Alice in Wonderlands? Ch. 08

BÊTA PUBLIQUE

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Leurs ambitions démesurées, à lui et à sa femme, leur avaient fait pour une fois dévier de leur gestion rigoureuse. Ils savaient, et aimaient, prendre des risques pour développer leur entreprise, mais avaient à chaque fois toutes les cartes en main pour atteindre leurs objectifs. Ils avaient surtout à chaque fois une préparation minutieuse de leur dossier, ne laissant rien au hasard, avant de se lancer dans l'aventure.

Cette fois ce fut différent. Cet étranger qui sortait de nulle part et qui lui avait fait miroiter en début d'année une éventuelle possibilité de rejoindre un grand groupe international l'avait dans un premier temps laissé perplexe. Il était courant de voir des apprentis sorciers en économie venir lui proposer des opérations juteuses. Il savait très rapidement en général si l'affaire était fiable.

Il avait laissé traîner les choses et pris les temps de glaner de nombreux renseignements. Lors de leur seconde rencontre, l'homme apporta de nombreuses informations qu'il jugea suffisamment fiables pour étudier l'affaire de plus près. Seule ombre au tableau, il allait devoir beaucoup investir pour faire évoluer son entreprise et mettre la trésorerie de cette dernière dans le rouge un moment, voir même en mettre de sa poche.

Après avoir obtenu les nombreuses garanties demandées, Arthur Harchambault avait plongé et lancé la modernisation demandée par le groupe. Il avait du pas mal emprunter, mais le risque était minime. Tout se passait parfaitement bien et les travaux de modernisation étaient en train de s'achever lorsque la mauvaise nouvelle tomba.

Malgré les investissements réalisés, le groupe venait de se rétracter et annulait leur offre pour des raisons plutôt confuses. Bien sûr il y aurait un petit dédommagement, mais on était loin, très loin des sommes engagées. L'usine était dans le rouge et lui se retrouvait avec de lourds emprunts à résorber, une véritable catastrophe !

Il n'avait pas baissé les bras, ce n'était le genre de la maison. Il avait établi un plan de rigueur et négocié quelques délais auprès des banques pour se donner un peu de marge. Il avait ensuite commencé sa course folle pour la recherche de nouveaux investisseurs. Klansky était un de ceux-là ! Les différents contacts qu'il avait eus n'avaient pour l'instant donné que de faible résultat. Klansky avait l'air très intéressé et pourrait résoudre dans un premier temps son besoin de trésorerie. Il était pour une fois nerveux à quelques minutes de leur rencontre.

Après qu'ils eurent souscrit aux formalités sociales d'usage, Klansky tendit à Harchambault une tablette sur laquelle il venait de lancer une vidéo. Un peu surprit par la forme du début des négociations Harchambault pris l'objet en main et regarda. Il resta bouche bée devant ce qu'il découvrit. Il ne lui fallut que quelques secondes pour réaliser que la femme qui était en train de se faire violer par trois blacks plutôt bien équipés était sa fille.

Ses hurlements résonnaient aux oreilles de son père. Il n'eut pas le temps d'interpeller Klansky qu'une nouvelle scène apparut sur la vidéo. Elle représentait sa femme cette fois nue et ligotée dans une position compliquée. Harchambault n'arrivait plus à détacher son regard de la tablette. Les scènes s'enchaînaient et alternaient les situations difficiles vécues par ses deux amours.

Il lui fallut presque cinq minutes avant de relever la tête de la tablette. Une rage s'empara de lui et il attrapa Klansky par le haut de son costume et s'apprêtait à le frapper violemment lorsque celui-ci intervint.

- Allons Harchambault, reprenez-vous mon cher, comment pensez-vous retrouver votre progéniture et votre femme si vous me massacrez?

Malgré le léger sourire agaçant qui s'affichait sur une partie du visage de son interlocuteur, l'argument fit mouche et calma Harchambault. Son poing partit quand même frapper le mur en frôlant le visage de Klansky. Il en fallait plus pour faire retomber toute la rage qui le parcourait.

- Calmez-vous Harchambault et écoutez-moi attentivement, lui demanda Klansky en lui tendant les documents qu'il venait de sortir de son petit attaché caisse. Si vous signez ces documents, elles seront relâchées aussitôt, vous avez ma parole. Sinon elles continueront à vivre leurs tourments. Elles n'ont pas été nourries depuis trois jours et je trouve leur visage un peu fatigué, non? Quand pensez-vous?

Harchambault n'écoutait pas vraiment les détails de Klansky, les cris de sa fille résonnaient encore dans sa tête et le visage de sa femme le hantait. Il finit par parcourir le premier document. Il se rendit rapidement compte qu'en le signant il donnait les clés de son entreprise à Klansky ! Ce dernier venait de remettre en route la vidéo et les cris de la jeune Amélie martyrisaient à nouveau ses oreilles.

- Je vois à votre regard Harchambault que vous avez un peu repris le dessus et que vous cherchez des solutions pour vous sortir de ce guêpier, n'est-ce pas? Vous voulez gagner du temps, appelez la police et peut-être me forcer à vous révéler le lieu de leur détention.

- J'apprécie votre combativité et votre optimisme, mais ne soyez pas naïf, continua-t-il. Sachez que s'il m'arrivait quelque chose, ce qu'elles viennent de vivre leur semblerait presque des vacances comparer au programme qui les attendrait. Ils sont vraiment endurants ces blacks, changea-t-il brusquement de sujet en lui montrant Amélie se faire sodomiser violemment.

Harchambault n'avait pas vraiment repris le dessus, les cris de sa fille l'empêchaient de réfléchir et d'imaginer les portes de sortie qui pourraient s'offrir à lui au regard de la situation compliquée. Pourquoi ne s'en est-il pas pris seulement à Alice pensa-t-il soudain, je crois que je l'aurai laissé entre ses mains. Il se reprit rapidement devant l'horreur de la pensée qu'il venait d'avoir. L'idée de l'échanger lui traversa cependant l'esprit pendant quelques secondes. Non pas qu'il ne l'aimait pas, il adorait ses deux enfants. C'était son côté négociateur qui lui avait fait envisager cette horrible solution pour sauver son entreprise.

- Allons très cher, pourquoi hésitez-vous? Comme je vous l'avais expliqué, je suis prêt à résoudre vos soucis financiers, cela vaut bien une contrepartie. Vous garderez en plus la direction avec votre femme, quoi de mieux? Elle a vraiment des fesses magnifiques d'ailleurs, changea-t-il une nouvelle fois de sujet en lui montrant celle de sa femme entièrement rougies en gros plan.

Harchambault eut un regain de colère et se retint difficilement de frapper cette ordure de Klansky. La voie était sans issues. Il n'était pas assez ignoble pour laisser sa fille et sa femme entre les mains de ce pervers, mais il n'arrivait à se résoudre à lui donner les clés de son entreprise sur un plateau.

Il finit par craquer et signa dégoutté tous les documents que lui présentait Klansky sans même prendre la peine de les lire. Il se dit qu'une fois les sous de Klansky injectés dans la boite, les trois cerveaux de la famille chercheront un moyen de reprendre leur bien. Il venait juste de perdre une bataille, mais certainement pas la guerre que venait de déclencher Klansky.

---------------

En sortant du bureau d'Harchambault, Klansky était aux anges. La récupération de l'usine n'était qu'une partie de ses objectifs, il voulait y mettre les formes. Il aurait pu mettre main basse dessus bien plus facilement lors de l'OPA qu'il avait lancé sur l'entreprise il y a quelques semaines.

Son bras droit avait parfaitement manœuvré. Il avait réussi à pousser Harchambault à investir pour moderniser son entreprise en la mettant dans le rouge et s'était également mis dans la poche une partie des actionnaires du conseil d'administration. L'OPA aurait pu être une simple formalité, mais elle avait surtout pour but de lui mettre une pression supplémentaire et de le pousser dans ses retranchements.

Klansky ne voulait pas simplement prendre l'entreprise des Harchambault, il voulait qu'il la lui donne !!!

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