Domino Ch. 05 {Fin)

- Ça me fait un peu peur, répondit la jeune femme.

- Tu vas adorer. Restes sur le lit, je vais faire quelques photos pour appâter un peu.

Domino avait l'habitude maintenant d'être photographiée et elle prit toutes les poses que lui demanda le jeune homme, même les plus obscènes.

Elle allait se faire prendre à la chaîne mais c'était pour la bonne cause et elle n'y voyait aucun mal. Finalement elle était reconnaissante envers les deux hommes qui l'aidaient de façon désintéressée. Tout l'argent irait dans son véhicule et elle se demandait comment elle aurait fait sans eux.

Elle avait de plus en plus faim mais essayait de ne pas y penser. Elle ignorait combien de personnes viendraient la voir ce soir et elle était presque impatiente de le découvrir.

- On te laisse te reposer, on a quelques courses à faire et des coups de téléphone à donner.

Lorsque les hommes s'éloignèrent de la pièce, José ne put s'empêcher de demander à son neveu.

- Elle est vraiment conne où elle le fait exprès.

- Je crois plutôt qu'elle est naïve et qu'elle nous fait confiance.

- C'est bien ce que j'ai dit, elle est conne...

Et il éclata de rire...

******

Il devait être 19h00 lorsque les deux hommes revinrent la voir. Elle avait dormi en les attendant et à part la faim qui la tenaillait, elle était plutôt en forme.

José déposa des lingettes sur le lavabo et mit un grand nombre de capotes dans un saladier.

- Tu te laves avec une lingette entre chaque gars. Avec de l'eau ça prendrait trop de temps.

- Et les préservatifs?

- C'est pour te baiser.

- Ils sont obligés?

- Comment ça, tu accepterais de te faire prendre sans capote?

- Heu... oui. J'aime bien sentir le sperme gicler en moi.

- Comme tu veux, avant qu'ils ne rentrent, on leur dira qu'ils ont le choix.

- ok

- Ça devrait commencer vers 20h00

Ils allaient se faire un paquet de pognon avec elle, surtout qu'en diffusant les photos, ils avaient eu pas mal de personnes très intéressées. Les cinq prochaines nuits étaient déjà complètes et si ça marchait bien, ils pourraient même augmenter la cadence en la faisant travailler le jour.

Ils avaient calculé 30 minutes par client, avec le droit de tout lui faire et ils espéraient que les 20 clients programmés pour cette nuit passeraient tous avant 06h00.

Un peu avant 20h00, Domino entendit parler à haute voix juste derrière sa porte. Il y avait pas mal de monde et elle savait qu'ils étaient là pour elle. Tout son corps était excité à l'idée de les recevoir et elle sentait son sexe devenir déjà tout humide.

S'allongeant sur le dos, elle attendit son premier client, ne sachant pas comment se comporter. La seule chose qu'elle voyait, c'est qu'elle allait faire l'amour et prendre du plaisir et elle avait hâte de commencer.

Elle frissonna lorsque la porte s'ouvrit et qu'un homme nu d'une quarantaine d'années apparut. Elle comprit alors que pour gagner du temps, ils se déshabillaient dans le garage, ce qui lui plut beaucoup.

- Viens me sucer, tu es vraiment aussi belle que sur tes photos.

Domino qui avait appris à obéir sans réfléchir lorsqu'elle était entre les mains de Maître Paul, attendit que l'homme soit allongé sur le dos pour prendre rapidement le sexe dans sa bouche.

Consciencieusement, elle le suça comme si sa vie en dépendait et l'homme dût la calmer pour ne pas éjaculer trop vite.

Lorsqu'il estima avoir été suffisamment sucé, il lui demanda de se mettre à quatre pattes pour la prendre en levrette. Il avait décidé de la baiser sans capote pour le plus grand plaisir de la jeune femme.

Lorsqu'il la posséda, ce ne fut pour la jeune femme que du bonheur et elle eut même un début d'orgasme lorsque les jets de sperme inondèrent son vagin.

Le suivant la prit de façon plus brutale comme l'aimait Domino et c'est lorsque le troisième passa qu'elle eut sa première sodomie de la nuit.

Le manque de nourriture l'avait affaiblie et même si elle eut le droit à quelques rasades de spermes, c'était loin de remplacer un steak.

Les heures passèrent et même, très épuisée, elle se donna à fond. Plusieurs fois elle crut perdre connaissance mais l'envie de bien faire la maintint éveillée.

À la fin, elle ne se nettoyait même plus, sentant le sperme déborder de son sexe ainsi que de son anus. Cela ne gênait pas les clients, trop pressés de la prendre, et finalement très peu utilisèrent les capotes mises à leurs dispositions.

Elle avait mal aux seins souvent malaxés, à son anus complètement défoncé et à sa chatte trop pénétrée. Pourtant elle était bien, aimant être ainsi prise telle une poupée gonflable.

Lorsque au petit matin, le dernier fut parti, elle s'endormit dans un sommeil sans rêve. Elle était épuisée et son corps, même s'il avait tenu jusqu'au dernier client, avait besoin de récupérer.

José et Samuel avaient aussi sommeil ayant tenu les comptes toute la nuit. Avant d'aller se coucher ils allèrent voir la jeune femme qui s'était endormie.

- On a fait 2000 euros ce soir, je pense qu'on peut faire beaucoup mieux.

- Il faut trouver une idée plus rentable.

- Oui, bonne nuit tonton. Moi je vais la baiser avant d'aller dormir.

- Ok, amuse-toi bien.

********

Domino se réveilla vers midi, le corps tout endolori. Elle était très faible, n'ayant pas mangé depuis plus de 24 h00 et la nuit passée entre les mains de tous ces hommes n'avait pas arrangé les choses. Elle ouvrit le frigo pour voir si par hasard elle y trouverait un peu de nourriture mais à part des boissons alcoolisées, il n'y avait absolument rien.

En plus de manger, elle aurait bien aimé prendre une douche, ne se sentant pas propre du tout. Il devait encore y avoir beaucoup de semences en elle avait et elle avait envie de bien se nettoyer.

Sortant de la pièce lui servant de chambre, elle erra dans le grand garage avant d'aller voir sa voiture. Elle ignorait combien les hommes avaient donné cette nuit pour réparer son véhicule et elle décida de le demander à ses bienfaiteurs.

C'est alors qu'elle entendit du bruit derrière elle et en se retournant elle découvrit José. Même si elle aimait bien le garagiste, c'est ce qu'il tenait à la main qui lui fit le plus plaisir.

Dans un panier se trouvait de la nourriture et elle faillit le lui arracher tant elle avait la fringale.

- Je t'emmène un petit encas après ta prestation de la nuit. Ça te dit de le partager avec moi

- Génial, merci, je vais pouvoir enfin manger.

Ils s'installèrent sur la table basse de la chambre et ce fut le meilleur repas que la fille fît depuis longtemps. Une fois rassasiée, elle lui demanda s'ils avaient gagné beaucoup d'argent pour la réparation de sa voiture.

- Comme chaque client donnait ce qu'il voulait, on a récolté 180 euros.

- Ce n'est pas beaucoup, répondit Domino déçue

- C'est ce qu'on s'est dit avec Samuel et on cherche une autre idée.

La jeune femme se rappela la nuit chez Maître Paul lorsque ses invités l'avaient prises à plusieurs. Elle ne se rendit pas compte qu'elle allait faire les affaires des deux hommes en proposant.

- Pourquoi ne pas offrir mon corps à plusieurs hommes en même temps.

- Tu proposes de faire un gangbang

- Je ne sais pas ce que c'est que le gang machin mais si ça peut permettre de payer plus vite la réparation, moi je suis partante.

José resta silencieux une minute, jubilant intérieurement, avant de rajouter

- On pourrait aussi commencer plus tôt

- Comment ça?

- 20 heures c'est tard, si on commençait vers 16h on pourrait faire passer pas mal de groupes.

Domino commença à avoir un peu peur. C'est vrai que de s'offrir à plusieurs personnes en même temps était très excitant mais en le faisant plusieurs fois dans la nuit, elle avait peur de ne pas résister.

Voyant qu'il allait un peu loin, le garagiste préféra temporiser pour ne pas l'effrayer et faire en sorte que les idées viennent d'elle.

- Et tu verrais combien de personnes en même temps, demanda-t-il

- 4 ou 5...

- Ce n'est pas beaucoup, je trouve.

Domino qui ne voulait pas décevoir José qui faisait tout pour l'aider, répliqua alors.

- 10?

- Voilà un chiffre qui me plaît et on limite le temps pour chaque groupe.

Domino qui pensait que les 10 c'était pour toute la nuit, fut un peu perdue. Elle demanda alors.

- Tu pensais à quelle durée.

- Trois heures.

La jeune femme déglutit même si cela l'excitait au plus haut point.

- Tu veux dire que toutes les trois heures il y aura un nouveau groupe de 10?

- Oui, on pourrait passer quatre ou cinq groupes dans la nuit.

Là, Domino réalisa que ce n'était pas du tout possible. Jamais elle ne résisterait à un tel traitement même si elle adorait le sexe.

- Non, je ne veux pas, c'est trop pour moi.

- Comme tu veux, je ne veux pas te forcer mais il va vite falloir trouver une autre solution pour payer tes réparations.

La jeune femme trouva qu'elle était égoïste en n'aidant pas le garagiste alors qu'il faisait tout pour la sortir du bourbier où elle se trouvait.

- Et si on ne faisait passer que trois groupes?

- C'est toujours mieux que rien et on leur augmentera la durée à quatre heures.

- Oui

- Et ils pourront tout te faire.

- Oui

- Sans préservatif et à plusieurs en même temps.

- Oui

Domino voulait tellement se faire pardonner d'avoir refusé la première proposition de l'homme qu'elle disait oui à tout.

Le garagiste finit par être excité par leur conversation surtout que le corps nu de la jeune femme était des plus tentants. Il la fit s'allonger sur le lit alors qu'il se déshabillait et c'est avec beaucoup de douceur qu'il la prit dans la foulée.

Maintenant qu'elle avait pu manger, la jeune femme se sentait prête à affronter ces trois groupes qui allaient jouer avec elle.

*****

Juste après leur petit câlin, José décida d'emmener la jeune femme chez lui pour qu'elle puisse se laver complètement. Il voulait qu'elle soit impeccable, au moins pour le premier groupe qui avait payé un tout petit peu plus cher.

L'homme n'habitait pas trop loin du garage et pour un célibataire endurci, l'intérieur était plutôt bien tenu. Pour ne pas attirer l'attention des voisins, elle avait enfilé son t-shirt et son minishort, et à l'idée de passer sous la douche, elle était trop contente.

- Les serviettes sont là, le gel douche et le shampoing sont dans la niche, vas-y, n'aies pas peur de gaspiller de l'eau.

- Je ne vais pas m'en priver, je rêve de ça depuis hier

- Je dois m'absenter une petite heure, lorsque tu seras propre, tu vas m'attendre dans mon salon et tu n'auras qu'à mettre la télé si tu veux

- Oui José.

Ce que l'homme appréciait avec la jeune femme c'est qu'elle était obéissante. Une fois qu'il fut parti, Domino se lava durant plus d'une quinzaine de minutes, frottant toutes les parties de son corps et usant, voire abusant, des produits dans la niche.

Une fois qu'elle eut fini de prendre sa douche et après s'être séchée, elle se sentit vraiment très bien. Pour passer un peu le temps, elle décida de visiter la maison pour mieux connaître son bienfaiteur.

Ce qu'ignorait José, c'est que chez elle, la curiosité prenait souvent le pas sur l'obéissance, même en étant enfant.

Même si le lit n'était pas fait, la chambre n'était pas sale, un peu comme toutes les pièces qu'elle visita. De temps en temps elle ouvrait un tiroir mais n'apprenait rien de particulier sur l'homme.

Lorsqu'elle ouvrit une porte qui menait à la cave, elle faillit renoncer à son exploration. Elle n'aimait pas trop les endroits confinés puis se traita d'idiote.

En trouvant la lumière, elle descendit les marches, pas rassurée du tout.

En bas, pas de bouteilles de vin mais un énorme bordel. Autant en haut c'était rangé qu'en bas c'était un vrai foutoir dans lequel il stockait un peu n'importe quoi.

Elle allait remonter lorsqu'un objet attira sa curiosité. C'était rouge et il ressemblait étrangement à son petit sac à dos.

Ça ne pouvait pas être ça car l'homme lui en aurait parlé. Pourtant, elle le prit et l'ouvrit pour vérifier qu'elle ne se trompait pas.

Ses vêtements, son portefeuille et même son téléphone se trouvaient dans le sac. Son sang se glaça d'un coup et elle comprit alors qu'elle s'était fait avoir par ceux qu'elle prenait pour ses sauveurs.

Comment avait-elle pu être aussi conne et faire confiance à ceux qui l'avaient mise dans ce pétrin. Prenant son sac à dos, elle remonta en colère, désireuse d'avoir une explication avec le garagiste.

Elle posa le sac bien en évidence sur la table du salon et s'assit sur le canapé, rageant intérieurement en pensant à la façon dont ils l'avaient dupée.

Lorsque José revint peu de temps après, et qu'il découvrit le bagage de la fille sur la table, il devint blanc comme un linge. Il n'avait plus du tout pensé qu'il détenait ses affaires et que cette petite pute allait fouiller partout.

- Tu peux m'expliquer ce que mon sac à dos fait chez toi?

L'homme était décomposé et il mit quelques secondes avant de dire.

- C'est Samuel, il l'a retrouvé et on allait t'annoncer la bonne nouvelle.

- Et tu l'avais mis au fond de ta cave

- Heuu, c'était juste pour pas qu'on te le vole...

- Je crois que tu me prends de nouveau pour une imbécile.

- Non, jamais....

Domino resta un moment silencieuse, essayant de réfléchir malgré la colère qui bouillait en elle.

- Avec Samuel, je vous laisse 24 h00 pour réparer ma voiture. Si ce n'est pas fait, j'irai porter plainte contre vous.

L'homme se rendait compte qu'il était dans une impasse et qu'il n'avait pas le choix. Pourtant, il tenta tout de même un coup de poker.

- Mais, pour ce soir, tu le fais?

- Non, hors de question.

- Mais ils ont déjà payé et on a besoin de l'argent pour que ta voiture soit prête demain soir.

- Et il y aurait assez?

- Non, mais je mettrais le reste pour me faire pardonner.

La jeune femme ne voulait pas rester une journée de plus ici et pourtant l'homme avait raison, il fallait de l'argent même s'il rajoutait le reste.

- Et on fera même une retouche de peinture pour enlever le mot gravé sur ton capot. Tu ne peux pas tout annuler alors que des gens sont déjà en route pour toi.

- Je...

- S'il te plaît, et ta voiture sera comme neuve demain.

- D'accord...

José respira car il avait vraiment eu peur de devoir rembourser les trois mille euros d'avance qu'il avait déjà perçus. C'est vrai qu'ils allaient devoir se séparer de la poule aux œufs d'or mais ils n'avaient plus vraiment le choix s'ils voulaient ne pas avoir de problème avec la justice.

************

Domino ignorait où ils l'avaient emmenée car ils avaient choisi un endroit un peu mieux adapté à ce qu'elle allait faire. Dans le garage, la pièce était trop petite et limite insalubre. Là, elle était allongée sur un lit large de deux mètres, dans une chambre immense dotée d'une grande salle d'eau.

- On pourra nettoyer ton corps entre chaque groupe, lui avait expliqué Samuel.

Elle en voulait toujours aux deux hommes mais elle savait qu'après cette nuit elle pourrait reprendre la route.

Ils étaient dix, autour du lit, à attendre le feu vert, regardant cette femme sublime qui n'attendait que de se faire prendre.

Tout autour du couchage se trouvait une multitude de caméras prévues pour tout filmer. Ce genre de film était très recherché surtout lorsqu'il mettait en scène une femme aussi jolie.

- Messieurs, vous avez trois heures pour profiter au maximum de ce joli corps. Faites-vous plaisir et surtout faites la jouir. À vous de jouer.

Domino ne réalisa même pas qu'il avait réduit le temps pour le groupe. Elle était tellement excitée qu'elle était déjà dans son monde, prête à les recevoir.

Durant les premières minutes elle ne compta pas les mains qui se posèrent sur elle. Ils avaient décidé de la caresser pour explorer chaque parcelle de son corps. C'était génial et elle adora d'être ainsi tripotée, gémissant lorsque des doigts s'infiltraient dans sa chatte ou que ses mamelons étaient pincés un peu plus fortement.

Elle aimait cette expérience unique où son corps ne lui appartenait plus et où elle ne pouvait que subir.

Le premier homme qui la pénétra fut encouragé par le groupe hurlant à chaque coup de reins.

Elle ne résista pas lorsqu'on la fit glisser sur un membre dressé dont son propriétaire s'était mis sur le dos ni lorsqu'un deuxième sexe vint remplir son petit trou.

Elle hurla de plaisir durant la double pénétration ne se taisant que lorsqu'une queue vint lui remplir la bouche.

Elle adora ce groupe qui la fit jouir de façon très intense, lui provoquant une multitude d'orgasmes qui l'épuisèrent très vite.

Elle prit tellement de plaisir avec ce premier groupe qu'elle ne vit pas passer les trois heures dévolues à ces hommes. C'est lorsqu'elle fut emmenée sous la douche bienfaitrice et que José la nettoya, qu'elle reprit contact avec la réalité

Docile, elle se laissa savonner et rincer et fut aidée par des hommes inconnus pour retourner s'allonger sur le lit.

Elle frémit de nouveau lorsque le signal fut donné pour le nouveau groupe qui attaqua beaucoup plus franchement. Ils commencèrent directement par une double pénétration ne voulant pas perdre de temps.

Le corps de Domino fut de nouveau possédé de multiples façons, n'ayant aucun répit durant près de trois heures. Lorsqu'elle fut ramenée sous la douche, elle était tellement épuisée qu'ils durent la maintenir pour qu'elle ne s'écroule pas.

C'est José qui décida d'une petite pause d'une heure pour qu'elle puisse retrouver ses esprits, malgré le mécontentement des hommes qui attendaient leur tour.

Lorsque le troisième round commença, Domino avait récupéré un peu mais les hommes, énervés d'avoir dû patienter, se défoulèrent durant trois heures.

Plusieurs fois elle perdit connaissance mais cela ne freina pas les hommes qui avaient payé pour ce corps.

Malgré qu'elle ne l'ait pas voulu, un quatrième groupe passa ensuite mais la jeune femme n'en eut aucun souvenir. Elle ne se rappela même pas avoir été portée puis ramenée dans le garage, trop épuisée pour ça.

Elle avait fait beaucoup d'heureux, que ce soit par le sexe ou l'argent qu'elle avait fait gagner. José et Samuel se frottaient les mains en pensant également aux films qu'ils allaient vendre même sans l'accord de Domino.

Il n'était pas loin de quinze heures lorsqu'elle émergea enfin, se retrouvant de nouveau sur le vieux canapé-lit. Son corps lui faisait mal mais elle se sentait bien car elle avait adoré sa nuit.

Avec difficulté elle se leva, se rendant compte qu'on l'avait nettoyée.

Nue, elle franchit la porte pour se rendre dans le garage et la joie l'envahit en voyant sa voiture complètement réparée. José finissait les retouches pour supprimer le mot gravé sur le capot.

En la voyant il lui demanda

- Elle te plaît?

- C'est fantastique, merci.

- Si tu as faim, il y a dans ton coffre un panier avec de la nourriture pour le cas où tu veuilles partir rapidement et manger sur la route.

- Oui, je préfère ne pas rester, j'ai hâte de rentrer chez moi.

Préférant reporter son repas, la jeune femme alla mettre un minishort et une brassière toute propre. Cette fois, elle rangea son sac à dos dans le coffre, ne voulant pas revivre un nouveau vol.

Elle préférait ne pas s'attarder plus longtemps dans ce lieu et sans même dire au revoir, elle monta dans sa voiture et quitta le garage.

Si tout paraissait s'être arrangé, Domino en voulait toujours aux deux hommes. Sans même l'avoir vraiment cherché, elle passa devant la gendarmerie où elle avait déjà porté plainte.

Mue par l'envie de se venger, elle se gara à proximité et pénétra dans le bâtiment. Lorsqu'elle vit le gendarme qui avait été si gentil avec elle, c'est tout naturellement qu'elle se dirigea vers lui.

- Bonjour mademoiselle, vos problèmes se sont un peu arrangés? lui demanda-t'il en la reconnaissant

- Oui, j'ai même retrouvé mes voleurs.