Alice in Wonderlands? Ch. 08

Informations sur Récit
Alice, une histoire de vengeance.
11.1k mots
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Partie 8 de la série de 9 pièces

Actualisé 12/29/2023
Créé 02/25/2023
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Chapitre 8 - Un week-end mouvementé pour la famille Harchambault

Amélie Harchambault, la soeur d'Alice, était, comme à son habitude, la première à arriver sur le parking de la rave. Elle aimait bien prendre le temps de découvrir les lieux, de s'imprégner de l'ambiance et de l'état d'esprit avant de les partager pendant une nuit de danse intense avec ses amis. Ce soir, c'était un peu particulier, car ils fêtaient la fin des examens et la fiesta qu'ils avaient choisie pour clôturer cette année pouvait durer au moins deux jours !

Le lieu était super bien aménagé, comme souvent. On peut y trouver de tout pour manger, boire, baiser, et même se shooter si vous êtes un peu observateur. Elle avait commencé par aller prendre un grand jus d'orange au bar pour le déguster en regardant les raveurs déjà en transe pour certains. Elle voulait rester raisonnable sur l'alcool pour profiter à fond de la soirée. Le grand champ qui accueillait cette orgie électro était presque à moitié plein malgré ce début de soirée à peine entamé. Les raveurs se moquent des horaires, seul compte le son et là il était très bon ! Elle reconnaissait quelques têtes d'habitués.

Elle commença à danser un peu en attendant les autres. Quinze minutes à peine après elle sentit un coup de mou, elle fit passer ça pour une petite fringale, le copieux petit déjeuner pris en milieu de matinée était déjà loin et il était normal que son corps réclame un peu d'énergie. En se rendant vers le stand de galettes saucisses qu'elle avait repéré en arrivant et dont l'odeur avait titillé ses narines, elle se fit accoster par une jeune femme d'une trentaine d'années.

Cette inconnue l'invitait à la suivre pour rejoindre ses amis sur le parking. Amélie était très méfiante de ce style de personne qui parfois pouvait être déjà dans un délire de shoot, mais elle avait presque cité tous les prénoms des gens qui devait la retrouver en précisant même que Paul et Mélanie seraient un peu en retard, ce qui ne l'étonna pas c'était leur habitude ! Cela la rassura et elle suivit l'inconnue sans méfiance.

En marchant vers le parking elle restait étonnée de ce coup de barre si soudain. En général elle anticipait bien cette petite baisse physique surtout avant une soirée aussi chargée. Ses jambes étaient un peu molles et elle se sentait vidée, presque sans force. Ça l'inquiétait. Le parking vivait pleinement, nombre de teufeurs prenaient l'apéro à l'arrière de leur voiture.

Arrivée à proximité d'une fourgonnette, alors qu'elle papotait avec l'inconnue à ses côtés, deux hommes vinrent la prendre délicatement par les bras. Étonnamment elle les suivit sans résistance. Les signaux dangers de son cerveau clignotaient tous au rouge, mais elle n'arrivait pas à trouver la volonté de lutter contre les deux hommes. Elle se sentait presque absente de ce qui lui arrivait. Lorsqu'elle fut montée dans le camion et que la portière coulissante fut refermée, elle sentit un torchon à la forte odeur d'éther couvrir son nez. Elle ferma les yeux en quelques secondes seulement.

---------------

Réveillée par une envie pressante, Amélie était désorientée en se découvrant toute nue au milieu d'un lit qu'elle ne connaissait pas. Son cerveau était encore dans les brumes du sommeil et elle décida de résoudre le problème de sa vessie qui urgeait avant d'aborder le suivant. La première porte était fermée à clé, la seconde, par contre, donnait sur une salle de bain moderne et bien aménagée disposant de toilettes.

Une fois soulagée elle retourna s'allonger sur le lit pour finir d'émerger tranquillement. Les questions commençaient à affluer doucement. Que faisait-elle ici? Pourquoi était elle toute nue? Avait-elle eu un rapport? ... Elle ne se souvenait de rien, même pas d'avoir trop bu et de s'être laissée embarquer dans une petite sauterie coquine.

La pièce, vraiment grande pour une simple chambre, était décorée très sobrement. Un papier peint jaune canari légèrement appuyé recouvrait toute la pièce. Seul un grand tableau d'une reproduction de Dali cassait l'unité du lieu. Le lit, immense lui aussi, était très confortable et représentait le seul meuble de la pièce. Un unique placard / penderie habillait le mur opposé au tableau. Les volets étaient fermés de l'extérieur et ne laissaient filtrer aucune lumière.

Difficile de dire quelle heure il était, mais vue son envie pressante elle imaginait un samedi matin tout juste entamé. Alors que son cerveau recollait tous ses neurones, le stress commença à l'envahir, volet et porte fermée, cela ne lui disait vraiment rien de bon. La mémoire lui revenait, l'inconnue, les deux hommes la fourgonnette, elle avait sûrement été droguée pour se laisser emmener comme ça. Elle alla à la porte et tambourina pendant quelques minutes tout en donnant de la voie pour se faire entendre, mais rien ne se passa.

Elle décida de patienter sur le lit. Elle s'assoupit rapidement et c'est dans un semi-sommeil qu'elle entendit la porte se déverrouiller et s'ouvrir. Trois grands blacks venaient de rentrer dans la chambre ... son stress redoubla d'intensité !

Elle n'était pas raciste, mais elle n'aimait pas les noirs. En fait, elle en avait surtout encore peur à cause d'un traumatisme subit lorsqu'elle était adolescente. Elle venait de passer une après-midi entre copines dans une cité plutôt tranquille au nord de la ville. Il était 21h et il faisait déjà nuit en cette mi-octobre lorsqu'elle prit le bus pour rejoindre ses parents dans un resto en centre-ville. Elle avait déjà une bonne heure de retard, mais leur avait envoyé un ou deux sms pour les rassurer. Elle risquait quand même de se faire remonter les bretelles !

Elle avait remarqué le petit groupe de jeunes qui venait de monter au milieu du bus tout juste avant la fermeture des portes. L'inconscience de son âge n'avait pas anticipé le danger. Elle était debout au fond du bus et ils l'avaient aussitôt rejointe. Ils étaient cinq, bien plus grands qu'elle, d'une vingtaine d'années chacun et avaient démarré leur soirée depuis un bon moment, car ils sentaient l'alcool à plein nez.

Ils l'avaient bousculé pour la pousser dans un coin du bus et l'entouraient de manière à ce que personne ne voie ce qui se passe. Elle aurait voulu crier, mais elle était tétanisée par la gifle qu'elle venait de prendre pour l'intimider encore plus. Il faut dire que cette ligne de bus était à cette heure plutôt déserte et seul un couple de retraités assis à l'avant aurait pu lui venir en aide.

Il ne fallut que trente secondes pour qu'elle se retrouve avec le jean sur les chaussures et le pull et le t-shirt remontés au-dessus de sa poitrine. Elle ne pouvait pas lutter contre ces cinq paires de mains qui l'accaparaient de partout. Elle était terrifiée, le palpitant à 200 à l'heure, ne sachant plus quoi faire contre cette bande de jeunes qui s'amusait à la malmener et à rigoler de sa terreur.

Ses fesses et son sexe étaient palpés sous toutes les coutures, ses seins malaxés dans tous les sens. Sa poitrine était déjà très généreuse et attisait les convoitises et les regards. Elle n'était pas du tout libérée à l'époque et sa taille, loin d'être démesurée, la complexait. Elle mettait des dessous qu'elle qualifierait aujourd'hui de bonne sœur pour cacher tout ça !

Ils s'étaient arrêtés lors de l'arrêt suivant, deux d'entre eux s'étaient retournés pour voir si quelqu'un montait, mais pas de secours possible, le ballet des mains repris dès le démarrage du bus. Ils avaient ensuite remonté sa culotte au maximum pour la faire rentrer dans ses fesses et dans son sexe, détourant ainsi le galbe de ses grosses lèvres et faisant saillir les courbes de son popotin.

Sa poitrine fut sortie sans ménagement de son enclos, ses tétons pincés et parfois tirés, son sexe malaxé fermement par des mains avides. Elle transpirait abondamment sous le stress de la situation et l'une des mains était venue recouvrir sa bouche lorsque ses couinements continus avaient commencé à se faire un peu plus entendre.

À l'arrêt suivant, les deux jeunes couples qui étaient montés à l'avant avaient fait fuir la bande de sauvages. L'un d'eux avait glissé dans sa culotte avant de partir le pétard fraîchement roulé qu'il avait sur l'oreille. Sa manière de la remercier peut être du moment pris avec elle (?). Elle avait tout juste eu le temps de remonter son pantalon et de baisser son pull sur sa poitrine dénudée tout en s'asseyant de dos au reste du bus pour éviter d'être vue afin de pouvoir arranger sa tenue au mieux discrètement.

Elle avait filé directement aux toilettes en arrivant au restaurant pour y jeter le joint, remettre son soutif et se passer de l'eau sur son visage pour faire disparaître au mieux toutes les traces de la tension accumulée. Leurs tripotages n'avaient duré que sept ou huit minutes tout au plus, mais cela lui avait paru une éternité. Elle s'en sortait pas trop mal au final tellement elle a eu peur du pire.

Elle avait réussi à ne rien laisser paraître lors du repas, mais s'était écroulée en larme dans son lit en rentrant. Cette rencontre l'avait énormément marquée et même perturbée pendant quelques mois.

Elle n'en avait jamais parlé à ses parents, se sentant mal à l'aise avec ça. Heureusement aujourd'hui les choses avaient changé et elle était assez libérée sexuellement, mais elle avait gardé cette crainte des noirs. Cela s'était même au fil du temps, sans réellement savoir pourquoi d'ailleurs, transformé en haine. C'était peut-être cette frustration à l'époque de ne pas avoir réussi à crier, son sentiment d'impuissance aux mains de ses brutes ... toutes ces frustrations qui ressortaient au fil du temps. Il faudrait qu'elle consulte un psy certainement pour évacuer tout ça.

Toujours est-il que les trois blacks qui venaient de rentrer dans la chambre lui renvoyaient ce sombre souvenir. Ils étaient nus comme des vers eux aussi, au physique musclé et c'était une queue plutôt de beau gabarit qui se balançait entre leurs jambes. Le palpitant d'Amélie battait la chamade, elle se redressa dans le lit et attrapa l'un des oreillers pour cacher sa poitrine. Elle commença à trembler et une petite goutte de sueur perla sur le début de son front.

Sa réaction était épidermique, sa phobie des noirs la perturbait plus que de raison. Elle était presque tétanisée et retrouvait toutes les sensations d'angoisse et d'impuissance vécue dans le bus. Le troisième homme ferma la porte à clé après être rentré et vint entourer ensuite le lit avec les deux autres.

- Que que que me voulez vous? Qu'est ce que je fais là? Vous êtes qui? Ça rime à quoi tout ça? finit-elle par bredouiller.

- Je suis une Harchambault, je suis connu dans la région et si vous me faites du mal tenta-t-elle de leur mettre la pression sans le moindre résultat.

- J'ai de l'argent si vous voulez, beaucoup d'argent, enfin mes parents sont riches, ils ont l'une des plus grosses entreprises de la région enchaîna-t-elle devant le mutisme des trois hommes à ses questions.

Elle était assise sur le lit, blotti contre le mur, les deux bras serrant nerveusement l'oreiller contre sa poitrine qui résonnait fortement. Elle se sentait acculée, prise au piège comme l'animal découvrant la nasse dans laquelle il venait d'entrer. La situation était inextricable, la lourdeur de leur silence ajoutait à son anxiété. Elle transpirait maintenant à grosse goutte effrayée, paralysée devant ces trois blacks qui venaient de monter sur le lit.

Elle eut un sursaut en apercevant la clé restée sur la porte. Elle avait une infime chance d'y arriver, mais elle décida de jouer son va-tout et tenta un passage en force. Elle jeta l'oreiller dans le visage de l'homme qui lui faisait face pour essayer de le perturber et se précipita dans l'interstice laissé par son voisin, mais les deux hommes étaient vifs et la bloquèrent avant même qu'elle n'ait atteint le bord du lit. Ils la plaquèrent sur le matelas et la maintinrent alors que le troisième venait lui écarter les jambes en grand.

Alors elle se mit à crier des "à l'aide" et des "au secours" de tout son soul. Des "lâchez-moi" "bande d'enfoirés" et autres insultes en tout genre. Mais rien n'y faisait, elle avait beau s'époumoner dans tous les sens, les trois blacks restaient impassibles, sans aucune crainte que ses hurlements stridents ne viennent réveiller le voisinage.

Elle s'arrêta lorsqu'elle vit que le sexe que l'homme masturbait devant elle avait pris une belle ampleur et qu'il était devenu opérationnel. Ce n'était pas possible, ça ne pouvait pas lui arriver, ça ne devait pas lui arriver, tout, mais pas comme ça, pas avec un noir !! Elle déglutit difficilement, tenta de se débattre, vainement, car les deux gaillards la bloquaient fermement et elle n'avait aucune marge de manœuvre !

C'était les "non" maintenant qui sortaient de sa bouche. Ils avaient des intonations différentes, des longueurs et des rythmes variés. Ils se répétaient, s'enchaînaient, s'amplifiaient, envahissaient la pièce et ne devenaient plus qu'une seule et unique syllabe lorsque le sexe vint présenter son gland à l'entrée de ses grandes lèvres. C'est un grand cri perçant qui ensuite les remplaça lorsque cette queue, après juste quelques allers-retours contre ses lèvres en guise de préliminaire, pénétra son vagin non préparé.

La douleur fut vive et véhémente, elle était à la fois physique et mentale. Cette queue d'ébène qui la prenait si violemment la remplissait. Son partenaire ne la laissa pas respirer et enchaîna aussitôt par de grands coups de reins qui lui électrisèrent toute les parois de son sexe et lui arrachèrent quelques larmes au passage.

Il était physique et la limait au style d'un hardeur de film porno. Ses grands coups de boutoir la secouaient. Toute la longueur de cette infâme queue passait et repassait sur les muqueuses encore sèches de son sexe. Cette intimité qui la brûlait sévèrement était également au supplice lorsqu'elle venait buter tout au fond. Amélie alternait sans relâche les couinements et les petits cris de douleurs sous les coups de son partenaire.

À travers les larmes qui brouillaient maintenant sa vue, elle aperçut sur la partie gauche de la chambre un homme, "black and naked" également qui filmait la scène avec une caméra posée sur trépied. C'était un véritable cauchemar ! Lorsque l'homme déversa tout son foutre au fond de son intimité elle cria de nouveau. Il la lâcha ensuite, elle mit ses mains sur son sexe pour naïvement limiter les souffrances infligées.

Elle n'eut pas vraiment le temps de récupérer, celui sur sa droite remplaça sans plus attendre son violeur. À nouveau maintenue fermement elle subissait impuissante les assauts de ce second agresseur. Ses hurlements et ses pleurs remplissaient maintenant toute la pièce en permanence.

Les deux autres suivirent ensuite le même chemin et la laissèrent gisante au milieu du lit le sexe endolori débordant d'un foutre épais et gluant.

Elle restait tétanisée un bon moment avant de tenter de se lever. Le sperme avait coulé abondamment entre ses lèvres et elle essaya de rejoindre la salle de bain. Ses jambes flageolaient, son esprit avait du mal à s'harmoniser avec l'environnement, elle était groggy, sonnée comme après avoir pris un uppercut par un boxeur.

Elle se traîna jusqu'à la douche et fit couler un peu d'eau. Lorsqu'elle fut suffisamment tiède, elle s'assit, écarta les jambes et tenta de faire disparaître tout ce foutre qui la salissait. L'opération fut longue et délicate avec ce sexe endolori. Elle posa ensuite le jet d'eau sur sa tête et resta un long moment sans bouger en tentant de retrouver ses esprits.

Elle trouva de grandes serviettes de plage dans un des placards, se sécha avec l'une d'elles et s'enroula ensuite dans une autre avant d'aller se vautrer sur le lit. Son esprit était encore aux abonnés absents, elle avait du mal à comprendre ce qui lui arrivait, toutes les questions se bousculaient dans sa tête. Comment était-elle arrivée là et surtout pourquoi? pourquoi subissait-elle tout ça? Pourquoi ne parlaient-ils pas? Toutes ces énigmes tournaient en rond dans son crâne sans vraiment trouver une porte de sortie valable, elle finit par s'endormir épuisée par tout ce stress.

Difficile de dire si elle venait de s'assoupir ou si elle avait fait une longue sieste, en tout cas elle ne se sentait pas du tout reposée lorsqu'un homme la secoua pour la réveiller. Trois autres queues d'un noir intense lui faisaient face. Elle les accueillit d'un petit couinement animal qu'une longue plainte discontinue remplaça rapidement lorsque la première força à nouveau le passage de son intimité douloureuse.

Après le quatrième trio, elle n'avait pas eu le courage d'aller jusqu'à la douche et était restée allongée sur le lit les jambes grandes ouvertes. C'était un sexe dégoulinant du sperme de ses trois derniers partenaires qui accueillait les trois suivants ! Elle était épuisée et n'avait plus la force de lutter, à peine encore celle de crier lorsque l'une des queues un peu plus grosses que les autres lui écartait les lèvres généreusement. Elle tentait vainement de rester lucide et de s'évader mentalement pour supporter le supplice de ces queues qui s'enchaînaient sans fin.

Après cette cinquième visite, c'était celle de trois hommes en blouse blanche qui la réveilla de nouveau. Ils la trouvèrent toujours dans la même position ouverte et docile, avec un regard hagard, un peu perdu, au style d'un animal blessé. Elle se recroquevilla sur elle même en les apercevant. Le plus vieux l'ausculta, prit sa tension, vérifia l'état de son sexe et satisfait permis aux deux autres de lui donner une douche.

Ils durent la soutenir, car ses jambes ne la portaient plus, elle ne réagissait même plus trop d'ailleurs et se laissait manipuler pour redonner un peu de fraîcheur à son corps endolori de partout. C'était une odeur de drap propre qui l'accueillait lorsqu'ils la remirent dans le lit. Ces draps sentaient bon la lessive et remplaçaient agréablement les émanations du foutre. Elle s'endormit à peine posée sur le matelas !

---------------

C'est une nouvelle envie d'uriner qui réveilla Amélie. Elle eut pendant quelques secondes l'impression d'avoir fait un mauvais cauchemar, mais lorsque ses yeux se désembuèrent la blancheur de la pièce lui sauta au visage en lui rappelant la situation. Son corps meurtri de partout la ramena également à la réalité lorsqu'elle se leva. Elle n'avait jamais été autant courbatue même après certaines raves de trois jours.

Après avoir soulagé sa vessie, elle resta assise sur la cuvette des toilettes pour réfléchir à la situation. Elle se rendait bien compte qu'elle n'était pas tombée dans un plan viol foireux organisé par quelques minables en mal de sensation forte, mais que son enlèvement, car il ne faut pas avoir peur des mots, avait été très bien organisé. La fille à la rave, la camionnette, cette chambre vierge de tout meuble, ses violeurs qui ne semblaient être là que pour la faire souffrir et qui ne décrochaient pas un mot. Tout lui semblait ce matin très organisé. Elle n'avait eu à faire qu'à des sous-fifres pour l'instant.

Cela la rassura presque, car derrière tout ça il y aura forcément une demande. Elle l'imaginait financière vu la situation très confortable de ses parents. La question qui lui taraudait l'esprit était de savoir qu'elle serait la suite des sévices, car il y en aura d'autres, elle n'en doutait pas. Cela la fit frissonner, cette épreuve fut des plus horrible et elle se demandait si elle pourrait résister à la suivante.

Elle eut un maigre espoir en pensant à ses amis qui avaient dû l'attendre à la rave et s'étaient forcément s'inquiéter de ne pas la voir arriver. Mais après réflexion elle se dit que rien n'empêchait ses ravisseurs d'avoir répondu aux sms qu'elle avait dû recevoir pour rassurer ses amis. L'impasse était totale. Elle se demandait combien de temps il faudrait pour que l'on s'inquiète de sa disparition.

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