Dorothée asservie - Partie 04

Tu peux évidemment contester l'action devant le Tribunal du travail mais mon avocat, qui est l'un des ténors du barreau, n'hésitera pas demander au juge la diffusion de tes exploits.

Comprends-tu que tu es désormais totalement soumise à mon bon vouloir? Réponds, esclave!

- Oui, maître, j'ai compris, murmure Dorothée sur un ton désespéré.

- Parfait. Désormais, à partir de demain matin et ce pendant un an et un jour, tu m'appartiendras corps et âme. Tu seras payée 300 euros par mois et avec cet argent, tu te rendras mensuellement dans un sex shop pour y acheter divers tenues et gadgets.

Tu ne pourras rien refuser de mes fantaisies. Sache qu'elles sont nombreuses. Au terme de cette année d'esclavage, tu seras rendue libre et tu bénéficieras d'une coquette somme d'argent en échange de ton silence et pour te permettre de construire une nouvelle vie, de préférence ailleurs si tu veux échapper à ta réputation!

Maintenant, signe tous ces documents! conclut Grandjean en lui tendant une dizaine de feuilles ressemblant à un contrat avec plusieurs clauses. Elle lit à peine celles-ci, ne parvenant pas à se concentrer dans la douleur l'accable. Tout au plus voit-elle qu'au terme de ses engagements, elle percevra un montant de 300.000 euros. De quoi assurer son avenir et la mettre définitivement à l'abri du besoin. Et pendant un an et un jour, elle doit endurer à peu près tout ce que la sexualité connaît comme perversions : elle est fouettée, cravachée, suspendue à une croix de Saint-André, contrainte d'initier des jeunes n'ayant pas 15 ans, de soulager des vieux de plus de 70 ans, etc. Elle perd même son prénom. Un jour en effet, son maître l'informe de sa décision : - Une chienne doit avoir un prénom de chienne. Désormais, tu t'appelleras Lassie. Et tu obéiras à tout un chacun comme un bon toutou!

Mais le pire se produit lors d'un voyage en voiture, alors que son patron et elle, assise nue à ses côtés à l'arrière du véhicule, sont conduits par le chauffeur dans la propriété de campagne du milliardaire. Celui-ci entame la conversation d'un air guilleret : - J'ai acheté le petit château -1.200 mètres carrés quand même et 10 hectares de forêt autour- dans lequel nous nous rendons il y a de cela quelques années. L'ancien propriétaire avait fait installer dans l'une des annexes un magnifique chenil. Je n'ai pas eu le cœur de m'en séparer et je l'ai donc gardé.

Puis marquant un temps d'arrêt en fixant son esclave, soudain terrifiée par les propos tenus :

- Je suis sûr que tu vas adorer faire intimement connaissance avec mes deux dobermans et mes trois malinois. Dans la vie, on retire toujours quelque chose de chaque nouvelle expérience...

Ainsi c'est sur ces paroles que se termine la présente histoire des mésaventures de « Dorothée, asservie ».