Alice in Wonderlands? Ch. 08

BÊTA PUBLIQUE

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Elle pensait être tombée sur un pervers adepte du bondage ou peut être de pratiques SM. Cette seconde idée la fit trembler, elle n'était pas du tout attirée par le masochisme. Dans tous les cas elle aurait aimé être prévenue avant des attentes de son hôte.

Une petite demi-heure après leur accueil chaleureux, les deux Asiatiques firent à nouveau leur apparition dans la pièce. Ils s'étaient changé et avaient troqué leur tenue de servante et de jardinier pour celle plus traditionnelle des Japonais. Un kimono sombre et plutôt austère pour l'homme alors que la femme arborait une version plus colorée et fleurie.

Mr Lee détacha les cheveux de Valérie et la releva. Elle tenta malgré le bâillon boule d'interpeller l'homme, mais seules quelques onomatopées incompréhensibles sortirent de sa bouche. Lorsque Mme Lee délia ses mains, elle tenta de se rebeller et de renverser la situation sans succès. Elle fut surprise par la force de Mme Lee qui malgré sa petite taille et sa silhouette plutôt fluette tenait fermement ses bras.

Son mari apporta une corde qu'il présenta à Mme Harchambault sous le nom d"Ebi shibari", lui indiquant ainsi le nom de la posture qu'elle allait subir. Il commença ensuite à l'attacher avec. Ses gestes étaient lents, précis et méticuleux. Il prenait le plus grand soin à réaliser chaque nœud sans se précipiter, sans laisser paraître le moindre signe d'énervement ou d'excitation. Sa femme l'assistait et tenait les membres de Mme Harchambautl dans la position souhaitée le temps de poser les liens.

Une fois le travail achevé Valérie Harchambault se retrouva sur le dos, les bras attachés dans son dos et les jambes repliées contre son torse elles aussi attachée et reliées à la corde qui décorait de divers enchevêtrements et de nœuds le haut de son torse. La corde toujours présente contre sa vulve s'était insinuée un peu plus profondément entre les lèvres de son sexe.

Après avoir pris un peu de recul pour admirer son œuvre, Mr Lee prit le bras de son épouse et laissa Valérie à sa réflexion. La posture lui écartait les jambes et l'exposait au maximum. Mais ce n'était pas cet exhibitionnisme forcé qui perturbait Valérie, elle en avait vu d'autres. C'était la position qui était très inconfortable. Elle se sentait écrasée, oppressée et surtout incapable de bouger le moindre orteil.

Après quelques minutes seules dans la pièce, elle sentit le stress monter en elle. Quelques bouffées de chaleur l'envahirent et une petite goutte de sueur commença à perler sur son front. Elle tenta de se débattre pour détendre quelque peu ses liens, mais abandonna vite l'idée. Elle était totalement immobilisée et cela faisait ressurgir ses démons. Elle était claustrophobe !

Elle avait découvert cette peur des espaces confinés lors d'une sortie en spéléologie avec quelques copines lorsqu'elle était étudiante. C'était heureusement une sortie pour débutant et leurs moniteurs avaient prévu un trajet sans passage vraiment trop étroit, mais elle s'était senti angoissée tout au long du périple. Elle avait même craqué un peu avant la fin en voulant revoir le soleil plus vite que les autres. Même si le moniteur qui la raccompagna ne lui avait pas tapé dans l'œil, elle fit passer ça pour une technique de drague auprès de ses copines pour éviter de se faire chambrer par la suite.

Les symptômes se sont précisés par la suite. Elle n'arrivait même plus à prendre l'ascenseur à une époque et s'est orientée vers une psychothérapie pour combattre ce malaise. Le traitement n'a pas tout résolu, mais lui a permis de mieux gérer la question en lui donnant des clés pour combattre ses angoisses.

Sa bouche sèche malgré sa transpiration, ses frissons, quelques tremblements, ses papillons dans l'estomac, tous les symptômes réapparaissaient en force à cause de cet inviolable carcan de cordes. Elle essaya de s'évader en pensant aux différents problèmes qu'elle devra résoudre au boulot en début de semaine, mais rien n'y faisait l'oppression de ces fichues cordes la ramenait à chaque fois à la réalité.

Perdue dans le combat de ses angoisses Valérie n'avait pas trop la notion du temps écoulé depuis le début de son immobilisation. Cela lui paraissait interminable. Heureusement, Mr Lee réapparut un petit sourire aux lèvres, toujours aussi bien habillé de son kimono sombre. Il prit autant de soin à la détacher et lorsque la dernière corde fut posée à ses côtés Mme Lee lui déplia doucement les membres tout en massant certaines parties pour apaiser l'effet des cordes.

Valérie n'avait pas tenté le moindre mouvement, en partie ankylosée par sa position. Elle appréciait les mains de Mme Lee qui redonnait vie à certaines parties de son corps meurtri. Ses muscles étaient eux par contre toujours extrêmement tendus à cause de cette longue phase de stress intense.

Elle s'attendait à quelques explications et espérait l'apparition de Klansky pour mettre fin à ses tourments. Mais le couple d'Asiatiques restait toujours aussi discret. Après un petit quart d'heure de massage, Mr Lee la releva. À peine fut-elle debout que ses mains furent à nouveau attachées. C'est à ses chevilles cette fois que Mr Lee les coupla. Elle se retrouva ainsi penchée en avant avec une simple corde accrochée au plafond passant sous son buste pour lui éviter de basculer vers l'avant.

Mme Lee se présenta ensuite devant elle avec une spatule droite en silicone assez longue et plutôt large décorée de petits trous. Comme son mari, elle montra l'objet poser dans ses deux mains à Valérie en se courbant. Ce rituel asiatique qui l'avait fait sourire la première l'agaçait déjà. En découvrant l'ustensile, elle se rappela la spécificité de Mme Lee annoncée par son mari lors de sa courte présentation. La fessée ! Elle frissonna à l'idée d'en recevoir une.

Elle avait déjà testé cette pratique une ou deux fois avec son mari sans véritable résultat. Même s'il avait su se servir de ses mains pour faire rougir doucement son fessier, elle n'avait pas ressenti la moindre excitation. Elle ne craint pas réellement une douleur raisonnable, mais elle ne connaît pas les limites que peut lui imposer la maîtresse de maison.

Elle fut presque rassurée par les premiers coups portés sur son postérieur. Mme Lee ne semblait pas avoir la main lourde. Son geste était sec, mais jamais violent. Elle jouait sur la répétition pour faire rougir et rendre sensible certaines zones. De temps en temps l'un d'entre eux était un peu plus appuyé pour marquer un peu plus son emprise sur une zone longuement travaillée préalablement.

Comme son mari, Mme Lee prenait son temps entre chaque claque donnée avec la spatule. Elle était aussi très minutieuse et ne laissait pas le moindre petit bout de chair des fesses bien galbées de Valérie sans attention. Cette dernière prenait soin de son corps et fréquentait depuis de nombreuses années les salles de fitness pour garder son corps en forme. Elle était d'ailleurs plutôt fière du résultat. Sans avoir la taille mannequin, elle avait réussi malgré ses deux accouchements à conserver

une silhouette fine et élégante.

Elle commençait à gémir à travers son bâillon. Ses fesses étaient devenues très sensibles et chaque coup affligé par Mme Lee l'a faisait souffrir. Heureusement celle-ci les donnait maintenant avec parcimonie en caressant longuement avant ses deux globes bien rougis avec la spatule. Lorsqu'elle sentit les mains de Mme Lee vérifier l'état de son postérieur, Valérie eut l'espoir d'une fin proche.

Ce dernier la chauffait énormément et elle sentait l'afflux du sang résonner sans cesse. La fessée n'avait pas été violente, mais d'une belle intensité qui la laissait un peu pantelante dans sa position penchée. Elle récupérait lentement et ne s'aperçut pas tout de suite que son hôte l'avait laissée seule avec ses douleurs.

Lorsqu'une bonne demi-heure plus tard Mr Lee réapparut avec un nouveau jeu de corde en main Valérie senti monter en elle une véritable colère. Elle commençait à avoir de gros doutes sur l'arrivée de klansky et se demandait ce qu'elle faisait réellement là. Elle avait scruté un peu la partie des murs que sa position lui permettait d'observer pendant la pause à la recherche d'une éventuelle caméra qu'un sadique maniaque aurait pu installer. Mais sans succès. De nombreuses questions envahissaient son esprit. Elle voulait garder confiance, mais commençait à avoir peur.

Elle ne fit pas attention au nom de la nouvelle position que Mr Lee envisageait pour elle, elle s'en moquait éperdument, seule l'angoisse d'être à nouveau attachée lui occupait l'esprit. Mr Lee fut cette fois plus bavard. Tout en réalisant ses nœuds, avec toujours autant de soin et de minutie, il donnait à Valérie un petit cours d'histoire du Shibari. Tout en précisant la technique, il relevait surtout l'état d'esprit de la pratique, la recherche de l'esthétisme. Il lui détaillait aussi le Kinbaku, l'interprétation exclusivement érotique du Shibari.

Valérie Harchambault ne prêtait aucune attention aux allocutions de son tortionnaire. Elle se retrouvait à nouveau entièrement saucissonnée de toute part et cette fois attachée légèrement au-dessus du sol. Mr Lee avait encore fixé ses mains dans son dos. Il avait cette fois décoré tout son buste de multiples nœuds, replié et attaché ses jambes et était venu ensuite fixer en haut de ses cuisses les cordes qui la maintenaient en ce moment au-dessus du carrelage. Un troisième point d'attache au plafond était venu compléter le tableau au niveau de ses mains pour lui éviter de basculer vers l'avant.

La position était certes très inconfortable, mais pas si douloureuse que ça finalement. Même si tout son corps travaillait à son maintien en permanence, les plusieurs points de suspension limitaient la souffrance. Tout en la soulevant du sol, Mr Lee continuait son laïus et expliquant à Valérie tous les bienfaits de ses bondages. Le développement de la concentration, la réflexion, l'introspection ... bref tout un programme de bien être qu'il ne fallait absolument pas rater selon lui.

Valérie n'était concentrée que sur les cordes qui martyrisaient sa chair. Elle sentait son stress revenir à tout va et quand Mr Lee quitta la pièce elle hurla de tout son soul dans son bâillon. Son cri de rage et de désespoir ne la défoula que quelques instants. Elle transpira rapidement à grosse goutte. Elle n'arrivait pas à s'extraire de la situation ni à trouver de raisons censées à ce qui lui arrivait.

L'attente fut longue et la fit passer par tous les états d'âme inimaginable. C'était la colère qui revenait le plus souvent à la charge, mais elle se mit deux fois à pleurer lorsque le stress l'envahissait trop. Une manière pour elle d'évacuer toute la pression quand elle était au bord de la crise de nerfs. Elle n'arrivait cependant pas à trouver comment arrêter les tremblements qui la parcouraient depuis un petit moment.

Lorsque le couple fit de nouveau irruption dans grande pièce elle sentit la joie l'envahir et faillit même lâcher quelques larmes. Après avoir été détachée et profité du rituel massage de Mme Lee Valérie fut remise sur le matelas simplement attachée par les cheveux et les mains à la corde occupant toujours son sexe. Malgré la lumière vive restée allumée, elle tomba assez rapidement de sommeil. Toutes les émotions vécues dernièrement avaient bien entamé son endurance.

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Mr et Mme Lee regardaient dormir Valérie Harchambault. Ils la trouvaient jolie et prenaient beaucoup de plaisir à travailler ce corps bien entretenu qui avait plutôt bien supporté les bondages. Elle semblait dormir sereinement malgré les tourments de la veille et ils laissaient un peu traîner ce moment de calme avant la tempête. Ils avaient lors de leur petit déjeuner révisé le programme de la journée qu'ils avaient concocté. Il serait forcément plus chargé que la veille, mais ils voulaient y aller progressivement et garder une belle apothéose pour la troisième journée.

C'est les pieds des deux Asiatiques posés à ses côtés que Valérie découvrit en ouvrant les yeux. Elle était replongée dans la réalité sans aucun sas de transition. Les flashs de la veille revenaient à ses souvenirs en sentant son corps un peu courbatu. C'est la faim et l'envie de pisser qui l'avaient réveillé. Elle était rattrapée par ses besoins bestiaux et même si toute forme de civilité ne comptait plus en ce moment elle se retenait d'inonder le matelas qui l'accueillait.

Elle eut beau donner des coups de tête en direction de son bas ventre et tenter avec ses mains de leur indiquer son envie pressante, les Lee n'en firent rien. Ils la saluèrent comme la veille et l'emmenèrent ensuite vers le centre de la pièce pour lui faire découvrir un nouveau bondage.

Mme Harchambault ne voulut pas cette fois ce laisser-faire et tenta de se débattre comme elle le pouvait limitée qu'elle était par certains cordages. Sa bataille n'eut forcément pas la fin espérée et le couple Lee la maîtrisa une nouvelle fois sans trop de problèmes. Elle se retrouva attachée dans une position debout plus simple cette fois dont elle n'avait pas entendu le nom.

Le cordage lui comprimait la vessie et son envie pressante était en train de prendre le dessus. Lorsque le couple se retira, elle ne tenta pas de résister davantage et laissa le flot d'urine souiller ses jambes et former à ses pieds une belle flaque luisante. Ce premier problème résolu, c'est son ventre qui la tarauda ensuite sans préciser si c'était la faim qui revenait à la charge ou ses angoisses qui refaisaient surface. Elle allait devoir lutter contre les deux toute la journée !

C'est Mme Lee qui revint en premier. Elle ne s'offusqua pas le moins du monde en découvrant le laissé aller de son hôte et alla quérir de quoi nettoyer ce qui provoquait cette petite odeur nauséabonde qui flottait dans la pièce. Elle prit même soin de savonner les cuisses de Valérie après s'être attaquée à la flaque d'urine sur le carrelage.

La suite de la journée suivit le même rythme que la veille, celui où le temps ne compte pas. Bondage, fessée, bondage, puis petite pause dans laquelle Mme Harchambault pleurait parfois ou finissait par s'endormir épuisée par les épreuves qu'elle subissait. Elle découvrait moult postures et divers objets qui faisaient rougir certaines parties de son corps.

Une brosse à cheveux, entre autres, s'était occupée de faire rougir les lèvres de son sexe alors qu'une règle s'était occupée de ses seins. Une cuillère en bois avait visité l'intérieur de ses cuisses et la spatule avait à nouveau fait connaissance de ses globes fessiers. Toujours sans violence Mme Lee savait parfaitement maîtriser ses outils de déplaisir et faire monter la température de Valérie. Malgré tout elle préférait cette torture à celle des cordes et les accueillait presque avec soulagement tant elle représentait une pause.

Elle aurait aimé parler, les questionner, connaître les raisons, proposer, négocier. La parole est une pratique qu'elle maîtrise bien et elle était presque sure de se sortir de cette situation si elle avait pu s'exprimer. Mais voilà le bâillon était immuable. Ils ne lui avaient même pas donné un peu de nourriture ou un simple verre d'eau depuis son arrivée.

Elle avait frôlé à plusieurs reprises la crise de nerfs lors des longues postures de bondage et était épuisée physiquement et psychologiquement en fin de journée. Ou plutôt en fin de sa journée de "torture", car les volets de la pièce étaient restés fermés et elle n'avait pas la moindre idée du jour ou de la nuit.

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C'était sur les pieds de Mme Lee que Valerie pissa sans retenue lorsque celle-ci la releva le matin suivant. C'était la seule idée qu'elle avait eue pour faire comprendre à ses hôtes son besoin d'attention et peut-être les faire réagir et enlever son ignoble bandeau qui la faisait à force souffrir. Cela n'affecta aucunement le couple qui faisait preuve d'une inébranlable patience. Mme Lee partit tout simplement se changer alors que son mari commença un nouveau bondage.

Après une matinée et un début d'après-midi tout aussi chargé que les deux derniers jours en posture et fessées diverses, Mr Lee offrit cette fois à Valérie Harchambault une position assise la soulageant grandement. Sa femme vint, à peine le bondage réalisé, poser un pupitre de musique devant elle. Elle ne l'habilla pas d'une partition, mais d'un document de plusieurs pages. Cela surprit Valérie, elle ne s'attendait pas à ce que ses tortionnaires lui fassent la lecture !

Quand elle aperçut le logo de son entreprise sur le document, elle prit la démarche plus au sérieux et commença à regarder le contenu. Mme Lee l'assistait, elle tournait les pages du document lorsque Valérie lui l'indiquait d'un bref mouvement de tête, seule partie de son corps pouvant bouger !

Valérie était très éprouvée par le stress et la fatigue des séances de Shibari de ces deux derniers jours et le manque de nourriture. Elle avait du mal à garder sa concentration sur le document. Elle eut l'impression que le contrat était en fait très classique, seule la dernière partie lui semblait plus alambiquée, mais elle avait du mal à saisir, sa grande fatigue altérait son sens du jugement.

Valérie Harchambault se disait que ce n'était qu'un contrat. Elle savait qu'avec son expérience dans le domaine et sa maîtrise des méandres juridiques elle pourrait normalement le casser sans trop de problèmes. Si sa signature met fin à ses tourments, elle n'hésitera pas une seule seconde.

Il lui fallut attendre encore une bonne demi-heure avant que Mr Lee ne la détache. Mais lorsque Mme Lee lui tendit un stylo après son rituel massage, Valérie s'empressa pour apposer sa griffe sur toutes les pages du document.

Ils lui enlevèrent ensuite son bâillon. Il lui fallut de très longues minutes de massage avant de pouvoir retrouver l'utilisation de ses mâchoires et de se précipiter sur le grand verre d'eau fraîche que lui proposait Mr Lee. Le dosage avait sûrement dû être plus costaud, car il ne lui fallut cette fois que quelques secondes pour rejoindre le pays de morphée.

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Arthur Harchambault n'avait pas arrêté de regarder son portable de la journée. Sa femme Valérie était chez Klansky depuis vendredi après-midi et il n'avait toujours pas de nouvelle. Ce n'était pas dans ses habitudes, elle l'informait à chaque fois de l'évolution de la situation. Cela commençait un peu à l'inquiéter.

C'est en fin de ce samedi après-midi ensoleillé que deux jeunes femmes sonnèrent à sa porte pour lui apporter de bonnes nouvelles. Elles venaient de la part de Klansky pour le rassurer, tout se passait merveilleusement bien, mais aussi pour l'informer que sa femme ne rentrerait que lundi. Mr Klansky souhaitait sa compagnie pour le dimanche soir.

Il s'excusait d'ailleurs de ce petit changement de programme, mais sa femme l'avait quelque peu envoûté. Pour compenser ce petit contre temps, il lui proposait la compagnie des deux agréables personnes porteuses du message pour la fin du week-end. Il pouvait en disposer à sa convenance jusqu'à lundi matin s'il le souhaitait.

Arthur Harchambault avait apprécié le geste il était tellement rare de voir un tel comportement. Il avait également noté l'homme de goût en détaillant un peu plus précisément les deux jeunes femmes qui se tenaient devant lui. Une brune et une blonde de 25ans chacune tout au plus dont les poitrines remplissaient généreusement les petites robes d'été légères qu'elles portaient.

Il ne se fit pas prier et passa une soirée des plus endiablée. Il avait renvoyé les deux jeunes muses dans leurs pénates le dimanche midi. Il se devait de préparer minutieusement le rendez-vous du lundi matin avec Klansky et elles lui auraient fait tourner la tête ! Cette rencontre était trop importante et il comptait mettre tous les atouts de son côté pour rectifier l'erreur stratégique qu'il avait commise il y a quelques mois. C'était la première en vingt ans, mais elle risquait de lui coûter très cher.