Domino Ch. 05 {Fin)

L'homme en entendant ça, parut intéressé et il la fit asseoir pour l'écouter. Elle décida alors de tout lui raconter, n'omettant aucun détail même pour ce qui concernait le sexe. L'homme ne dit rien mais il parut outré en apprenant qu'elle avait dû offrir son corps pour payer la réparation. Une fois qu'elle eut terminé son récit, il lui dit.

- On a eu pas mal de plaintes ces derniers mois sur des voitures saccagées mais on n'avait jamais fait le rapport avec ce garage. Là, ça va tout relancer et je vous promets qu'on va les coincer et qu'ils vont payer pour ce qu'ils vous ont fait.

- Et si ça peut permettre qu'il n'y ait plus d'autres victimes...

- Voulez-vous porter plainte?

- Heuu... je suis obligée

- Non, mais cela permettrait de les arrêter plus rapidement.

Domino pensa à ses parents qui la croyaient loin d'ici et elle préféra ne pas le faire. En portant plainte, elle risquait d'être embêtée et la seule chose qu'elle désirait, c'était d'oublier cette histoire, du moins pour ce qui concernait sa voiture. Pour les nuits passées avec ces hommes, cela restait un bon souvenir.

Le gendarme fut un peu déçu lorsqu'elle refusa de porter plainte mais maintenant qu'ils connaissaient les noms des coupables, ils n'allaient pas s'en tirer comme ça.

En quittant la gendarmerie, elle se sentait mieux, sachant que les deux hommes allaient payer pour leurs méfaits. En remontant dans sa voiture, elle décida de repartir chez elle, ayant pris sa décision pour la proposition de Pierre.

Lui et son fils Luc, qui étaient tous les deux ses amants, lui avaient demandé de venir vivre chez eux et elle allait finalement accepter.

Elle les aimait les deux et depuis quelques jours, même si son corps avait largement était comblé par tous ces hommes qui l'avaient prises, elle avait également besoin de sentir de l'amour. Elle annoncerait la nouvelle à ses parents dès qu'elle serait rentrée mais ne dirait pas toute la vérité.

Pour eux, son amoureux ne serait que le fils de peur qu'ils ne la comprennent pas. Ce n'est pas qu'ils étaient vieux jeux mais de savoir leur fille avec le père et le fils pourrait les perturber.

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Il était dix-huit heures lorsqu'elle fit sa première pause n'ayant pas encore mangé de la journée. L'aire n'était pas très grande, ne possédant que des toilettes publiques, mais le cadre était plutôt sympa.

S'arrêtant sur le parking des véhicules légers, elle sortit le panier de son coffre et chercha une table pour casser la croûte. On était en juillet mais comme c'était un jour de semaine, il n'y avait pas trop de monde.

Il ne s'était pas moqué d'elle en faisant son panier et elle se régala. En voyant les camions au loin elle se rappela de la fois où le routier l'avait prise pour une prostituée.

C'est vrai qu'elle avait adoré être baisée dans la petite cabine mais elle devait être raisonnable. Bientôt elle vivrait avec ses amours et elle devait leur être fidèle.

Oui, mais elle n'était pas encore chez eux et pourquoi ne se ferait-elle pas une dernière fois plaisir.

Rangeant son panier et fermant bien sa voiture à clefs, elle marcha lentement vers le parking où stationnaient quelques camions. Elle sentait son sexe déjà bien humide qui avait faim de sexe et elle allait lui donner à manger.

Lorsqu'elle arriva au parking et qu'elle marcha entre les camions, elle ne passa pas inaperçue. Ce furent plusieurs routiers qui l'accostèrent et pour faire plaisir au plus de monde possible, elle offrit son corps pour une dizaine d'euros.

*********

Douze mois s'étaient écoulés depuis son aventure dans le sud. Pour ses parents comme pour ses deux amants, elle avait été au camping avec quelques amis où elle s'était bien ennuyée.

Ses parents avaient été un peu tristes de la voir partir pour aménager chez son petit copain mais ils savaient que le père serait là pour bien veiller sur elle.

- Luc, cria-t-elle, tu peux venir t'occuper de ton fils, il doit être réveillé et là, je suis en train de préparer le repas.

- J'y vais ...

Domino était la plus heureuse des femmes et le bébé avait soudé le trio de façon incroyable. Pour tous, Luc était le père de l'enfant mais en fait, Pierre pensait l'être aussi.

Jamais ils ne feraient de test de paternité, ne voulant pas décevoir l'un des deux et cela arrangeait plutôt bien la jeune femme.

En fait, ils étaient peut-être une centaine à pouvoir être le père mais elle était la seule à le savoir et son bébé était le plus beau du monde.

Durant un an, ils avaient été aux petits soins pour elle et la venue au monde du petit Léo avait été un moment merveilleux. Pourtant malgré tout son bonheur, elle avait trop envie de repartir à l'aventure, même juste pour quelques jours.

Un soir, alors qu'ils soupaient tranquillement, elle leur parla de son amie Hélène qu'elle n'avait pas vue depuis longtemps.

Ce fut Pierre qui lui dit.

- Si tu veux aller la voir quelques jours, on gardera le bébé avec Luc.

- Ça ne vous dérange pas?

- Bien sur que non, c'est notre bébé à nous aussi, d'ailleurs je trouve qu'il me ressemble beaucoup.

- Comme tu es mon père c'est normal que mon fils te ressemble, lui répondit Luc en riant.

Du coup, le lendemain, Domino préparait son voyage pour aller dans le Sud et elle n'emmènerait qu'un petit sac à dos.

Même si elle restait un peu plus d'une semaine elle savait que ses amours ne lui en voudraient pas. Aux alentours d'Antibes, elle avait d'autres amis qu'elle irait sûrement voir, mais là, c'était une autre histoire.

Fin

Ps : Et surtout il faudra bien qu'elle pense à faire des pauses toutes les deux heures sur les aires d'autoroutes, il n'est jamais très bon de rouler fatigué.