Soumission et Séduction 03

À quelques centaines kilomètres de là, Agathe Bastide regarda son époux nu, attaché à son bureau par ses soins. Le bâillon dans sa bouche était bien enfoncé mais ne gênait pas sa respiration. Elle la compliquait juste délicieusement, se dit-elle.

Ils avaient tous les deux parfaitement choisi le modèle de ce bureau, se souvint-elle en se remémorant avec amusement les spécifications et mesures très précises qu'ils avaient donné à l'ancien directeur local pour sa fabrication. Le pauvre, il devait encore chercher à comprendre pourquoi il leur avait fallu de telles précisions pour un simple bureau!

Ainsi attaché, Gérard avait les jambes parfaitement écartées contre l'avant de son bureau. Il était penché à 90 degrés, le torse aplatit sur le plan central en chêne, étiré, tracté par la force des attaches qui l'écartelaient ; sa tête dépassant et pointant vers son siège. Les cordes fixées à ses quatre membres par Agathe forçaient son époux à s'offrir totalement à sa femme adorée.

Agathe passa lentement devant lui, son godemiché grand taille fixé à son bas-ventre! Elle adorait ses moments silencieux où la future sodomie de son mari se préparait. Gérard sourit et se contorsionna pour essayer de trouver une position convenable à son érection tout en sachant qu'il n'y arriverait pas. Il allait déguster et jouir grâce à sa femme encore une fois et son sexe bandé et comprimé contre son bureau était une source de plaisir contraint inexplicable à celui qui ne savait pas!

Agathe était maintenant derrière lui. Elle avait commencé à élargir l'œillet de Gérard avant l'appel de Daniel Saint-Martin, mais pas autant qu'il l'aurait peut-être fallu. Et puis cet appel n'avait pas aidé, créant une pause dans les hostilités à venir!

Elle positionna le bout du godemiché sur l'anus de son époux.

- Mon salaud, tu vas adorer! Je crois que tu n'as pas dégusté un tel membre depuis des mois! Et ce ne sont pas tes petits copains avec leurs bites de mignons qui peuvent le concurrencer! Mon époux, mon mari, mon amour, mon petit enculé, je viens à toi!

Sur ces paroles, Agathe Bastide encula son amour de soumis avec la joie et la fureur qu'il attendait d'elle. Bien au fond de lui, les cris de sa douleur et de sa jouissance étouffés et quasi inaudibles, elle commença à aller et venir en lui avec de plus en plus de force.

L'autre bout du godemiché qui était double, de bonne taille mais plus classique, occupait son vagin avec délice lui procurant des sensations qu'elle connaissait parfaitement et adorait. Son époux se raidit soudainement et souffla de manière intense.

Gérard venait d'éjaculer en quelques minutes. Le sperme, abondant et crémeux, ce qui était logique car cela faisait une semaine qu'elle lui interdisait toute éjaculation, avait touché le bois du bureau, rebondi contre ses couilles et gouttait silencieusement. À chaque mouvement de son bassin percutant les fesses de son mari, elle s'enfonçait plus avant en lui, le secouant comme un pantin, augmentant l'écoulement de son liquide séminal au sol.

- Mon petit salaud, tu vas avoir du travail avec ta langue dans quelques minutes! Je ne veux pas voir une goutte par terre, tu entends!

Gérard releva sa tête et la bougea de haut en bas en signe d'assentiment et de compréhension. Quand elle avait connu Gérard, ils étaient encore étudiants en école de commerce tous les deux. Leurs goûts pour les aventures sexuelles et leur ouverture d'esprit les avaient tout autant rapprochés qu'ils les avaient éloigné de leurs camarades.

Au tout début de leur amour naissant. Agathe avait été séduite par cet homme qui acceptait volontiers qu'elle lui glisse un ou plusieurs doigts dans son fondement, qui adorait se mettre à ses pieds pour la lécher de ses orteils à son sexe. Gérard lui obéissait et avait apprécié de trouver une âme sœur qui ne le jugeait pas, mais comprenait comment lui offrir du plaisir.

Même quand il lui avait avouer aimer être passif entre les bras d'hommes musclés et autoritaires, ce qui l'excitait encore beaucoup, Agathe n'avait rien trouvé à redire à ses plaisirs sinon qu'elle aimerait y assister et y participer.

Depuis, l'un et l'autre, compagnons de jouissances, amoureux comme aux premiers jours, ne cessaient de vivre leurs passions ensemble. C'est comme cela qu'ils avaient rencontré Daniel et Marthe, se comprenant parfaitement dans leurs vies respectives de couples.

Agathe toute à la domination anale de son époux finit par jouir également et s'arc-bouta au plus profond de son Gérard, immobile dans ses propres tremblements de plaisirs. Elle adressa au Très Haut une prière impie et silencieuse :

- Mon Dieu, je vous remercie chaque jour pour la plasticité du cul de mon mari. Pour le pire et surtout pour le meilleur des années à venir, faites que je puisse continuer à l'enculer avec des godes de plus en plus gros et longs pour notre plus plaisir à tous les deux. Faites que nous restions unis et que je puisse continuer à soumettre ceux que vous amèneraient à nous. Amen!

Quelques minutes après que Gérard à quatre pattes eut consciencieusement léché son sperme sous les injures de sa femme et alors qu'ils se rhabillaient tous les deux, le Directeur en lui avait repris les rênes du pouvoir.

- Agathe, tu m'arranges le planning de fin de journée dès que Daniel nous aura fait envoyer les infos pour ce soir. Et tu commences à réfléchir à ce que nous allons faire avec cet invité. J'attends tes propositions et ton mémo pour 15h sur mon bureau!

Agathe acquiesça doucement. Maître au boulot, soumis à son épouse le reste du temps, le deal qui les liait était parfait!

Ils avaient la journée pour mettre au point le programme des quatre jours à planifier pour s'occuper de « l'as des as ». Agathe mouillait rien que d'y penser et elle savait très bien que Gérard fantasmait déjà aussi sur ce Pierre qu'ils allaient découvrir cette nuit.