Dorothée asservie - Partie 04

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En route vers l'esclavage...
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Récit n'a pas de balises

Partie 4 de la série de 4 pièces

Actualisé 06/10/2023
Créé 10/11/2020
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Lundi, après avoir longuement savouré sa désormais traditionnelle fellation du matin, Antoine tend à sa vendeuse un journal sur lequel figure une étrange petite annonce :

« Une bonne obéissance est nécessaire »

Vous recherchez un emploi? Alors peut-être que cette proposition de travail est faite pour vous!

Conditions exigées :

- être une femme âgée d'au moins 18 ans ;

- bonne condition physique pour le travail à domicile ;

- horaires adaptables ;

- être prête à respecter le code vestimentaire demandé par l'employeur ;

- l'exigence d'un secret professionnel total.

Et la jeune fille, interloquée, de répondre : - Je ne comprends pas, Monsieur, j'ai déjà un travail...

Son boss la recadre vivement : - On ne te demande pas de comprendre! C'est d'ailleurs pour cela que tu es juste une salope! J'ai contacté la personne ayant publié cet avis. Un homme très bien. Je t'ai pris un rendez-vous afin que tu ailles te présenter.

Tu le rencontreras demain. Si tu conviens --et tu as intérêt à être choisie-, je te libérerai tous les après-midi, l'intéressé prenant en charge la moitié de ton salaire. Voici les coordonnées : c'est un manoir perdu au milieu de nulle part, à dix kilomètres d'ici. Maintenant, va travailler et n'oublie pas ce soir, avant de partir, d'aller soulager Kévin à l'atelier. Pour ma part, je ne serai pas là. Tu ne devras donc t'occuper cette fois que d'un mec. J'espère que tu ne seras pas en manque!

Le jour suivant, vers treize heures, l'employée se rend à l'adresse indiquée. Le propriétaire est un certain Grandjean, un millionnaire ayant d'importantes affaires à l'étranger, qui a l'habitude d'organiser des fêtes somptueuses dans sa demeure.

Frappant à la porte d'entrée à l'aide de l'imposant heurtoir qui trône en son milieu, elle est accueillie par un majordome qui l'invite à le suivre et l'abandonne à l'entrée du bureau de son patron. Elle y est accueillie par un sexagénaire, au teint blafard, les yeux bruns, totalement chauve et vêtu d'un costume noir. Il a une forte présence et parle d'une voix grave, tandis qu'un large sourire illumine son visage.

- Tu dois être Dorothée?

- Oui, Monsieur.

- Appelle-moi Maître, lui ordonne-t-il immédiatement. Puis lui tendant une enveloppe : - Voici les instructions sur la façon dont tu comporteras en tant que femme de ménage et les tâches à effectuer. Alfred, mon domestique, va te conduire dans une chambre où sont rangées les tenues que je souhaite te voir porter.

- Encore un fétichiste! se dit-elle intérieurement.

Son nouveau patron poursuit à son attention : - S'agissant de ta vie privée, puisque visiblement tu as un compagnon, il suffira de lui dire qu'un riche client du magasin t'a proposé de devenir sa secrétaire à mi-temps. Tu lui préciseras que tu n'as pas pu refuser cette offre car tu vas désormais gagner le double de ce que tu étais payée précédemment.

Pénétrant à la suite du laquais à l'intérieur de la pièce indiquée, elle découvre la tenue du jour, un uniforme classique de bonne, avec une robe indigo, un joli tablier blanc et un foulard. Il est un peu serré à la poitrine, mais sinon il lui va parfaitement.

- Au moins a-t-il meilleur goût vestimentaire que cette ordure d'Antoine, poursuit-elle en son for intérieur. Pour une fois, je n'aurai pas l'air d'une prostituée...

Rentrée chez elle, elle ne manque pas de devoir justifier son changement partiel d'orientation professionnelle. Mais au de vu la paie proposée, Frédéric ne marque aucune opposition et Dorothée se retrouve à prester à temps partiel dans son nouvel emploi.

Dans la semaine qui suit, les tâches ménagères à effectuer chaque après-midi sont simples : un peu de nettoyage et servir de temps en temps une boisson. Son nouveau « boss » ne lui adresse guère la parole, sauf pour la remercier avec politesse. Il ne s'étend jamais sur sa vie privée ni professionnelle, aucun élément n'étant dévoilé. La seule chose qui met Dorothée mal à l'aise, ce sont les tenues qu'elle finit, à mesure que les jours passent, à devoir porter. Certes, les vêtements s'avèrent moins vulgaires que ceux qu'elle affiche au magasin, mais la plupart sont néanmoins osés : des jupes qui dévoilent ses jambes magnifiques, des chemises et des hauts étroits, et parfois quelque chose de plus inhabituel, comme un corset, une tenue d'infirmière avec une chemise qui n'a qu'un bouton. Le plus souvent, en travaillant, elle ne peut empêcher son décolleté de bailler largement ou dévoiler son tanga, surtout quand elle récure. Les habits comprenant toujours des sous-vêtements, son honneur est donc sauf car elle n'exhibe pas ses attributs.

De temps à autre, Monsieur Grandjean lui demande des trucs étranges mais inoffensifs : lorsqu'elle nettoie le sol, habillée d'une robe courte avec une culotte blanche, il lui demande de tendre son cul et d'écarter les jambes, afin de lui offrir une vue sexy de ses globes fessiers. Une autre fois, tandis qu'elle porte une chemise ample avec un soutien-gorge minimaliste en dépoussiérant une table basse, il l'invite à garder ses jambes droites tout en se penchant vers l'avant, ce qui offre bien évidemment une belle vue de sa poitrine. Au bout de trois semaines, le richissime senior l'invite à pénétrer dans son bureau : - Je me suis arrangé avec Antoine, ton ancien chef. Je lui ai « racheté » ton contrat. Tu ne le verras donc plus, puisque tu travailleras uniquement pour moi dès la semaine prochaine.

Il m'a également indiqué que tu étais censée t'occuper d'un garçon prénommé Dimitri. Là encore, c'est arrangé : mon chauffeur l'a rencontré et lui a remis une somme d'argent qui financera en partie sa première année d'université. Ce qui garantit sa totale discrétion. Les photos qui étaient sur son GSM sont désormais en ma possession.

Te voilà donc libérée de pas mal de soucis.

- Merci, Maître! s'efforce-t-elle de répondre avec reconnaissance. Certes, elle est délivrée de ses dégradantes obligations, mais se demande toutefois s'il y aura un prix à payer...

Le vieil homme poursuit : - Vu ton salaire, il est évident que parfois tu devras faire des heures supplémentaires. Je suppose que ton fiancé comprendra!

- Oui, Monsieur!

Au bout de quelques semaines, elle se voit confier des tâches plus exigeantes, comme servir dans les réunions organisées deux fois par semaine par Monsieur Grandjean.

Elle doit s'occuper des boissons et allumer des cigarettes tandis qu'un groupe d'hommes -- généralement trois en plus du maître des lieux- jouent au domino. Elle doit alors se tenir debout, dans des vêtements sexy, à côté de son patron, les bras croisés dans le dos, tandis que celui-ci commence à lui tapoter les fesses, voire à les palper.

Le tout sous le regard des autres participants.

Quelque temps après, le maître s'adresse à son employée de maison : - J'ai une réunion sociale spéciale ce samedi et je veux que tu sois là pour offrir un excellent service aux convives. Préviens ton compagnon. Tu rentreras vers deux heures du matin. Tu seras silencieuse durant toute la soirée, seulement pour être vue. Tu parleras uniquement pour prendre les commandes, sauf si tu veux revivre ta vie précédente. Compris?

- Oui, Maître, répond-elle à voix basse, avant de dire : - Entre deux maux, mieux vaut choisir le moindre.

Le samedi en question, elle vit sa pire expérience au sein de son nouvel emploi. La tenue qu'elle doit porter --la fête se donne dans l'immense véranda de la bâtisse, autour de la piscine intérieure- pour l'occasion est un minuscule bikini rouge, qui couvre à peine ses mamelons et dévoile quasi l'intégralité de son cul. De plus, elle est affublée de hauts talons assortis d'au moins dix centimètres, ce qui accentue sa démarche chaloupée et de l'ondulation de ses globes fessiers à chaque pas.

La plupart des hôtes sont des hommes et ne manque pas de détailler avec insistance la jeune femme, d'autant que ses seins rebondissent, à peine soutenus par les fines lanières de son dessus. Monsieur Grandjean s'approche soudain d'elle : - Tu es superbe, Doro! Il est temps maintenant de dévoiler tes charmes à mes convives. Aussitôt dit, aussitôt fait et son boss de dégrafer le haut de son bikini avant d'abaisser sa culotte. L'ancienne vendeuse qui, par-dessus tout, ne veut pas retomber dans les griffes d'Antoine, ne pipe mot. Son patron ajoute : -- Voilà qui, est mieux! Tu continueras ton service uniquement vêtue de tes chaussures, afin que tout le monde ici présent puisse admirer tes formes magnifiques.

Antoine m'a expliqué que, grâce à lui, tu es devenue une excellente suceuse. Il est temps de montrer à mes amis tes talents. Si l'un deux te le demande, tu lui feras une fellation, où qu'il le souhaite, même devant plusieurs personnes. Tu te serviras uniquement de ta bouche, les autres orifices étant interdits d'usage pour le moment.

Et la malheureuse de s'exécuter, la mort dans l'âme. Au cours de la soirée, même si elle a fini par cesser de compter, elle doit avoir fait pas loin de quinze fellations. Elle ne se souvient même plus du visage de tous ceux à qui elle a prodigué une caresse buccale.

Ses mâchoires lui font mal, à force d'avoir dû s'escrimer --parfois longuement-sur toutes ces bites présentées devant son visage. En outre, elle a dû avaler systématiquement le sperme envahissant sa gorge avant de devoir nettoyer chaque queue avec sa langue.

Assez bizarrement, son maître n'a pas fait pas appel à ses services.

Les semaines qui suivent se déroulent désormais, pour l'employée de maison, de manière immuable : à chaque fois que le maître organise une soirée, sa bouche est utilisée par les nombreux convives masculins, parfois même par des femmes. Elle découvre l'art de pratiquer avec talent le cunnilingus, malgré le dégoût ressenti.

Un jour, son maître lui indique qu'elle lui tiendra compagnie pendant quatre jours. Il possède en effet un magnifique yacht et souhaite une présence féminine, l'équipage étant composé exclusivement de représentants de la gent masculine.

Et là voilà roulant lentement sur le parking de la marina. Elle trouve enfin le bateau, énorme, et se dirige à pied vers celui-ci, habillée comme son « boss » le veut : un short blanc très court et un haut avec des bretelles mettant en évidence sa voluptueuse poitrine. Un chapeau de paille couvre ses cheveux et des lunettes de soleil foncées ses yeux.

Il ne reste plus que cinq minutes avant midi, délai qui lui a été donné pour arriver, aussi accélère-t-elle le pas.

Elle déteste ces deux hommes qui la font se soumettre à cet odieux chantage. D'abord Antoine, puis Grandjean. Elle est néanmoins soulagée d'avoir respecté l'heure limite.

Elle n'a avec qu'elle qu'un sac d'été contenant son minuscule maillot de bain rouge, ses chaussures à talon, de la crème solaire et un magazine, ainsi que divers autres produits de maquillage. Rien d'autre, tel que le veut son patron. Levant les yeux lorsqu'elle atteint le vaisseau, elle remarque les nombreux ponts qu'il comporte.

Il y a facilement plusieurs zones de couchage sur le navire de luxe.

Comme demandé, Dorothée se rend rapidement sur le quai et monta à bord du yacht. Deux hommes présents sur une embarcation voisine fixent ouvertement la superbe créature qui monte sur le bateau. Elle n'est pas surprise. Ses jambes galbées et bronzées attirent l'attention des mâles partout où elle va. Portant aujourd'hui une tenue aussi courte, elle a dû mal à masquer ses rougissements quand elle croise leurs regards. Avec son dos nu et ses seins qui se balancent en toute liberté, elle ne manque de charme, de formes et d'atouts. Un des membres de l'équipage l'accoste :

- Je peux vous aider?

- Je suis la secrétaire de Monsieur Grandjean.

Elle essaie d'avoir l'air naturelle devant le marin, un homme dans la cinquantaine qui la détaille, ouvertement et sans retenue, une bière à la main : - Il n'est pas encore là. Vous êtes la bienvenue! lui lance-t-il, en lui ouvrant la marche tout en esquissant un sourire ironique. Comme l'en a informé son boss, il sait qu'il va la baiser avant la fin de la journée.

Bientôt laissée à elle-même, elle ouvre quelques portes pour tenter de trouver sa chambre. Elle la trouve rapidement, son nom étant écrit dessus. Ses yeux balaient la pièce. Cette dernière est immense! Sans surprise, un grand lit en peluche est situé en son centre. Elle se demande combien de femmes ont été utilisées sur l'ottomane pour le plaisir des hommes. Regardant au plafond, elle est choquée de découvrir que celui-ci est uniquement composé de miroirs. Elle découvre également, posée sur l'ottomane, une enveloppe fermée et l'ouvre, les mains tremblantes. Elle doit immédiatement se rendre sur le pont principal, vêtue de son bikini, de ses hauts talons, emmenant avec elle le magazine et de la crème solaire pour s'installer sur transat et faire mine de vouloir prendre un bain de soleil.

Elle devra appeler le marin qu'il l'a accueillie pour qu'il l'enduise abondamment de lotion protectrice. Elle obéira également à celui-ci et aux trois autres matelots comme si c'était à son maître. Dernière précision contenue dans la missive : elle devra garder « son cul intact ».

Son boss ne viendra jamais sur le yacht. Seule avec les quatre membres d'équipage, Dorothée, durant les quatre jours de croisière, passe tout son temps, à la demande expresse des hommes qui ne ratent pas une occasion de l'enduire de crème solaire partout sur son corps, à se faire bronzer intégralement. Sa poitrine et ses fesses désormais bronzées sont systématiquement pelotées, tandis qu'un doigt se perd de temps à autre dans son intimité. Ses soirées sont particulièrement fatigantes, les matelots la baisant à tour de rôle, parfois à deux en même temps.

Ils s'arrangent souvent pour que chaque séance se termine par la position du missionnaire, ce qui oblige l'employée à regarder au plafond et voir ainsi les mouvements de bassin de chaque mâle qui la perfore. Parfois, il lui arrive même d'avoir des orgasmes, même si elle se rassure en se disant qu'il s'agit juste d'une réaction de son corps.

Enfin de retour sur la terre ferme et quittant ce maudit bateau, elle entend une dernière remarque graveleuse que lui lance l'un des marins : - Merci pour tout! On a fait la fête et on s'est bien amusé! Dis-moi : ton fiancé sait que tu fais baiser par plein d'autres mecs?

Le jour suivant la fin de cette croisière mouvementée, Dorothée retrouve son emploi au manoir et par la même occasion Grandjean. Celui-ci l'a fait venir immédiatement dans son bureau : - Désolé, mais je n'ai pu me libérer. Ma présence n'était visiblement pas nécessaire! Tu as bien profité de ces quatre membres, c'est le cas de le dire, de mon équipage, à en juger par le nombre de fois où tu as couché avec eux! Il me faudra des heures pour visionner tous tes exploits! Pour information, dans le plafond en miroirs, l'une des vitres est sans teint et située jusqu'au au-dessus du lit. Elle a donc permis d'enregistrer le moindre détail de toutes tes parties de jambes en l'air. Et il y a en eu! Et des très cochonnes!

Par ailleurs, à partir de demain matin, j'ai décidé que ton cul serait à ma disposition durant tes heures de travail. Je te prendrai donc cet orifice quand bon me sied, où me semble et devant qui je veux. Je te conseille, chaque jour avant d'arriver ici, de bien enduire ton anus d'une bonne couche de vaseline, car tu porteras désormais, durant tout le temps où tu es dans cette demeure, un gode anal maintenu dans ton fondement par un harnais en cuir. On commencera par de petites tailles et on augmentera graduellement. Je souhaite que ton rectum soit parfaitement dilaté. Sans doute te demandes-tu pourquoi? Tout simplement pour mon plaisir!

Dorothée est effarée par les propos de son maître. -- Peut-être aurais-je dû rester finalement chez Antoine, se désespère-t-elle. J'ai le pressentiment qu'un enfer m'attend ici...

A proprement parler, c'est plutôt une mise à contribution permanente de sa rondelle : le plug est enlevé de son fondement uniquement pour recevoir une sodomie brutale de Grandjean. Au début, l'employée est particulièrement gênée dans ses mouvements, lorsqu'elle marche ou s'assied, par le gode enfoui fiché au plus profond de ses entrailles. Elle s'y habitue toutefois peu à peu, sauf lorsque son maître décide d'en changer la taille. D'un sex toy initial de 12 cm sur 4, elle en accueille désormais un, enfoncé en elle, avoisinant comme dimensions un 20 cm sur 6,5.

Un vendredi matin, l'employée de maison est informée par son boss qu'elle est réquisitionnée pour assurer un « service complet » (ce qui sous-tend désormais dans ce langage que ses trois orifices seront utilisés) dès le lendemain soir. Elle devra être présente à 19h30 précises. A peine arrivée, elle doit se déshabiller intégralement et revêtir une tenue en cuir composée de fines lanières horizontales, ce qui laisse apparaître, hormis une bande étroite, l'intégralité de ses fesses. Il en va de même pour ses seins. Des cuissardes et une laisse complète cette tenue obscène.

Pénétrant debout à la suite de son patron dans le grand salon, elle a la surprise d'y découvrir la présence de dix hommes, tous masqués et habillés de la même façon. Costume noir trois pièces, cravate rouge sang, gants de velours sombres posés sur la cuisse gauche, chevalière côté droit portée à l'index et ornée d'une seule lettre « G », comme Grandejan, calligraphiée tout en rondeur et en majesté. Déjà, un homme, à la stature impressionnante, se lève et se dirige vers la fille, prenant la laisse dans sa main et guidant Dorothée vers le centre de la pièce qui est occupé par un meuble en métal imitant à la perfection l'ancien carcan moyenâgeux.

Positionnée à quatre pattes, le cou et les poignets placés dans les trois trous prévus à cet effet, elle se retrouve ainsi bloquée, seules sa tête et ses mains dépassant et étant relativement libres de leurs mouvements. Cette position, certes inconfortable pour la femme dont le cul est parfaitement cambré, offre l'avantage pour les assaillants d'avoir un accès aisé à l'anus et au vagin de la captive.

Les uns après les autres, les dix invités investissent les orifices ainsi exposés, pilonnant violemment et quasi sans interruption la rondelle, la chatte et la bouche de la malheureuse qui, en outre, est contrainte, après chaque saillie, de nettoyer la queue profanatrice. De même, lorsqu'elle pratique une pipe sur un sexe tendu se positionnant devant son visage, elle est systématiquement contrainte, après que l'éjaculation se soit produite et avant d'avaler la semence récoltée, d'ouvrir les mâchoires et de sortir sa langue pleine de sperme pour bien montrer ce dernier.

Après des heures de pareil traitement, épuisée, elle est finalement libérée et remise debout. Deux des fornicateurs sont contraints de la soutenir quelques instants, tant les membres de la jeune femme sont ankylosés et endoloris. Grandjean prend alors la parole :

- Bravo, Doro! Tu as été à la hauteur de mes espérances! Ton dressage est désormais presque terminé. Il est temps maintenant de découvrir l'identité de tes amants d'un soir.

Messieurs, bas les masques!

Les hommes dévoilent leurs visages et, à la vue de certains, la fille croit s'évanouir. Elle découvre en effet, parmi les hôtes, trois personnes bien connues : Antoine, Kévin et surtout... son cher et tendre Frédéric. Son maître poursuit ses propos :

- Il est temps de te donner quelques explications! Suis-moi immédiatement dans mon bureau tandis que mes amis sirotent tranquillement quelques verres et se restaurent.

Parvenue dans la pièce, toujours en suivant son maître, elle s'installe sur une chaise, gardant la tête baissée sous le choc des révélations qui suivent : - Pour ta gouverne, Antoine n'est pas le propriétaire de l'établissement où tu travaillais et n'en a jamais hérité de son père.

En réalité, la société m'appartient. Il est chargé, de temps à autre, d'engager une oie blanche, de la préparer avant de me l'envoyer lorsque la préformation est terminée. Frédéric, qui travaille aussi --ce qu'il ne savait pas-dans l'une de mes entreprises a été informé récemment de ta nouvelle situation. En échange d'une promotion au poste de Directeur général dans une autre filiale, il a accepté de poursuivre le prêt de ton corps. Et comme tu as commis l'erreur de tout mettre en commun avec lui, les deux conjoints ayant pouvoir de signature pour l'autre, il a, à ma demande, vidé et clôturé vos comptes bancaires et mis un terme --j'ai payé l'indemnité de rupture- à votre bail locatif. A part être tolérée dans cette demeure, tu n'as plus ni logement ni argent, d'autant qu'une lettre de licenciement te parviendra lundi à ta future ancienne adresse. Il y est stipulé que pour faute grave, il est mis fin immédiatement à ton contrat sans la moindre indemnité de préavis.

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