Alice in Wonderlands? Ch. 07

Informations sur Récit
Alice - Une histoire de vengeance.
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Partie 7 de la série de 9 pièces

Actualisé 12/29/2023
Créé 02/25/2023
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cinolas
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Chapitre 7 - Une expérience libertine?

Bonne annéeee !

Comment ça trop tard? On est tout juste mi-janvier, on a tout le mois pour souhaiter ses vœux. Alors je vous renouvelle les miens en vous souhaitant une année pleine de joie et de sérénité.

La mienne a démarré de manière plutôt mitigée. Malgré mes nombreuses relances, et je crois que je n'étais pas loin du harcèlement, car je l'ai appelé pratiquement tous les jours (!), le commissaire Louvin n'a pas pu clôturer mon affaire avant la fin de l'année. C'est la bouche en cœur qu'il m'a contacté il y a quelques jours pour m'informer que c'était la première chose dont il s'était occupé au retour de sa semaine de vacances et que je pouvais dormir tranquille, aujourd'hui tout est bouclé !

Je me suis retenue de lui crier mon désarroi dans l'écouteur et ai accueilli la nouvelle avec une joie très mesurée, car la date butoir pour l'IVG était dépassée de quelques jours ! Mitigé donc cette entame, car si cette nouvelle du règlement définitif de mon affaire m'enlève un énorme poids, celui de cette grossesse m'en rajoute un plutôt conséquent ! J'en prends pour 5 mois ! Il ne faut pas que je fasse un déni de grossesse et provoquer bêtement une fausse couche sinon je risque d'en reprendre pour 9 mois ! Alors malgré tout mon dégoût pour cette grossesse forcée, je vais le choyer ce début de pitchoun !

Il est à peine 10h et je viens tout juste de sortir de la douche lorsque j'accueille Alexandre emmitouflée dans un grand peignoir.

- Alors tu n'es pas encore prête pour aller dévaliser les magasins, me taquine-t-il à peine entré.

- Keep cool, c'est le week-end. Je suis dans la dernière ligne droite. Jette donc un œil aux derniers polards que m'a prêtés ma voisine en attendant. Tu y trouveras peut-être enfin ton bonheur.

Il n'est pas très fan de ce genre de littérature et sourit à ma pique !

- N'oublie pas ton petit compagnon, me rappelle-t-il lorsque je me dirige vers la salle de bain pour m'habiller.

Hé oui depuis son port obligatoire tous les samedis, prononcer le nom du rosebud m'écorche les lèvres à chaque fois au plus haut point. Ce surnom est moins agressif, voire plus discret.

- Ah non, pas aujourd'hui, râlé-je, tu m'as dit que K-ascouille m'a autorisée à sortir pour une journée shopping, ce n'est pas pour aller me balader avec cet infâme objet dans mes fesses.

- Il m'a bien précisé qu'il ne devait pas y avoir d'exception. Allez, dépêche-toi sinon on n'aura pas le temps de faire tout le programme prévu.

Le bruit du claquement de ma porte de chambre lui donne le ton de ma réponse. Comment mal démarrer sa journée en quinze exemplaires ! Il prend son rôle parfois trop au sérieux Alexandre et son ton autoritaire m'agace par moment, mais je ne peux pas lui en tenir rigueur, je sais qu'il le fait pour mon bien tout du moins je l'espère ! Son soutien depuis le début de cette horrible histoire a vraiment été inespéré et surtout sans faille !

J'ai forcément tenté de tricher un peu le 1er samedi en me disant que je le mettrais le plug uniquement lorsqu'il me demandera une photo pour Mr K, mais ce K-asburne est revenu à la charge toutes les heures pour un nouveau portrait de mes fesses ! Un véritable obsédé, il a dû se branler sur sa collection de clichés ! J'ai donc fini par craquer et je l'ai gardé. Ce fut le samedi le plus long que je n'ai jamais passé !

Une noix de gel et, avec toujours autant d'attention et de délicatesse, l'intrus prend place entre mes fesses. Cela fait maintenant quelques semaines que je l'héberge tous les samedis, mais cependant mon anus ne s'y est toujours pas habitué et renâcle sans relâche à chaque nouvelle introduction. Il ne s'est d'ailleurs pas réellement détendu, car je le trouve toujours aussi serré à chaque insertion. Je ne vais toutefois pas me plaindre, car K-asbonbons n'est pas revenu me voir depuis l'immonde sodo et mes fesses n'ont pas eu le déplaisir de goûter à nouveau à une queue. Jusqu'ici tout va bien !

Habillés chaudement pour affronter le petit 4° affiché par le thermomètre de la pharmacie du quartier, nous quittons l'appartement direction le marché artisanal situé en centre-ville, première étape de notre périple de la matinée. Dans cette période de solde, l'activité bat son plein et les rues dégorgent de vie. Nous flânons un peu sur le grand marché non loin avant d'aller dévaliser quelques boutiques de lingerie. Je ne savais pas Alexandre aussi friand de ces tenues, car il est en train de m'en offrir une belle collection.

Vers 13h un petit resto thaï nous fait de l'œil et nous allons poser nos séants devant un plat de nouilles sautées pour Alexandre et d'une soupe de poulet au lait de coco citronné pour ma pomme. Mes fesses viennent de m'allumer un cierge, cela faisait déjà un moment qu'elles réclamaient une pause de toute urgence. Porter l'ignoble petit compagnon chez soi est une chose, se balader pendant presque trois heures avec en est une autre !

Impossible de l'oublier, il se rappelle à mon souvenir à chaque pas en frottant sur mes fesses et en mettant ma corolle dans tous ses états. Je ne vous recommande pas l'expérience ! Alors que nous dégustons nos mets au rythme d'une conversation hachée, Alexandre prend un regard grave et change de sujet.

- J'ai une mauvaise nouvelle à t'annoncer pour ce week-end Alice.

- Laquelle? On a déjà explosé ton découvert avec les emplettes de ce matin, rigolé-je.

- Non, c'est plus délicat, Mr K t'a prévu un rendez-vous galant en début de soirée, me lâche-t-il sans aucune préparation à la claque que je me prends.

- Quoiiiiiiiii, hurlé-je dans la petite salle du restaurant.

Tous les regards des autres convives viennent de se tourner vers notre table, un serveur se précipite même pour circonscrire un éventuel malheur qu'un met indélicat aurait pu déclencher ou qu'une trachée un peu feignante ait envoyé dans le mauvais conduit. Mais pas de scène de ménage à l'horizon et tout retrouve rapidement sa quiétude.

- Quoi? relancé-je en chuchotant pour ne pas perturber à nouveau la quiétude du lieu, les messes basses et le cliquetis des couverts.

- Un certain Mr "X", partenaire financier de l'un des projets de Mr K va venir te rendre visite vers 21h, tu es, comment te dire ..... à sa disposition pour la soirée, me précise-t-il d'un ton gêné.

- Tu es en train de me dire que ce soir je fais la pute pour Mr K c'est ça?

- L'escorte, plutôt Alice, parlons d'escorte, ce serait plus classe, plus adapté.

- Ne joue pas sur les mots, dans les deux cas il faut s'allonger et ouvrir les cuisses, râlé-je.

- En parlant de ça, tu récupéré la clé de mon cadenas alors? lui demandé-je pleine d'espoir dans la libération de mon sexe.

Alexandre baisse la tête pour attraper une pleine fourchette de nouilles rebelles. J'ai ma réponse, mais alors ça veut dire que ... que ... que mon popotin va servir de lieu d'accueil !!!

- Alexandre, tu ne veux pas dire que ... tu ne veux pas dire que, reprené-je en chuchotant pour ne pas écorcher quelques oreilles chastes, que mes fesses vont être à leur disposition?

Toujours concentré sur ces pâtes, il détourne la question pour me faire part d'une autre nouvelle.

- Tu sais, ce n'est qu'une première rencontre. Mr K, reprend-il d'un ton un peu empreint par sa révélation, va te prévoir deux rencontres tous les samedis, l'une en après-midi et l'autre en soirée.

- Tous les samedis???? m'écrié-je en crispant sous l'annonce ma corolle autour du rosebud.

- Oui il a, disons, besoin de tes services pour l'aider dans ses affaires. Tu es une étape dans ses négociations. Faire plaisir à des partenaires est toujours bénéfique.

- Il peut se les carrer où je pense mes services, m'emporté-je en attirant de nouveau quelques regards sur notre table. Je n'ai pas envie de faire la pute pour ses beaux yeux ni pour le reste d'ailleurs. Qu'il aille se faire voir chez les Grecs.

- Sois raisonnable Alice. Tu sais au départ il te prévoyait beaucoup plus de rendez-vous dans la journée, il prévoyait même t'en imposer parfois le dimanche. J'ai réussi à négocier seulement deux "partenaires" le samedi et j'ai argumenté en proposant des rencontres de haute qualité plutôt que d'aller vers de la quantité.

- Youpiii, me moqué-je d'un ton renfrogné, je saute de joie devant cette bonne nouvelle, continué-je ironiquement.

- Cependant, en contrepartie de son effort, il te veut avenante, accueillante, belle, sexy et désirable et surtout extrêmement motivée pour satisfaire ses partenaires, sinon il risque de revenir sur sa décision.

- Et je dois faire la pute longtemps? Enfin les accueillir combien de temps pour parler diplomate? m'inquiété-je des menus détails.

- Le temps qu'il le souhaite, il n'y a pas de limite précise. Toute l'après-midi au besoin pour le premier et toute la soirée s'il le faut pour le second.

- Arghhhh, déglutisé-je. Mes fesses vont vraiment très très mal le vivre, pensé-je.

- Tu sais bien Alice que tout le monde ne recharge pas ses batteries aussi vites que moi, se gonfle-t-il les chevilles sans le faire exprès, et qu'après leur avoir soutiré un ou deux orgasmes tu auras fait le plus gros.

Deux fois chacun, ça veut dire que je vais me faire empapaouter le popotin quatre fois dans le journée. Un frisson me parcourt l'épine dorsale et contracte une fois de plus sans retenue mon anus sur l'intrus fessier. À ce rythme-là, mon postérieur va devenir le monument le plus visité de la ville !

- Et puis tu ne vas pas rencontrer n'importe qui, leur niveau social est élevé et ces gens savent se tenir. Tu sais que ...

Alexandre tente de faire passer la pilule, mais je n'écoute plus sa longue liste d'arguments de toutes sortes. J'ai l'esprit ailleurs, dans les brumes lointaines de ces futurs samedis soumise à ces queues maquerelles qui vont mettre mon séant sens dessus dessous. Ma soupe qui s'est à moitié refroidie a du mal à faire passer le goût amer de ces mauvaises nouvelles. Je décide de la finir à coup de grandes cuillerées, j'étouffe au milieu de tous ces gens, j'ai besoin de prendre l'air !

Ni dessert, ni café, à peine le dernier petit morceau de poulet avalé j'enfile mon duffle-coat et m'extrait sans un mot du restaurant. La fraîcheur de la rue me fait du bien et j'observe le va-et-vient continu des passants flânant au gré des boutiques. Quelques minutes plus tard Alexandre apparaît les bras chargés de paquets. Je comprends mieux maintenant la chasse à la lingerie fine du matin.

Je mets mes bras autour de sa taille et pose ma tête contre son torse. J'ai besoin d'un soutien pour faire passer toutes ces mauvaises nouvelles, enfin si elle arrive à passer un jour ! Nous restons comme ça l'un dans l'autre pendant quelques minutes sans rien dire avant de reprendre la route des soldes et des boutiques. Je crois que je ne vais pas avoir mauvaise conscience à faire chauffer sa carte bleue cette après-midi, ça me défoulera !

---------------

20h30, je suis en train de finir de me faire belle pour accueillir mon sodomisateur du soir. J'hésite à enlever mon compagnon fessier, sans consigne particulière pour une fois de K-asburne je me serai bien soulagé la corolle. Réflexion faite je vais le garder. Peut-être qu'en voyant le conduit obstrué mon partenaire se satisfera de ma bouche.

Naïve me direz-vous? Non juste ultra optimiste. Je sais qu'il est rare qu'une biroute en goguette rate l'occasion de venir dire ses civilités à l'entrée des artistes du fessier d'une jeunette, surtout si celui de bonbonne est fermé à double tour depuis leur nuit de noces, mais qui ne tente rien n'a rien.

J'ai demandé à Alexandre de rester pour le début de la rencontre, non pas que je cherche un plan à trois, mais sa présence me rassure pour cette première expérience de pute à domicile. Comment? D'escorte? Oui c'est vrai pardon, le mot a du mal à sonner à mes oreilles ! La sonnerie de l'interphone me fait sursauter. Je stress, purée je n'ai carrément pas envie. Pour ce qui est de la motivation, il va falloir que je trouve un coach mental, car c'est loin d'être gagné.

Mon amant du soir apparaît sur le pas de ma porte, aucunement essoufflé par les quelques étages qui mènent à mon lit douillet. La quarantaine, propre sur lui, le ton décontracté, il me fait d'un rapide coup d'œil bonne impression. Un gros quart d'heure après les civilités d'usage et un verre de whisky, Alexandre nous quitte et me laisse seule avec ma destinée. Oui je sais ça fait mélo dramatique. Je tente de prolonger la conversation peu pressée que je suis de rentrer dans le vif du sujet.

Mais il y a des semaines où tout s'enchaîne de travers, car pour une reprise d'activité mes fesses sont tombées sur un dégénéré de la membrane. Le subterfuge du rosebud n'a évidemment pas fonctionné et mon partenaire a pris possession de mon arrière-train. Il se la joue docteur Jekyll and mister Hyde. Lui si attentionné, si galant, si prévenant lors de la première demi-heure de notre rencontre vient de laisser son cerveau dans le salon. En franchissant le seuil de la porte de ma chambre, ce sont ses roubignoles qui ont pris le pouvoir ! Ce n'est pas rare d'ailleurs chez l'australopithèque masculin cette manie de laisser sa testostérone prendre le pas sur ses neurones.

Toujours est-il que j'ai beau m'escrimer à rappeler à mon Apollon du jour que même si le lieu lui est acquis il serait bon, voire agréable, d'en prendre soin. Je sais que j'ai été un peu négligente de ne pas mettre la pancarte "laissez le lieu dans l'état où vous l'avez trouvé en entrant", mais cela aurait été sûrement une gageure !

Heureusement qu'il n'a pas un chibre de concours et qu'il se catalogue plutôt dans la moyenne nationale sinon mes fesses crieraient déjà à l'assassin, à l'infamie, mais pourquoi lui inspirent-elles autant de mépris. Ses coups de reins fougueux, voire rageurs quelques fois, font claquer mon postérieur à répétition. Ce fracas tumultueux résonne sans cesse dans la chambre.

Après une dernière chevauchée, qui fut loin d'être fantastique, mettant à mal mon popotin il se lâche enfin dans son petit bout de plastique et quitte le lieu sans plus attendre. La tête enfouie dans l'oreiller, il me faut de longues secondes pour me retourner et pour qu'un sourire de composition ne retrouve sa place sur mon visage, merci les cours de théâtre de mme Martou au lycée !!

Qu'est-ce qu'il attend encore l'olibrius planté là devant moi? Que je lui enlève sa capote? Purée il se croit où le nabab? Un vrai poil dans la main, bon allez je m'y attelle sinon on va y passer la nuit. Mais alors que je pensais, après quelques coups de langue bien placés pour nettoyer son chibre, clôturer l'affaire rapidement afin de pouvoir prendre sans plus attendre le bain de siège que mes fesses réclament à grand bruit, il indique à nouveau à ma bouche la direction de sa queue. Monsieur en veut encore !

Il s'assoit sur le matelas adosser au mur en mode pacha attendant les services de ma langue. Celle-ci se révèle, comme vous vous en doutez, assez efficace et redonne vie à son petit braquemart. Je commence quelques manœuvres plus techniques pour tenter d'abréger au mieux sa deuxième explosion, mais cette belle vigueur revenue lui donne d'autres idées. Il compte engager la revanche et vient se placer à nouveau derrière moi pour démarrer la partie.

J'enfouis à nouveau ma tête dans les profondeurs de mon oreiller, car cette fois je n'ai pas pu retenir mes couinements sous ses coups de boutoir donnés sans aucune retenue et c'est les traits beaucoup plus tirés que je lui fait face la seconde fois le visage habillé d'un sourire des plus crispé. Mon Attila du postérieur prend enfin congé de moi après une dernière pipe effectuée sans grande motivation. Mon esprit est préoccupé par l'état de ma corolle qui palpite et me brûle. Mes fesses chantent depuis un bon moment l'un des succès des Beatles "help, help, i need somebody help !!"

De retour au salon il retrouve toute sa tenue et me tient la conversation pendant une bonne dizaine de minutes avant de se transporter vers ses pénates. Je m'écroule dans mon canapé. Ma pharmacie va avoir besoin de se garnir de lubrifiant, huile, onguent et crème réparatrice en tout genre pour soulager l'état de ma corolle et mon canapé de nombreux coussins bien molletonné pour accueillir ce fessier meurtri et passer des dimanches confortables !

Mon popotin fait quelques revendications sonores. Oups ! Direction les toilettes, je vous laisse.

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Lorsque fin janvier Vincent m'a annoncé que le rdv avec Mr Robert était prévu jeudi en fin de journée, le souvenir de ma rencontre fortuite avec l'homme de ménage dans les toilettes de l'école m'est revenu en mémoire et m'a mis une grosse baffe. Je pensai que Vincent avait, par un bakchich adapté, fait le nécessaire et que cette mauvaise expérience était tombée aux oubliettes.

Vous vous souvenez? Vincent m'avait autorisé pour une fois à utiliser les toilettes à la fin d'une "journée de formation", mais j'ai dû m'y rendre à poil forcément ! Après qu'il se soit servi de ma bouche pour déverser son horrible miction, je suis restée un peu prostrée sur la cuvette des cagoinses. C'est à ce moment-là que Mr Robert est arrivé en trombe préoccupé par une envie très pressante ! Il a frôlé l'infarctus en me découvrant nue comme un vers, mais a fini par se soulager avant enfin de me rendre mon intimité.

Je tapote du pied nerveusement assise dans le bureau de Vincent, il est à la bourre ce con et je ne suis pas d'humeur à faire la conversation avec mon hôte.

- Entrez, Mr Robert, invite Vincent, en réponse aux petits coups discrets qui viennent de résonner contre l'huis.

L'homme au crâne luisant et à la fine moustache délicatement entretenue fait une entrée sans bruit et sous la directive de Vincent prend place autour de la table ronde, presque face à moi. Après les formalités d'usage, nous entrons dans le vif du sujet. Je prends les devants en le remerciant de ne pas avoir fait circuler par de mauvaises oreilles les affres de nos aventures.

- Mlle Harchambault, voyez-vous j'ai le temps de réfléchir à la question et souhaite vous faire une proposition. Surtout, n'imaginez pas que je profite bassement de la situation, mais comme Vincent m'a laissé entendre qu'une petite compensation serait envisageable en échange de mon silence ...

Surprise par ce qui prend une ampleur inattendue, j'invite Mr Robert à développer son idée. Vincent, lui, est resté en retrait et observe le début de nos échanges de son bureau.

- Peut-être savez-vous déjà, Mlle Harchambault, que je dirige avec ma sœur un cabaret libertin nommé "Le Déclic"?

Sans réponse de ma part, il enchaîne.

- Je ne rentrerai pas dans les détails, mais il fonctionne bien et nous avons une clientèle plutôt huppée.

Je ne lui confirme pas mon manque d'intérêt pour son établissement que je ne connaissais pas impatiente d'entendre ce qu'il attend de moi.

- Nous organisons régulièrement des semaines à thème et embauchons depuis peu une dame pipi pour animer l'espace des toilettes. Je vous rassure l'animation consiste à maintenir l'endroit calme et propre. Notre prochaine échéance se déroulera au milieu des vacances de février, dans une dizaine de jours donc. La personne qui occupe se poste habituellement s'est foulée le poignet et je cherche une remplaçante pour trois jours. Qu'en dites-vous?

Sa question me laisse sur le cul, qu'est ce que tu veux que j'en dise honnêtement? Il me propose d'aller faire la bonniche dans sa boite de dégénérés sexuels et il voudrait que je saute de joie au plafond. J'ai du mal à lui sortir une réponse, je reste un peu scotchée la bouche entre ouverte par ce que je viens d'entendre.

- Alors Alice, que dis-tu de l'idée de Mr Robert, ça pourrait être dans tes cordes non? Dame pipi tu commences à maîtriser la chose, intervient Vincent pour couper court à mon mutisme.

Je ne sais pas s'il fait volontairement allusion à mon utilisation régulière de couches à la fin de chacune des "journées de formation" en sa compagnie ou à cette dernière expérience où je lui ai servi d'urinoir. Toujours est-il que je ne relève pas l'allusion et fait part de mon manque de motivation.

cinolas
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