Domino Ch. 05 {Fin)

Informations sur Récit
Domino tombe entre les mains de deux hommes véreux.
7.9k mots
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3

Partie 5 de la série de 5 pièces

Actualisé 07/03/2023
Créé 04/29/2023
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Finalement dans son malheur, elle avait eu de la chance en rencontrant cet homme. Si son oncle qui tenait un garage pouvait réparer sa voiture, cela lui sauverait la vie.

- Au fait, je m'appelle Samuel, et toi?

- Heuu... Domino.

La jeune femme ne fut même pas choquée que le garçon la tutoie, trouvant même cela réconfortant. Il s'éloigna pour passer son coup de fil, expliquant à son oncle les déboires de la fille et l'endroit où ils se trouvaient.

En raccrochant, il lui sourit pour lui expliquer que la dépanneuse allait très vite venir.

- Merci, vous me sauvez la vie.

- Normal d'aider une aussi jolie fille. Mon oncle est un excellent mécano et il réparera ta voiture en peu de temps

- J'espère, répondit-elle en s'efforçant de sourire.

C'est alors que Domino réalisa qu'avec le vol de son sac, elle n'avait plus d'argent ni même de téléphone.

Chaque chose en son temps pensa-t-elle, la priorité étant d'enlever sa voiture avant qu'on ne la saccage davantage.

Il ne lui fallut attendre qu'une quinzaine de minutes pour voir la dépanneuse arriver. L'homme en salopette qui sortit du camion devait avoir une quarantaine d'années, pas très grand mais surtout très maigre.

À peine le pied posé au sol, il scruta le corps de la fille de façon insistante, regardant sa poitrine dont les tétons pointaient à travers le tissu avant de se délecter avec ses jolies jambes. C'est vrai qu'avec son minishort et sa petite brassière, elle ne cachait pas grand-chose de son anatomie et cela eut l'air de beaucoup plaire à l'homme.

Domino qui avait l'habitude de s'exhiber en public, le laissa l'inspecter jusqu'au bout, n'y voyant aucun mal.

C'est alors qu'il sourit et tout en s'approchant, il dit d'un ton compatissant.

- Je vois que votre voiture n'a pas plu à tout le monde. Bonjour, je m'appelle José, je suis l'oncle de ce vaurien.

Et tout en disant ça il lui tendit la main.

- Bonjour, moi c'est Domino, Vous allez pouvoir la réparer?

- Bien sur, je vais l'emmener au garage et vous faire un devis.

- C'est que l'on a volé mon argent, je pourrais vous payer plus tard?

- On verra, pour l'instant je vais emporter votre voiture. Comme je ne pourrais pas la charger depuis le parking, il va falloir la sortir autrement.

Domino lui tendit la clef qu'elle rangeait dans la poche de son short et laissa faire le mécano. Le bruit du moteur rassura la jeune femme et c'est très lentement, avec les pneus à plats, qu'il déplaça le véhicule pour pouvoir le charger sur le plateau de sa dépanneuse.

- Mon neveu vous indiquera le chemin du garage, je suppose que vous voulez aller porter plainte pour le vol de votre sac et pour la dégradation de votre voiture.

- Heu, oui

- Dans ce cas je vous laisse entre les mains de Sam, moi j'y vais.

Une heure plus tard, Domino était assise en face d'un gendarme d'une cinquantaine d'années qui prenait sa déposition. Samuel l'avait déposé et attendait dans la voiture. La jeune femme avait de la chance d'être tombée sur des gens aussi sympas, et cela lui avait remonté le moral.

- Je suis désolé de vous dire ça, mais dans ce genre de vol, on ne retrouve que très rarement les coupables. Par contre la déclaration vous servira auprès de votre assurance.

- Merci

- Vous voulez téléphoner à votre famille pour qu'ils viennent vous chercher.

Elle réalisa alors qu'elle ne pouvait pas dire à ses parents ou même à Pierre ce qui lui était arrivé. Elle était censée être dans un camping avec des amis à 300 Km de là. Si elle leur racontait la vérité, ils n'auraient plus confiance en elle et cela, elle ne le voulait vraiment pas.

Elle accepta tout de même de téléphoner à sa mère pour lui dire que tout allait bien mais qu'elle avait perdu son téléphone portable. Sa mère fut rassurée comprenant mieux pourquoi elle ne répondait pas à ses messages.

Le gendarme qui avait assisté à la scène fut un peu surpris de l'entendre mentir à sa mère avant de penser qu'elle le faisait pour ne pas l'inquiéter.

- Vous avez mangé, lui demanda-t-il

- Non, pas encore...

L'homme qui avait une fille du même âge fouilla dans son portefeuille pour en sortir un billet de 20 euros.

- Tenez, allez manger quelque chose.

- Mais!

- Prenez-le et j'espère que ça va s'arranger pour vous. Un dernier conseil, changez de tenue, celle-là, même si elle vous va très bien, risque de vous attirer des ennuis.

- Heu oui d'accord, et encore merci.

En sortant de la gendarmerie, elle retrouva Samuel installé dans sa voiture et écoutant de la musique à fond. Il était gentil mais un peu spécial car il avait tout de même des allures de voyous.

- Alors ça s'est bien passé

- Génial, le gendarme était vraiment sympa et il m'a même donné un billet de 20 euros pour manger, dit-elle en sortant l'argent de sa poche.

Samuel, en voyant le billet, lui arracha des mains.

- Super, tu viens de payer la première traite pour la réparation de ta voiture.

Domino eut un serrement au cœur mais n'osa rien dire lorsqu'il mit l'argent dans sa poche. Elle avait de plus en plus faim mais avait peur de réclamer.

- On va au garage voir mon oncle

- Si tu veux, de toute façon je ne sais pas où aller. Là, j'ai l'impression d'être dans un cauchemar.

Le garçon essaya de ne pas montrer à quel point la détresse de la jeune femme lui procurait du plaisir.

Il l'avait vue arriver le matin lorsqu'elle s'était garée et l'avait même suivi jusqu'à la plage où il avait pu admirer son corps nu. Elle était magnifique mais un peu imprudente car en en laissant ses affaires en évidence dans sa voiture, elle était devenue une cible privilégiée.

Lorsqu'il avait dégonflé ses pneus pour faire croire à des crevaisons et qu'il lui avait cassé le pare-brise et la vitre latérale pour lui voler son sac, il pensait surtout à gagner de l'argent en faisant réparer la voiture par son oncle. Mais là, avec cette fille, il y avait peut-être moyen de faire plus qu'ils ne faisaient d'habitude.

Elle avait l'air plutôt naïve, avait un corps splendide et elle semblait avoir vraiment confiance en lui. Il se dit qu'il devait en parler à son oncle pour ne pas laisser passer une telle opportunité.

Lui posant la main sur la cuisse, il lui dit d'une voix douce.

- Tu sais, tu peux compter sur mon oncle et sur moi, on ne va pas te laisser tomber.

- Merci c'est gentil.

Domino qui avait pris l'habitude d'être touchée depuis pas mal de jours, ne réagit même pas à la main sur sa cuisse, prenant cela pour un geste amical. Il la caressa un moment avant de démarrer, trouvant l'endroit pas vraiment idéal pour s'occuper de la fille.

Le panneau « Gendarmerie » de l'autre côté de la route avait tendance à le stresser un peu car il n'était pas trop ami avec ses occupants.

- On va au garage? demanda Domino

- Je ne pense pas que mon oncle ait eu le temps de chiffrer le coût de la réparation, mais on va y passer pour que tu puisses te mettre d'accord avec lui.

Samuel roula une dizaine de minutes avant de pénétrer dans une cour remplie d'épaves. Les voitures qui s'entassaient étaient pour la plupart complètement désossées et un tas de palettes jonchées le sol près du grillage.

Le garage ne donnait pas envie d'entrer, surtout avec le vieux panneau à moitié effacé qui identifiait le lieu.

- C'est ici? demanda surprise Domino

- Ça ne paye pas de mine mais mon oncle est le meilleur mécano du département.

- Ha!

La jeune femme qui faisait confiance au garçon fut rassurée. Après tout l'habit ne faisait pas le moine alors pourquoi en serait-il autrement dans ce cas-là.

Il s'arrêta devant la grande porte battante et sortit de sa voiture suivie par la jeune femme. À l'intérieur il y avait un pont sur lequel se trouvait une vieille bagnole ainsi qu'une servante placée juste à côté. Domino vit sa voiture garée le long du mur, surprise de voir que ses pneus n'étaient plus crevés.

José le garagiste fit son apparition, souriant à pleines dents.

- Je n'ai pas fini le devis mais j'ai déjà changé vos pneus. Afin que ça ne vous fasse pas trop cher, j'en ai mis d'occasions.

Domino se dit qu'elle avait vraiment beaucoup de chance mais elle aurait préféré donner son feu vert pour les réparations.

- Mais je n'ai pas encore l'argent!

- Je sais, mais si je ne l'avais pas fait, cela risquait d'abîmer les jantes et ça aurait coûté beaucoup plus cher.

La garagiste demanda alors à la jeune femme si elle avait des choses à récupérer dans sa voiture le temps qu'il finisse les réparations.

- Heu, non, en fait je ne sais même pas où aller.

C'est le moment que choisit Samuel pour intervenir.

- Tonton, je peux te parler en privé.

- Oui bien sur, excusez-nous mademoiselle.

Les deux hommes se dirigèrent vers le fond du garage et discutèrent durant de longues minutes à voix basse. À de nombreuses reprises José regarda la jeune femme tout en approuvant de la tête alors que son neveu parlait.

Lorsqu'ils revinrent, Domino était inquiète, se demandant de quoi ils avaient parlé. Ce fut le garagiste qui prit la parole, prenant un ton rassurant.

- Samuel m'a expliqué dans quelle galère vous étiez et si cela peut vous aider, j'ai une pièce au fond du garage avec un canapé convertible. Ce n'est pas un palace mais si ça peut vous aider.

La jeune femme leur aurait sauté au cou tellement elle était heureuse. Elle avait vraiment eu une chance incroyable en les rencontrant.

- Merci c'est vraiment trop gentil. Et pour l'argent je vous promets de me débrouiller.

- Il n'y a pas le feu. Je dois faire le tour du véhicule pour le devis en rajoutant les pneus que j'ai déjà changés.

- Je vais chercher un petit travail pour les jours à venir.

C'est alors que Samuel intervint

- Si tu veux, je peux t'aider, j'ai pas mal d'amis

- Ce serait vraiment sympa.

Ils décidèrent alors de lui montrer la pièce qu'ils proposaient de lui laisser. En fait, c'était plus une salle fourre-tout qui servait pour les casse-croûtes ou pour boire des canons.

Un vieux canapé était posé devant une table basse et un frigo rempli sûrement de bières était placé juste à côté. Le seul point d'eau était le lavabo d'une propreté douteuse, installé dans un coin.

Le garagiste et son neveu déplacèrent la table pour ouvrir le canapé d'où s'échappèrent beaucoup de poussières.

- Ta chambre est prête et il y a une petite porte qui donne directement dehors mais qui ne ferme pas à clefs. Tu ne seras pas obligée de passer par le garage pour sortir.

- C'est génial, merci beaucoup, vous me sauvez vraiment la vie.

- Par contre tu dormiras directement sur le matelas car je n'ai pas de drap à te donner.

- Je ferais avec, c'est déjà gentil de votre part.

Domino leur aurait bien demandé quelque chose à manger mais elle n'osait pas abuser de leur gentillesse.

- Moi, je vous laisse les jeunes, j'ai du boulot et je dois aller chez un client..

- Merci Tonton.

José quitta la pièce laissant la jeune femme et son neveu, mais contrairement à ce qu'il avait dit, il n'alla pas très loin pour pouvoir écouter

- Ton oncle est vraiment très gentil

- Je sais, j'ai de la chance. Viens t'asseoir sur le lit avec moi. Tu me plais beaucoup et tu es vraiment très belle.

S'il y avait une chose que Domino adorait, c'était les compliments. Sans hésiter une seule seconde, elle vint rejoindre le garçon qui était déjà installé. Elle ne résista pas lorsqu'il approcha sa bouche de la sienne et qu'il se mit à l'embrasser. Elle prenait toujours autant de plaisir à sentir des lèvres sur les siennes et adora la bouche du garçon.

Ce dernier, pour la tester un peu, lui caressa un sein à travers le tissu et fut heureux de constater qu'elle ne le repoussait pas.

- De toutes les femmes que j'ai rencontrées jusqu'à ce jour, tu es de loin la plus jolie, lui dit-il après le baiser.

- Merci

Pour une fois, il ne mentait pas en lui disant cela et tout en la regardant dans les yeux, il fit glisser sa main sous le top, saisissant directement un sein.

Domino commençait à être très excitée, elle qui était accro au sexe. Ce garçon lui plaisait et elle avait envie qu'il aille beaucoup plus loin.

Elle ne résista pas lorsqu'il saisit le bas de son petit t-shirt pour le lui retirer complètement. Docile, elle leva même les bras pour l'aider à la dénuder.

Samuel n'en croyait pas ses yeux, pensant que ce serait beaucoup plus dur pour la convaincre.

Tentant le tout pour le tout, il la poussa avec douceur pour qu'elle s'allonge afin de finir de la déshabiller.

Elle était tellement excitée qu'elle se mit sur le dos et sans attendre qu'il fasse le premier pas, elle déboutonna son short pour qu'il puisse lui enlever...

Le jeune homme se dit qu'ils avaient vraiment tiré le gros lot et saisissant le petit vêtement, il le fit glisser le long de ses jambes, pour ensuite le jeter au sol.

Elle était vraiment magnifique et il bandait déjà alors qu'il était encore habillé. En jetant un œil vers la porte, il aperçut son oncle qui ne perdait rien du spectacle.

Il fit glisser ses doigts entre les cuisses de la jeune femme pour venir titiller le sexe qu'elle offrait sans pudeur. Domino ne put s'empêcher de gémir en sentant l'homme la caresser à cet endroit, trop désireuse qu'il la pénètre.

- Déshabille-toi et prends- moi, lui dit-elle à voix basse.

Elle qui avait l'habitude de subir fut la première étonnée de son audace. Mais elle avait besoin de sexe pour oublier tous ses malheurs. Pour elle, c'était sa thérapie car lorsqu'elle sentait un membre en elle, elle ne pensait vraiment plus à rien.

- Ton joli corps cache une sacrée salope, j'adore...

Malgré les nombreux amants qu'elle avait eus ces derniers jours, jamais aucun ne l'avait vraiment traitée ainsi et étrangement elle aima ça.

- Oui, j'adore quand tu me parles comme ça, baises moi, j'ai trop envie de toi.

Le garçon, excité lui aussi, se dépêcha de se mettre nu, trop pressé de prendre ce corps qui réclamait du sexe. Lorsqu'il se coucha sur la jeune femme, il l'insulta de nouveau.

- Tu n'es qu'une pute, un sac à foutre et je vais te baiser comme jamais.

- Oui... oui. Vas-y gémit-elle.

Lorsque le membre glissa en elle, elle poussa un long râle, oubliant ses problèmes comme elle l'avait prédit. Le garçon lui aussi prit beaucoup de plaisir en s'enfonçant dans cette vulve complètement détrempée.

Pour Domino ce fut du pur bonheur lorsqu'il se mit à faire des vas et vient, la prenant lentement. Lorsqu'elle sentait un sexe en elle, elle n'était plus la même, flottant telle une droguée en dehors de son corps, baignée dans un bain rempli de jouissance.

Elle se mit à crier à chaque coup de butoir, incitant le garçon à la prendre avec force. Plus les minutes passées et plus elle décrochait de la réalité, allant jusqu'à en oublier le nom de celui qui possédait son corps.

Elle avait eu tellement de misères depuis son arrivée ici, qu'elle put ainsi évacuer son stress.

Alors qu'il finissait par se vider en elle, elle fut prise par un orgasme violent qui la vida de ses forces.

Elle était à moitié dans les vapes lorsque le garçon se retira de son corps. Elle ne réalisa même pas lorsqu'un autre membre glissa dans son intimité, ne sentant que le plaisir revenir.

Une bouche vint l'embrasser et tout son corps frémit lorsque le membre en elle se mit à la baiser de façon plus bestiale. Cette queue massive, piocha en elle sans la moindre douceur, la faisant de nouveau crier de bonheur.

- Elle est vraiment trop bonne, j'adore cette pute.

Domino ne réalisa pas que la voix qui venait de parler était celle de José.

Son neveu avait raison, de tous les gens qu'ils avaient extorqués, cette petite conne était sûrement leur meilleur coup.

Ce fut du pur bonheur lorsqu'il se vida en elle, giclant profondément dans son ventre frémissant. Quand il l'avait vu sur le parking, juste habillée de son minishort et de son top qui ne cachait pas grand-chose de ses seins, il avait tout de suite eu envie d'elle. Jamais il n'aurait pensé la posséder le jour même, trop heureux de baiser un tel corps.

Domino, retrouvant ses esprits, découvrit les deux hommes encore nus. Elle réalisa alors qu'ils venaient de la prendre tous les deux. Une femme normale aurait hurlé, les aurait insultés et sûrement aurait porté plainte pour viol.

La jeune femme ne voyait plus les choses de la même manière depuis qu'elle avait été prise par les deux alcooliques à Brazon. Ils avaient eu envie d'elle et ils s'étaient servis et elle avait trouvé cela normal, y trouvant du plaisir.

José était sur la réserve, pensant à une réaction violente de son invitée. En voyant qu'elle les regardait sans aucune agressivité, il eut du mal à réaliser qu'elle ne leur en voulait pas.

- Ça va? demanda José qui avait pensé devoir la faire chanter avec la réparation.

- Oui, dit-elle souriant. J'ai adoré.

Que ce soit Samuel ou son oncle, ils avaient du mal à comprendre ce qui se passait dans la jolie tête de cette femme. Le jeune homme s'assit à côté du corps toujours alangui et se mit à le caresser.

En sentant la main la parcourir, Domino ferma les yeux et se laissa aller au plaisir. L'oncle ne voulant pas être en reste vint lui aussi la toucher et durant de très longues minutes ils explorèrent son corps.

- Elle est vraiment splendide

- Oui, elle en plus elle aime ça.

Lorsqu'ils cessèrent de la tripoter, ce fut pour se rhabiller. La jeune femme qui aimait être nue décida de rester dénudée. Pourquoi se vêtir alors qu'ils venaient de la prendre et qu'ils connaissaient maintenant parfaitement son corps.

Ils allaient la laisser lorsque Samuel, ne voulant pas laisser passer une telle occasion, se retourna pour lui demander.

- Tu as l'air d'aimer faire l'amour.

Domino hésita à répondre de peur de passer pour une nymphomane. Puis, réalisant qu'elle l'était peut-être un peu, préféra être honnête.

- Oui, un peu

- Un peu ou beaucoup

- Bon d'accord, beaucoup.

Le garçon resta un moment silencieux avant de rajouter.

- Tu sais que tu as un corps qui ferait beaucoup d'heureux et certains iraient même jusqu'à payer pour te faire l'amour.

- Je ne suis pas une pute

- Je n'ai jamais dit ça. Une pute travaille pour un proxénète et tapine sur les trottoirs. Toi, tu ferais l'amour pour payer les réparations de ta voiture et ce serait dans le garage.

La jeune femme ne fut pas trop convaincue par ses explications puis elle se rappela du plaisir qu'elle avait eu lorsque le routier l'avait prise pour une prostituée et qu'il lui avait donné 30 euros.

- Je ne sais pas, il faut que j'y réfléchisse.

- Dépêches-toi d'y penser car ta voiture prend de la place dans mon garage et j'aimerais que tu payes les pneus que j'ai déjà installés dessus.

D'un seul coup, la jeune femme ressentit la pression de nouveau sur elle. Elle comprenait qu'il voulait être payé mais lorsqu'elle était arrivée juste un peu plus tôt, il lui avait dit qu'il n'était pas pressé.

Avait-il changé d'avis en lui faisant l'amour ou avait-elle fait quelque chose qui ne lui plaisait pas.

C'est vrai qu'elle aimait le sexe et pour elle, gagner de l'argent en faisant l'amour, n'était pas vraiment un travail. Elle le faisait jusqu'à présent gratuitement et ne voyait finalement pas le problème en se faisant payer.

- Si je le fais, comment ça se passe.

- Facile, tu restes dans ta piaule et on t'envoie des gens. Tout ce qu'ils donnent va intégralement pour la réparation de ta voiture. J'ai fait un rapide devis et il y en a pour environ mille huit cents euros. Tu vas devoir écarter souvent les cuisses mais je suis sûr que cela ne te posera pas de problème.

La jeune femme trouva le prix exorbitant, surtout avec une partie du pare-brise normalement prise par l'assurance. Mais José était un professionnel et il ne pouvait pas se tromper.

- Ok, je le fais, on commence quand.

- Ce soir si tu veux. J'ai un pote qui est un peu du métier et qui peut nous avoir des clients.

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