Le Projet Ch. 03

Ch.3

Julia et mise en cage

Au bout de quelques semaines le rituel de l'inspection par Alicia et Julia de mon travail n'était plus une surprise : Julia trouvait toujours quelques remarques à faire et je ramassais mes coups dans l'après-midi. Alicia prenant cela comme un entraînement au maniement de ses instruments : principalement cravache, canne et fouet. Elle avait trouvé des textes et des vidéos quant à la technique pour porter les coups mais aussi sur les parties du corps à toucher, comment laisser des marques ou pas. Elle aime beaucoup le fouet pour l'élégance du geste. Elle a aussi trouvé combien les instruments de cuisine (cuillères en bois, palettes en fer par exemple) peuvent être redoutables. Mais mon propos ici n'est pas d'évoquer certains types de punitions. Alicia peut avoir recours à d'autres moyens, je les évoquerai certainement.

Ici je voulais évoquer le rôle de Julia. Assez vite j'avais acquis la certitude que Julia n'était pas dupe et faisait semblant d'évoquer une soi-disant remplaçante. Un jour j'ai voulu en avoir la certitude alors j'ai demandé à mon épouse si Julia était au courant de ma situation et du fait que ce soit moi qui assumais le ménage.

-Oui bien sûr qu'elle est au courant. Je ne pouvais inventer une remplaçante pendant des mois ... Et puis il y a aussi des erreurs que seul un homme incompétent pouvait faire, comme dans l'utilisation des produits d'entretien. Et faire les joints avec une brosse à dents, ce n'est pas non plus un truc de femme à journée.

-Mais tu m'avais dit que ...

-J'ai dit que dans un premier temps ta nouvelle situation serait connue de moi seule. Ce premier temps est dépassé. Et j'aime autant te dire que Julia trouve cela très intéressant et absolument pas choquant. Tu ne dois pas t'inquiéter à ce sujet. Elle vient demain, on va régulariser la situation tous les trois.

-Ah non, tout de même pas!

C'était mon premier acte de rébellion depuis la remise en question de notre couple et mon nouveau rôle de serviteur. Mais je n'étais pas prêt, pas prêt du tout, à apparaître dans ce rôle devant la femme à journée. Ni personne d'autre mais pour l'instant c'est de Julia dont il s'agit. Julia travaille chez nous depuis une dizaine d'années. Elle doit avoir à peu près 35 ans. Elle ne travaille pas vraiment pour l'argent, la preuve sa demande de réduire ses heures, même si ce petit salaire doit lui permettre de temps à autre un extra, mais plus pour sortir de chez elle et avoir l'occasion de parler ou d'entendre des histoires. Elle travaille aussi une demi-journée pour un deux autres couples depuis quelques années. Son mari à un bon emploi dans l'administration et elle a déjà dit à mon épouse qu'il devenait aussi inintéressant que son boulot et son employeur. Raison de plus pour continuer à faire des ménages. Et évidemment une histoire comme la nôtre cela doit fortement l'intéresser. Le cinéma qui devient réalité et elle en fait partie.

Julia n'a rien de vraiment sexy. Pas très grande, un peu forte mais un joli visage qu'un grand sourire illumine souvent. Et puis toujours très soignée et tendance. Elle discute souvent mode avec mon épouse et elles échangent les bons plans pour dénicher des produits que l'on va bientôt s'arracher. Du moins chez les femmes. Quand elle arrive à la maison, Julia passe une veste, et là cela se complique pour moi car elle la porte directement sur ses sous-vêtements et elle prend un malin plaisir à laisser les trois premiers boutons ouverts. Je vous ai dit que mon obsession ce sont les seins féminins, ceux de Julia m'ont déjà fait bander plus d'une fois. Elle le sait, mon épouse aussi. Déjà avant ma nouvelle situation, je crois qu'elle l'encourageait à me provoquer. Sachant très bien que je ne me serais jamais permis un geste déplacé.

-Pardon?

-Non, écoute Alicia c'est aller trop loin. Je ne dis pas ...un jour peut-être...mais demain c'est trop vite ....et avec Julia en plus ... non.

-ARRÊTE! Tu n'as plus rien à dire ici. Tu es un larbin et puis c'est tout. C'est moi qui décide, de tout. DE TOUT, tu entends minable? Alors demain on fera l'inspection avec Julia et toi tu seras à poil et à genoux. Et je peux te jurer qu'on va tout inspecter dans les moindres détails. Tu vas en prendre plein la gueule des remarques. Tu ne veux pas? Alors prends ton joker, monte faire un sac et dégage. Va où tu veux mais tu ne remettras plus les pieds ici. Je prends un verre dans le salon, tu viendras me dire adieu.

-Mais Alicia....

-DEGAGE! Tu n'es qu'un lâche, incapable de t'assumer. Je ne veux plus te voir.

Et, sur ce, elle tourna les talons et elle partit au salon.

Je n'avais jamais vu Alicia dans une telle colère. J'avais pu voir ses joues devenir rouges, sa respiration s'emballer, elle transpirait, ses yeux a moitié fermés me lançaient des regards de haine. Il n'y avait plus rien à dire. Elle ne jouait certainement pas. Je devais partir ou ...ou de nouveau me coucher à ses pieds, encore plus profondément. Et de nouveau je ne voulais pas partir. J'allais devoir tout accepter.

J'ai attendu une dizaine de minutes, dans l'espoir qu'elle se soit calmée et puis j'ai timidement frappé à la porte du salon.

-ENTRE! a-t-elle crié sur un ton qui m'a tout de suite fait comprendre que sa colère n'était passée.

Je me suis avancé prudemment, c'est le terme exact, vers elle. Je me suis mis à genoux et j'ai parlé lentement, avec des larmes dans la voix.

-Je te demande pardon Alicia. J'ai très peur de ce que tu me demandes de faire. Je sais que cela aura des conséquences sur l'avenir et je ne m'en sens pas capable. Oui je suis lâche et j'oublie de te faire confiance. Mais pardonne-moi. Ne m'abandonne pas. Si tu veux bien m'aider j'y arriverai, je te jure que je vais y arriver. J'irai où tu voudras, aide-moi je t'en supplie...

Elle s'est levée et est partie vers la cuisine où j'ai entendu qu'elle se servait un verre, puis vers le garage. Au bout de quelques minutes elle est revenue, j'étais toujours à genoux.

-Mets-toi à quatre pattes.

Et immédiatement elle s'est mise à me rouer de coups. Au garage elle était allée mettre des bottines et prendre une cravache. J'en ai pris sur le dos, dans les côtes, sur les fesses, des gifles et même des coups de poings, je ne pouvais qu'essayer de me protéger. Finalement un coup de bottine m'est arrivé en plein dans les couilles. Je n'ai pas pu m'empêcher de m'écrouler en hurlant. Elle s'est arrêtée, m'a craché au visage et puis m'a dit gentiment « on va y arriver » et j'ai répondu « merci ». Sans plus s'occuper de moi, essayant de reprendre sa respiration, elle s'est écroulée dans le canapé, a ouvert son jeans, mis sa main dans son slip et commencé à se caresser. Elle a joui très vite. Alors elle m'a dit de venir, j'ai mis ma tête entre ses jambes et tout doucement j'ai commencé à lécher sa chatte. Très doucement comme elle le souhaite. Après un certain temps ses muscles se sont contractés, elle a serré ma tête entre ses jambes et s'est laissé aller dans un gémissement de plaisir. Puis elle m'a dit de préparer le dîner et de mettre deux couverts à table. Je pouvais manger avec elle, la première fois depuis bien longtemps.

Nous avons mangé simplement, en échangeant des banalités sur des amis, quelques nouvelles venues de notre fille, des projets pour un long week-end en Alsace, les prochaines vacances d'été, sa mère qui devrait venir déjeuner dimanche dans 2 semaines ....Le calme après la tempête.

-Demain j'irai voir Julia quand elle terminera le repassage et je lui annoncerai que nous allons faire tous les trois la visite de contrôle. Je lui dirai que tu sais qu'elle est au courant de ta nouvelle place dans notre couple et que tu l'acceptes. Nous sommes bien d'accord?

-Oui Alicia.

-Tu nous attendras dans la cuisine en préparant le déjeuner. Je proposerai à Julia de manger avec moi, ce qu'elle acceptera certainement. Tu feras le service, cela ne devrait plus te gêner puisque juste avant tu auras subi nos remarques et fait le tour de la maison à poil à nos côtés.

-A poil...mais Julia.....

-Julia a déjà vu un homme à poil. Et je l'aurai prévenue que quand il n'y a personne dans la maison, c'est dans cette tenue que tu travailles. Gentiment je lui demanderai si cela la dérange, je suis certaine de sa réponse. Pour nous servir tu peux garder ton tablier. Si elle me pose une question sur les marques de cravache qu'on voit sur ton dos et tes fesses, je lui dirai la vérité. Je crois que tout est clair. Je vais me coucher et lire dans mon lit, notre petite séance m'a fatiguée. Bonne nuit, chéri. Et sois courageux, il y encore tellement de choses que nous allons découvrir.

-Bonne nuit Alicia, merci de m'aider.

Le lendemain en fin de matinée Alicia et Julia sont venues me retrouver dans la cuisine où je préparais le repas. Quand j'ai entendu leurs voix et se rapprocher, un nouveau vent de panique a commencé à poindre en moi. Je devais être tout rouge, je transpirais, mes jambes se sont mises à trembler. Respirer, respirer profondément.

-Voilà chéri, j'ai tout bien expliqué à Julia. Elle va se faire un plaisir de vérifier ton travail et puis de déjeuner avec moi. Et le fait que tu sois nu ne la dérange pas, que du contraire. Je vous laisse faire cette inspection et on se retrouve dans mon bureau.

-Nous allons commencer par les salles de bain, suivez-moi monsieur.

-Ah non Julia, plus monsieur avec sa nouvelle position. Pierre c'est plus que suffisant. Et pour toi chéri, ce sera Madame Julia. A tout de suite.

Nous avons fait le tour des chambres, du dressing et des salles de bain. Julia a bien entendu mis le doigt sur des zones pas bien nettoyées, des draps mal pliés et comment cela doit être fait, comment laver les draps de bain, ranger les produits de beauté, etc..etc ... Une vraie leçon pour devenir le parfait « homme de ménage ».

De retour dans son bureau, Alicia me dit de préparer le déjeuner, de mettre les plats sur la table dans 30 minutes et d'attendre dans la cuisine.

J'avais préparé une César Salade et j'ai grillé les blancs de poulet pour que ce soit prêt à la dernière minute. Un grand plat de salade de fruits les attendait pour le dessert.

Elles avaient l'air d'apprécier mon repas, j'ai entendu des « excellent, très bon, superbe les fruits ». Et à les entendre rire, l'ambiance était détendue. Je n'en étais pas moins nerveux, me demandant quelle serait la suite des événements.

-Chéri, apporte-nous deux petits cafés et puis tu pourras débarrasser la table.

En entrant dans la salle à manger, j'ai pratiquement envoyé mes deux cafés au plafond. Alicia et Julia étaient torses nus en train de regarder leurs soutiens-gorge respectifs.

-Nous sommes en train de comparer la qualité de ces deux marques. Va dans la commode et apporte-moi un Aubade et un Chantelle. Et un Victoria's Secret.

Je n'en croyais pas mes yeux. Ces deux superbes poitrines exposées à ma vue, sans la moindre gêne. Moi qui fantasme naturellement sur les seins des femmes. Vite partir et aller chercher ce que l'on me demande. Que voulait-elle? Quelles marques? Je n'en peux plus....

D'une main tremblante j'ai déposé les trois soutiens sur la table et j'allais m'empresser de débarrasser quand Alicia m'a arrêté :

-Attends! Tu as vu ton tablier gros dégueulasse!

En penchant ma tête j'ai vu que mon sexe en pleine érection tendait la toile, une toile assez fine sur laquelle apparaissait une trace humide là où mon gland la touchait.

-Je suis désolé Alicia, vraiment désolé, je ne m'en étais pas rendu compte mais tu comprends ...

-Excuse-toi auprès de Julia!

-Je vous prie de m'excuser Madame Julia, c'est tout à fait involontaire, ne croyez pas que ...

- Vous bandiez déjà quand on a fait l'inspection. Je l'ai dit à Alicia. Ce sont mes fesses qui vous excitaient alors? Ou bien vous regardiez dans mon chemisier? Je pense Alicia qu'il va falloir trouver un remède à ce genre de situation. Cela pourrait devenir gênant à la longue.

-Vous avez raison Julia et je crois que j'ai une solution. On en reparlera.

-Je vais devoir vous quitter Alicia, j'ai un rendez-vous chez le médecin dans une heure. Cela vous dérangerait si je prenais une douche rapidement avant de partir?

-Pas du tout. Pierre passera derrière vous pour nettoyer la salle de bain. Vous avez de quoi vous changer si nécessaire?

-Je vais juste mettre de nouveau sous-vêtements, j'ai toujours un jeu de rechange dans mon sac.

-Laissez les autres sur le sol, Pierre se fera un plaisir de faire votre lessive à la main.

En fin de journée Alicia me fit venir dans le salon.

-Julia a raison, tes érections continuelles peuvent être dérangeantes. Même pour moi. Je te concède qu'aujourd'hui on l'a fait un peu exprès mais dès que tu me vois à poil ou simplement en train de me changer, tu bandes. Cela fait bête en rut et pas du tout serviteur distingué. De plus je sais très bien que régulièrement tu te branles alors que tu devrais m'en demander l'autorisation. Je le comprends, là n'est pas la question. Je sais que t'humilier à sur toi un effet sexuel important. Toutefois le but c'est que tu deviennes un serviteur attentionné, humble et attentif. Tu penses trop à ta bite. A partir de demain tu porteras une cage de chasteté. Tu sais ce que c'est, bien entendu. On va choisir le modèle ensemble ainsi il sera certainement à la bonne taille. C'est gentil de ma part non? Tu as déjà fait la lessive aujourd'hui?

-Non pas encore. Mais pour la cage tu...

-Ne recommence pas à discuter! Tu as déjà oublié ta leçon? Tu veux qu'on recommence? Non? Alors accepte et tais-toi, tu sais bien que tu ne me feras pas changer d'avis. Va chercher le slip et le soutien de Julia puisqu'ils ne sont pas encore lavés.

Je ne comprenais pas cette demande mais deux minutes plus tard je lui tendais les deux pièces.

-Puisque demain tu passes en cage, je te donne la permission de te branler. Tu vas lécher le slip de Julia, je suis certaine qu'elle a mouillé dedans. Lèche bien, renifle aussi, prends l'odeur de son sexe. Et voilà, tu bandes déjà...c'est bien la preuve. Tiens regarde mes seins maintenant, et pense à ceux de Julia. Tu aurais bien aimé venir nous les sucer tout à l'heure. Peut-être une autre fois...les seins de Julia....et pourquoi pas sa chatte... regarde mes seins ne les quitte pas des yeux et branle toi dans son slip. Fais cracher ta bite dedans ...oui c'est cela ...Maintenant mets-le sur ta tête et va faire sa lessive. Elle va adorer quand je lui raconterai.

Le lendemain matin nous faisions nos emplettes sur le net : un modèle classique CB 6000 et un autre Cell Mate qui s'ouvre via une app sur son téléphone ou PC. Et quelques accessoires pour mieux me punir ou m'humilier....

Punition / Humiliation et cachot.

Comme je l'ai déjà évoqué Alicia n'hésite pas à avoir recours à des punitions corporelles quand mon attitude ou mes performances ne sont pas satisfaisantes. C'est aussi une manière de maintenir la pression et ne pas me permettre de rêver à un retour à notre vie de couple avant qu'elle ne décide de faire de moi son serviteur. Ma seule porte de sortie c'est avec ma valise. Elle me l'a rappelé quand nécessaire, surtout au début. Elle ne le fait pour ainsi dire plus parce que j'ai complètement intégré et accepté ma nouvelle position. Mais elle n'a jamais accepté le médiocre, l'à peu près, il faut être au top avec elle. Et si ce n'est pas parfait cela doit être sanctionné. Alicia n'est pas pour autant une sadique. Elle ne frappe pas pour le plaisir de faire mal même si le fait de me corriger, le plus souvent, l'excite à un tel point qu'à peine la session terminée, elle a absolument besoin de se faire jouir et ses orgasmes sont toujours très puissants. Elle délègue même parfois cela à Julia qui a, je dois le dire, la main assez lourde. Elle aime prendre une canne en bambou et frappe avec puissance et précision. Julia, je crois qu'elle aime de me punir. Cela assoit encore plus son autorité sur moi et c'est une autre manière d'exprimer une forme de mépris qu'elle a envers moi, et elle projette peut-être sur moi le mépris qu'elle éprouve certainement envers son mari. Elle le fait aussi verbalement.

« Pierre, avec votre bite en cage vous avez l'air ridicule »

« Vous êtes vraiment une larve de vous soumettre ainsi, et en plus cela vous plaît.. »

« La semaine prochaine je vous apporte tout mon linge sale, Alicia est d'accord. Il y aura aussi les slips de mon mari, je ne supporte plus de les toucher. Si vous voulez les renifler comme vous aimez le faire avec les miens ... Au moins pour la lessive vous êtes compétent. »

Alicia préfère me punir par l'humiliation. Elle m'envoie dans le coin du salon, le nez contre le mur, les mains sur la tête et je dois rester ainsi très longtemps, parfois une heure. Ou bien elle prend une balle de ping-pong et je dois la maintenir contre le mur avec mon nez. Bien entendu elle me supprime mon samedi de libre dès que cela l'enchante, mais, si j'avais prévu une activité avec des amis, une partie de golf par exemple, je dois les prévenir que « mon épouse m'a donné une autre priorité ». Je me doute des réflexions que cela doit engendrer auprès de mes partenaires....et malheureusement je crois que cela va me faire perdre certains amis machos, ou même pas, qui ne peuvent pas accepter que je me fasse mener par le bout du nez.

Alicia trouve également que de m'attacher dehors et me laisser de longues heures à l'extérieur est une excellente punition. Elle m'a fait fixer deux gros anneaux dans une poutre en bois qui soutient la terrasse, elle me place un collier de chien autour du cou et une longue chaîne qui relie l'anneau du collier à celui de la poutre. Un jour alors que j'étais attaché depuis plusieurs heures, elle m'a apporté un bol avec de l'eau et un autre avec une sorte de pâtée. « Ce sont des vieux bols du chien de Julia, elle n'en a plus besoin alors je lui demandé de me les donner. Bien entendu je lui expliqué ce à quoi ils allaient servir. Cela l'a bien amusée. La prochaine fois que je t'attache, ce sera quand elle sera à la maison ». S'il pleut elle m'oblige à me mettre dans la pelouse, à genoux, les mains derrière la nuque. Et elle prend beaucoup de plaisir à me regarder derrière la porte-fenêtre du salon. Elle ne garde que ses sous-vêtements ou se met nue pour me narguer, n'hésitant pas me faire un doigt d'honneur ou mettant sa main dans sa culotte pour se caresser. Bientôt elle ne sera plus seule à rire en me voyant grelotter sous la pluie.

Et puis il y a la cave. Dans le fond d'une des caves, il y avait un cellier créé par ceux qui ont construit la maison il y a près de cinquante ans. Ils devaient y garder fruits, légumes et vin. Comme cet espace se trouve en dessous du jardin, il est toujours frais et humide avec une arrivée d'eau et un déversoir à l'égout. Excellent pour conserver des aliments, nettement moins agréable pour un homme nu de s'y voir enfermé. Alicia a fait remplacer une vieille porte en bois par une grille avec fermeture électrique, les murs ont été lissés et peints en gris, un petit éclairage, des anneaux en fer à divers endroits, un banc repliable et un vieil évier qui existait déjà : voilà pour l'aménagement. Il y avait un cellier, il y a une cellule, pour être plus exact un cachot de 2m sur 3m. Je ne savais pas qu'Alicia avait fait faire ces transformations, sans doute pendant un de mes samedis de repos. La première fois qu'elle l'a utilisé, elle m'a dit : « Encore 10 remarques cette semaine, c'est à croire que tu le fais exprès, que cela te fait plaisir de te faire battre. Maso comme tu l'es c'est fort possible. Mais moi cela m'emmerde ces séances avec la canne, le fouet ou la cravache. Ce que je veux c'est que tu deviennes parfait. Alors on va essayer autre chose, suis-moi ». Et elle m'a emmené dans « la » cave, comme elle allait l'appeler à partir de ce jour. Je suis entré, elle m'a attaché à un des anneaux avec une chaîne. « On verra si en restant enfermé ici cela aura plus d'effet sur ton attitude ». Ne croyez-pas que je faisais preuve de mauvaise volonté. Les 10 remarques c'était du genre : un cendrier mal replacé, une paire de chaussures pas au bon endroit, 5 minutes de retard pour le repas du soir alors que j'avais passé 3 heures à lui préparer ses plats favoris, le journal du matin qui n'était pas à table alors que le distributeur est passé avec une demi-heure de retard, et ainsi de suite...