Ma Grosse Copine Se Venge

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Une étudiante perfide est punie par gavage forcé.
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Chapitre 1 : Le seigneur de Trèvou

Je dois vous présenter ma bonne grosse copine, et pour tout dire ma meilleure amie, Rose. Elle est absolument charmante et nous allons toutes deux à la même Fac. Tout comme moi, elle suit un cursus d'histoire, mais elle, c'est une vraie passionnée ! Surtout concernant le moyen-âge, elle participe à des expositions dans les musées, elle effectue des recherches sur la région et connaît personnellement tous les châtelains du département. Mais ce n'est pas du tout une coincée, une nerd avec une idée fixe. Non, on va souvent en boîte de nuit danser jusqu'au matin, on rencontre des mecs, on s'amuse bien ensemble...

Enfin, c'est surtout moi qui rencontre des mecs... parce que Rose est un peu ronde. Et en dehors de son caractère jovial, c'est sans doute ce que je préfère chez elle. Car je suis jolie, j'ai de belles hanches, de beaux nichons, un visage fin... mais je ne suis pas spectaculairement belle, jamais je ne serais en couverture d'un magazine de mode. Sauf quand je suis côte à côte avec ma copine, alors là, par simple comparaison, je me transforme de simple jolie fille à canon ultime.

Et vu que j'aime bien sortir avec beaucoup de garçons, Rose avec sa graisse m'est d'une aide précieuse. Elle crée une sorte de champ répulsif autour d'elle, et les mecs se retrouvent attirés par moi. Bon, forcément, être à côté de moi diminue les chances de Rose de se trouver un mec. Mais je ne suis pas inquiète pour elle ; je suis sûre que, tôt ou tard, elle se rendra compte qu'elle vise trop haut et elle se trouvera un cul-de-jatte ou un défiguré avec qui passer la nuit. Mais je la comprends. Les beaux mecs pour une fille, c'est pas juste une question esthétique. Non, une fille peut se taper dix mecs super bien gaulés dans un mois sans nuire à sa réputation. Par contre si un soir elle est un peu pompette et se tape un moche, elle se fera traiter de salope prête à pomper n'importe quel tocard. Et puis il y a un autre secret, les gaillards les plus beaux sont ceux qui ont les plus belles queues. C'est automatique. Un type avec une p'tite quéquette il déprime... alors, il mange, il broie du noir, et finit par perdre ses cheveux. Ou alors il a honte de lui et de son micropénis et il reste comme une loque devant sa télé ou son ordinateur et finit par avoir un teint blafard.

C'est même historique, vous savez : Louis XVI avait une petite bite et tout le monde le prenait pour un faible. Henry IV avait une grosse queue et Ravaillac un micro-pénis. La jalousie, ça explique bien des choses...

En tout cas le lendemain quand j'ai bien baisé, un truc que j'adore faire, c'est raconté à Rose mes aventures au lit. C'est peut-être que je suis extravertie, car j'aime bien voir sa tête quand je lui raconte comment un étalon musclé m'a sauté jusqu'à me mener à l'orgasme. C'est presque aussi jouissif que la baise. Bon, j'exagère un peu, mais j'adore ça, faire le récit de mes coucheries, enfin sauf pour le dernier...

Oh, c'est un mec avec des abdos de dingue, marrant, une bite qui m'a bien fait monter aux rideaux, son seul défaut est qu'il se coltine une coupe au bol ridicule... mais le problème n'est pas là. Non, le souci c'est que c'est le mec de Rose. Figurez-vous qu'il y a une semaine, elle est rentrée de vacances et je la vois aux bras de Marc, le bel étalon. J'en crois pas les yeux. Elle me le présente et tout, je demande si c'est une blague. Si ce ne serait pas un frère qu'elle m'aurait caché, mais non, elle explique que c'est son petit ami et pour le prouver elle l'embrasse. Et le type n'est même pas dégoûté ! Le moins que je puisse dire, est que j'étais surprise ! Sidérée ! Alors, quand Rose s'absente, je lui demande pourquoi il sort avec elle, comment ils se sont connus, qu'est ce qui lui trouve. Au final je comprends entre les lignes qu'il l'a trouvée très gentille et qu'il sort avec elle un peu par pitié. Ouf, le monde n'est pas devenu fou !

Forcément, ce qui devait arriver arriva. Il préfère s'envoyer en l'air avec une Vénus qu'avec un cochon. Pour l'instant Rose ignore tout ça, évidemment. Et j'espère qu'elle continuera à l'ignorer, je dois juste rapidement larguer Marc avant que Rose ne se rende compte que je la cocufie avec son mec.

Donc, on est en plein pont de mai, et je viens de finir mon shopping en trouvant une jupe mégasexy, quand je reçois un appel de Rose. Elle est excitée comme une puce, refuse de me dire de quoi il s'agit, mais veut absolument que je vienne chez elle.

Contrairement à moi qui vis en résidence universitaire, elle loge dans un petit logement du 9e de Lyon. Je prends le métro depuis Bellecour et sonne à sa porte. Immédiatement elle s'agrippe à moi folle de joie :

« Ah Lucie te voilà enfin ! Tu te souviens que j'avais rencontré le propriétaire du château de Trèvou ?

— Euh oui, celui avec les grandes oubliettes? Oui je l'ai visité. »

C'était un château du XIIe siècle qui a été bien abîmé durant la révolution. Le propriétaire actuel cherche à en faire un musée, et Rose a commencé à faire des recherches dessus.

« Et bien, figure-toi que j'ai fait une découverte tout à fait baroque ! Au XIIIe siècle, le seigneur de Trèvou avait deux fils : un premier fils qu'il détestait, et un deuxième de sa seconde femme qu'il adorait.

— Alors il a fait tuer son premier fils? C'était assez courant à l'époque.

— Pas tant que ça... d'autant que ce seigneur était très religieux et craignait particulièrement la punition divine pour le meurtre d'un premier né.

— Les Euménides, l'interrompis-je.

— Oui, ou les Furies. D'Aeschyle jusqu'à la Renaissance, la tradition par le Culte romain puis l'Église Catholique sur le tabou du parricide ou de l'infanticide reste très vivace. Y contrevenir était blasphématoire et impie. S'ils accomplissaient un crime d'une telle ampleur, les furies viendraient prendre votre âme et la vendre à Lucifer... quand bien même vous iriez à la messe tous les dimanches. Donc non, il ne tua pas son premier-né.

— Il le mit aux oubliettes alors?

— Il aurait bien voulu... Mais la famille de sa première femme était très puissante. Et elle aurait sans doute guerroyé pour le libérer. Il dut trouver une autre solution pour s'en débarrasser...

— Et ce ne serait pas lié à ce qu'il y a sous ce drap, par hasard ? »

Je venais de remarquer un grand drap blanc recouvrant une sorte de cube dans un coin de la chambre de Rose.

« Exactement! »

Rose se précipite dessus et écarte le drap.

« Tadaaa!!! »

Malgré l'allégresse communicative de Rose, je suis assez désappointée. Ce qui recouvrait le drap était une très grosse boîte métallique. Je me souvenais l'avoir vu dans le château de Trèvou, sans savoir de quoi il s'agissait, et m'étais dit que le châtelain devrait passer sans tarder à une déchetterie avant que tout son château ne soit rempli de ferrailles.

« J'ai déjà vu ce truc, dis-je simplement.

— T'as l'œil ! Figure-toi que comme le seigneur ne pouvait ni tuer ni emprisonner son premier-né, il demanda à trois artisans de son fief de construire ce "dispositif". Quand je l'ai vu dans le château, il était en bien mauvaise condition. Le propriétaire actuel du château ne savait pas de quoi il s'agissait, mais quand je lui ai expliqué, il m'a donné carte blanche pour le remettre au plus près de son état d'époque. »

Elle pousse alors la grosse boîte. Je l'aurais pensé trop lourde pour être bougée, mais elle se déplace facilement, je m'aperçois qu'il y a des roulettes dessous.

« Le seigneur décida qu'il ne supportait plus la vue de son fils, et il l'enferma à l'intérieur de cette machinerie. Ainsi il pouvait justifier à sa belle-famille que son fils était présent au château. Il pouvait même assister aux fêtes et aux festins à la cour sans que le seigneur l'ait sous les yeux.

— Mais comment ça marche ta boîte?

— Figure-toi que c'est pour ça que je t'ai appelée ! Pour l'étrenner ! Je sais en gros comment ça marche, on met un individu dedans, et il disparaît de notre vue ! Mais rien ne vaut un essai en condition réelle.

— Attends, tu veux que je rentre dedans?

— Oui!

— Que j'entre dans cette boîte, créée par un seigneur psychopathe pour servir de prison à une personne qu'il haïssait?

— Oui! Pour la science! Pour l'histoire!

— Et il y a pas des piques dedans ? Genre vierge de fer ou un truc comme ça?

— Évidemment que non, il fallait bien que le fils survive.

— Bon, je veux bien essayer, mais si je meurs, je te tue! »

Je m'approche de la machine infernale, il s'agit d'un rectangle d'un mètre large sur un mètre de profondeur et d'un mètre et demi en hauteur. Au centre, sur le dessus, une sorte de boule était fixée de trente centimètres de diamètre. Une dizaine de barres coulissantes et de verrous ferme la boîte... c'est sophistiqué, un vrai travail d'orfèvrerie pour l'époque. Il fallut à Rose dix minutes pour parvenir à ouvrir la machine.

L'intérieur est plutôt vide, si je suis contente qu'il n'y ait pas de pieux, il n'y a pas grand-chose d'autre non plus. Un trône en fer, avec un trou au milieu, et des accoudoirs sur les côtés. Du tissu en velours bleu recouvre les bords pour adoucir le contact avec la peau. Eu final cette boîte est à moitié une cage et à moitié une chaise

« Il faut que je rentre là-dedans ?

— Euh oui, » dit-elle un peu moins sûr d'elle. « Ce serait mieux si tu te déshabillais. Il y a encore de l'huile, et le fer est salissant aussi. Normalement tu dois juste poser tes fesses sur le velours, mais... on sait jamais... et puis, je t'ai apporté une toge, ça doit correspondre à ce que portait le prisonnier, je pense... »

Elle me demanda ça timidement, et je me fis un plaisir à lui obéir. Ce n'est pas que je sois lesbienne, mais quand j'ai l'occasion de lui montrer comment je suis bien gaulée, je ne manque pas l'aubaine.

Je me déshabille, passe la toge et entre dans la boîte. C'est plus sophistiqué qu'il n'y parait au premier abord. J'ai les fesses posées sur un surplomb avec un gros trou au milieu. Je suppose que de cette façon, le fils abhorré n'avait pas besoin de sortir de la machine pour faire ses besoins. Les bords couverts de velours évitent de se blesser les fesses et les deux accoudoirs sont assez larges et bien disposés pour poser les bras... C'est confortable... pour une machine à torturer...

« Ça va? me demanda Rose.

— C'est parfait !

— Bon maintenant je vais fermer. »

Et elle referme la grosse plaque coulissante sur moi.

À mesure qu'elle enclenche les verrous et les encoches, je sens des attaches métalliques se clore autour de mes bras et de mes jambes, m'empêchant de bouger. Je suis véritablement coincée dans la boîte. J'explique ce système à Rose, elle n'est pas surprise.

« Oui, c'est ce que je pensais, mais je n'étais pas sûre que les lanières métalliques se referment correctement avec un corps humain dans la machine.

— Alors je sers vraiment de cobaye !

— Tu ne veux quand même pas une médaille ? Tu te contentes de t'asseoir! En tout cas il ne reste plus qu'à refermer le globe sur ta tête.

— Fais-y attention ! J'y tiens un peu... »

Ma tête sort en effet au milieu de la boîte au niveau d'une boule creuse formée de trois morceaux : à l'arrière du bas de ma nuque jusqu'au haut du crâne, ma tête repose contre une plaque bombée. Sur le devant, deux morceaux de fer forgé y sont fixés perpendiculairement par des gonds, permettant de se rabattre sur le visage. L'un va du haut du crâne jusqu'aux yeux, l'autre partie enferme la bouche et le nez. Un trou était façonné au niveau de la bouche. Une fois toutes les parties refermées, je serais le sosie du masque de fer...

« Ouvre grand, » m'ordonne Rose.

J'ouvre ma bouche de toute sa largeur comme elle me l'ordonne, et Rose enfonce à travers le trou un tuyau jusqu'à ma bouche. Elle le fit doucement pour ne pas me faire mal, mais je n'en trouve pas moins le goût assez désagréable, un morceau de fer dans la bouche ce n'est jamais très plaisant. Je suis maintenant complètement invisible au monde extérieur. Il est impossible de savoir que quelqu'un est dans cet instrument de torture.

« Tu peux parler? » demande Rose.

J'essaye, mais en vain, avec le cylindre dans la bouche il m'est impossible de tenir la moindre conversation. Tout ce dont je suis capable est de m'abîmer les dents en essayant de parler. C'est à ce moment que quelqu'un sonne à la porte de Rose.

Chapitre 2 : Les ennuis commencent

« Excuse-moi, je vais répondre, tu n'as qu'à crier s'il y a un problème. »

J'aurais bien signalé à cette sotte de Rose que vu que je ne peux pas parler, je peux encore moins crier. Je remarque cependant que si je suis dans l'impossibilité de communiquer avec l'extérieur, je peux par contre parfaitement entendre ce qui se passe autour de moi. Aussi suis-je assez surprise quand j'entends le nom du visiteur.

« Oh Marc! Je ne t'attendais pas, dit Rose

— Salut. »

Je les entends se faire la bise.

« Lucie n'est pas là? Je suis passé par chez elle, et elle ne répondait pas.

— Euh, tu viens pour me voir, ou la voir elle? demande Rose un peu mécontente du manque de tact de Marc.

— Oh... je demandais ça juste comme ça...

— Ah. »

Il y eut un blanc.

« En fait, non. Écoute, je voulais t'annoncer quelque chose qui ne va pas te faire plaisir. »

Je trouve Marc pas bien prudent en disant qu'il me cherche. Et je n'aime pas du tout la direction que prend la conversation. Je me mets à crier pour signaler ma présence et l'empêcher de continuer. Mais je n'arrive qu'à me cogner les dents contre le tuyau de fer.

« Tu ne veux pas t'asseoir? » demande Marc. Et il doit remarquer la machine dans laquelle je suis coincée, car il demande : « c'est quoi ce truc?

— Rien. Qu'est-ce que tu veux m'annoncer alors? » demanda Rose agacée par les simagrées de Marc.

Mon inquiétude s'accroit rapidement et la situation ridicule où je me trouve m'exaspère prodigieusement. Pourquoi faut-il que je sois coincée précisément au moment où Marc va raconter des âneries.

« Voilà, je vois quelqu'un d'autre, explique Marc.

— ... »

Je crois discerner des sanglots, ce que Marc confirme.

« Ne pleure pas. Je suis désolé, vraiment. Ça c'est fait comme ça. Et... voilà inutile de compliquer les choses.

— ... Et je la connais?

— Ça n'a aucune d'importance. Je voulais juste te le dire pour que...

— Attends... tu m'as bien dit que tu es passé chez Lucie avant de venir chez moi... C'est elle?

— ... Oui. » Il murmura, car je l'entendis à peine.

J'essaye à nouveau de hurler pour les arrêter, mais rien à faire... Mes efforts pour m'exprimer ne réussissent qu'à miner mes dents. J'abandonne tout espoir de pouvoir empêcher ce qui va suivre.

« Et depuis quand?

— Tu veux vraiment savoir?

— Oui, dis-moi la vérité. C'est important pour moi, et puis tu me dois bien ça...

— Ben... quand je l'ai rencontré.

— Quoi ?!

— En fait... Dès que tu me l'as présenté, elle a commencé à me chauffer, tu sais. »

Je hurle TA GUEULE! Mais sans résultat

« Si tu veux tout savoir, elle m'a demandé pourquoi je sortais avec une grosse en me posant la main sur l'entrejambe.

— Putain, la salope...

— Et quand tu es allée aux toilettes avant qu'on parte en boîte, et bien elle a commencé à me sucer. Qu'est-ce que je pouvais faire ?! Moi je bandais comme un âne, et puis elle m'a rejoint dans les toilettes de la boîte et on a baisé... Je pensais que c'était juste un coup comme ça.... Mais après, dès que tu avais le dos tourné, soit elle se mettait à me sucer, soit elle m'excitait à mort en se caressant. Qu'est-ce que je pouvais faire? Hein!

— T'avais qu'à lui dire que t'étais avec moi! Qu'elle aille se faire foutre par quelqu'un d'autre.

— Oui... J'aurais dû. Mais il y avait les potes aussi... ils ne comprenaient que je sorte avec toi plutôt qu'avec elle.

— Hein? Mais pourquoi!? c'est une salope.

— Oui, enfin, elle est plus fine... J'y peux rien merde ! Je suis un mec, quoi, bordel! J'avais l'air ridicule moi avec toi à mes côtés, et cette chaudasse qui ne demandait qu'à se faire sauter...

— Ok... casse-toi. Casse-toi ! Casse-toi tout de suite! Je veux plus te voir! »

J'entends la porte se refermer, puis Rose pleurer. Un bon quart d'heure s'écoule avant que je l'entende s'approcher et retirer soulever la plaque de devant du globe. Avant que je ne puisse dire un mot, elle crie :

« Salope ! »

Je réfléchis à la meilleure façon de présenter les choses. Elle est énervée et des excuses ne serviraient à rien à ce stade. Le mieux est d'en finir rapidement avec cette histoire, et de la laisser méditer dessus, seule, à tête reposée.

« Écoute, je suis désolé qu'il t'ait quittée. Mais il aurait fini par le faire tôt ou tard... Et plus longtemps il serait resté avec toi, plus tu aurais souffert lorsqu'il t'aurait laissé tomber.

— Me laisser tomber ? Mais il ne m'aurait pas laissé tomber si tu n'avais pas été là !

— Allons, voyons... Sois raisonnable...

— Il m'a laissé tomber parce que tu le suçais quand j'étais aux toilettes! Comment t'as pu faire ça !?

— Arrête de me faire la morale. Tu savais que ce n'était pas normal qu'il sorte avec toi. C'est un beau gosse, et toi... tu sais bien comment tu es...

— Quoi ? Qu'est-ce que j'ai?

— Mais enfin, tu es énorme, limite obèse ! Quel mec voudrait sortir avec toi ? Maigris un peu et après tu pourras râler sur les mecs qui te trompent. Mais une grosse comme toi! Tu as déjà de la chance quand des minables finis à la pisse veulent bien sortir avec toi ! Et c'est par pitié qu'ils le font, alors de quel droit tu critiques s'ils te trompent avec une autre! C'est toi qui es gonflée.

— J'y crois pas...

— Et maintenant, laisse-moi sortir de cette boîte de merde, ça me gonfle tes conneries. Tu... »

Mais au lieu de retirer la plaque de la boîte, elle referma la plaque sur ma tête.

« Hey! Qu'est-ce que tu fous?! »

Mais tout ce que j'ai comme réponse, c'est le tuyau qui se renfonce dans ma bouche. Je dois ouvrir pour ne pas que mes dents soient défoncées... Puis je l'entends partir de chez elle... Quelle conne cette Rose ! elle ne peut quand même pas me laisser ici ? Qu'est-ce qu'elle veut ? Des excuses ? Qu'elle me laisse partir d'abord, et merde...

J'attends un peu, mais elle ne revient pas. J'ai envie de pisser. Et puis je commence à être diablement mal à l'aise dans cette boîte. J'ai beau être assise sur du velours, je suis entourée de métal froid, c'est une sensation désagréable.

Comme elle ne rentre pas, je finis pas pisser. L'urine coula dans le trou, et au lieu de tomber sur le plancher de la pièce je l'entends se déverser contre du métal. Il devait y avoir une sorte de pot à pisse sous le trône...

Je n'ai aucune indication temporelle. Je suis plongée dans le noir, peu à peu je sens que l'air circule en vase clos. Je peux respirer par la bouche, mais l'air reste dans la boite, s'empuantissant par ma pisse, c'était vraiment craignos. L'avenir ne sent pas bon.

Chapitre 3 : Punition

J'entends Rose revenir alors que je commence à suffoquer par l'odeur nauséabonde de mon urine. Elle ouvre la partie supérieure du globe. Je ne peux toujours pas parler à cause du tuyau dans ma bouche, mais l'air souillé sort de la boite, je respire une bouffée d'air frais salvateur! Je vois aussi la tête de Rose, j'ai passé des heures dans le noir, et pourtant ce n'est pas une vision réjouissante : elle parait de mauvaise humeur... Alors que c'est moi qui suis à plaindre... Je me retrouve dans une machinerie puante! Mais la voilà qui veut mettre les points sur les i :

« Je te connais depuis combien de temps? Quelque chose comme deux ou trois ans... Et je réalise durant tout ce temps, tu t'es servie de moi. Et là, pour une fois que je tombe sur un mec qui me plait, gentil, beau... Tu saisis la première occasion pour me le piquer. Tu ne t'es même pas posé de question sur ce que je pouvais éprouver... Il y en a que pour toi, tu es égoïste, non, pire que ça, une perverse narcissique ! Tout ce qui ne te met pas à ton avantage tu le détruis. Alors je pense qu'il est temps que quelqu'un te donne une leçon ; Que tu apprennes que dans la vie, on ne peut pas tout le temps s'approprier les choses des autres et ne jamais en payer le prix... tu n'es pas d'accord? »