j'ai fait un dernier planning sur trois jours.

Là j'ajuste ma perruque, blonde avec des cheveux bouclés, qui est collée sur mon crâne rasé. JJe ne me suis pas décidé à l'épiler, pourtant ma dermato était partante. Je mets mes larges boucles d'oreille, sachant que je me suis fait percer il y a une semaine. Un maquillage léger, mais visible, sur les yeux pour les affiner, sur la bouche pour la rendre plus appétissante, un fond de teint, je vérifie, ma professeure de maquillage sera satisfaite. Je lui prends une photo. Je vérifie mes ongles, même couleur que les lèvres, y compris les pieds, même si, à priori, je n'aurais pas à les montrer.

J'enfile le corset, sans trop le serrer pour l'instant, pour bien positionner ma poitrine qui pigeonne de façon très sexy. Je la caresse, je m'excite. Mon petit sexe bouge à peine dans la cage où il est bien enfermé. Il est temps d'enfiler mes bas, en faisant attention de ne pas les filer, mais j'ai pris une paire de rechange. Je les accroche au corset, avec les six jarretières, cela me donne le sentiment d'être tenu, suspendu! Un peu de décoration avec colliers, bracelets et bagues, c'est drôle mes doigts se sont affinés avec les hormones. Le régime drastique aussi peut-être? Je me regarde, je me trouve sexy. Je me dis que je devrais m'acheter un déshabillé en dentelle.

Je vais être en retard. J'enfile mon string rouge, fait pour les hommes, en dentelle, il se voit à peine avec mon sexe replié. Il est temps de finir, je serre le corset comme un fou, mets la jupe, qui cache mon sexe et mes bas, tandis que la chemisier masque le corset, mais pas mes seins pigeonnants, ni ma taille très resserrée. Je monte sur mes escarpins, enfile mon manteau. J'ai le cœur battant. Pourtant j'ai déjà fait des répétitions. Je pense à la photo que m'a demandée ma dermato, et je ferme ma porte. J'ai un tout petit sac, dans l'ascenseur, je reste comme chaque fois, scotché par l'image renvoyée. Je me demande même si mes amies vont me reconnaître. Je pourrais faire le test.

Mon entrée dans le pub ne passe pas inaperçue, bien au contraire. Tous les hommes me matent, je suis aux anges. Les trois filles ne lèvent pas vraiment la tête et sont surprises quand je leur demande s'il y a une place à leur table. Il faut une ou deux secondes pour que la surprise laisse place à l'incrédulité puis à leurs hurlements déchainés. L'une est déguisée en biker, l'autre en indiana jones tandis que la dernière est plus classiquement en costume. Impossible de douter de leur genre, elles sont bien trop belles et féminines pour cela, mais du coup elles en sont d'autant plus sexy! Mais bouche bée devant moi, me faisant tourner sur moi-même, défiler, marcher, hallucinées par mon aisance et mes postures que j'ai travaillées à la vidéo. Leurs mains me touchent, les autres tables nous regardent, ne comprenant pas trop de quoi il s'agit.

- Oh mon Dieu Grégoire, c'est complètement dingue ce que tu as fait! Tu veux rester comme cela en fille? Cela te va si bien.

- Je te plais ainsi (Lisa a les yeux qui brillent, nous savons qu'elle est un peu beaucoup lesbienne)

- Je crois que je pourrais épouser un homme comme toi!

Nous sommes tous morts de rire. Les cocktails défilent, je ne leur livre pas tous mes secrets, surtout intimes, mais elles n'en reviennent toujours pas. Blanche n'arrête pas de me caresser le visage, ravie de sa douceur et m'avoue que franchement elle m'aurait pris pour une fille, à la voix près, et encore, je n'ai pas une voix typique masculine, mais assez neutre. Nous décidons de rester manger là au lieu d'aller défiler, ce qui va soulager mes pauvres pieds meurtris. Eux aussi ont perdu un peu de taille avec les hormones, c'est rigolo. Lisa les trouve trop mignons quand je me déchausse et lui montre comme les ongles sont faits.

Un serveur vient nous apporter une tournée de cocktails que nous n'avons pas commandés. Il nous prévient que c'est un couple qui nous les propose. Nous nous tournons vers eux pour les remercier. La quarantaine, très classe, sans doute très friqués, ils semblent un peu incongrus ici. Ils ne sont pas déguisés mais très beaux tous les deux et nous regardent intensément. Le serveur m'indique qu'ils aimeraient m'offrir un verre à leur table si mes amies veulent bien me laisser quelques minutes. Je le regarde sans bien comprendre, et les trois amies partent d'un fou rire à l'idée que je me fasse draguer. Du coup je n'ai pas trop le choix et je me déhanche en allant les rejoindre, moins assurée sur mes talons avec l'alcool bu.

- Je suis Françoise et Marc mon mari, nous sommes enchantés que tu aies accepté de venir prendre un verre avec nous.

- Merci, moi je suis Grégoire

- Tu es absolument magnifique ce soir, tu sors souvent ainsi?

- Oh non, c'est la première fois, un défi entre nous.

- Oui je comprends, mais franchement nous aurions pu nous y méprendre, c'est la surprise de tes amies qui nous a mis la puce à l'oreille.

- Merci, c'est un joli compliment

- Et comment tu te sens ainsi en femme?

- Je dois avouer que cela provoque beaucoup de plaisir, même si beaucoup de contraintes.

- La vie de femme...

- Oui j'en ai bien pris conscience.

Alors que je me sentais au bout du rouleau, je sens une nouvelle énergie me remplir, comme si mes batteries s'étaient rechargées avec le cocktail épicé que j'ai bu. Je n'ai pas trop aimé, mais je me sens incroyablement bien et un peu excité ainsi en femme, avec tous ces regards sur moi. Mes amies me regardent en riant sans cesse, je les aime trop! Françoise et Marc aussi, je les trouve très beaux, ils sont très agréables. Je leur dis, ils sourient. J'ai envie de sensualité. Je sens la main de Françoise sur mon genoux, c'est très doux, très agréable. J'écarte un peu les jambes comme pour la laisser venir. Elle presse docuement mes chairs, continue à parler, tandis que je sens la main de marc sur mon autre jambe. Je sursaute, mais me détends tout de suite, je suis une femme ce soir! En fait j'ai été très peu touché dans ma vie, alors pourquoi pas.

La main de Marc est plus ferme, je n'arrive pas trop à les écouter, peu importe. Françoises remontent, indique à son mari que je suis en bas, avec de très jolies jarretière, c'est excitant. Je balance un peu mes hanches en avant, faisant glisser ma jupe, j'ai terriblement envie de jouir maintenant, mon sexe cocgne inutilement, je regrette la cage, mais ce serait une telle faute de goût! Marc découvre aussi ma chair tendre, et le bas du corset, ils commentent leurs découvertes devant moi, passif. C'est encore Françoise qui va un peu plus loin. Mes amies se sont faites rejoindre par trois beaux gaillards, elles ne me regardent plus. Je sens un doigt sur mon string, un arrêt interrogateur, un échange avec Marc, qui confirme que je suis en cage, le couple semble d'un coup très excité. Et moi donc. Je n'ai jamais eu autant envie de jouir, tout en me sentant terriblement humilié.

- Aimerais tu venir prendre un dernier verre chez nous? Nous avons une suite pas loin de ce bar.

- Oh mais je suis avec mes amies

- Et tu ne crois pas que tu aurais la permission? Nous aimerions vraiment tu sais. Et elles semblent un peu occupées là.

- Oh c'est vrai? Je vais voir avec elle.

Les filles sont épuisées et surtout très amusées de me voir partir avec ce couple. Elles ont vu les mains sur mes cuisses et je me fais beaucoup charrier, je suis rouge pivoine, mais trop excité pour penser. Mes échecs sexuels sont connus du groupe aussi elles me poussent au contraire à y aller. Et c'est plein de désir que j'accompagne mes nouveaux amis dans leur hôtel, avec une suite dont le luxe me donne encore plus envie de luxure.