Le Pouvoir à la Belle Epoque Ch. 10

En quittant les lieux une heure plus tard, ils entraperçurent par la porte entrouverte du débarras sous l'escalier Irène à genoux devant Honoré, lui prodiguant sans doute la première fellation de sa vie.

« On dirait que notre 'rectification' a porté ses fruits » commenta Catherine très enjouée.

Elle le fut beaucoup moins de la fin mai à la mi-juin, accumulant les nuits blanches entre deux examens. Elle envoya régulièrement son mari trouver quelque réconfort auprès de ses servantes, trop anxieuse pour avoir vraiment envie de sexe. Gauthier commençait à sérieusement s'inquiéter de sa santé lorsqu'elle arriva à la fin de l'éprouvante série et passa deux journées entières à dormir.

Elle tourna ensuite comme une fauve en cage durant la semaine qui les séparait de la proclamation. Elle passait ses nerfs sur Gauthier, au lit s'il avait de la chance auquel cas il avait l'impression de se faire violer mais des explosions pouvaient se produire n'importe quand et même n'importe où. Même Lucie et Mariette l'évitèrent pendant cette semaine maudite.

Vint enfin le moment solennel de l'annonce des résultats. Au grand soulagement de son mari nerveusement épuisé, Catherine obtint une moyenne de distinction. Allant de la plus grande distinction en anatomie et physiologie à de très faibles accessits en physique et latin.

Elle lui présenta sa condisciple Stéphanie et ils discutèrent vacances d'été. Gauthier la surprit en proposant à Stéphanie de les rejoindre à Dogneville en juillet avec ses enfants.

« Comme votre mari, je ne peux pas interrompre mes activités tout un mois, vous vous tiendrez ainsi compagnie à Catherine. La pièce d'eau est maintenant opérationnelle. Elle est même chauffée si nécessaire pour y accueillir vos jeunes enfants. Et je serai rassuré de savoir que Catherine sera accompagnée par une personne d'expérience au cours de son huitième mois . »

« Et nous rentrerons ensemble à Bruxelles la première quinzaine d'août. Le professeur Terrillon m'a promis de s'occuper de mon accouchement. J'ai d'ailleurs rendez-vous avec lui la semaine prochaine pour vérifier que tout se passe bien.

Le soir même, Catherine fut particulièrement attentionnée à l'égard de son mari ainsi que de Lucie et Mariette.

« Je sais que j'ai été infernale et je vous présente mes excuses. Et je pense que la meilleure façon de me faire pardonner est d'organiser à nouveau une petite fête charnelle »

« Excellente idée ma chérie. D'autant plus que si j'ai bien compris, Lucie s'est préparée un peu en cachette de toi à me recevoir dans son fondement et j'adorerais pourfendre deux beaux culs de femmes enceintes ce soir. Mariette se fera certainement un plaisir de vous donner du plaisir pendant que je pourrai enfin prendre le mien»

Ce fut néanmoins plus difficile que le mois précédent, la taille de ces dames s'étant encore arrondie, il était devenu impossible de passer sous leur ventre pour lécher leur clitoris tandis que Gauthier les sodomisait avec allégresse. Elle durent se contenter des doigts de leurs amies sauf Mariette qui était parfaitement comblée avec le braquemart de son Maître qui lui limait le vagin comme la bielle d'une locomotive.

Cette fois, Fernand décida de les accompagner et Catherine eut l'impression que c'était plus pour échapper à Irène que pour retrouver sa légitime épouse. Elle craignait d'ailleurs que Céline ne se retrouve avec un sérieux problème sur les bras avec son amant et son mari légitime sous le même toit sans parler de son incestueux Doué de fils.

Irène ne fut pas consultée mais entre Honoré et Hector, le jeune jardinier, elle avait largement de quoi satisfaire ses envies les plus féroces et vice versa. Surtout vice.