L'Appât Du Gain (Partie 01)

Informations sur Récit
Une proposition très tentante aux conséquences risquées.
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15

Partie 1 de la série de 6 pièces

Actualisé 11/15/2023
Créé 08/26/2023
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Elle avait eu beaucoup de mal à caser sa grosse valise dans le compartiment à bagages et, sans l'aide de ce vieux monsieur, elle n'y serait sûrement jamais parvenue. Le train n'était pas très bondé pour un mois de septembre, ce qui permit à Clarisse de choisir une place près d'une fenêtre pour pouvoir somnoler en toute tranquillité.

Vu la chaleur qu'il faisait en cette fin d'été, elle avait enfilé une petite robe légère même si ce n'était pas la tenue la plus adaptée pour le train.

Elle venait d'avoir vingt deux ans et se rendait à Marseille pour y retrouver une amie d'enfance partie s'installer là-bas. Julien, son copain, n'avait pas été très chaud de la voir partir seule mais il n'avait pas pu se libérer de son travail et avait fini par céder.

Après tout il connaissait l'amie et il savait que Clarisse serait en sécurité chez elle. La seule chose qui l'inquiétait, c'était le voyage en la sachant toute seule.

La jeune femme savait qu'elle en avait pour presque quatre heures de train mais cela ne la dérangeait pas. Elle avait apporté un livre et pourrait s'y plonger lorsque le départ aura été donné.

- Excusez-moi, vous n'attendez personne. Puis-je m'asseoir?

Tournant la tête elle découvrit le vieil homme qui l'avait aidé à ranger sa valise. Il devait avoir dans les soixante-dix ans et il avait une tête qui donnait confiance. Quitte à avoir un voisin de voyage, autant que ce dernier soit plutôt rassurant.

- Non, il n'y a personne. Vous pouvez vous asseoir.

- Merci

Pour son âge, l'homme paraissait plutôt svelte et après avoir placé sa sacoche à ses pieds, il tendit la main à Clarisse pour se présenter.

- Enchanté, je m'appelle Noël Rochon, retraité.

- Moi c'est Clarisse Lenoir, et je suis en vacances.

Elle avait trouvé amusant qu'il précise qu'il était à la retraite, se doutant bien qu'à son âge il ne devait plus travailler. Lorsque le train démarra enfin, elle pensa à Julien avec qui elle s'était un peu disputée pour pouvoir partir seule et lui envoya un SMS pour lui dire qu'elle l'aimait.

Son voisin qui avait dû lire le message, ne put s'empêcher de faire un commentaire.

- C'est beau l'amour, moi cela fait bien longtemps que je suis seul.

- Désolé

- Ne soyez pas désolé, je suis un monsieur dont l'âge avancé incite à profiter de chaque moment présent.

Clarisse, ne sachant pas quoi lui répondre, tourna la tête vers la fenêtre pour regarder le paysage défilé. Le train était à moitié vide et il avait fallu que ce vieil homme curieux vienne tout de même s'asseoir à coté d'elle, elle qui aimait sa tranquillité.

C'est vrai qu'il avait l'air sympa mais elle le trouvait mal élevé de lire les messages qu'elle écrivait. Voyant qu'il ne disait plus rien, elle chercha dans son grand sac à main son livre de poche.

Elle commençait à bouquiner lorsque l'homme lui posa une question.

- Avez-vous vu le film « proposition indécente »?

- Hein... non.

La jeune femme qui voulait lire tranquillement regrettait de plus en plus d'avoir ce voisin à coté d'elle. Elle ne voulait pas paraître désagréable aussi, se forçant à sourire, elle lui demanda.

- Ça parle de quoi?

- C'est l'histoire d'un millionnaire qui propose à un mari une forte somme d'argent pour passer une nuit avec sa femme.

Clarisse fut surprise par le thème du film et outrée, elle répondit

- J'espère qu'il a refusé. C'est ignoble comme proposition.

- Pas vraiment...

- Il a accepté?

- C'est du cinéma, je ne pense pas que pour une grosse somme d'argent, une femme de bonne famille accepterait de passer la nuit avec un inconnu, quoi que...

La jeune femme referma son livre et, regardant l'homme, elle lui dit.

- Sérieusement, est ce que vous pensez qu'une femme puisse accepter ça

- Et vous?

- Certainement pas, les femmes ne sont pas des putes.

- Supposez que je vous propose 100 000 euros pour 48 heures de votre temps.

- Jamais de la vie, j'ai un petit ami

- Dans ce cas, 200 000 euros avec la certitude qu'il ne l'apprendra jamais.

Clarisse resta un instant silencieuse avant de dire.

- De toute façon personne ne donne une telle somme dans la vraie vie. Mais même pour 200 000 euros j'aurais dit non.

- Dommage... vous auriez pu faire pas mal de chose avec cette somme.

L'homme ferma les yeux et essaya de dormir, laissant la jeune femme dans ses pensées.

Était-il sérieux en proposant cet argent. Elle s'imagina alors tout ce qu'elle aurait pu faire avec une telle somme avant de chasser ces images de sa tête.

C'était ignoble, jamais elle ne pourrait accepter une telle chose même avec l'assurance que Julien n'apprenne jamais rien. Et pourtant, elle s'imagina à la disposition de cet homme, lui laissant son corps durant deux jours.

Elle pensa qu'avant de connaître Julien, elle était bien sortie avec des garçons alors qu'elle ne ressentait aucun sentiment pour eux. Ils lui avaient fait l'amour sans qu'elle n'en retire rien à par peut-être un resto ou un ciné.

Est-ce qu'en acceptant de recevoir de l'argent pour passer un peu de temps avec ce vieux monsieur, elle serait considérée comme une prostituée.

Non, elle ne l'était pas sinon les femmes épousant des hommes plus âgés qu'elles pour leur argent seraient-elles aussi des putes.

D'un seul coup elle se rendit compte que ce n'était pas normal qu'elle pense à de telles choses. Jamais elle n'accepterait de faire l'amour pour de l'argent, même si la somme était très importante.

Pourtant elle se dit qu'elle aurait pu changer sa voiture ou s'acheter un petit appartement alors qu'elle n'avait qu'à donner 48 h00 de sa vie.

C'était ridicule et de toute façon l'homme n'avait pas cet argent. Il voulait juste la tester pour se moquer d'elle car ce devait être sa manière à lui de plaisanter.

Pourtant le silence de l'homme devint vite pesant, et Clarisse ne put s'empêcher de lui demander.

- Et vous, vous pourriez payer 200 000 euros pour avoir une femme durant quarante huit heures?

Noël mit quelques secondes avant de répondre.

- Pour une femme comme vous, oui.

- Comme moi?

- Oui, vous êtes très belle et je serais prêt à payer pour vous avoir.

- Vous êtes sérieux?

- Oui. Je suis un vieux monsieur ayant fait fortune et pour moi ce serait un de ces moments que je ne voudrais pas laisser passer.

Clarisse, la voix hésitante, demanda.

- Je n'arrive pas à savoir si vous êtes sérieux ou si vous vous moquez de moi.

- Je suis très sérieux, mais je comprendrais que cela puisse vous choquer.

- Non, ça ne me choque pas, mais, supposez que je sois d'accord, qui me dit que vous ne me menez pas en bateau et qu'à la fin vous ne me payerez rien.

Le septuagénaire se mit à rire.

- Si vous commencez à réfléchir à cela c'est que ma proposition ne vous laisse pas indifférente. Si cela vous intéresse, donnez-moi vos références bancaires et je vous verserais à titre d'avance la moitié de la somme.

La jeune femme commençait à croire que l'homme était sérieux mais elle hésitait encore.

200 000 euros était une somme énorme mais arriverait-elle à se regarder dans un miroir par la suite sans avoir honte d'elle.

- Et pour cette somme, je devrais faire quoi?

- Vous serez à moi et je pourrais tout vous faire.

- Vous voulez dire que je serais comme votre esclave!

- En quelque sorte.

Plus Clarisse réfléchissait à ce que lui proposait l'homme et plus elle était indécise tout en étant légèrement excitée. Normalement, elle était attendue à Marseille et comment expliquer à son amie Léa qu'elle aurait deux jours de retard.

- Si j'accepte, comment cela va se passer

- Je vous fais le virement et on écrit un petit contrat pour sceller notre accord. Ensuite vous devrez obéir à tous mes ordres, quel qu'ils soient.

- Et si je ne vous obéis pas pour une raison ou pour une autre.

- Notre accord prendra fin et vous aurez l'obligation de me rembourser l'avance versée mais rassurez-vous, je ne vous demanderai rien d'impossible.

Clarisse avait beau réfléchir, elle n'arrivait pas à se décider. Cela était à la fois effrayant mais tellement tentant en pensant à la récompense qui l'attendait au bout de ces deux jours.

- Mais... Si je dis oui, vous me feriez quoi exactement.

- Vous devrez vous plier à toutes mes exigences ainsi qu'à mes caprices.

- Et.... Pour ce qui est du sexe.... Est-ce que....

- Rien de plus que ce que vous ne feriez pour votre plaisir ou que vous n'auriez comme fantasme.

La jeune femme resta un moment sans rien dire avant de demander.

- En fait, je suis très classique et il y a beaucoup de choses que je ne fais pas

- Ce sera l'occasion pour commencer.

Le train passa alors sous un tunnel, plongeant le wagon dans une pénombre oppressante. Clarisse en profita pour donner sa réponse à voix basse, ne sachant pas si elle ne faisait pas une grave erreur.

- D'accord, je veux bien.

- Fantastique, vous n'allez pas le regretter, donnez-moi vos références bancaires que je puisse faire votre premier versement mais avant je vais vous dicter un petit texte.

Une fois que le train eut émergé de l'obscurité, l'homme fouilla dans sa sacoche pour en sortir une feuille blanche et un stylo qu'il tendit à la jeune femme, encore toute étonnée d'avoir accepté. Un peu stressée, elle commença à écrire ce que le septuagénaire lui dicta.

« Moi, Clarisse Lenoir, vend mon corps pour la somme de 200 000 euros à Monsieur Noël Rochon pour une durée de 48h00.

Ce contrat prendra fin le 07/09/2023 à 10h00.

J'autorise mon propriétaire à utiliser mon corps comme bon lui semble tant que cela ne nuira pas à ma santé physique.

Si pour une raison non valable je refuse d'obéir à un ordre, le contrat deviendra caduc et je rembourserais l'avance perçue.

Le 05/09/2023 signature »

Clarisse avait du mal à réaliser qu'elle venait de lui vendre son corps, elle pour qui une telle chose paraissait impensable il y avait encore une heure.

C'était un peu en tremblant qu'elle prit son smartphone pour lui donner ses références bancaires afin de permettre le virement et son cœur s'emballa en voyant, au bout de quelques minutes, la somme de 100 000 euros apparaître sur son compte.

- À partir de maintenant, vous êtes à moi aussi, je vais vous demander d'aller jusqu'aux toilettes pour retirer vos sous-vêtements et les jeter dans la première poubelle venue.

- Mes sous-vêtements?

- Oui, je vous veux nue sous votre robe.

Clarisse allait répondre lorsqu'elle se rappela qu'elle n'avait plus son mot à dire. Après tout, si c'était tout ce qu'il voulait, autant lui faire plaisir.

L'homme se leva pour laisser passer la jeune femme, la regardant ensuite s'éloigner dans le wagon. Elle était vraiment jolie, bien plus que toutes les autres filles qu'il avait achetées jusqu'ici.

Lorsqu'elle revint après de longues minutes, en voyant son air gêné cela le fit sourire. Elle regardait à droite ou à gauche un peu comme si tout le wagon était au courant concernant ses sous-vêtements.

Il se leva de nouveau pour la laisser s'asseoir avant de lui souffler à l'oreille.

- Si tu n'es pas à l'aise maintenant, qu'est-ce que ça sera lorsque tu seras nue devant plein de monde.

- Devant plein de monde?

- N'oublies pas, tu es à moi pendant deux jours.

La jeune femme ne s'était même pas rendu compte que l'homme s'était mis à la tutoyer, trop crispée pour réfléchir. En acceptant, elle n'avait pas pensé une seconde qu'il y aurait d'autre personne que le vieux et cela la tétanisa. Pourtant, d'après les clauses de leur contrat, elle n'avait pas son mot à dire et vu qu'elle lui appartenait, il pouvait sans problème faire intervenir d'autres individus.

- Écarte les cuisses que je puisse vérifier ton obéissance.

- Hein!

- Écarte tes cuisses, ordonna-t-il d'une voix autoritaire.

Reprenant contact avec la réalité, Clarisse, docile, ouvrit en grand ses jambes, obéissant à l'homme. Elle tressaillit lorsque la main sèche se posa sur sa cuisse et que lentement elle glissa sous sa robe.

Il caressa quelques secondes son pubis et d'une voix satisfaite il lui dit.

- Je vois que tu es entièrement épilée, c'est un bon point pour toi

- Heu... Merci...

Elle se mordit la lèvre inférieure lorsque les doigts vinrent glisser entre ses lèvres vaginales, la surprenant tout en l'excitant étrangement. Il s'attarda un peu, la faisant gémir légèrement sans pour autant attirer l'attention des passagers installés sur les banquettes les plus proches.

Lorsqu'il retira sa main d'entre les cuisses ouvertes, ce fut pour la faire glisser dans le décolleté de la robe afin de vérifier qu'elle ne portait plus de soutien-gorge. S'emparant d'un des seins, qu'il trouva ferme et doux, il lui dit dans l'oreille qu'il était satisfait de son comportement.

- On descend dans une petite heure à la gare d'Arleson. On laissera ta valise dans le train, tu n'en auras pas besoin.

- Mais! Ce sont toutes mes affaires...

- Tu la récupéreras aux objets trouvés de la gare de Marseille et avec 200 000 euros, tu pourras t'acheter d'autres vêtements si tu ne la retrouves pas.

Clarisse n'avait pas envie de laisser son bagage dans le train mais elle réalisa qu'elle ne pouvait pas non plus désobéir à l'homme. Après tout, lorsqu'elle rejoindra son amie à Marseille dans 48 heures, elle récupèrera en même temps sa valise.

C'est alors qu'elle pensa à Léa qui allait l'attendre à la gare. Elle devait la prévenir mais ignorait comment.

- Mon amie m'attend à Marseille, je ne peux pas la laisser sans nouvelles.

- Envoie-lui un message comme quoi tu as eu un imprévu et que tu dois repousser ton voyage de deux jours.

- Elle va me poser des questions

- Si c'est le cas tu parleras d'un décès, ça fait toujours son effet.

Tout en lui parlant, l'homme n'avait pas relâché le sein qu'il massait en toute impunité. Un voyageur d'une quarantaine d'années qui traversait le wagon, s'arrêta net en voyant le vieux tripoter cette jeune femme qui ne disait absolument rien. Se ressaisissant, il reprit son chemin, abasourdi par ce qu'il venait de voir.

Lorsque enfin, Noël se décida à retirer sa main du décolleté, Clarisse se détendit un peu. Elle ignorait ce qu'il allait faire d'elle et commençait à avoir peur. Et si elle avait fait une connerie en acceptant sa proposition.

Jusqu'à la gare de destination, elle resta sans bouger alors qu'il venait de temps en temps lui caresser la cuisse. Elle ignorait où ils allaient se rendre une fois qu'ils seraient à Arleson et cela l'inquiétait.

Malgré son âge et son air sympathique, n'était-elle pas tombée sur un serial-killer qui allait s'occuper d'elle dans un endroit tranquille.

Elle se traita d'idiote en pensant à l'argent déjà versé sur son compte. Un tueur n'aurait jamais laissé des indices aussi gros sachant que la police pouvait remonter jusqu'à lui.

Du coup elle se sentit bien mieux et se dit que quarante-huit heures passeraient sûrement vite et qu'ensuite elle serait riche.

Lorsque le train ralentit pour entrer dans sa gare de destination, Clarisse sentit son ventre se crisper. Pour elle, tout allait vraiment commencer et elle se sentait très mal.

Léa avait répondu à son message, comprenant qu'elle reporte son voyage, ne posant aucune question indiscrète. Le septuagénaire avait ensuite confisqué son portable lui expliquant que durant les deux jours à venir elle n'en aurait pas besoin.

En descendant sur le quai, la jeune femme ne put s'empêcher de regarder sa grosse valise qu'elle abandonnait à son triste sort. Elle suivait l'homme machinalement, restant juste derrière lui alors que ce dernier l'ignorait complètement.

En sortant de la gare, l'homme se dirigea vers le parking où stationnaient une trentaine de voitures. Clarisse, toujours silencieuse, se demandait quel pouvait bien être le véhicule du septuagénaire, pensant plus à une berline qu'autre chose. Quelle ne fut pas sa surprise en le voyant monter dans un gros SUV noir qui ne correspondait pas du tout au personnage.

Docile, elle monta du côté passager, restant là aussi muette. Elle avait eu comme consigne avant de sortir du train, de le suivre sans pour autant montrer qu'ils se connaissaient et elle avait appliqué cette demande à la lettre.

- Très bien jeune fille, tu vas découvrir mon chez-moi et je suis sûr que tu vas adorer.

- Si vous le dites...

L'homme, un sourire aux lèvres, démarra en douceur, voulant rester discret. Sa dernière acquisition était très prometteuse mais il allait devoir y aller progressivement.

Clarisse, était de plus en plus anxieuse, trouvant étrange que l'homme fasse tout pour ne pas se faire remarquer avec elle. Lui aurait-il menti et était-il marié ou voulait-il juste passer inaperçu car il connaissait beaucoup de monde.

Perdue dans ses pensées, elle regardait par la vitre le décor défiler devant elle, remarquant étonnée qu'ils sortaient de la ville. L'homme l'emmenait à la campagne, devant sûrement habiter dans un endroit tranquille.

Le trajet dura une vingtaine de minutes et lorsque le septuagénaire se gara devant une grande bâtisse datant de plusieurs siècles, elle eut froid dans le dos. Et dire que normalement elle devrait être dans le train, en route pour voir sa meilleure amie et elle se retrouvait là, à la disposition d'un vieil homme pour une grosse somme d'argent.

C'était dément et elle avait encore du mal à le réaliser.

- On est arrivé, tu peux descendre.

Clarisse, sans un mot, quitta le véhicule, se demandant si elle n'avait pas intérêt à rompre le contrat et rembourser les 100 000 euros.

Et pourtant l'appât du gain étant le plus fort, elle ne dit rien, se contentant de suivre l'homme lorsqu'il prit la direction de l'entrée.

La porte n'était pas verrouillée ce qui surprit la jeune femme. Était-il à ce point confiant pour partir sans fermer à clefs?

- Je vais te présenter mon fils, je suis sûr qu'il va t'adorer.

- Votre fils, mais je croyais que...

L'homme se mit à rire en voyant l'air décontenancé de son acquisition. Jusqu'à présent et malgré quelques sous-entendus, Clarisse n'avait jamais pensé avoir affaire à d'autres hommes que le vieux.

Cela la stressa davantage mais elle préféra se taire. Après tout, d'après le contrat, il pouvait faire ce qu'il voulait de son corps et rien n'interdisait à ce qu'un autre homme n'intervienne.

Il fallait qu'elle ne tienne que deux jours et le sexe n'avait jamais tué personne, ou du moins pas souvent.

Lorsqu'ils pénétrèrent dans la grande salle à manger, meublée de façon rustique, le sang de la jeune femme se glaça en apercevant le fils. Il devait les attendre car il était debout, les mains dans le dos faisant face à l'entrée.

L'homme devait avoir une quarantaine d'années et il ressemblait comme deux gouttes d'eau à son père. La seule différence était le regard qui contrastait vraiment entre les deux individus.

Autant celui du vieux était jovial, voire bon enfant, autant celui de sa progéniture était cruel et faisait peur.

- je te présente Philippe, mon fils

La jeune femme salua d'un léger mouvement de tête, n'osant pas trop parler.

- Elle n'est pas mal mais avec cette robe on n'a qu'un aperçu.

- Tu as raison mais j'attendais qu'on soit à la maison pour la mettre à poil.

Clarisse comprit qu'elle allait devoir se déshabiller devant les deux hommes et étrangement cela l'excita sans trop savoir pourquoi.

- Enlève tes fringues, ordonna le fils d'une voix sèche.

Clarisse n'hésita pas, surtout en pensant à l'argent. Elle prit le bas de sa robe qu'elle souleva pour la passer par-dessus sa tête. N'ayant plus aucun sous-vêtement, elle dévoila immédiatement son corps et se sentit bizarre.

Ne sachant pas quoi faire de son vêtement, elle le jeta sur une chaise se trouvant à proximité avant de se mettre comme au garde-à-vous, les bras le long du corps.

- Putain elle a un corps de folie, elle est parfaite.

- Je suis assez content de ma trouvaille lui répondit son père.

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