Une Passion en Sommeil

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Je retrouve un amour de mon adolescence.
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Je n'ai rien prémédité, c'était simplement le jour qu'il fallait. Dans mon esprit. Nous avions un disque préféré, oublié depuis, dansions enlacés dans mon sous-sol, après une nouvelle soirée douce ensemble. Je me décidais enfin à l'embrasse, franchissant ce tabou qui n'avait plus de sens à cet instant. Elle se laissa embrasser, avant de se coller plus fortement contre moi, comme un signal de son désir, qui couvait, comme le mien, depuis des années. Mes lèvres descendirent dans son cou, mes mains sur ses hanches, notre rythme n'avait plus rien à voir avec la musique.

Je la déshabillais, la faisant remonter dans ma chambre, admirant la douceur de son corps, rempli du désir d'elle, de fusionner, mais elle se bloqua, refusa, je le regrettais ne comprenant pas pourquoi. Elle était ma cadette d'une année mais majeure, j'aurais pensé que je n'étais pas le premier, même si elle aurait été ma première. Etendu, l'un à côté de l'autre, si loin après avoir été si près. Je la raccompagnais à moto, le cœur serré. Le lendemain un appel désolé, m'excusant de ne pas avoir su prendre le temps, et puis un grand silence, plus de trente ans.

J'ai toujours détesté être repoussé, cela me rend très malheureux. Il m'a fallu du temps pour oser aborder une femme, avant de me rattraper plus tard, et vivre une adolescence retardée! Je ne repensais à Florence que de temps à autre, sans grande émotion, jusqu'au jour où j'appris qu'elle venait à l'enterrement de ma mère, sa tante. Nous ne nous étions même pas recroisés depuis ce dernier jour, et là, je ne sais pas pourquoi, je me suis senti fébrile, d'une histoire inachevée, de mots qui n'avaient pas été prononcés. Mes nuits furent peuplées de rêves torrides ou bizarres, mes pensées ramenées trente-cinq ans en arrière.

Elle n'est restée que pour la messe, nous nous sommes dit gentiment bonjour, mais, occupé à la première place, je ne l'ai presque pas vue. Evidemment changée, mais je l'ai vue comme à ses dix-huit ans, douce, présente, souriante, un peu distante, jolie avec ses un mètre soixante et ses seins qui m'ont semblés encore plus volumineux que dans mon passé. Déjà elle est repartie dans sa Bretagne chérie, moi bouleversé, un pavé dans l'estomac, sensation que je connais bien. Le désir. Pas celui de la chair, celui de la fusion, de l'amour, des âmes.

Je retrouve aisément son mail sans avoir à recourir à la famille, j'en rédige une dizaine, je me sens ridicule, et puis je me lance.

« Bonjour Florence,

Cela m'a fait plaisir de te voir à la messe. J'aurais aimé passer plus de temps avec toi, mais la situation ne s'y prêtait pas.

Est-ce que tu voudrais bien que nous passions du temps ensemble, nous étions si proche, je suis triste d'avoir perdu le fil avec toi.

Je t'embrasse »

J'aurais voulu en dire plus, et je me dis qu'en dire moins n'aurait pas été honnête. J'attends la réponse près d'une semaine, une torture, et quand je me fais une raison qui est presque un soulagement elle me propose de déjeuner à Brest quand je veux! Juste dix heures de train pour déjeuner avec elle! C'est curieux, ce défi m'excite. Elle me challengeait comme cela souvent quand nous étions tous les deux chez notre grand-mère commune. Je lui réponds immédiatement en lui proposant le lendemain, ce qu'elle accepte! Me voici de nouveau complètement fébrile. Quel crétin quand même je fais!

- Je n'attendais plus ton message, depuis le temps!

Florence me regarde en souriant, elle s'est juste levée pour m'embrasser, semblant chez elle dans cette brasserie. Elle ne m'a même pas demandé comment mon long voyage s'est passé!

- Tu aurais pu aussi? Mais je me sentais trop honteux et mal à l'aise!

- Oui je te confirme tu t'es comporté comme un gros con, mais cela ne signifie pas que tous mes sentiments ont disparu d'un coup!

Me voilà sur la défensive, mais la conversation part très vite sur sa vie, ses quatre enfants, son (connard d'ex), la famille, nos connaissances, je suis tellement curieux de tout ce qu'elle a vécu et fait. Elle est surprise d'apprendre que j'ai fait une dépression peu après cette soirée, que j'ai foiré mon année, ne pensant pas qu'elle comptait autant pour moi.

Je découvre alors qu'elle connaît tous les méandres de ma vie affective, mes nombreux coups de cœur, relatés par mes sœurs aimantes dont elle est proche.

- Tu sais elles ne sont pas naïves, elles savent bien le genre de relation que tu affectionnes mais n'ont jamais voulu aborder cela avec toi!

- Mais... Comment cela?

- Tu sais tes trucs sm!

- Quoi!

- Tu ne savais pas que c'était transparent? Regarde ton tatouage sur le poignet, c'est vraiment très explicite. Même si la triskèle est d'origine bretonne, c'est connu que c'est un symbole de ce genre de relations!

- Oh! (Je me sens tellement mal d'un coup, vis-à-vis de Florence, mais aussi de mes sœurs, alors qu'elle rit franchement devant ma mine déconfite)

- J'avoue que quand tu semblais dominer dans tes relations, cela me semblait logique, l'inverse m'a semblé ahurissant? Mais t'imaginer à quatre pattes te faire punir m'a souvent beaucoup fait rire avec tes sœurs et les miennes!

- Vous en parlez ensemble!

- Tu devrais te sentir flatter, cinq femmes parlant de toi. Bon en e moquant, mais gentiment, tes sœurs sont trop adorables.

- Cela doit te choquer!

- Oh je suis très loin de la jeune fille prude que tu as laissée tomber, j'ai pris beaucoup de distance avec tout cela.

- Et tu vis seule (J'essaie de changer le cours de la conversation, tellement je suis mal, j'ai besoin de réfléchir à tout ce qu'elle m'a dit)

- Non es hommes j'en ai fait le tour, rapidement en fait, et je vis avec une jeune femme adorable, nous sommes très amoureuses.

- Oh je ne te savais pas attirée par l'homosexualité.

- Moi non plus figure-toi, Alma m'a révélé cet aspect de ma personnalité, comme d'autres.

- Par exemple

- C'est trop intime (Elle rit encore de ma confusion, décidément!)

- Tu te souviens quand tu voulais que je te fasse les ongles!

- Oh oui, tu devais avoir 15 ans, et déjà cela dans le sang.

- Cela?

- Servir une femme, je ne l'avais pas compris à l'époque.

- Oh tu crois?

- Oui bien entendu.

- Mais tu sais que j'ai réalisé que j'étais très attiré par les femmes qui te ressemblaient? C'est assez fou, je crois que tu as marqué une sorte d'empreinte pour mon désir.

- C'est très flatteur, je pensais que tu m'avais complètement effacée.

- Tu vois... En plus je te le dis.

- Tu m'as manqué, nous nous sommes manqués!

- Peut-être n'est-ce pas trop tard?

- (Elle rit) Je ne pense pas qu'Alma soit d'accord, et je ne suis plus celle que tu as aimée.

- Pourtant je retrouve tout en toi, c'est fou.

- Bon allez, il faut que j'aille à l'agence, j'ai des rendez-vous, cela m'a fait plaisir de te voir.

Elle se lève, m'embrasse et disparaît comme cela, me laissant l'addition, ne se préoccupant en rien de moi qui me retrouve comme un niais devant les deux cafés fumants.

Je suis hébété dans le train. Un mélange d'émotion de retrouver intact la sensualité et la féminité de Florence, et du coup mon attirance d'antan, de stupeur de la transparence de ma vie intime auprès de mes sœurs et de mes cousines, et la honte que je ressens de ce que Florence a pu me révéler! Sans doute est-ce dû à mon intense fatigue, mon pantalon est déformé par mon sexe qui est dur comme le roc à repenser à tous cela, à nos émois d'adolescents ensemble, à ces jeux effectivement qui semblaient bien purs mais disaient pourtant beaucoup.

D'un coup je me réveille rempli d'angoisse.

« Merci Florence pour ce déjeuner, j'ai été follement heureux de te retrouver, et de retrouver en toi cette personne qui me donnait tant d'émotion. Finalement le temps ne fait pas tout disparaître!

Voudrais-tu bien ne pas dire à mes sœurs que je sais maintenant qu'elles connaissent tout de ma vie privée? Je n'oserais pas alors les regarder dans les yeux, tellement j'aurais honte!

Je t'embrasse très fort »

Rien que l'idée me terrifie, et je préfère de loin la position de l'autruche!

« Au contraire, cela va être très drôle d'en parler et de raconter la tête que tu as fait! Pourquoi en avoir honte? Tu assumes bien avec tes tatouages visibles, cela ne trompe personne! »

Elle ne me renvoie rien d'autre, je ne sais pas si elle est contente de m'avoir vu, cela semble l'indifférer, je me sens doublement humilié.

« S'il te plaît, c'est important pour moi. Qu'est-ce que je peux faire pour te convaincre? »

« Je ne vois pas, qu'est-ce que tu aurais à m'offrir? 😊 »

« Tout ce que tu veux, dis-moi? »

« Intéressant, oui je te dirai, et je ne te promets rien du tout. »

Je retrouve l'espièglerie de ma cousine, qui me retourne tous les sens, je ne sais pas quoi en penser. J'ai terriblement envie d'elle, dans les toilettes je me masturbe pour me soulager, mais en vain, ma queue reste bandée. Je vais essayer de m'assoupir un peu, encore deux heures avant d'arriver à la gare Montparnasse. A peine Angers Passé, mon téléphone m'avertit d'un nouveau message. Florence, mon cœur bat plus vite.

« Viens demain déjeuner à la maison, Alma, ma conjointe, voudrait te rencontrer. »

Elle se moque de moi! Et pourquoi elle me parle de son amie? Elle se moque complètement d'où je suis ou de ce que je fais. La moutarde me monte au nez. Et redescend très vite.

« Avec plaisir, je t'embrasse, à demain. J'apporte du vin? »

Je relis mille fois son message, cherchant les sens cachés, imaginant son sourire en le tapant, sa complicité avec Alma. Je ne comprends pas trop le jeu qu'elle poursuit, certain qu'elle joue au chat et à la souris avec moi! Je vais me prévoir des films pour le trajet!

***

Le taxi me laisse devant une maison cossue et jolie en bord de mer, plutôt grande me semble-t-il. C'est splendide. Cela dit pour une agente immobilière, elle a su se servir! Florence m'ouvre la porte, radieuse, l'intérieur est lumineux, moderne et plutôt épuré. Alma est une jeune femme de moins de trente ans, aussi petite et brune que Florence, mais autant cette dernière est ronde, autant Alma est mince et paraitrait androgyne sans ses cheveux longs. Ses yeux trahissent une personnalité très forte, je me sens comme scanné!

Le vin détend l'atmosphère, les deux femmes sont collées l'une à l'autre et cela semble très naturel. Mais cela me fait une pointe au cœur, finalement Florence voulait peut-être me faire passer le message de laisser tomber puisqu'elle semble très heureuse avec son amie. Cette dernière me bombarde de questions, m'interrogeant sur notre enfance, sur nos flirts, n'hésitant pas à m'interroger sur mes sentiments pour Florence, étonnée elle aussi que je n'ai pas persévéré. Puis elle passe en revue toute ma vie personnelle, les différentes femmes avec qui j'ai vécu, ce que j'avais trouvé en elles, pourquoi cela n'avait pas marché.

C'était à la fois intime et gênant, mais aussi intéressant de refaire ce parcours, de répondre à des questions que je ne m'étais jamais posées, et surtout sous le regard des deux femmes qui semblaient très intéressées!

- Cela te gêne que je te pose toutes ces questions?

- Euh non, c'est plutôt rare des personnes qui s'intéressent comme cela!

- Alma est une personne rare (Florence l'embrasse devant moi, c'est si sensuel! Cette fille exsude la féminité par tous ses pores!)

- Et de ta sexualité si... particulière?

- Euh non (En fait je n'ai jamais su répondre non, et surtout ne pas répondre à une question, je n'ai aucun contrôle dès qu'une personne me pose une question!)

- Quand tu as flirté avec moi, tu avais déjà ces pulsions en toi? (C'est Florence qui attaque directement, plutôt que de tourner autour du pot, je préfère dire la vérité)

- Oui, c'étaient mes plaisirs solitaires, ils ont toujours été empreints de sadomasochisme, je dois l'avouer.

- Tu sais pourquoi?

- Tu connais maman, elle a toujours été autoritaire, dure, violente, et elle détestait les hommes, me reprochant mon sexe, dénigrant tout ce qui touchait aux hommes. Elle avait toute une bibliothèque de livres de femmes dominantes, et j'avoue que je me suis totalement rempli de ces images et de la négation de mon sexe.

- Elle avait bien raison! J'aime les femmes, mais je déteste encore plus les hommes. (Alma a le regard qui brille plein de violence)

- Oui ma chérie, tu m'as fait découvrir l'amour au féminin et cela n'a rien de comparable. Et du coup tu pensais que je pouvais être une dominatrice, tu semblais te comporter plutôt en mâle dominant.

- Oh non, je n'avais rien en tête de cet acabit, j'étais terriblement attiré par toi, et j'avais envie de toi, je ne pensais à rien d'autre.

- Et avant Florence?

- Je n'ai jamais fait l'amour, ni même embrassé une femme, c'était mon premier baiser (Je me sens un peu niais, mais bon trente-cinq après ce n'est pas très grave).

- Je comprends mieux pourquoi tu étais si pressé et maladroit! (Florence rit!) J'étais vierge et bien décidée à le rester jusqu'au mariage.

- Tu étais si prude (Alma se moque de Florence)

- Rires, oui cela a bien changé!

- Et du coup après cet échec avec Florence qu'est-ce qui s'est passé?

- J'ai déprimé une bonne année, vraiment fort, puis je me suis tellement planté au concours que cela a touché mon orgueil et je me suis repris. J'ai osé aborder une jeune fille de ma classe, j'ai réussi les concours, et on a passé six ans ensemble.

- Oui, tu nous as déjà dit, mais en termes de sexualité?

- Oh c'était vanille, ennuyeux, j'ai essayé de la dominer un peu mais sans succès!

- De la dominer?

- Oui l'inverse était inimaginable. En fait j'ai longuement dominé me disant que finalement c'était sans doute ma nature, d'autant que toutes les femmes semblaient satisfaites et que trouver une femme dominatrice était vraiment compliqué.

- Tu penses vraiment qu'elles étaient satisfaites? Tu les trompais quand même!

- Je crois qu'une femme soumise est très égocentrique, et que j'étais à son service, même si parfois je prenais des libertés, mais jamais longtemps, toujours pour sa jouissance. Et en fait aucune ne m'a jamais demandé si j'étais heureux de la dominer!

- Tu aimais leur faire quoi?

- Euh, tu es certaine Alma?

- Mais oui, c'est intéressant de t'entendre.

- Les fouetter, les attacher, les serrer dans un corset, forcer leur cul ou leur sexe avec des objets très gros, leur mettre des aiguilles, les exhiber, les offrir sexuellement, les contraindre dans leur vie de tous les jours, qu'elles s'habillent toujours sexy etc.

- Les aiguilles, ah oui tu allais loin? Et dans le crade?

- Euh, les utiliser en pissotière, leur faire nettoyer leur gode ou plug, les humilier et les traiter plus bas que terre.

- Ce n'est pas vraiment les respecter cela? (Florence ne sourit plus du tout, pourquoi je ne me suis pas tu!)

- En fait cela dépend essentiellement de ce dont elles ont envie, ce qui les fait mouiller.

- Et toi ton plaisir c'était quoi?

- Qu'elle jouisse, qu'elle s'épanouisse et toujours qu'elle murisse.

- Et comment s'exprimait alors ton masochisme?

- Euh, dans des jeux solitaires

- A leur insu?

- Oui

- Et comment as-tu pu basculer vers la soumission, car c'est ta vraie sexualité, n'est-ce pas?

- Qu'est ce qui te fait dire cela?

- Toi, c'est ce que tu exprimes, dans la domination ce que tu aimes c'est être au service de la femme. Tu es maso plus que sadique, et ta fantasmagorie est toute remplie de femmes dominantes, j'imagine des amazones impitoyables!

- Oui c'est vrai!

- Alors comment as-tu pu vivre cette relation de soumission que tu voulais?

- Avec mon amie de l'époque, nous avons pris de l'ecstasy, et sans défense je me suis ouvert à elle sur cette dimension. Cela l'a beaucoup excité, et elle a décidé de m'offrir cela, comme un retour de ce que j'avais pu lui offrir. Et voilà nous avons basculé, d'où ces tatouages et cette relation qui a duré quelques années.

- Pourquoi y-a-t 'elle mis fin?

- Me dominant elle était très libre, sortait avec beaucoup d'hommes, et est tombée amoureuse d'un autre homme, et m'a donc laissé.

- Le comble du machisme (Alma rit avec Florence)

- C'est vrai

- Et du coup tu es revenu vers Florence?

- Oh non, et je ne venais pas du tout dans cette optique! Florence pour moi c'est la Femme, la Déesse, c'est bien autre chose.

- Je n'en suis pas certaine, tu imagines une vie vanille avec Florence?

- Oh non, il ne faut pas se méprendre, c'était plus pour reprendre contact, je n'avais pas d'idée derrière la tête, d'autant qu'elle est en couple et très heureuse!

- C'est le moins qu'on puisse dire.

Les deux femmes ne se gênent pas pour s'embrasser devant moi et s'enlacer, cela dure longtemps!

- C'est rare de trouver un homme aussi honnête et transparent.

- Je... oui, merci.

- Tu sais quel est le travail d'Alma? Elle est hackeuse.

- Hackeuse, mais c'est interdit non?

- Non, je travaille pour une société de sécurité, je suis une professionnelle.

- Cela doit être passionnant!

- Et pratique : hier j'ai consulté ton ordinateur, tellement pas protégé!

- Oh! Tu peux faire cela?

- Mais oui et ton répertoire récits est passionnant, tout comme celui Ecritures, qui est encore plus personnel. Pour les photos c'est amusant tu mélanges aussi bien les photos de femmes soumises que dominantes ou homme soumis.

Je me sens à nouveau totalement confus. Pas une seconde je me dis que je viens de me faire violer ma vie privée, Florence me regarde avec un grand sourire, tellement amusée de la situation. Florence reprend :

- Nous avons passé la nuit à lire et relire tes récits, il y en a tant, mais en fait c'est un peu toujours les mêmes, tu dégages bien ce qui te passionne et ce qui t'attire, et nous avons eu de nombreuses jouissances mutuelles sur tel ou tel passage.

- Et tu vas en parler?

- A mes sœurs et aux tiennes? Oui bien entendu, nous nous disons tout et cela c'est du super croustillant.

- Florence...

- Oui je sais, tu es mignon avec tes yeux battus, mais ce n'est pas cela qui est important.

- Florence et moi nous avons une relation passionnelle extrêmement intense, avec deux personnalités très fortes, parfois nous nous heurtons sur plein de détails, ou d'envies que nous pouvons avoir.

- Et un jour Alma a eu une idée complètement déjantée, qui était de prendre un esclave à notre service, pour faire tout ce qui nous gonfle, et nous servir de terrain de jeu sexuel. Alma a beaucoup à exorciser des hommes, et moi j'avoue que tes récits m'ont fait plus qu'envie.

- Ce ne pouvait être une femme, la place d'une femme n'est certainement pas d'être soumise!

- Donc l'enterrement de ta maman tombait bien, l'idée était de voir si tu pouvais être cet esclave, et je ne pensais franchement pas que cela serait à ce point!

- Même s'il y a beaucoup de choses à parfaire, tu n'es pas du tout formé

- Bien entendu Alma, c'est ce qui est amusant aussi!

- Mais déjà tu sais ce qu'est un esclave, et tes textes les plus extrêmes semblent très amusants!

Je n'aurais pas employé ce terme d'amusant! Je suis tétanisé sur mon fauteuil. Je ne connais rien d'Alma, et finalement pas grand-chose de Florence, leur proposition me semble complètement incongrue, et me prend par surprise. Je comprends mieux le questionnaire.

- Euh... je suis censé dire quoi? J'avoue être un peu dépassé.

- Mais rien! Tu sais bien qu'un esclave ne dit rien et ne parle que s'il y est invité. Pour commencer descend de ce canapé et mets-toi à genoux.

Je regarde Florence, une boule dans le ventre, le sexe déjà très dur, la voir me commander est d'un érotisme torride, je sais que je ferai tout pour elle.

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2 Commentaires
AurailiensAurailiensil y a 3 mois

Le meilleur moment pour moi... quand le fantasme est sous-jacent, non réalisé... et le premier ordre. Toujours aussi bien raconté et décrit

AnonymousAnonymeil y a 3 mois

J'espère qu'il y aura une suite à cette histoire.

Je comprends qu'à l'enterrement, Florence savait déjà tout de lui est a commencé à tisser sa toile pour l'emmener là et en faire leur esclave

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