Le Projet Ch. 02

- Alors, tu restes à mes ordres ou tu pars?

- Chérie je t'en prie, cela n'est pas si simple. Je ne fais que penser à cela depuis hier.

- Je veux une réponse maintenant. Je sais très bien qu'on pourrait parler du sujet pendant des jours et des semaines, et cela sans avancer. Si tu me fais confiance et que tu décides de vivre la vie que secrètement tu as toujours voulu, je serai très heureuse que tu restes et te guider dans ce que tu crois réservé aux fantasmes.

Si tu doutes encore, reprenons chacun notre liberté et souhaitons-nous bonne chance.

-Mais j'ai des questions, j'ai le droit d'avoir certaines réponses...

-Des questions tu dois en avoir des centaines et je suis certaine que je n'ai pas toutes les réponses. Alors ne perdons pas notre temps avec cela. On va vers l'aventure, l'improvisation et l'adaptation. Sauf que ce sera moi qui prendrai toutes les décisions... Mais je ne veux pas te paralyser et t'empêcher de faire le bon choix. Je te permets trois questions auxquelles je répondrai le plus sincèrement possible. Pas une de plus. Réfléchis bien, je vais à la toilette.

J'avais donc cinq minutes pour choisir des questions dont les réponses me donneraient LA réponse.

-Alors?

-C'est très difficile tu sais, choisir trois questions dont les réponses vont influencer le reste de notre vie. Ne vaudrait-il pas mieux ...

-NON ! Si tu tergiverses encore, je te mets dehors et je demande le divorce. Les avocats trouveront bien une raison.

-D'accord, d'accord.

Première question : Quel va être notre comportement vis-à-vis de notre fille, de la famille, des amis?

-Mauvaise question. Je t'ai dit samedi que notre fille resterait en dehors de cela et que ta nouvelle fonction ne serait connue que de moi seule. Est-ce que cette situation peut évoluer avec le temps? Peut-être. Mais si cela te semble ingérable, tu auras toujours la possibilité de partir. Deuxième question?

-Pourquoi ne veux-tu pas que nous fassions une période d'essai? Six mois par exemple. C'est peut-être toi qui seras malheureuse et qui souhaiteras revenir en arrière. Et si c'est le cas je te jure que je n'en profiterai pas. Au contraire, dès à présent je te jure que je vais être beaucoup plus attentionné et prendre en charge la grande partie des tâches ménagères.

-Mais ce n'est pas de faire le ménage dont tu as besoin ! Dans ton for intérieur tu veux vivre dans la soumission et l'humiliation. C'est cela dont tu as envie. Pas simplement de passer l'aspirateur. Tu ne lis pas le manuel du Dyson sur ta tablette mais bien des romans où la femme domine son mari, le ridiculise, le punit, le trompe. C'est cela qui t'excite et que tu veux découvrir. Et moi j'ai envie de libérer mon autorité et ma puissance car j'aime diriger et être autoritaire. J'aime qu'on m'obéisse. Et ceci cela va prendre du temps, beaucoup de temps. Nous n'allons pas trouver le bon équilibre en quelques semaines, voir quelques mois. Un équilibre où j'aimerai t'avoir à mes pieds et toi tu seras heureux de ramper devant moi. Et finalement, si cela ne marche pas pour moi, ce sera ma décision d'arrêter et de te quitter. Parce que la vie actuelle, même si tu fais les poussières 10 fois par jour et que tu cires mes chaussures, je n'en veux plus.

Troisième question?

-Quid de nos relations sexuelles?

- Ce sera quand je veux et comme je veux. Je n'ai pas à m'occuper de la libido d'un serviteur. A la limite je peux l'utiliser pour satisfaire la mienne. Mais il y a tant d'autres moyens mon chéri. Tu me fais si bien jouir avec ta langue, ça je pourrais le garder. Et toi tu pourras te branler...quand je t'en donnerai l'autorisation. Bien sûr que le sexe est important, ce n'est pas moi qui dirai le contraire, tu le sais bien. Mais ce projet est bien plus ambitieux, on parle d'une nouvelle relation tout entière consacrée à la domination féminine. Le sexe y trouvera sa place tout naturellement. Voilà, j'ai répondu à tes trois questions et je n'ai pas envie de développer plus mes réponses. C'est à prendre ou à laisser. Je vais défaire mon sac de voyage, mettre mon linge sale dans la machine, pour la dernière fois peut-être, et puis tu me donneras ton choix. Non, ne dis plus rien, je ne t'écoute plus.

Et quand Alicia est revenue s'asseoir dans le salon, je me suis levé et puis agenouillé devant elle et j'ai simplement dit : « s'il te plaît, garde-moi à tes pieds ». Et elle m'a répondu : « Merci pour ta confiance. Je t'aime ». Alors je n'ai pu m'empêcher de verser une larme d'émotion. Notre nouvelle vie commençait.

En montant coucher elle m'a simplement dit : « A partir de maintenant tu prends la chambre d'ami. Tu ne rentreras dans ce qui devient la mienne que sur invitation ».

Encore une nuit bien difficile.

Finalement, las de me retourner dans mon lit, je me suis levé à 6 heures et j'ai décidé de préparer un super petit-déjeuner. Alicia est descendue une heure plus tard, comme à son habitude. Elle a toujours été une lève tôt.

-Bonjour mon chéri, tu prends déjà la cuisine en main?

-Bonjour mon amour, oui...

-Tsst tsst .. « mon amour » tu oublies. Ce n'est pas une façon de s'adresser à la maîtresse de maison. Ce sera Alicia ou Madame. Je crois que Madame serait mieux pour t'aider à t'immerger dans tes nouvelles fonctions de serviteur. Mais si tu as plus facile avec Alicia, c'est bon pour moi. La différence avec « mon amour » est déjà assez marquée. Donc tu disais?

-Bonjour Alicia, oui j'ai toujours aimé cuisiner comme tu le sais et je me suis dit que cela te ferait plaisir si je prenais en charge les repas.

-Bon début. Alors tu peux servir. Ce matin tu peux manger avec moi à table. Ensuite ce sera à la cuisine, une fois que tu auras fini de me servir, sauf exception de ma part. Mais nous avons pas mal de choses à régler ce matin, alors ce sera plus simple si nous prenons notre petit-déj. ensemble.

A peine avions nous terminé qu'Alicia a sorti une série de feuilles de papier.

- Tu trouveras sur ces feuilles la liste des choses dont tu dois t'occuper. J'aurais pu inscrire : tout sauf le repassage. Mais comme tu n'es pas habitué à faire le ménage, tu trouveras ici tous les détails. J'ai dit à Julia que je cherchais quelqu'un pour la remplacer et que je voulais que l'on mette sur papier la fréquence des nettoyages, quelles pièces et quel jour, les produits à employer, où aller faire les courses, etc etc ....Je ne savais pas encore que ce serait pour toi. Je l'espérais simplement... Pour les repas je te préviendrai quand je serai absente, sinon petit déj. à 7 heures , déjeuner à 13.00 et dîner à 20.30. Tous les lundis tu me soumettras une proposition de menus pour la semaine, le lundi aussi je te donnerai une série d'extras à faire qui ne sont pas sur ta liste. Par exemple nettoyer les voitures, tondre la pelouse, ... Ah oui je ne t'ai pas encore dit que j'avais viré le jardinier, il ne valait rien, et je ne vois pas pourquoi on devrait le remplacer, tu feras cela très bien. Une ou deux fois par an on fera venir un spécialiste pour les plantations ou les tailles d'arbres. Julia viendra le vendredi matin pour le repassage. Tu t'arrangeras pour que toutes les lessives soient faites pour ce jour-là. Tu verras sur ta liste que ma lingerie doit toujours être faite à la main. Donc le vendredi jusque 14 heures c'est ton jour libre pour ton administration : finances, factures, etc... sauf les paiements. A partir de ce jour je suis la seule à pouvoir sortir de l'argent du compte. Le vendredi à 14 heures tu viendras me présenter les paiements à faire et le décompte de tes dépenses de la semaine. C'est aussi le vendredi que nous ferons le point sur ta semaine et les éventuelles punitions pour les erreurs que tu vas certainement commettre. Cela m'excite rien que d'y penser....Aujourd'hui, avant de suivre ton programme, tu vas vider tes armoires et mettre tes affaires dans la chambre d'ami. Tu ne sauras pas tout mettre, prends l'essentiel pour une semaine. Tu ne vas pas avoir besoin de beaucoup de vêtements car tant que tu es à la maison je veux que tu travailles à poil. Sauf le vendredi matin quand vient Julia ou s'il y a des visiteurs. Tu peux aussi mettre un tablier pour cuisiner et des snickers aux pieds. Ne m'emmerde pas avec des tas de questions, tu n'as qu'à essayer de trouver des solutions. Va te déshabiller et commence ton travail. Une dernière chose : le samedi tu es libre. Tu fais ce que tu veux, à condition que je sois d'accord. Pas question d'aller faire une partie de golf sans m'en demander l'autorisation. Bien entendu cette liberté du samedi peut être supprimée en tout ou en partie en fonction de tes performances de la semaine. A plus tard mon chéri.

Là, j'étais K.O. debout.....

D'abord parce qu'Alicia avait tout si bien préparé, ensuite parce que, je ne sais pourquoi, je croyais que mon changement de statut allait être très progressif et bien plus léger que ce qui venait de m'être signifié.

A poil dans la maison ! Contrôle des dépenses ! Eventuellement libre le samedi ! et toutes les tâches ménagères, et préparer les repas, et des extras... Le plus étrange, mais est-ce tellement étrange, c'est qu'au fur et à mesure de son énumération je bandais de plus en plus fort. Mon sexe confirmait que c'était ce que je voulais entendre.

On est lundi, donc je dois préparer la liste des menus de la semaine. Pour ce midi je ferai avec ce qu'il y a dans le frigo, j'espère que ce sera accepté. Ensuite prendre l'essentiel de mes affaires et les mettre dans la chambre d'ami. Sur la liste, pour le lundi, c'est nettoyage des chambres, des salles de bain et des toilettes. Et il est mentionné : « les sols des salles de bain et des toilettes seront nettoyés à la main et les joints des carrelages avec une brosse à dents ». Je n'ai jamais vu Julia nettoyer les sols à la main ....c'est sans doute un challenge pour la première fois. C'est certainement cela, elle met le paquet au départ et puis cela va s'assouplir avec le temps.

Quel naïf j'étais.

-Tu dors ou quoi ! Tu étais sensé monter te déshabiller et virer tes affaires. Et tu es là en train d'éplucher ma note.... Tu commences mal.

- Je suis désolé mais ....

-Ah non, tu ne vas commencer à chercher des excuses. Tout ce que je veux entendre c'est « Oui Alicia » et tu exécutes. Je pars à la gym, que le repas soit prêt à l'heure avec ta proposition de menus de la semaine. Tu peux donc aussi calculer dans ton timing que tu devras aller faire les courses avant la fermeture. Je ne vois vraiment pas comment tu peux te permettre de perdre du temps.

Voilà, la machine à broyer un mari était en route. Je ne vais pas ici vous décrire jour après jour ma déchéance. Car c'est bien de cela qu'il va s'agir. Ce serait fastidieux et en plus il y a eu de nombreuses périodes complètement inintéressantes. Je vais reprendre ce que je considère comme des moments clefs dans ma nouvelle existence de serviteur (qui va vite évoluer, vous le verrez).

Première punition

Le premier vendredi Julia est venue pour faire le repassage. J'avais tout bien préparé et, à la demande de mon épouse, j'avais passé un bleu de travail et j'effectuais du rangement dans le garage. Je suis rentré une ou deux fois dans la maison et j'ai tout de suite compris qu'il y avait une drôle de connivence entre mon épouse et Julia. Elles se sont toujours bien entendues mais cette fois il y avait des petits rires, et même une gentille tape sur l'épaule. Elles faisaient un tour de la maison et visiblement elles vérifiaient la qualité de mon travail de la semaine. L'après-midi, après avoir regardé les comptes et les dépenses à venir, mon épouse me fit mettre à genoux :

-J'ai vérifié avec Julia le ménage que tu as effectué. Dans l'ensemble, ce n'est pas trop mal pour une première fois mais nous avons trouvé une série d'erreurs et d'oublis. Je te les envoie par email afin que tu corriges cela la semaine prochaine. Comme il m'importe que tu deviennes un serviteur parfait, tu vas recevoir 20 coups de canne pour ces fautes. Je t'avais prévenu au sujet des punitions corporelles. Prends position face au mur, les jambes écartées, ce sont tes fesses qui vont en prendre.

A peine en place j'ai reçu un premier coup et je n'ai pu m'empêcher de crier, de surprise et de douleur.

- Tais-toi ! Je ne veux entendre ni cris ni gémissements. Assume ta punition avec courage.

Après le dixième coup, elle a fait une pause. Du coin de l'œil j'ai vu qu'elle retirait son pull et ouvrait son chemisier, elle était en transpiration.

Et la punition a repris. Au vingtième coup mes jambes tremblaient et je n'avais pu éviter quelques larmes de couler.

-Dis-toi bien que c'était une punition très légère. J'ai aussi une cravache et un fouet à ma disposition. Et il n'y a pas que tes fesses qui peuvent servir de cible. Ce qui est intéressant c'est que cela m'a sérieusement excitée de te punir. Viens.

Elle a retiré son jeans s'est assise jambes écartées dans le divan et m'a dit d'enlever sa culotte. Elle avait mis un shorty rose que je ne lui connaissait pas (encore une nouveauté, elle achète des dessous bien plus sexy) et qui visiblement laissait paraître son excitation. En effet son sexe était déjà bien humide et dès les premiers coups de langues elle s'est mise à gémir. Elle a joui en un rien de temps, jamais je ne l'avais vue avoir un orgasme aussi puissant et aussi vite. Mais j'ai été encore plus surpris quand elle m'a demandé de recommencer, plus lentement cette fois. D'habitude Alicia ne cherchait jamais à avoir un deuxième orgasme dans la foulée. Elle préférait attendre un peu, le plus souvent en rester là. Alors je me suis remis en action, en douceur. Elle a pris ses tétons durcis entre ses doigts et a commencé à les pincer et les tourner. Cela a certainement pris plus de temps mais j'ai senti qu'elle était proche. Elle m'a alors pris par les cheveux et m'a enfoncé littéralement la tête dans son bas-ventre.

- Plus fort, enfonce-toi. Oui ainsi...

Et elle m'a inondé le visage de sa jouissance. Du jamais vécu. Extraordinaire. Elle est restée pantelante, les yeux fermés, reprenant sa respiration. Et puis elle a dit tout doucement : « Génial ».

Elle m'a regardé et a porté son attention sur mon sexe. Mon érection était maximale.

-Mets mon slip dans ta bouche, branle-toi et jute sur mon pied.

Bien entendu je n'ai pas été long à me répandre, et pour moi aussi ce fut une éjaculation importante, de longs jets de sperme se répandant sur son pied, sa cheville et le bas de sa jambe avant de retomber sur le sol.

-Lèche.

J'étais dans un état second et je n'ai même pas eu la moindre hésitation. J'ai passé de longues minutes à récupérer mon sperme dans ma bouche et à l'avaler. Elle me donnait des petits coups pieds sur la tête, elle s'amusait, je l'ai entendue rire.

-Assez joué. Va chercher de quoi nettoyer proprement le sol et tu reprends tes activités. Tu as gagné ta journée de liberté demain.