Soumission et Séduction 02

Informations sur Récit
Petits plaisirs de Pierre et mauvaises surprises !
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2

Partie 2 de la série de 4 pièces

Actualisé 06/11/2023
Créé 07/13/2022
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Où Pierre a ses activités sexuelles et va découvrir que son nouveau Directeur Commercial n'est pas un rigolo!

Le lendemain matin, Pierre s'était réveillé frais et dispo. Il avait tout de suite senti contre lui le corps chaud, nu et désirable de son épouse collée contre lui en chien de fusil. Lui aussi était nu contre elle et le contact de ces fesses si chaudes et douces contre son sexe déjà tendu par son énergie matinale lui avait fait pousser sa verge d'abord doucement puis de plus en plus franchement entre les deux cuisses de sa femme.

Il avait alors entamé un mouvement de va et vient, appuyant d'abord légèrement puis de plus en plus fortement et son sexe s'était naturellement insinué entre les deux grandes lèvres de son épouse, les écartant par sa seule rigidité.

Au début, elle dormait sans aucun doute, mais il avait bien senti aux légères contractions de ses fesses que son bas ventre répondait aux sollicitations de son mari.

Peu à peu, une douce humidité très excitante s'était répandue sur sa queue et les soupirs de plaisir de plus en plus marqués de son épouse avaient accompagné ses frottements. Puis, se déplaçant un peu et d'un léger mouvement de son bassin, Maude avait réussi à positionner l'entrée de son vagin contre le gland de Pierre. Comme un hameçon attendant son poisson, une fois le champignon décalotté entré, bien au chaud, entouré par l'humidité des lieux, Pierre était verrouillé dans sa belle épouse. Il avait pénétré naturellement et sans effort dans le palais des délices. Tous les deux avaient perçu le plaisir que ce moment leur procurait. Ils s'étaient arrêtés de bouger, saisis par l'instant, sa pureté, sa puissance. Maude avait alors relancé le signal des hostilités par une contraction intérieure engageant son époux à bouger en elle.

Se soulevant légèrement, elle l'avait incité à glisser un bras sous elle à la recherche d'un sein qu'il avait empaumé. De son autre bras, Pierre malaxait une fesse. Il était dans Maude, ses deux mains accrochées fermement à deux extrémités sensuelles et superbes de son corps. Pierre se disait à chaque fois qu'il faisait l'amour à sa femme ô combien elle avait été une prise dont il se félicitait.

Leurs soupirs et l'accélération de leur rythme commun et coordonné les amena à une jouissance rapide, brutale et simultanée. Maude s'était contorsionnée pour lui offrir sa bouche de côté et ils s'étaient mutuellement mordus amoureusement leurs lèvres au paroxysme de leur plaisir. À ce moment-là Pierre jouissait dans son épouse, se répandant en elle et il sentait qu'elle mouillait de plaisir également autour du membre qui venait en elle.

Sa jouissance venue, ses deux bras enserrant son épouse, un sein fortement serré et pétri dans chaque main, il s'accorda un moment de répit. Maude lui murmura un « je t'aime » auquel Pierre répondit par un rituel « Moi aussi, je t'aime, mon amour ».

Maude s'était encore plus lovée contre lui, contractant ses fesses autour de la bite de Pierre qui se détendait, refermant ses propres mains à elle sur celles de son époux, accentuant ainsi la pression sur sa poitrine par ses quatre mains rivées sur elle :

- Tu les aimes mes seins, hein?

Pierre ne répondit pas et se contenta de l'embrasser tendrement entre sa nuque et son cou. Ce moment de quasi immobilité ne pouvait durer même si Maude le souhaitait ardemment.

La prostate de pierre excitée par ce début de matinée ainsi que sa vessie bien remplie par les breuvages absorbés durant la soirée du séminaire lui intimaient toutes les deux l'ordre d'aller au WC. Il commença à se retirer d'elle. Par jeux, elle contracta encore plus ses muscles et fit tout pour le retenir. Il rigola, la chatouilla un peu et se détacha d'elle en lui murmurant :

- Désolé, mais faut aussi que j'aille bosser, j'ai rendez-vous avec le nouveau directeur ce matin... Ma semaine va être chargée (tu parles il avait deux rendez-vous avec Monique et Nadine qu'il comptait bien honorer aussi) Mais promis mon amour, ce WE, je serai là pour toi.

Douché, habillé, café avalé à fond les balais, sourire aux lèvres, Pierre embrassa sa femme qui s'était assoupie à nouveau et partit à son boulot. Il arriva ainsi en pleine forme à son bureau vers les 9h du matin. Son rdv était prévu dans la mâtinée sans précision d'heure, il avait l'intention de faire un peu d'administratif en attendant le coup de fil de la nouvelle assistante que le Directeur avait amené avec lui.

Alors qu'il commençait à s'ennuyer ferme vers les 10h et à rêver aux contrats qu'il pourrait être en train de signer avec quelques clients, un sms tomba sur son iPhone : « RDV now avec Mr Daniel Saint-Martin asap, il vous attend dans son bureau -- Claire ».

Pierre prit le dossier contenant ses résultats sous le bras et alla tranquillement vers l'ascenseur. Hors de question de se presser, d'arriver en sueur ou en stress à son premier rdv. 10 mn plus tard il frappait à la porte de la nouvelle assistante et attendit un charmant « entrez! ».

Waouh! Le nouveau DirCo avait bon goût. L'assistante amenée dans ses bagages et absente au séminaire d'hier était vraiment bandante! Pierre s'imaginait déjà en train de lui proposer plein de choses intéressantes et vicieuses. Cette superbe jeune femme entre vingt-cinq et trente ans, noire comme l'ébène et à la plastique irréprochable, occupait le bureau de l'assistante habituelle et excitait son imagination.

Cette bonne vieille Michelle ne manquerait pas à Pierre. Elle avait été mutée sur un site proche de son domicile quelques jours avant en remerciements des bons et loyaux services à l'ancien DirCo. Pierre se demandait si les deux femmes s'étaient croisées, s'il y avait eu une passation de pouvoir ou d'infos? C'eut été assez marrant, connaissant Michelle...

Exit donc Michelle et sa presque soixantaine rieuse avec qui Pierre avait partagé régulièrement des moments bien agréables : une spécialiste des fellations discrètes sous le bureau entre autres qualités, se souvenait Pierre avec émotion. Michelle avait des kilos en trop et faisait son âge, mais elle assumait tout cela parfaitement et en tant que célibataire endurcie, adorait que les petits jeunes (pour elle) comme Pierre, s'intéressent à elle.

Tout en rondeurs (gros cul, gros seins, hanches débordantes, lèvres pulpeuses en résumé), assurance et volonté de s'éclater sexuellement, Pierre avait vu Michelle à l'œuvre. Capable de déstabiliser hommes et femmes qui passaient par son bureau avec une réflexion bien sentie ou un regard très ambiguë, la Michelle!

Pierre était donc souvent allé la voir chez elle en fin de journée durant plusieurs années et pas que pour parler boulot. Très vite, ils avait mis un scénario sur les rails : la porte de son petit pavillon n'était pas fermée quand il débarquait.

Il entrait alors sans bruit et trouvait Michelle plus ou moins affairée dans sa cuisine, délicieusement vêtue d'un simple tee-shirt ras les fesses. De dos, on voyait clairement son sexe charnu et déjà luisant. Michelle la coquine s'était-elle caressée en l'attendant, se demandait-il souvent? Sans doute, c'était bien dans son genre.

Michelle sentait bon et sortait de la douche, ses cheveux gris-bruns, qu'elle ne tintait surtout pas, étaient étalés sur ses épaules. Toujours sans bruit et sans rien dire, il s'approchait d'elle, se mettait à genou, soulevait délicatement les pans du tee-shirt et plongeait son visage dans la raie de son gros popotin.

Michelle ne sursautait jamais. Un gloussement joyeux sortait de sa gorge. Elle soupirait alors s'offrant avec générosité et ajoutait des « Pierre, Pierre, tu es fou de me faire ça, espèce de gros cochon! »

Ben voyons, espèce d'adorable salope! Se disait Pierre. Après avoir consciencieusement caressé, embrassé et léché ses fesses durant de très longues minutes, il écartait les deux globes blancs et charnus violemment et il plongeait sa langue sur l'œillet central.

Malgré son âge, Michelle avait un très bel anus sans défaut, sensible et excitant dont Pierre adorait se régaler. Ce cul d'albâtre frémissant se donnait ainsi à Pierre. Les chairs tressautant sous ses mains et ses coups de tête à chaque fois qu'il tentait d'aller au plus profond de son petit trou avec sa langue. Pierre salivait de plaisir et humidifiait toute la zone avec joie. Parfois sa langue faisait un petit détour plus bas pour goûter d'autres senteurs féminines et les étaler sur son trajet quand il remontait vers son anus.

À ce stade, Michelle était penchée sur son plan de travail et lui offrait le meilleur accès possible à son fondement tout en exprimant avec enthousiasme son contentement. Elle se caressait souvent au même moment, enfonçant un ou deux doigts dans son vagin, étirant ses petites lèvres assez rudement.

Elle mouillait beaucoup et étalait son jus de haut en bas, caressant son clito et faisant remonter ensuite sa main dans l'autre sens presque jusqu'à son petit trou. Parfois elle touchait le menton de Pierre voire pointait sa main en écartant les doigts pour que la langue de Pierre se faufile entre eux avant de titiller la chair si sensible de cette zone.

Pierre savait alors qu'il pouvait lui introduire un doigt, puis deux et finalement au moins trois dans son anus de plus en plus assoupli. En bonne coquine sachant exactement ce qu'il allait lui arriver à l'avance, Michelle avait parfaitement nettoyé et rincé l'intérieur de son conduit anal et même préparée la zone avec une crème odorante et lubrifiante qu'elle utilisait toujours et que Pierre adorait.

Tout en continuant à lui enfoncer ses doigts dans le cul (comment dire cela autrement?) avec un rythme de plus en plus musclé, Pierre avait fait tomber son pantalon et son caleçon. Son sexe était déjà forcément dressé et bien tendu. Il sortait alors les doigts de l'anus de Michelle et arrêtait sa pénétration pour la saisir par les hanches.

Michelle se penchait et se cambrait le plus possible, retenant son souffle et s'ouvrant au maximum. Pierre pointait alors sa bite sur l'œillet qui palpitait, laissait planer un doute vicieux dans ses intentions. Il attendait que Michelle se recule volontairement vers lui en criant "Encule-moi! Mais encule-moi, nom de Dieu!"

Il s'enfonçait alors doucement en Michelle tout en faisant tomber un peu de salive sur son sexe. Le premier anneau passé, il poussait à fond d'un seul coup.

Michelle ainsi pénétrée poussait un cri de plaisir guttural. Tout ce qui avait précédé n'était qu'un prélude, le premier mouvement d'une symphonie orchestrée aux petits oignons... dans l'oignon!

Pierre et Michelle bougeaient alors de concert et Michelle arrivait facilement à jouir plusieurs fois de la situation en encourageant à nouveau Pierre : « Encore! Plus fort! Espèce de petit salaud tu me fais du bien, continue! » etc.

Michelle, si polie au boulot se lâchait totalement quand Pierre venait la sodomiser chez elle. Elle adorait ça. Pierre s'était souvent demandé pourquoi il n'avait jamais baisé « normalement »?

Certes Michelle adorait la sodomie, lui faire lécher son minou qu'elle rasait par simple provocation comme les gamines des vidéo pornos, se faire malmener ses gros seins, elle adorait qu'il se finisse dans sa bouche mais jamais, ô grand jamais, il n'avait pu la pénétrer dans son vagin. Y mettre ses doigts, des ustensiles divers et variés oui, sa queue jamais! Malgré des années de pratiques et de relations régulières, un seul garage autorisé, il n'avait droit qu'à son cul!

Et pour être franchement honnête, Pierre ne lui en tenait aucunement rigueur. Enculer Michelle était plus qu'agréable et ses petites séances de sodomies lui convenaient parfaitement! Sachant qu'elle lui refusait rarement ce plaisir même au débotté et sans rendez-vous pris à l'avance. Michelle était toujours disponible et prête pour une bonne séance de sodomie!

Après avoir joui dans son cul et parfois dans sa bouche, Michelle choisissait toujours l'endroit du jour à utiliser, ils allaient prendre une douche ensemble. Parfois Michelle y réclamait un léchouille prolongée, parfois elle se mettait à genou et ne rechignait pas à profiter d'une douche dorée. Pierre, serviable, surpris par cette demande la première fois, faisait tout pour la satisfaire, répondant à ses souhaits sans se poser de questions. Les goûts et les couleurs entre adultes consentants, après tout!

L'exercice durait une bonne heure et demie et Pierre regagnait son chez soit en pleine forme. Il ne faut pas s'étonner, mais Pierre faisait partie de cette catégorie d'hommes capables de prendre leur pieds plusieurs fois par jour sans aucun problème physique. Il n'était même pas fatigué ensuite mais bien au contraire remonté à bloc comme un coucou d'horloge suisse!

Mais trêves de souvenirs de baises avec Michelle, il ne savait pas encore ce que la nouvelle et belle Claire cachait comme désirs, mais il se promettait de le découvrir rapidement. La manière dont elle était habillée (sexy mais classe, jupe noire moulante, jambe découvertes à mi-cuisses, chemisier blanc sur une poitrine légèrement apparente, talon d'un bon 6 ou 8 cm renforçant sa cambrure) et surtout la façon dont elle lui indiqua de la suivre vers le bureau du patron d'un signe de main et d'un sourire ravageur, sans parler de la démarche chaloupée qu'elle lui offrait, ne laissait planer aucun doute. Cette Claire était une bombe demandant juste à être amorcée avant explosion!

L'esprit occupée par ce qu'il imaginait pouvoir faire avec la belle Claire, Pierre entra un pu distrait dans le bureau du patron. Daniel Saint-Martin était près de la porte et lui tendait la main en lui lançant un :

- « Ah! Voici donc mon meilleur élément! ».

Pierre répondit par un "Bonjour Monsieur" des plus classiques.

Mr Saint-Martin le fit asseoir et congédia son assistante d'un « Merci Claire, toujours parfaite! » tout en regardant Pierre comme s'il semblait partager ses pensées érotiques.

Le nouveau directeur impressionnait Pierre, c'était sans contestation possible une forte personnalité qui en imposait. Pierre se demandait presque ce qu'il venait faire dans leur Groupe pas si leader que ça dans son secteur, face aux concurrents étrangers... Il l'aurait bien vu sur des postes équivalents, mais dans des boites plus connues...

Bref, anyway se dit-il, on devrait pouvoir bosser sérieusement ensemble et je ne devrais pas y perdre par rapport à l'ancien Dirco bien sympa mais pas aventureux. Du moment qu'il me laisse bosser en me foutant la paix dans mon planning...

- Mon chers Pierre, je vous avoue que j'étais curieux de vous rencontrer. Vous êtes notre meilleur commercial et de loin. Quand je vois les chiffres de vos collègues, j'ai juste envie de virer tout le monde sauf vous! Mais ça, je ne peux pas le faire tout de suite ou facilement, évidemment...

Pierre était soudainement pleinement attentif et concentré, les oreilles bien ouvertes en entendant de tels projets. Certes, tous les commerciaux du Groupe n'avaient pas ses résultats, mais quand même, certains bossaient bien et le nouveau boss voulait tous les virer?!

- Donc mes félicitations mon chers Pierre! Pour être franc, je ne vais pas vous embêter dans votre organisation, mais je compte vous proposer une évolution de votre poste assortie d'une sérieuse augmentation à condition de régler quelques petits détails.

Daniel Saint-Martin tout en prononçant ses mots avait fait le tour de son bureau et lui tournait le dos, fixant un tableau insipide accroché au mur avec l'aval de son prédécesseur. Même pas original cette acrylique se disait-il. Faudrait faire mette tout ça à la poubelle et renouveler sérieusement la déco et les couleurs de ce bureau... Comme ce petit doué de Pierre, il va falloir lui refaire la déco, le mettre au pas et s'occuper de sa femme.

Un sourire carnassier, que Pierre ne voyait pas, apparu durant quelques secondes sur le visage du Directeur.

Daniel Saint-Martin se retourna d'un seul coup sans prévenir. Pierre ne bougeait plus. La prestance de ce nouveau patron, sa voix, ses propos, son autorité naturelle l'avait réduit au rang de subalterne aux ordres, quasi hypnotisé.

- Pour être franc, mon petit Pierre, j'ai deux problèmes à régler avec vous. Daniel Saint-Martin avait changé de ton, s'appuyant des deux mains sur son bureau, se penchant vers lui, le fixant sans sourciller.

- Un, il va falloir que je vous augmente, lui lança-t-il avec un grand sourire et il ajouta :

- Car en plus d'être notre meilleur commercial, vous allez devenir le formateur et le contrôleur de toutes les équipes commerciales de notre Groupe! Vous serez moins chez vous, mais je pense qu'avez une augmentation deux mille euros par mois et un poste officiel de conseiller commercial rattaché au nouveau Directeur Commercial, Madame que j'ai pu apercevoir à notre petite soirée, va comprendre vos absences!

Pierre ne savait comment réagir, il bredouilla :

- « Merci monsieur le Directeur, je ne m'attendais pas à... Merci vraiment, je ne sais que dire... Euh...»

Daniel Saint-Martin pratiquait la politique du chaud-froid avec un air consommé et il continua de maîtriser son Pierre avec sa déclaration suivante :

- Le second point que nous avons à régler est plus épineux mon chers Pierre. Il semble que d'après mes informations, vous êtes non seulement mon meilleur commercial mais qu'en plus mère nature vous a doté d'appétits sans limites, n'est-ce pas?

Le Dirco tout en prononçant ses mots venait de lui tendre un mobile sur lequel passait la vidéo filmée dans la pénombre de Pierre en train de s'occuper de la serveuse blonde...

- Et s'il n'y avait que cela mon petit Pierre, ce ne serait rien. Sauter une serveuse dans une soirée pendant que sa femme s'amuse, vous ne seriez pas un démon... Malheureusement, voyez-vous, plusieurs femmes avaient saisi mon prédécesseur quant à vos comportements avec elles... Vu vous résultats, il vous aimait beaucoup et tout a été réglé discrètement sans que son nom n'apparaisse nulle part... Enfin tout à quelques exceptions près qu'il m'a laissé le soin de gérer en m'informant de la situation.

Pierre était pétrifié et ne savait plus quoi dire. Daniel Saint-Martin savourait sa victoire en deux coups. Un, une petite caresse sur la truffe. Deux, un bon gros coup de pieds dans les burnes. Le Commercial était au tapis, il s'agissait maintenant de le lier définitivement à lui.

- Pour tout vous dire mon petit Pierre, business is business et je compte bien régler ces histoires sauf qu'un jour vous avez eu le malheur de sauter deux femmes de clients qu'il ne fallait vraiment pas toucher.

Il tendit à nouveau son mobile à Pierre, fit défiler deux photos de deux femmes dans la soixantaine, Pierre les remettait plus ou moins. Deux coups faciles et rapides dans l'arrière d'une boutique pour l'une et dans sa voiture en pleine forêt pour l'autre. En consultant son petit carnet, il retrouverait tous les détails mais ne comptait pas le dire à son nouveau directeur.

Daniel Saint-Martin regarda les deux visages, fit une moue dubitative et lança à Pierre :

- Les goûts et les couleurs, hein! Personnellement, je ne leur aurais rien fait (faux, pensa-t-il) mais chacun ses plaisirs! Le problème c'est qu'il s'agit de deux très bons clients, comme vous le savez, et qu'eux exigent que l'affaire ne s'arrête pas là... Visiblement, ils ont en travers que Mr Pierre ici présent se soit occupé de leurs épouses...

Daniel Saint-Martin laissa planer un lourd silence. C'est là que tout va devenir pénible, douloureux, long et dur pour mon petit Pierre se disait-il.

Quant à Pierre, il ne pensait plus à sa promesse de promotion mais s'imaginait déjà devant un Tribunal, sa femme en train de le quitter, son boulot perdu, etc. Les deux maris s'épanchant dans la presse, sa boite le poursuivant et lui réclamant des dommages et intérêts... Le cauchemar intégral.

- Pierre, je vais être franc avec vous. Je connais très bien ces deux clients, Je crois pouvoir négocier un arrangement avec eux et vous sauver, mais cela va nécessiter beaucoup d'efforts et de temps de ma part... Ce ne pourra être gratuit, voyez-vous.

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