Une Fille Bien Sage

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Un couple repousse ses limites dans une session abdl et bdsm.
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MSloane
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- Tu vas être bien sage, n'est-ce pas? Demandais-je.

Camille s'empressa de hocher la tête avec vigueur. Il faut dire que la question était purement rhétorique. Sa situation ne lui autorisait pas vraiment d'autre réponse que celle-ci et tout, dans son attitude, me signalait déjà sa docilité.

Elle se tenait à genoux devant moi, les jambes repliées sous elle et maintenues ainsi par quelques bons tours de corde que j'avais fermement nouée, de sorte qu'il lui aurait été impossible de se lever, l'eusse-t-elle voulu. Ce bondage ne lui interdisait cependant pas d'écarter les cuisses autant qu'elle le pouvait pour exposer à mon regard les parties les plus intimes de son anatomies. Je souriais intérieurement en la voyant faire de son mieux pour exhiber son excitation, comme je lui avais appris à le faire. Une courte toison, bien entretenue, soulignait sa féminité sans rien cacher pour autant des replis brillants de sa vulve déjà entrouverte. Je savais qu'elle espérait de ma part une caresse, un effleurement ou même un instant d'attention au désir brûlant qui faisait palpiter son sexe et je faisais de mon mieux pour me maitriser moi-même, sachant que le plaisir pour elle n'en serait que plus doux et surtout, plus intense après ce qui devait suivre.

Je pris un instant pour admirer ma soumise. Sous sa tignasse de cheveux couleur bleu électrique, un bandeau de tissus à motif géométriques me cachait ses beaux yeux noisette. Je la préférais ainsi : je la savais mieux focalisée sur sa condition lorsqu'elle était plongée dans le noir et j'étais moi-même, je l'avoue, légèrement soulagé de savoir que j'étais, dans son imagination, infiniment sûr de moi. En réalité je me sentais, au contraire, parfois quelque peu hésitant à la pousser dans ses derniers retranchements, quand bien même c'était elle qui me suppliait de la rabaisser plus bas que terre. À cet instant cependant, je ne ressentais rien d'autre que de la fierté d'être l'objet d'autant d'une aussi touchante dévotion et je savais qu'aucune pitié malvenue ne m'empêcherait de laisser libre cours à mes envies.

Dans sa bouche, un bâillon boule l'empêchait, si ce n'est démettre le moindre son, au moins de s'exprimer distinctement. L'objet, maintenu en place par une sangle de cuir et un petit cadenas élégant mais fiable, avait pour autre vertu d'entrainer sa mâchoire à une ouverture prolongée. L'exercice, qu'elle pratiquait régulièrement, n'était pour elle qu'un peu gênant mais finirait tout de même par devenir franchement douloureux si je devais le lui laisser en place suffisamment longtemps. Ça n'était pas pour me déplaire. La voir souffrir faisait partie de mon plaisir et il fallait bien, de toute façon, qu'elle sache avaler mon membre jusqu'à la garde et aussi longtemps que nécessaire, à chaque fois que l'envie me prenait d'utiliser sa jolie petite bouche pour mon soulagement.

Sa poitrine se soulevait et s'abaissait au rythme de sa respiration et je ne pus m'empêcher, cette fois, de mettre un genoux à terre pour y poser la main. Alors que je prenais son sein gauche dont le téton, déjà dur, vit se blottir avec délice au creux de ma paume, elle tressaillit en poussant un gémissement. La honte d'être ainsi saisie comme un simple jouet se mêlait en elle, je le savais, au plaisir de s'abandonner à ma pulsion. Que je me serve d'elle, que je prenne possession de chaque partie de sa peau blanche et, espérait-elle, jusqu'à l'intérieur de sa bouche, de son sexe, de son cul... c'était ce qu'elle désirait plus que tout et elle me le faisait savoir.

Le sein emplissait parfaitement ma main, ni plus ni moins. J'en appréciais le galbe parfait, la délicieuse fermeté et la douceur de la peau. L'auréole, petit disque brun parfaitement dessiné, était légèrement gonflée. Si je laissais glisser mes doigts le long de cette subtile protubérance, avec juste un soupçon de pression, je savais pouvoir en tracer les limites les yeux fermés.

À part un petit recroquevillement des épaules et malgré sa gêne, Camille ne fit pas le moindre geste pour protéger sa pudeur. Comme si le conditionnement de plusieurs années d'obéissance maintenait ses mains fermement en position, plus sûrement que quelque corde ou paire de menottes, celles-ci, posées sur ses cuisses, la paume ouverte vers le haut en signe de soumission, ne bougèrent pas d'un pouce.

Ne lâchant pas son sein et resserrant même ma prise avec plus de fermeté, je reposais la question.

- Tu es sûre hein? Tu vas être bien sage?

- Houi Daddy!

Le bâillon donnait une tournure un peu ridicule à ses mots mais sa tentative pour parler.

- Daddy ch'il te plait h'ai m...

La claque partit immédiatement et Camille, cette fois, ne put réprimer le mouvement réflexe de lever les bras vers son visage.

- Est-ce que je t'ai autorisé à parler, petite pute?

Le visage baissé vers le sol, elle fit non de la tête en serrant la mâchoire de douleur. Elle avait remis ses mains en place sur ses genoux aussitôt qu'elle avait réalisé sa faute et un filet de bave, que le bâillon l'empêchait de retenir, coulait le long de son menton et jusqu'à sa poitrine.

Je savais parfaitement pourquoi elle n'avait pu retenir ses paroles et ce qu'elle avait voulu me dire.

Logé à l'entrée de son cul, un morceau de gingembre taillé par mes soins pour la pénétrer et inséré quelques instants auparavant, lui brûlait déjà les entrailles. La sensation était comparable à celle, en bouche, d'une gousse de piment frais qu'on aurait mordue à pleine dents. Et plus le temps passait, plus la douleur devenait insoutenable.

- Tu as mal, c'est ça?

Elle hocha la tête.

- C'est « oui Daddy ».

- Houi Daddy, fit-elle, en essayant, sans succès, d'articuler au mieux malgré la boule de plastique qui lui emplissait la bouche.

Entre la douleur cinglante de la gifle que je venais de lui administrer et le feu dans son anus, qui devait désormais occuper l'intégralité de ses pensées, sa voix était prise d'un léger tremblement qui traduisait à la fois son humiliation et sa douleur.

Le ton, plus timide aussi, convenait également beaucoup mieux à la posture de soumission que j'attendais d'elle.

- Je te pose la question une dernière fois. Est-ce que tu vas être une petite fille bien sage?

- Houi Daddy

- Alors voilà ce que je vais faire...

En prenant mon temps pour lui faire sentir le poids de chaque mot, je commençais à lui expliquer ce qui l'attendait. « Je vais commencer par te donner cinq coups de canne sur les fesses, juste pour que tu saches ce qui t'attends si tu essayes de me provoquer », commençais-je. « Après ça, je vais te changer et te mettre ta petite couche de bébé puisque c'est ce que tu es : un petit bébé qui a besoin de son Daddy pour s'occuper d'elle ».

Je la vis rougir immédiatement. Nous avions déjà parlé, elle et moi, de son fantasme de régression. Un fantasme particulièrement gênant à avouer et encore plus difficile à réaliser, tant la simple idée d'être traitée ainsi comme une petite fille sans défense lui donnait des haut-le-cœur de honte. À cause de l'aspect particulièrement tabou de ce genre de jeux, bien sûr, mais aussi que parce qu'une telle attitude impliquait pour elle de s'abandonner entièrement à moi, comme si je savais mieux qu'elle ce dont elle avait besoin. Comme si, possédée par les palpitations de son sexe et incapable de contrôler sa propre libido, il lui fallait la fermeté de ma main pour en canaliser les pulsions. C'était d'ailleurs vrai, en un sens : en m'imposant à elle et en lui infligeant l'humiliation absolue de nier en elle toute forme d'autonomie, je lui offrais une libération qu'elle était incapable d'atteindre autrement.

Je changeais délibérément le ton de ma voix pour lui parler comme à une enfant : « et puis, quand tu seras bien serrée dans ta couche, tu iras faire un joli coloriage pour Daddy, comme une gentille fille bien sage. Et puis on regardera les images tous les deux et si tu es bien obéissante tout du long, tu auras le droit de venir te frotter contre moi »

Techniquement, la tâche était à sa hauteur. Moralement... Camille, bien que n'ayant pas encore vingt-cinq ans, était déjà une brillante chercheuse en biologie qui commençait à se faire un nom dans son domaine. Belle, intelligente, fière, elle renvoyait l'image d'une femme forte et indépendante. Féministe convaincue, elle ne manquait pas non plus une occasion d'exprimer ses opinions critiques sur la domination masculine et la condition des femmes dans la société. Tout en elle, donc, aurait dû s'opposer à l'humiliation que je me préparais à lui faire subir.

Elle n'aurait pas eu de mal, si elle l'avait voulu, à trouver de jeunes et beaux étalons ou quelque muse pour l'honorer nuit après nuit. Sa sociabilité naturelle et sa facilité à parler de la chose sans tabous lui assurait l'attention intéressée d'un certain nombre d'hommes et de femmes, parmi lesquels elle n'aurait eu qu'à choisir les plus à son goût. Physiquement, sa taille fine et la courbure parfaite de ses reins semblaient comme sculptées pour attirer l'œil et les mains tandis que son regard, faussement innocent, semblait toujours porteur du sous-entendu d'indicibles promesses. Elle savait en jouer, et en jouait.

Pourtant et bien qu'elle ne se priva donc pas, à l'occasion, d'user de ses talents, aucune de ces rencontres n'aurait pu lui apporter l'apaisement que son corps exigeait. C'est que, bien malgré elle et quoi qu'elle ait pu tenter pour l'apaiser, le désir brûlait en elle comme un feu permanent qui la prenait du réveil au coucher, s'emparait de ses rêves la nuit et envahissait ses pensées. La masturbation était sans effet : orgasmes après orgasmes ne la comblaient pas et si elle s'y adonnait dans retenue, seule la douleur et l'irritation de son intimité, rougie à vif par des heures de frottements, pouvait la forcer à s'arrêter. Et même lorsque son corps, dont elle avait trop exigé, avait perdu toute capacité à réagir à la stimulation, elle s'acharnait encore longuement et ne s'avouait vaincue qu'après s'être purement et proprement épuisée à la tâche. L'acte amoureux, en soi, n'était pas d'un plus grand effet sur elle et l'apaisement que pouvaient lui procurer même les plus habiles des partenaires ne se comptait pas autrement qu'en minutes.

La solution à son trouble était aussi simple qu'inavouable. Il lui fallait être contrôlée dans l'entièreté de son être. Corps, esprit et émotions. Il lui fallait l'humiliation, la dégradation absolue. Il fallait que l'on s'impose à elle sans qu'elle ne puisse rien y faire. Qu'un homme, par son autorité, fasse d'elle une simple poupée dont il serait le propriétaire tout-puissant. La punisse et la cajole comme une petite fille. Qu'il la torture si elle refuse d'obéir. Qu'il la félicite lorsqu'elle se rabaisse plus bas que terre et détruise jusqu'à son égo pour la reconstruire selon ses goûts à lui. Nous disions, par euphémisme : « la remettre à sa place ». Ainsi et seulement ainsi, pouvait-elle trouver un véritable soulagement à ses besoins insatiables.

C'est pourquoi je m'employais avec application à la briser avant de l'installer dans son nouveau rôle. Il fallait que j'annihile en elle toute idée de rébellion, toute forme de fierté et jusqu'à la moindre pensée, jusqu'à ce qu'elle embrasse de tout son être sa condition de bébé docile et obéissante, n'ayant rien d'autre en tête que l'envie de me plaire, la joie de se consacrer à des jeux simples et le plaisir d'être récompensée par mes tendres caresses. La tâche était exigeante mais je mentirais en n'avouant pas qu'elle flattait mes propres instincts, dont la perversion n'est pas moins inavouable que ceux de la jeune femme qui se tenait à genoux devant moi.

- Mets-toi à quatre pattes, demandais-je avec douceur.

Camille obtempéra immédiatement. Sa précipitation tenait autant, sans doute, à la peur de recevoir une seconde sanction qu'à sa hâte d'être libérée du gingembre qui continuait de diffuser, dans son cul, l'insoutenable brûlure. J'avais envie de croire, aussi, que je l'avais assez bien dressée pour qu'elle sache répondre à un ordre simple, comme celui-ci, sans se poser de questions.

Empoignant la baguette de bois que j'avais gardée à proximité, je visais un instant avant de l'abattre sur son cul. TCHAK, TCHAK, TCHAK, TCHAK.

L'espace d'un instant, Camille ne réagit pas, comme s'il fallait quelques secondes avant que l'information nerveuse ne remonte jusqu'à son cerveau. Puis au cri qu'elle poussa ensuite, je me félicitais de l'avoir bâillonnée. Je n'avais pas retenu mes coups.

- Combien ça fait, petite pute? Demandais-je.

- Quakre, sanglota-t-elle à travers son baillons

Je décidais de jouer un peu avec elle...

- Combien?

- KHAKRE!

- Je ne comprends rien à ce que tu dis, petite pute. Ça fait combien?

- Fha fait k-h-â-t-r-e, Daddy.

Bien qu'elle tremblât de tous ses membres, elle avait bien pris le temps d'articuler chaque syllabe et malgré toute la mauvaise foi à laquelle je m'étais préparé à recourir, il fallait bien reconnaitre qu'elle s'en était sortie honorablement.

- Et on avait dit combien, petite pute?

- Finq.

Elle se reprit immédiatement : « Fhink!», « Fhinq! », (elle fit une pause) « Sssh-inq, Daddy ». La peur était palpable dans sa voix. Satisfait, je posais doucement la main sur sa tête pour la caresser :

- C'est bien, petite pute.

Camille émit un petit sanglot de plaisir et fit un mouvement pour venir se frotter contre moi mais je l'en empêchais : « tout à l'heure, petite pute. Il faut d'abord finir ce qu'on a commencé ».

En travers de ses fesses, une barre pourpre s'était entre-temps formée là où j'avais abattu la cane. J'avais fait attention à placer tous mes coups exactement au même endroit, pour causer un maximum de souffrance tout en me préservant un espace vierge sur le reste de son cul. La marque se détachait parfaitement sur son postérieur tendu et levant le bras bien haut, je frappais une derrière fois.

Sans doute parce qu'elle savait ce qui l'attendait, et aussi parce que ce dernier coup marquait la fin de cette épreuve pour elle, sa réaction fut moindre que ce qu'elle avait été après la première volée. Un sursaut, ses fesses contractées pendant quelques secondes et ce fut tout. Je n'en étais cependant pas déçu : j'avais finalement hâte, moi aussi, d'en finir avec ces préliminaires et une telle acceptation résignée de sa situation était plutôt le signe que j'attendais pour pouvoir commencer à la modeler à ma façon.

- Tu peux te frotter, lui lançais-je tout en lui flattant à nouveau la tête.

Camille savait parfaitement ce que cela signifiait et je n'eus pas à le lui dire deux fois. Toujours à quatre pattes et les jambes maintenues pliées par les cordes, elle se précipita vers moi aussi vite qu'elle put en se trémoussant dans son bondage. Comme elle ne pouvait rien voir, il lui fallut quelques tâtonnements pour trouver ma jambe et s'y hisser mais dès qu'elle eut trouvé sa position, pressant son sexe nu contre ma chaussure et encerclant mon bassin de toute ses forces entre ses bras, elle commença à balancer frénétiquement ses hanches d'avant en arrière.

- Merfi Daddy, gémit-elle en haletant, toute à sa besogne. Merfi, merfi, merfi!

Pendant cela, je faisais passer mes doigts dans le bleu de ses cheveux en prononçant quelques encouragements. Puis je lui expliquais les règles de ce nouveau jeu : « tu peux te frotter autant que tu veux, petite pute, pour te récompenser d'avoir été bien obéissante. Mais tu ne vas pas te donner un orgasme comme ça, n'est-ce pas? »

- Nhon Daddy, fit-elle sagement, en ralentissement ses mouvement.

- Tu sais que tu n'as pas le droit de te donner un orgasme sans autorisation, n'est-ce pas? Insistais-je.

- Houi Daddy!

Après avoir rappelé ce principe fondamental, je continuais, sur un ton exagérément paternel : « Fais-toi plaisir, tu l'as bien mérité mais quand tu seras prête à être mon petit bébé, il faudra que tu arrêtes de te frotter comme une pute, tu sais. Tu iras t'allonger gentiment par terre, pour que je puisse te retirer ton vilain plug et je m'occuperai de te nettoyer et de te langer comme une gentille petite fille »

L'hésitation était palpable dans ses mouvements, qui devenaient de plus en plus erratiques. Ce n'était pas si souvent que je lui donnais l'opportunité de se frotter sans retenue et bien que n'étant pas autorisée à se finir, elle voudrait sans doute en tirer autant de plaisir qu'elle pourrait. La récompense, je crois, était arrivée plus vite qu'elle ne s'y attendait et elle savait me montrer sa reconnaissance. C'est que je la maintenais depuis plusieurs semaines sous un régime masturbatoire particulièrement strict, limité à quelques caresses par jour. Juste assez pour entretenir le manque (qui, de toute façon ne la quittait jamais) mais certainement bien moins que ce qu'il lui aurait fallu pour en tirer le moindre début de satisfaction. Quant au dernier orgasme que je lui avais accordé, il remontait encore plus loin que cela. Si la date exacte ne me revenait pas en mémoire avec précision, c'est que j'avais depuis longtemps décidé de ne plus m'en inquiéter. Son plaisir n'était-il pas, de toute façon, de me satisfaire?

On dit qu'à Rome au temps du Colisée, on affamait les lions avant de les jeter dans l'arène. À la façon qu'avait Camille de se presser contre moi, à la vigueur presque violente de ses soubresauts, j'aurais pu me croire sa proie si je n'avais pas eu la certitude que c'était elle qui était la mienne! Son sexe, écrasé contre le cuir, Elle balançait son bassin d'avant en arrière avec une telle vigueur qu'elle aurait pu me faire chuter si je n'avais pas pris fermement mes appuis pour résister à son assaut.

Mais pourrait-elle supporter encore longtemps la douleur anale qu'elle s'infligeait en ne me laissant pas retirer le cuisant morceau de gingembre, toujours logé dans son anus? J'étais moi-même incrédule face à son endurance mais je savais qu'elle ne pouvait pas ne pas finir par craquer. Pourtant, elle essayait encore de repousser aussi longtemps que possible l'humiliation qui l'attendait lorsqu'elle n'aurait plus d'autre choix que celui de se donner à moi.

Je la laissais réfléchir à tout ça. Pour peu qu'elle ait été en état de réfléchir, ce dont je doutais fortement au vu de son comportement animal contre ma jambe. Moi, je m'en délectais. Cette femme, dans cette posture si dégradante, était à mes yeux infiniment plus désirable que n'importe quelle séductrice qui tenterait d'attirer mon attention par ses charmes. Mon propre sexe, réagissant à la stimulation, commençait d'ailleurs à se dresser et sans la double barrière du pantalon dont j'étais vêtu et du bâillon que portait ma petite chienne, il se serait logé directement dans sa bouche sans que nous n'ayons à faire le moindre mouvement.

Sentant ma virilité éveillée, Camille entreprit spontanément un second frottement : celui de son visage contre mon entrejambe, en rythme avec les ondulations de son propre bassin. Elle s'y pressait maintenant à chaque mouvement, en même temps qu'elle reprenait sa respiration, entrecoupée de petits cris de frustration. Ne pouvant ni se soulager sexuellement ni même prendre en bouche ma verge, qu'elle avait pourtant si souvent honorée, elle était à la fois submergée du plaisir qu'elle était autorisée à prendre et frustrée d'autant de privations.

Pour ma part, je n'étais aucunement pressé. Pas que je ne ressente pas le désir, pourtant, moi aussi, de glisser mon sexe dans sa petite bouche assoiffée de queue... Des souvenirs de cet ordre me revenaient d'ailleurs en mémoire. Comme ces matinées où, me réveillant auprès d'elle, je prenais Camille par les cheveux pour placer sa tête entre mes cuisses. J'aimais particulièrement sentir mon érection matinale enchâssée dans sa bouche, caressée par sa langue tandis que je m'extrayais paisiblement du sommeil. Je me souvenais aussi de cette fois où, couverte d'un masque qui ne laissait paraître que le bas de son visage, ses membres immobilisées par un solide harnais de corde, je m'étais placé sur elle pour enfourner sa gorge avec autant d'ardeur que si je l'avais prise par la chatte. Elle savait suffisamment contrôler ses réflexes pour m'accueillir tout entier et son entrainement lui permettait tout juste d'aspirer un peu d'air entre deux poussées de ma part. Quel délice!

MSloane
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