Un premier RDV de rêve

Depuis que nous avons refermé la porte de son appartement, nous nous embrassons avec Claire en essayant de trouver le chemin de sa chambre. Je ne peux m'empêcher de penser que je suis l'homme le plus chanceux sur Terre ce soir. Qui aurait parié qu'un homme comme moi puisse séduire une telle déesse?

Cela fait des mois que j'ai craqué sur elle. En réalité, depuis la première fois que je l'ai vu elle occupe chacune de mes pensées. Il faut dire qu'elle est magnifique, presque irréelle. Rousse avec une peau incroyablement pâle, des yeux verts à damner un saint, un petit nez, une bouche sensuelle, son visage ne souffre d'aucun défaut. Quant à son corps... Il m'a fallu toute ma volonté et plus encore pour que mon regard ne se perde pas dans son décolleté plongeant ce soir.

En temps normal, jamais je n'aurai osé l'inviter à boire un verre. C'est notre amie commune, Julie, qui a tout arrangé. Je me note de la remercier chaleureusement quand Claire me pousse dans sa chambre et ferme la porte derrière nous.

Nous nous retrouvons dans le noir, et commençons à nous déshabiller mutuellement en riant et en nous embrassant. Sa peau est incroyablement douce, ses seins lourds et souples, la perfection de ses courbes que je devine sous mes doigts m'enivrent. Après quelques minutes, je me retrouve en caleçon, face à elle, en culotte assise sur son lit.

"J'ai des capotes sur ma table de nuit, mets en une, vite, j'ai envie de toi, me murmure t elle en m'embrassant le torse, on aura toute la nuit pour s'amuser".

Je ne peux m'empêcher de sourire dans le noir. D'une main je finis de me mettre nu et de l'autre je tâtonne rapidement pour trouver la boîte de préservatifs. Je finis par l'attraper, et d'un geste en ouvre un et commence à le dérouler sur mon sexe, dur depuis longtemps.

Mais quelque chose ne va pas. J'ai l'impression que le préservatif flotte autour de ma verge, je n'ai jamais eu cette sensation.

"Tu les as trouvé? me demande Claire dans mon dos

- Oui, ... oui... mais je n'arrive pas à le mettre dans le noir.

- Attends je vais t'aider"

J'entends presque son sourire et je la devine se mettre à genou avant de me faire pivoter face à elle. Sentir ses doigts sur mon intimité m'électrise. Je ferme les yeux pour ne me concentrer et ne pas jouir trop vite. Ce n'est pas le moment de passer pour un mauvais coup, je me dis à moi même.

"Mais, qu'est ce que...?" Claire semble surprise. Le contact si plaisant de sa main disparaît, et quelque seconde plus tard la lumière s'allume.

Claire est debout à l'autre bout de la pièce. Encore plus belle que ce que mon imagination avait reconstruit à partir de mes caresses. Ses yeux verts sont grand ouverts et dirigés vers mon entrejambe. Je me demande ce qu'il y a et baisse mon regard. Le préservatif semble beaucoup trop grand pour moi. Trop grand en largeur, et en longueur. On pourrait loger deux sexes comme le mien à l'intérieur sans le tendre complètement. Je suis abasourdi, je n'ai jamais eu ce genre de problème avant ce soir.

J'entends un petit rire étouffé. Je regarde à nouveau Claire qui à mis sa main devant sa bouche pour retenir son rire. Je sens mes joues rougir et n'ose plus bouger. Je reste à la regarder, l'air idiot et perdu. Cette fois ci, Claire ne peut plus contenir son rire, et part dans un éclat. Cela me tétanise encore plus. Je voudrais lui dire que c'est la faute de cette boîte de préservatifs, qu'il doit y avoir un problème, je voudrais éteindre à nouveau la lumière, m'enfuir... Mais je ne fais rien. Pire, je sens mon sexe toujours plus tendu, pulser dans cette enveloppe de plastique disproportionnée pour lui.

Claire finit par calmer son rire.

" Bon, hé bien ce n'est pas ce soir que j'aurais une bonne baise. Pourtant j'en avais vraiment vraiment envie. J'avais élargi mes critères avec toi. Peut être trop."

Elle soupire, elle attrape un t-shirt qui traîne sur le sol, puis l'enfile avant d'ouvrir la fenêtre de sa chambre et allumer une cigarette. Je ne bouge toujours pas. Qu'est-ce qu'elle veut dire par élargir ses critères?

Elle fixe mon sexe toujours aussi dur en soufflant sa fumée.

"Ce sont les capotes de mon ex, je ne pensais pas que tu serais si différent."

Mes yeux se baissent. Je me sens honteux.

"Ba c'est pas la première fois qu'une fille te repousse à cause de ta petite queue non?" Elle tire à nouveau sur sa cigarette. "En tout cas, moi, je n'ai jamais vu ça. Je ne pense pas que je te sentirai. Et sucer ça, aucun intérêt."

A ces mots, mon sexe se tend encore. Je ne pensais pas que ca serait possible. J'échappe un petit gémissement. Je me sens prêt à jouir.

"Ho... mais on dirait que ton petit soldat aime bien qu'on parle de lui" Elle rit.

Je ne comprends pas ce qui m'arrive. Je regarde à nouveau ma verge perdue dans ce bout de latex. D'un seul coup j'imagine Claire face à un sexe assez gros pour le remplir complètement, lui offrant sa chatte toute trempée. A nouveau mon sexe pulse, encore plus fort. Je gémis en me mettant à genou..

Claire rit doucement. Elle écrase sa cigarette et revient s'asseoir sur son lit face à moi.

"Peut être que je vais pouvoir jouer un peu finalement..."

Elle se penche et me relève la tête pour la forcer à la regarder dans les yeux. Elle a un petit sourire en coin.

"Ca te plait que je te dise que tu as une petite bite? Trop petite pour me donner du plaisir?"

Je n'en peux plus, sans m'en rendre compte, ma main se dirige vers mon sexe, près à exploser. Elle la repousse du pied.

"Non, non, non, on ne touche pas à son petit bout sans permission...

- Dé... Désolé... , je bafouille sans savoir pourquoi"

Elle me dévisage, et passe son pouce sur mes lèvres.

" Tu as l'air si désespéré, c'est pathétique...."

Son regard descend à nouveau sur mon sexe toujours dans cette capote trop grande pour lui.

- Tu sais le pire, c'est que mon ex se plaignait tout le temps que ses capotes lui coupaient le sang. Il devait les enlever pour jouir".

Je gémis à nouveau. Mon sexe se tend à rompre. Je ferme les yeux. Claire me secoue la tête.

" Regarde moi quand je parle petite bite, elle sourit, je te disais donc qu'il devait enlever sa capote pour éjaculer. Pour me jouir dessus, sur mon visage, ou mes seins, mes fesses..."

Elle parlait lentement, comme si elle voulait me laisser le temps d'imaginer chaque scène.

"... mais le plus souvent c'était dans ma bouche, il me la remplissait avec son foutre bien chaud"

Elle m'embrasse alors à pleine bouche. J'étouffe un nouveau gémissement plus profond encore quand je me sens jouir. Ou plutôt tenter de jouir vu qu'elle ne me laisse toujours pas me toucher.

Après de longue seconde à la frontière entre plaisir et frustration intense, elle finit par me repousser brutalement. Je me retrouve sur le dos face à elle, l'air hébété. Je jette un oeil à mon sexe. Quelques gouttes de sperme sont apparus dans le préservatif. Claire rit à nouveau.

"Je n'ai peut être pas perdu ma soirée finalement. Une petite bite avec laquelle jouer, ça détends de temps en temps."

Elle se relève et attrape son téléphone.

"Bon, allez barre toi maintenant. Je te rappellerai peut être un jour si j'ai envie de jouer. Ce soir j'ai juste envie d'une vraie baise, son regard plonge dans le miens, avec une vraie grosse bite." Elle me sourit une dernière fois.

Je me rhabille rapidement. Claire m'ignore complètement pendant qu'elle envoie des messages. Je ne semble plus exister pour elle. Je finis par m'en aller, honteux, mais excité comme je ne l'ai jamais été et en espérant qu'elle voudrait à nouveau jouer un jour avec moi.