Les plaisirs d'Anna -- 01 (l'éveil)

Informations sur Récit
Le premier flirt d'Anna devant son mari et ses amis.
3.3k mots
4.58
20.5k
8

Partie 1 de la série de 15 pièces

Actualisé 06/15/2023
Créé 04/26/2022
Partagez cette Récit

Taille de Police

Taille de Police par Défaut

Espacement des Polices

Espacement des Polices par Défaut

Face de Police

Face de Police par Défaut

Thème de Lecture

Thème par Défaut (Blanc)
Tu dois Connectez-Vous ou Inscrivez-Vous pour enregistrer votre personnalisation dans votre profil Literotica.
BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

-----------

Ce texte étant une fiction, les scènes décrites sont le fruit de l'imagination. Toute ressemblance avec des personnes existantes serait purement fortuite. Les personnages présentés sont tous majeurs.

-----------

Pour cette dernière soirée de l'année, la fête bat son plein dans l'appartement de Jules et Anna. Le couple a invité quelques amis pour le réveillon. Autour du buffet, le champagne coule à flots et l'ambiance est déjà chaude.

A 29 ans, Anna est resplendissante. C'est une belle femme, brune, très sensuelle. Elle n'a pas la silhouette longiligne des mannequins, qui intéresse surtout les femmes, mais des formes légèrement plus épanouies, comme les hommes les aiment en général. Grâce aux sports et à la gymnastique qu'elle pratique régulièrement, son corps est resté ferme et tonique, malgré deux grossesses au cours de ses cinq années de mariage. Elle rayonne d'une incroyable sensualité qui lui vient, pour une bonne part, d'un regard coquin, qui est là, naturel, même lorsqu'elle ne cherche pas à en jouer. Ce sont ses formes qui attirent d'abord les hommes, mais ce qui les rend captifs c'est ce regard qui leur laisse penser qu'avec elle les plaisirs les plus licencieux sont possibles.

Jules, son mari, du même âge, ne brille pas par son physique. Tout chez lui est moyen. Il a tout pour passer inaperçu. Jules n'a jamais compris comment une femme aussi belle avait pu jeter son dévolu sur lui. Peut-être était-ce sa gentillesse et ses attentions pour elle? Peut-être était-ce son amour pour elle, proche de la dévotion? Il est toujours prêt à la servir, comme une reine, sa reine.

Sur le plan sexuel, tout n'est pas au beau fixe dans ce couple. Jules sent bien qu'il ne peut la satisfaire. Bien sûr, elle est heureuse qu'il lui ait fait deux beaux enfants, pense-t-il, mais il sait bien que le plaisir n'est pas au rendez-vous. Lui, qui a eu peu d'expériences avant le mariage, manque de savoir-faire. De plus, il est si excité par la beauté et la sensualité d'Anna qu'il atteint trop vite la jouissance.

Jules se rend bien compte qu'Anna n'arrive jamais à l'orgasme avec lui. Au début de leur mariage, Anna a parfois simulé mais, depuis un ou deux ans, elle ne s'en donne même plus la peine. Aurait-il épousé une femme frigide? Répondre oui aurait rassuré Jules, l'exemptant de toute responsabilité, mais il n'y croit pas lui-même. Jules se refuse à priver Anna d'une jouissance qu'il vit intensément lui-même à chaque relation avec elle. Comment pourrait-il refuser ça à la femme qu'il adore? Ce problème l'a obsédé au point de ne plus penser qu'à ça. Jules a fini par imaginer son épouse prenant enfin le plaisir qui lui revient dans les bras d'un autre homme. Cette idée l'a fait longtemps souffrir, le risque de la perdre s'ajoutant à une jalousie naturelle. Cependant, ce sentiment a commencé à s'effacer, laissant place à une excitation de plus en plus nette.

Lorsque l'imagination de Jules apportait des images d'Anna flirtant avec un autre homme, il sentait son sexe durcir, ce qui lui paraissait inconcevable. Son esprit finissait alors par lui apporter la vision de sa femme, nue, s'offrant à un homme, qui la pénétrait d'un sexe bien plus long et plus gros que le sien. A ces moments, Jules sentait sentait une érection si forte qu'elle en était presque douloureuse.

L'idée d'offrir Anna à d'autres hommes avait fait son chemin et il avait fini par lui suggérer, à demi mots, qu'elle pourrait peut-être répondre un peu à des avances, lorsqu'elle se sentirait désirée. Il n'avait pas osé aller plus loin, ne voulant pas la forcer, d'autant plus qu'elle avait parue surprise et l'avait traité d'idiot. Jules espérait simplement que l'idée ferait peu à peu son chemin.

Ce soir, Anna porte une mini-robe noire et argent, qui découvre très haut ses jambes fuselées dont elle est fière. Anna a mis des bas à jarretières d'un noir pailleté. Jules l'a persuadée, avec bien du mal, de ne pas porter un slip qui se serait vu sous la robe moulante. Au début de la soirée, elle s'est plutôt sentie mal à l'aise, le tissu s'arrêtant vingt centimètres sous ses fesses. A chaque instant, elle avait l'impression que ses invités allaient s'apercevoir qu'elle ne portait pas de sous-vêtement. Mais l'ambiance et la boisson aidant, Anna s'est vite habituée, n'y prêtant plus ensuite attention.

Les couples, qui dansent ou se pressent autour du buffet, sont presque tous des amis très proches. Les rires fusent et la soirée serait parfaite s'il n'y avait une note un peu discordante. En effet, Léo et Jade, ne font pas partie du cercle habituel. Amenés par des amis, ils n'ont pas eu de mal à se mettre dans l'ambiance, mais cependant, tous ont vite senti une certaine tension dans ce couple, comme si ils s'étaient disputés peu de temps auparavant. Cela s'était remarqué à quelques échanges un peu secs, accompagnés de regards qui ne trompent pas. Mais, dans l'ambiance de fête, cela ne se voit bientôt plus.

Anna danse beaucoup, non seulement avec Jules, mais avec la plupart des hommes présents. Plusieurs fois, Paul, le vieux mari d'une de ses meilleures amies, l'a invitée pour un rock and roll. Anna sait qu'il a un petit faible pour elle, et elle a accepté de danser ensuite un slow avec lui, en tout bien tout honneur. A la fin de la danse, c'est Léo qui lui a pris la main pour l'entraîner dans un autre slow, et elle n'a pu refuser. Il l'a alors serrée de près, de bien trop près pour que la bienséance soit respectée.

Jules n'a d'yeux que pour son épouse. Il aime la voir danser, la regarder. Il est sensible à la formidable sensualité qui émane d'elle. Cette impression est encore amplifiée quand Anna se décontracte sous l'effet du champagne, qu'elle apprécie et boit plus que de raison, ce soir. Elle se sent bien, heureuse, dans cette ambiance de fête.

A minuit, Jules éteint toutes les lumières, pour laisser à chacun le loisir de baisers discrets, au moment des souhaits de bonne année. Jules embrasse son épouse à pleine bouche et lui souhaite beaucoup de plaisirs. Anna échange des baisers sur les deux joues avec tous ses amis. Lorsque vient le tour de Paul, celui-ci bouge légèrement pour venir l'embrasser furtivement au coin des lèvres. Seule Anna s'en est aperçue, mais cela ne l'a pas étonnée, connaissant l'attirance de Paul pour elle. Cette situation ne lui a pas déplu. Elle, qui n'a jamais imaginé tromper son mari, apprécie même assez de se sentir ainsi désirée. Il faut dire que, l'alcool aidant, elle a tendance à se laisser aller. C'est à cet instant que Léo la prend dans ses bras et l'embrasse à pleine bouche. Anna, surprise, mais aussi peut-être un peu trop éméchée pour réagir, se laisse faire et répond même à son baiser. Leurs langues se mêlent, prolongeant le contact. Cela n'est malheureusement pas discret, car l'obscurité n'est pas complète. Les braises d'un feu rougeoient encore dans la cheminée et éclairent la pièce d'une lumière faible, mais suffisante pour distinguer nettement les silhouettes. Bien qu'ils ne le montrent pas, les invités ont presque tous remarqué la scène. Seule Jade laisse paraître sa déconvenue en se renfermant dans une bouderie de plus en plus apparente. Quant à Jules, l'impression a été sur lui toute différente. Voir ainsi son épouse embrassée sans retenue par un autre homme l'a excité au plus au point, malgré l'embarras de cette exhibition publique.

La lumière revenue, Jules choisit un rock and roll. Il n'a pas le temps d'inviter son épouse à danser que déjà Léo entraîne Anna. Chaque mouvement est pour lui une occasion de laisser glisser sa main sur le corps de sa cavalière, qui n'est pas insensible à ces frôlements. Il profite alors d'une passe de rock plus élaborée pour se baisser lorsqu'elle tourne sur elle-même. Dans ce mouvement, la main de Léo glisse sur les cuisses, au bas de la robe, qui remonte un peu. Anna a senti un instant le bout des doigts caresser la peau douce et sensible de ses cuisses, juste dans le pli, à la limite des fesses, venant même en épouser furtivement les rondeurs. Pourvu que personne n'ait remarqué cela, pense tout de suite Anna, qui se dit aussi que Léo sait maintenant qu'elle est nue sous sa robe. Après un instant de gêne, cette pensée l'excite et elle sent alors une moiteur caractéristique envahir son sexe.

Maintenant, Léo ne laisse à personne d'autre le plaisir de danser avec elle. Pendant les slows, il se serre contre elle, plaquant son ventre contre le pubis d'Anna. Elle sent qu'il bande fortement, et la pression du sexe tendu augmente encore l'humidité de sa vulve qu'épouse le fin tissu de sa robe. Son cavalier bouge le bassin et se frotte contre elle, comme s'il cherchait à pousser son gland entre ses lèvres intimes. En même temps, Léo vient lui voler quelques petits baisers rapides sur la bouche, au vu de tout le monde. Anna ne sait quelle contenance prendre. Elle détourne vivement la tête pour éviter que les baisers ne se prolongent et essaye de le tenir à distance, mais en vain, car la main, dans son dos, accentue à chaque fois sa pression.

Les invités se font discrets, mais Anna ne peut ignorer les regards furtifs. Elle serait vraiment mal à l'aise, si elle ne voyait pas que la situation plaît à son mari, qui ne la quitte pas des yeux. Son regard n'est aucunement courroucé, mais au contraire montre toute l'excitation qu'il ressent à la voir ainsi. Anna, intérieurement, s'en étonne, puis se dit qu'elle avait déjà un peu deviné ce penchant chez lui. Son mari n'avait-il pas eu de cesse de connaître ses premières expériences amoureuses, voire sexuelles, lorsqu'il l'interrogeait en lisant avec elle son journal de jeune fille, alors qu'ils n'étaient encore que fiancés. Il n'y avait alors chez lui aucune marque de jalousie, mais plutôt une réelle excitation, qu'elle avait calmée plus d'une fois en le masturbant pendant son récit. C'était toujours au moment où elle lui décrivait les caresses les plus poussées de ses flirts qu'il atteignait l'orgasme et lui engluait les doigts de son sperme chaud. Ces souvenirs l'amènent à repenser à une récente conversation avec son mari, à cette proposition d'une certaine liberté de flirter, voire plus, mais était-ce vraiment cela?

Anna est dans cet état d'esprit lorsqu'elle sent son cavalier lui prendre les mains et les placer autour de son cou. Alors, au lieu de les retirer, elle les laisse ainsi, restant plaquée contre lui, dans une attitude sans équivoque. Elle profite de cet homme qui l'enlace. Elle accepte les baisers qu'il pose sur ses lèvres. Elle ne rejette pas la main qui lui caresse le dos et descend aux creux des reins jusque sur le haut des fesses. Elle ne s'écarte qu'un instant pour attraper une coupe de champagne et la boire d'un trait, avant de l'enlacer de nouveau. Elle vient même à la rencontre du sexe de Léo en poussant son pubis vers lui. Elle laisse une jambe de l'homme se glisser entre les siennes. En se hissant encore plus sur les pointes de ses chaussures à talons hauts, elle lui permet de venir placer la bosse de son pantalon parfaitement au contact de sa vulve. Dans cette position, s'il n'y avait le fin tissu de nos vêtements, il me pénétrerait de son sexe, pense Anna. Elle repose presque autant sur ce gland qui écrase ses lèvres intimes que sur ses pieds. Sous la pression, elle sent même sa vulve humide s'écarter et le tissu de la robe s'y enfoncer un peu. Son attitude n'a d'ailleurs pas échappé à son mari qui vient de prendre une photo du couple.

La soirée tirant à sa fin, Jules n'a plus sélectionné que des slows. Anna et Léo dansent toujours ensemble, étroitement enlacés. Jade, que la situation gênait de plus en plus, vient juste de s'en aller, prétextant la fatigue. Son mari, trop occupé par sa cavalière, l'a laissée partir sans un mot, rendant ainsi l'atmosphère encore plus curieuse. Pourtant, les couples continuent de faire la fête, buvant, dansant ou devisant, et l'ambiance ne s'en ressent pas.

Du bout de ses ongles carminés, Anna caresse la nuque de Léo, qui lui répond en l'embrassant sur la bouche. Ils dansent très lentement, leurs mouvements n'étant que prétextes pour frotter leurs sexes l'un contre l'autre et augmenter leur excitation. Anna vient de sentir la main de son cavalier descendre dans son dos, jusqu'à ses reins, un peu plus bas que la taille. Les doigts accroissent leur pression, et, en même temps, se crispent sur la robe, qui remonte un peu. Les doigts tirent le tissu vers le haut, le froissant dans la paume. Anna s'en inquiète, mais Léo lui répond simplement: "tu es belle", et continue son mouvement. Elle va protester lorsqu'il s'arrête enfin. La robe est relevée jusqu'à l'extrême limite des fesses.

Le couple tourne lentement en dansant un slow, et vient dans un coin de la pièce. Paul, assis sur une chaise dans cet angle, se repose un moment, victime du coup de pompe du petit matin. Le couple danse maintenant sur place, en face de lui, dans un imperceptible mouvement d'ondulation extrêmement sensuel. Dans cette position, Paul a une vue imprenable sur les cuisses d'Anna, dont il ne peut bientôt plus détacher ses yeux. La robe découvre entièrement les bas, et montre une bande de peau nue au dessus des jarretières, ce qui excite Paul au plus haut point. Le couple vient encore de se rapprocher de lui. S'il tendait la main, il pourrait toucher ces cuisses qui l'attirent. Anna sent alors de nouveau les doigts de son cavalier malaxer le tissu de la robe.

"Arrête !" dit-elle tout bas à Léo qui interrompt son mouvement, mais ne relâche pas pour autant l'étreinte de sa main. Le tissu a dépassé d'un centimètre la limite de la décence. Paul manque de s'étrangler lorsqu'il remarque, juste en face de ses yeux, le bord des fesses nues qui dépasse de la robe, et ressent immédiatement une forte érection, s'exclamant intérieurement: "quelle salope !"

Alors, Léo serre fortement Anna contre lui, lui interdisant ainsi toute résistance, et continue à brasser lentement le fin tissu entre ses doigts, découvrant progressivement les fesses de sa cavalière, dont le visage s'empourpre instantanément. Au moment où Paul, n'y tenant plus, avance la main pour palper cette nudité qui s'offre, Léo laisse retomber la robe et ramène sa cavalière vers le centre de la pièce, parmi les autres couples.

Anna ne pourrait être plus inquiète. Elle a déjà honte d'avoir été ainsi exposée aux regards d'un ami qui la désire, mais a surtout peur que d'autres invités l'aient vue. Mais tout s'est passé très vite. Seul son mari a remarqué cette scène des plus érotiques, regrettant seulement de ne pas avoir eu le temps d'immortaliser cet instant par une photo.

Léo la tient maintenant moins serrée contre lui. En dansant, il presse toujours son ventre contre elle, mais la laisse éloigner légèrement son buste. Prenant ainsi un peu de champ, il la regarde et lui répète qu'il la trouve belle, s'approchant seulement pour poser quelques baisers sur ses lèvres. Anna se cambre, comme pour s'écarter de lui, accentuant ainsi la pression que son sexe exerce sur le membre tendu de son cavalier. Alors, la regardant droit dans les yeux, Léo fait remonter sa main le long du buste de sa cavalière, jusqu'à enserrer un sein qu'il malaxe à travers la robe. Anna se laisse faire, bien qu'il continue de la peloter ainsi sans se soucier de l'assistance.

A la fin de la nuit, les couples prennent congés les uns après les autres, jusqu'à ce que Léo reste seul avec Anna et son mari. Jules se demande ce qui pousse ainsi à s'attarder son invité, qui se montre de plus en plus entreprenant avec son épouse. Cherche-t-il à faire l'amour avec Anna devant moi, se dit-il. Jules sent bien que cette pensée l'excite. Voir sa femme dans cette situation ne lui déplairait pas. Mais il a vite fait de déchanter, lorsque Léo leur annonce son départ en remerciant le couple. Son attitude est redevenue parfaitement normale au moment de les quitter. Pourtant, sur le pas de la porte, Léo embrasse une dernière fois Anna, dans un long baiser sur la bouche, auquel elle répond d'ailleurs sans aucune gêne, alors que Jules ne les quitte pas des yeux.

Dès que la porte s'est refermée, Jules serre sa femme contre lui et l'embrasse fougueusement. Il laisse courir ses mains sur son corps, suivant ses courbes.

"Tu m'as excité, mon amour", lui dit-il, "J'aime te voir ainsi dans les bras d'un autre homme".

Tout en lui parlant, Jules fait remonter la robe, puis la lui retire, avant de dégrafer enfin le soutien-gorge, pour la voir nue devant lui. Alors, il la couche sur le sol, et la couvre de son corps. C'est Anna qui prend maintenant l'initiative, déshabillant fiévreusement son mari. Son flirt de la soirée a exacerbé sa sensibilité et elle a envie qu'un homme la prenne. Elle attend l'instant où le sexe de Jules va écarter ses lèvres intimes et s'enfoncer dans son vagin. Leur tension est montée lentement pendant toute la nuit, aussi n'est-ce plus le moment des prémices. Chaque corps se rue vers l'autre, violemment, comme si chacun cherchait à arracher son plaisir. Lorsqu'elle sent enfin le sexe de Jules dans son vagin si lubrifié, Anna ne ressent, malgré son excitation, qu'un plaisir limité. Comme à chaque fois qu'ils font l'amour, c'est toujours la même frustration. Le mandrin tendu est si étroit que la pression sur les parois de son vagin reste faible. Elle se surprend à penser que le membre de son mari ne lui apporte rien de plus que la pénétration de ses deux doigts lorsqu'elle se caresse elle-même. Anna pousse alors son ventre vers ce corps qui la besogne rapidement, allant à sa rencontre à chaque mouvement. Ils sont tous deux très excités et le rythme du coït s'accélère, pourtant le plaisir d'Anna est loin d'être complet, les dix centimètres du sexe en érection ne pouvant la combler. Poussant brutalement son ventre vers son mari, Anna recherche ce contact excitant du gland sur le col de son utérus, contact qu'elle n'a pu sentir que si rarement dans leurs relations sexuelles. Ce ne sera pas encore cette fois.

Jules, d'une voix rauque, haletante, hachée par les mouvements de l'amour, se met à exhorter Anna :

"Je voudrais te voir, aguichante, exciter les hommes. J'aimerais sentir leurs regards sur toi, puis te savoir dans leurs bras. Tu découvrirais sans cesse de nouveaux partenaires et des plaisirs sans limite. J'ai envie de t'offrir, complètement, totalement, comme même une putain ne pourra jamais l'être".

Jules ponctue sa phrase d'une pénétration brutale, qui arrache à sa femme un petit cri de surprise, si ce n'est de plaisir. Dans leur état actuel d'intense excitation, leur quête de la jouissance ne peut plus passer que par un acte d'amour, furieux, violent. Pour Jules, c'est la ruée vers l'instant de jouissance. Pour Anna, c'est la course folle vers l'orgasme qu'elle pourrait encore ne pas atteindre.

Alors, la pilonnant de son sexe tendu, Jules, répète inlassablement, criant presque:

"Le feras-tu? Le feras-tu?"

Quand Anna, qui arrive difficilement à parler tant sa tension est grande, lui répond dans un souffle "peut-être", son mari éjacule brusquement dans une jouissance fulgurante.

Cette recherche du plaisir n'a duré que quelques minutes. Anna se dit que son mari a, encore une fois, éjaculé trop vite, l'abandonnant bien trop tôt sur le chemin du plaisir. Pourtant, malgré ces frustrations répétées, elle l'aime. Les mots qu'il vient de lui dire tournent dans la tête d'Anna. Ce qu'il souhaite pourrait peut-être lui apporter ce plaisir manquant, mais son coulpe y résisterait-il? Et osera-t-elle?

-----------

... à suivre ...

Veuillez évaluer cet récit
L’auteur apprécierait un commentaire de votre part.
  • COMMENTAIRES
Anonymous
Our Comments Policy is available in the Lit FAQ
Publier comme:
5 Commentaires
ZachariasvarZachariasvaril y a presque 2 ans

On a très envie de la regarder se donner totalement devant son mari impuissant et heureux

CocuforeverCocuforeveril y a presque 2 ans

Super début d'un cocufiage annoncé.

Papa75Papa75il y a presque 2 ans

J'adore, félicitations.

Une suite peut-être ?

AnonymousAnonymeil y a presque 2 ans

Félicitations à l’auteur : très bien écrit et très excitant et erotique.

Cette situation de candaulisme est remarquablement bien décrite !

Bravo et continuez ainsi !

Partagez cette Récit

LIRE LA SUITE DE CETTE SÉRIE

Histoires SIMILAIRES

L'Appât Du Gain (Partie 01) Une proposition très tentante aux conséquences risquées.
BlueDream - Laurence - 01 Ce rendez-vous prend une tournure inattendu.
La Belle et Les Clochards Une jeune journaliste se fait passer pour une SDF.
La déchéance de Juliette Ch. 01 Un inconnu commence à faire chanter Juliette, commissaire.
Plus d'histoires