De Maître à Esclave Ch. 01

Informations sur Récit
Un jeu qui tourne mal
3.1k mots
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Récit n'a pas de balises

Partie 1 de la série de 5 pièces

Actualisé 06/11/2023
Créé 05/27/2022
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Je serais incapable de dire quand tout a basculé.

Je n'avais pas du tout conscience de perdre le contrôle, et ce sans doute très en amont, avant même que je ne réalise que la situation devenait compliquée et échappait à mon vouloir. Cela va paraître curieux, mais je suis même incapable de savoir quand nous sommes, ayant perdu toute mesure du temps qui s'écoule, n'ayant plus aucun repère : je n'ai plus touché à un ordinateur depuis des années, tout comme un téléphone. Je ne regarde jamais la télévision ou n'écoute la radio. Même si j'entends souvent leur son, mon esprit n'arrive pas à saisir la moindre information.

Je suis en effet exclusivement tourné vers ma Maîtresse, et rien d'autre ne peut pénétrer mon cerveau épuisé par le manque de sommeil, les souffrances permanentes, et un dressage dont le seul souvenir me glace d'effroi. Je vis dans une fébrilité permanente, accrue dès que j'entends, lis ou vois ma Propriétaire, ne pouvant alors faire rien d'autre que me jeter à Ses pieds, tremblant de tous mes membres. Ne récoltant alors aucun égard, ce qui me rassure sur le fait de ne pas lui avoir déplu ou désobéi d'une quelconque manière.

Car je ne contrôle plus rien de ma vie, ni de ma relation, sans que je ne l'aie réellement voulu. Je ne saurais même dire aujourd'hui si j'en suis heureux, comblé, ou au contraire que je regrette. Je n'ai plus ce luxe de me poser de question, en fait plus l'énergie, je suis juste épuisé, stressé et en perte d'équilibre permanent. J'ai compris qu'il n'y avait plus rien à faire et me laisser aller même si j'ignore totalement où je vais finir.

Nous nous sommes rencontrés il y a plusieurs années, elle ma cadette de plus de 20 ans, soumise et recherchant la protection d'un homme puissant et aisé, ce que j'étais. Nous avions longuement échangé sur Internet et notre rencontre fut un vrai coup de foudre. Elle, petite, très brune avec une peau blanche, douce et d'une sensualité à fleur de peau, de magnifiques fesses rondes, une poitrine un peu petite, mais je m'empressais de lui imposer une chirurgie esthétique ce qui la rendit encore plus irrésistible et sexy.

Elle était brillante, intelligente et nous nous entendions à merveille. Notre relation était certes SM mais au fond assez calme, car après bien des années à dominer, j'étais un peu arrivé avec elle à la fin de ma quête. Je sentais en elle une capacité à s'offrir et à s'abandonner qui me comblait. De son côté, si elle appréciait la tension sexuelle et l'adrénaline dans les relations sexuelles, elle appréciait que la relation de domination soumission soit plutôt light par ailleurs. Notre relation était douce, harmonieuse, mais avec des jeux et des situations qui pouvaient être diaboliquement excitants.

Elle m'avait d'ailleurs ouvert à d'autres dimensions, comme l'humiliation, ou les jeux d'infantilisation. En tant que dominateur, j'ai toujours été très à l'écoute de mes soumises, et même si dans le discours je passe pour impitoyable, dans les faits j'ai toujours été au service de leur plaisir. Pour la première fois de ma vie, je ne sentais pas le besoin d'aller chercher d'autres femmes soumises pour pimenter ma vie. Toutes me paraissaient fades à côté d'Isabelle, j'avais trouvé mon graal.

Au contraire, je revenais aux premiers émois de ma vie sexuelle en dialoguant régulièrement avec des femmes dominatrices. Bien entendu, Isabelle n'était pas au courant, non que je me cache particulièrement, mais cela l'aurait sans doute trop déstabilisée. Et puis c'était innocent, je n'avais pas du tout l'idée de quoi que ce soit derrière. Ces situations m'excitaient fortement, tout comme les récits de maris dressés ou cocus, et j'en écrivais même quelques-unes, parmi les plus violentes et extrêmes.

Jeune mes penchants s'étaient d'abord exprimés dans un certain masochisme et dans la recherche d'une femme dominatrice qui me prendrait sous son aile. J'avais quelques livres de Marika Moreski qui me troublaient énormément, ainsi que des revues spécialisées achetées dans des sex shop. Ces images et récits me provoquaient un émoi que je contrôlais à peine. Mais j'étais bien trop impétueux, plein d'énergie et de vie pour arriver à exprimer la moindre soumission de façon constructive et très vite cette période s'est tarie et j'ai pris alors un grand plaisir à dominer, parfois maltraiter des femmes qui s'offraient à moi. Mon imagination est sans cesse en ébullition, et aucune femme n'arrivait à y répondre, alors puisque je ne pouvais me soumettre autant les soumettre et leur faire subir une petite partie des fantasmes et désirs qui m'habitaient.

Les femmes dominantes avec qui je dialoguais étaient globalement sans grand intérêt, et dans une recherche de domination très faiblement érogène et loin des extrêmes qui m'ont toujours attiré. Il y avait là une subtilité qui ne me correspondait pas trop, mais pour des dialogues cela pouvait être plaisant. Je ne cachais pas ma situation ce qui mettait souvent rapidement fin aux échanges, la situation semblant trop bizarre et surtout impossible. Il est vrai que je ne me voyais pas aller même à un simple rendez-vous.

Même si je ne cachais rien, je me connectais en loucédé et j'étais persuadé qu'Isabelle n'en savait rien. Je me trompais. Non seulement elle suivait mes différents chats, mais aussi les histoires d'hommes soumis ou esclaves que je lisais et les photos que je pouvais regarder sur Internet. J'étais trop pris par ces voyages fantasmatiques pour m'apercevoir que son attitude vis-à-vis de moi avait changé peu à peu, qu'elle me regardait différemment, et que sa soumission n'était plus aussi appuyée qu'avant.

Mais cela ne me dérangeait guère, adorant tout le temps que je passais avec elle quelle que soit l'ambiance. Je ne faisais rien de mal même si les fantasmes de soumission devenaient de plus en plus présents dans ma tête et lorsque nous faisions l'amour. C'était comme un pavé dans mon ventre, un désir profond et fort, qui n'avait rien à voir avec le bonheur de dominer. Bien autre chose, du domaine de l'incontrôlable. Les masturbations ne me soulageaient guère, ce désir se développait en moi, sans doute exacerbé par une situation financière qui sans être préoccupante, me stressait. J'avais beaucoup de temps à y consacrer tandis qu'Isabelle partait chaque jour travailler. Je m'amusais un peu avec nos différents gadgets et cela soulageait la tension qui était en moi.

Tout cela ne prêtait pas à conséquence, jusqu'au soir où je croisais le pseudo Noir Destin qui tout de suite m'attira. C'est surprenant comme quelques mots peuvent trouver un écho assourdissant. Le profil était sombre, on distinguait à peine des formes sur la photo, mais elles étaient excitantes, le texte invitait à une relation très poussée de soumission, abandon, y compris même de féminisation et de perte de repères, de prise en charge financière et d'un esclavage non consensuel.

Curieusement j'hésitais à la contacter, je sentais quelque chose de plus sulfureux, de plus fort et réel qu'avec d'autres profils. Instinctivement, je sentais le danger mais aussi la réalité de ce profil. J'aurais été incapable de dire pourquoi. J'étais frappé par l'approche non consensuelle qui va à l'encontre de tous les principes d'une relation SM, mais que précisément je cherchais, ou plutôt je rêvais.

Puis, après quelques heures d'hésitation, je me lançais, dans un long texte, expliquant que j'étais un dominateur mais que depuis petit je rêvais de soumission, et que je me sentais aujourd'hui prêt à le vivre de façon intense, à me laisser emporter par une puissance supérieure. J'avais envie de me donner les moyens d'attiser l'intérêt de cette femme et pouvoir nouer un dialogue et un échange auquel je mettrai un terme dès que cela sera nécessaire.

Je me surpris à être très nerveux en attendant une hypothétique réponse, qui arriva rapidement, contenant juste un mail et me demandant ma photo ainsi qu'un cv complet. J'aurais dû penser que c'était un fake, un profil de racolage comme il y en a des milliers, mais non, cette sobriété collait parfaitement au personnage et à la situation, et était bien loin des propos lénifiants des fakes que je croisais chaque soir. Je me jetais sur mon mail, trouvais une photo de moi nu et à genoux que j'avais faite il y a quelques semaines pour ces cas-là, l'envoyait, avec toute mon histoire, un peu romancée surtout du côté soumis où je m'inventais des expériences que je n'avais eues que dans la tête, ou en autopunition.

Le contact était pris. Elle me demanda de prouver ma motivation en lui envoyant une photo avec son pseudo écrit sur la peau. C'était très excitant, cela rendait la relation concrète, et paradoxalement me prouvait que sa quête était totalement réelle. Je n'hésitais guère et filais à la salle de bain avec un feutre pour m'exécuter. Cela m'excitait terriblement de lui obéir ainsi. Sans doute aussi un moyen de contrôler la vérité de ma photo envoyée. Elle mit fin à l'échange pour la nuit et me dit de me reconnecter le lendemain à 23h00 précise. Me laissant sur ma faim. Et la tête à la fois remplie de désir, et frustrée de n'avoir rien sur quoi appuyer ces fantasmes fous.

Je passais la journée dans un état de tension que je n'avais pas connu depuis longtemps. Je relu des dizaines de fois le profil, interloqué par la liste des pratiques qui étaient particulièrement hard mais qui matchait incroyablement avec la mienne, rejetant toutes les pratiques soft ou vanilles pour se concentrer sur ce qu'il y a de plus sulfureux, extrême ou violent. Des pratiques qui sont vraiment exceptionnelles et une approche loin des canons consensuels.

Je touchais du doigt que ses pratiques non consensuelles étaient réelles et que ce n'était pas un profil pour juste jouer. C'est pourtant ce que je voulais faire avec ce profil. J'envoyais ma soumise Isabelle au lit bien avant l'heure du rendez-vous pour pouvoir me mettre dans l'état d'esprit que je souhaitais communiquer. Je ne faisais guère attention à elle et ne remarquais en rien les regards qu'elle ne cessait de me jeter.

Isabelle était à la fois décontenancée et furieuse. Elle n'en revenait pas de la façon dont je réagissais au pseudo qu'elle avait créé pour me tester, plus que me piéger. Me voir hier me précipiter à la salle de bain pour faire la photo avec le marqueur l'avait sidérée. Elle regardait son 'maître' d'un nouvel œil, et se sentait curieusement trahie. Même si c'est elle qui me manipulait avec ce faux pseudo, ce que je révélais la décevait profondément. Ce n'est pas ce qu'elle souhaitait comme Maître, et me voir si fragile et vulnérable était profondément déstabilisant.

Cette violence qui était en elle depuis toujours, qu'elle exsudait quand je la dominais, prenait un tour nouveau. Pour la première fois de sa vie elle ressentait l'expression de cette violence vis-à-vis d'une autre personne : moi. Elle voulut me confronter à cela toute la journée mais je n'étais pas vraiment attentif et l'heure du coucher arriva sans qu'Isabelle n'ai pu décider de ce qu'elle allait faire. La rage ne la quittait cependant pas.

D'une certaine façon je décidais pour elle, envoyant à Noir destin un long mail enthousiaste marquant comme j'adorais son profil, que ses pratiques quoique extrêmes étaient celles que je préférais et que notre taux de match était proche de 100%, lui parlant de moi et de cette recherche juvénile qui avait avortée. C'était bien entendu très centré sur moi-même, mais elle ne donnait prise à aucune connaissance sur elle qui aurait permis de personnaliser mon message. Et je ne me doutais en rien qu'Isabelle s'était inspiré des récits et photos que je consultais pour aller aussi loin dans l'expression de ses pratiques.

Elle avait profité de la journée pour lire un livre que j'avais récupéré en PDF, comment éduquer son mari, qui l'avait à la fois terrifiée par sa dureté et sa froideur, mais aussi convaincue de son bienfondé. L'écrivaine savait de quoi elle parlait et au fur et à mesure de la lecture Isabelle projetait de plus en plus son Maître dans le personnage de l'esclave. Le début du livre contenait un test pour savoir si on était capable d'être une bonne Maîtresse. Le résultat d'Isabelle était édifiant, elle n'était pas au niveau. Pourtant à la fin de la journée, son état d'esprit avait déjà beaucoup changé, et elle refit le test. Les résultats étaient bien différents. Quelque chose s'ouvrait en elle, une énergie et une violence qui avaient toujours été là et qu'elle tentait de canaliser depuis toujours, comme une libération. Elle était aussi perturbée par moi que par ses propres réactions.

Isabelle découvrait un tout autre personnage. Était-ce moi, une projection fantasmagorique ou juste un jeu, elle ne le savait pas et, franchement, à ce stade moi non plus. J'étais juste pris dans une fièvre d'excitation. Nous échangeâmes une partie de la nuit, le pseudo voulant tout savoir de ma vie. Les questions fusaient et en bon petit soldat je prenais soin de tout dire, ne réalisant pas à quel point je me dévoilais et me mettais à nu, donnant ainsi à Isabelle de nombreuses clés qu'elle rangeait de côté.

Au fur et à mesure des messages je devais me dévoiler plus encore, répondre à de multiples questions, certaines très intimes comme par exemple sur ma relation avec mes filles, mon rapport à l'argent, l'origine de mes pulsions, les jeux que je pratiquais enfant pour me punir. C'était assez excitant de repenser à tous ces jeux que j'avais pu pratiquer pour torturer mon sexe, me pénétrer le cul, m'exhiber dehors en portant les affaires de mes sœurs et bien d'autres humiliations que je m'infligeais. C'était certes puérile, et mon interlocutrice ne manquait pas de se moquer de moi, voire parfois d'être dégoûtée.

Elle me fit reprendre une à une toutes mes relations, qu'elles soient passagères ou plus suivies. Je devais me dévoiler, expliquer, décrire ; commenter mes émotions. C'était une certaine forme de catharsis. Je découvris alors que je n'avais pas tant menti que cela, ayant oublié ma première relation sm qui était en tant que soumis. Dans mes relations de domination, je dévoilais un personnage que je n'aimais pas trop. Je revendiquais un amour immodéré de la femme et pourtant me comportait bien durement avec elles.

Mon interlocutrice ne manqua pas d'appuyer là où cela faisait mal, c'était à la fois humiliant et excitant. Elle me demanda si notre échange me faisait bander, et je du bien lui avouer que oui. Je n'osais lui poser la question, mais elle me répondit, à mon grand désarroi que cela la dégoûtait plutôt qu'autre chose. Elle était sincère, Isabelle découvrait une nouvelle lecture de tout ce que j'avais pu m'ouvrir à elle, sachant que j'avais toujours caché ces pratiques masochistes et ce besoin de soumission en moi.

Elle réalisait avec ces échanges que je n'étais pas la personne solide et forte que je projetais, mais un petit garçon fragile, pervers et finalement un peu minable dans sa sexualité. Sauf que cette médiocrité provoquait en elle une excitation nouvelle, son masochisme light se transformant en un sadisme qu'elle sentait bien moins light. Et une émotion vis-à-vis de moi sur laquelle elle n'arrivait pas à mettre de mots : son amour avait disparu, restait sans doute une part d'affection, mélangée avec du dégoût, mais surtout une envie de m'écraser, de me piétiner qui germait de façon autonome loin de ce désir d'expiation que j'exprimais. Désir dont elle percevait bien l'origine familiale mais dont elle se moquait, je n'avais qu'à faire le travail pour dépasser cette origine, ce que je n'avais visiblement pas fait!

Elle me fit exprimer les fantasmes qui m'occupaient l'esprit, ce dont je rêvais. Je parlais aussi bien d'humiliations très sévères, en particulier d'être cocufié, nié dans ma virilité, mais aussi le fait d'être battu et atrocement traité, ou bien féminisé pour être réduit à rien, transformé physiquement, sans aucune autonomie. Avec réticence mais me disant que cela ne prêtait pas à risque, je lui décris aussi ce fantasme que ma Maîtresse prenne possession de tous mes biens, que je ne possède plus rien et devienne alors totalement dépendant à elle, n'ayant aucune autre alternative.

J'avouais que ces fantasmes me faisaient bien plus jouir que toute autre image et que je les avais quand je faisais l'amour avec ma soumise. Je me sentais honteux et le retour fut violent. Je reçu un message de mépris et d'injure qui me rendit très honteux. Isabelle se lâcha en imaginant tout ce que je fantasmais en la prenant, et me traita d'irrespectueux de la gente féminine et que je ne méritais pas de posséder une femme, que je ne méritais de ne rien posséder, et que je ne valais guère mieux qu'un chien.

Je tentais de lui dire que les fantasmes n'étaient pas tromper, mais, bien entendu, ce n'était pas du tout son avis, et le mot trahison devint une évidence de plus en plus grande pour Isabelle qui avait du mal à masquer sa colère noire, tandis que j'étais à deux pièces d'elle, dévoilant à une pseudo inconnue, les tréfonds de ma personnalité qu'elle ne connaissait pas. M'aurait-elle accepté ainsi, moi je ne le pensais pas, mais sans doute aurait-elle pu le comprendre et l'accepter. Ceci étant je n'en avais pas une conscience aussi développée avant de commencer ce dialogue : me sentir ainsi écouté profondément, et sans risque apparent, faisait que je me dévoilais comme jamais.

Mais se découvrir ainsi était révoltant. Il était 4 heures du matin, temps de mettre fin à cette première nuit de confession. Isabelle envoya un dernier message, m'interdisant tout contact sexuel avec ma soumise, et même toute expression de ma domination vis-à-vis d'elle. Isabelle savait qu'elle ne le supporterait plus et utilisait ce début d'autorité sur moi pour ainsi se prémunir. Elle devait réfléchir à ce qu'elle ferait de tout ce qu'elle découvrait. Sa vie lui plaisait énormément et elle ne souhaitait pas que tout s'effondre ainsi. D'un autre côté plus rien ne pourrait être comme avant. Mais une telle trahison, c'était inconcevable, la colère ne se calmait pas.

Si encore j'étais venu lui expliquer mes pulsions et mes besoins complémentaires... D'ailleurs elle se demandait dans quelle mesure la domination était mon truc, elle découvrait un nouveau visage et une nouvelle compréhension de mes comportements, de ma domination à la fois dure mais aussi très à l'écoute et finalement très adaptée à sa personnalité. N'était-ce pas une certaine forme de soumission de ma part, lui donnant ce qu'elle exprimait qu'elle voulait. Mais cette nuit, tout cela s'était évaporé, ce n'est plus cela qu'elle voulait, elle en était certaine. Ni de moi, ni de quiconque. Les hommes la dégoutaient.

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2 Commentaires
ZachariasvarZachariasvaril y a presque 2 ans

Très belle histoire de masochisme qui devrait aller très loin jusqu’à dans la destruction de sa virilité

AnonymousAnonymeil y a presque 2 ans

Encore bravo meo, vos récits sont très bien écrit. C'est à la fois exitant et troublant. Je me regale à chaque fois!!!!! Merci

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