Soumission et Séduction 03

Informations sur Récit
Du rêve à la réalité le piège se referme sur Pierre et Maude.
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1

Partie 3 de la série de 4 pièces

Actualisé 06/11/2023
Créé 07/13/2022
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Où Pierre ne sait encore rien de ce qui va leur arriver même s'il se doute inconsciemment de quelque chose!

Maude était nue et immobile, figée à quatre pattes, un sourire provocant sur le visage, des lèvres d'un rouge intense gonflées par le désir, au milieu d'un grand lit rond de plus ou moins deux mètres de circonférence. Ce lit tournait lentement sur lui-même au centre d'une pièce dont les lumières étaient focalisées sur ce corps cambré. Le décor ambiant de la pièce se devinait sans vraiment se révéler franchement car en dehors du lit tout était maintenu dans un contraste d'éclairages parfaitement étudiés et donc dans une pénombre assez profonde. C'était comme une scène de théâtre où tout le monde peut voir l'héroïne parfaitement ciblée sous les feux des projecteurs alors que la salle et le reste de la scène sont dans un noir quasi complet.

Cependant, une fois que les yeux s'étaient habitués à la très faible luminosité ambiante en périphérie du lit, on pouvait compter au moins une dizaine de voyeurs rassemblés en cercle autour de Maude à un petit mètre, tels des ombres fantomatiques. Tous semblaient parfaitement immobiles et silencieux, attendant la suite des événements.

Maude avait le visage relevé et les yeux fixés devant elle, passant alternativement sur chaque ombre humaine que le lit tournant lui permettait de deviner. Elle ne montrait aucun signe de la moindre gêne ou peur.

Son corps parfaitement dessiné offrait les rondeurs de ses seins et de ses fesses, cette croupe si désirable que l'on ne pouvait que rêver de saisir à pleines mains, le sillon de son sexe que tous voulaient sans nul doute investir. La ligne de sa colonne vertébrale, tel le lit d'un fleuve ouvrant au gré de son trajet sur les valons enchanteurs du creux de ses reins jusqu'au sillon magique et mystérieux de son anus parfaitement épilé se poursuivait jusqu'à ses grandes lèvres aux rondeurs délicates.

On ne pouvait s'empêcher de continuer à laisser divaguer son regard entre les plis sensuels de son sexe et deviner l'humidité déjà présente.

Hommes ou femmes dans la pièce retenaient leur souffle et rêver d'être un sexe se frottant, pénétrant ou éjaculant sur ce corps, entre ses fesses ou dans son vagin, une bouche et une langue exploratrice du moindre recoin, des mains et des doigts inquisiteurs. La tension était palpable et les respirations de plus en plus présentes et audibles pour Maude.

Dans des poches de pantalon, à travers des braguettes heureusement ouvertes, sous de courtes jupes ou des robes habilement fendues, fouillant et malaxant méthodiquement un sexe, des mains s'agitaient et des corps se tendaient. La main d'une femme montait et descendait lentement sur le sexe maintenant bien tendu de son voisin dont la main droite entourait et caressait les seins d'une autre femme située à côté de lui et qu'il pressait contre son flanc.

Pierre était un des voyeurs qui observait sa femme dans cette posture impudique. Il n'éprouvait pourtant rien sauf une excitation croissante lui aussi. Une forme humaine traversa alors le cercle des voyeurs, un homme s'approchait du lit. Un sexe déjà complètement en érection fit son apparition dans la lumière, plus qu'imposant. Pierre fut jaloux de constater que la queue qui allait sans nul doute pénétrer sa femme dépassait largement le gabarit de la sienne.

L'homme monta sur le lit et se positionna à genou derrière Maude, son visage à cette hauteur restait dans l'ombre. Il posa une main au creux de ses reins forçant encore plus la courbure du dos de son épouse pour qu'elle s'accentue au maximum et il se décala légèrement. Quand le lit amena Maude de dos face à lui, Pierre put constater qu'ainsi cambrée, Maude offrait ses deux orifices comme si elle laissait le choix de de celui à posséder à l'homme qui allait se décider dans quelques secondes. Le sexe de l'homme frottait doucement contre une fesse, avançant ou reculant de quelques centimètres, donnant l'impression d'être une entité indépendante en pleine réflexion quant au chemin à emprunter.

Maude fermait maintenant les yeux, sa respiration était devenue hachée. L'homme se repositionna derrière Maude une main toujours en maîtrise de ses reins, l'autre main plongeant entre ses deux cuisses, toujours par derrière, remontant sur son sexe. Elle glissait d'abord doucement et lentement puis de plus en plus rudement entre les grandes lèvres, forçant leur ouverture et frottant de plus en plus franchement les petites lèvres dans un mouvement régulier de haut en bas. Sa main devint très rapidement brillante des sécrétions de Maude qui commençait à soupirer rythmiquement de plaisir.

En fonction du mouvement de balancier de sa main, le pouce venait presser l'anus de Maude ou le majeur effleurait son clitoris. Ces caresses durèrent suffisamment longtemps pour que Maude arrive à son premier orgasme et se morde les lèvres, la tête toujours relevée, les yeux fermés.

L'homme tout à sa victoire se re positionna derrière Maude, penchée sur elle, les deux mains désormais posées sur ses épaules, il choisit de se présenter à l'entrée de son vagin. Sa taille nécessitait qu'une main prenne fermement la tige qui supportait ce gland pour le diriger parfaitement à l'endroit précis ou Maude serait ainsi transpercée. Ce fut celle anonyme d'une femme noire comme la nuit, sortant de l'ombre des voyeurs. Son visage disait quelque chose à Pierre, mais il n'arrivait pas à mettre un nom sur cette apparition.

L'homme aidé par cette main bienfaitrice appuya soudainement avec toute la force dont il disposait. On avait vu ses abdominaux et les muscles de ses cuisses se contracter sous la violence de l'instant.

Pierre entendit ce que tous entendaient, un cri de plaisir intense, celui de Maude son épouse qui répondait à cet envahissement. Un lent va et vient débuta alors. À chaque fois que ce pénis allait de plus en plus profondément dans son épouse, le conduit de Maude se dilatant, l'homme dont on ne voyait toujours pas le visage, s'éternisait de plus en plus au fond de la femme de Pierre.

Il attendait alors que Maude par une vibration de son corps l'incite à continuer son mouvement de piston. Et Pierre voyait à chaque révolution du lit, ce sexe disparaître de plus en plus dans Maude.

Puis celui qui la labourait consciencieusement se mit à parler à Maude :

- Une belle grosse queue comme celle-là te fait plaisir hein?

- Tu la sens de mieux en mieux, n'est-ce pas?

- Je vais te faire jouir et te donner mon sperme plusieurs fois cette nuit.

- Après ta chatte, je m'occuperai de ton cul et de ta bouche.

- Tu me lécheras et me boiras plusieurs fois cette nuit.

- Avoue que tu aimes que je te parle comme ça, petite traîné?

- Une fois passée par ma bite, tu seras droguée au sexe ma petite Maude et ton époux n'y pourra plus rien!

- Finalement, tu es bien une salope qui aime se faire baiser par tous les trous

- Je vais te présenter des bites à la pelle et des chattes à lécher aussi.

La litanie des mots n'en finissait pas. Étrangement, Pierre notait que sa femme qui détestait à sa connaissance ce type de réflexion et l'aurait giflée s'il avait osé se risquer au quart de ses propos, ne réagissait absolument pas à ce déluge verbal. Au contraire, elle paraissait même apprécier cela, tout particulièrement quand l'homme s'acharnait sur sa « petite tafiole de mari qui laissait baiser sa femme sans bouger! » et autres insultes bien senties à son encontre.

Non, vraiment, Pierre n'hallucinait pas. Maude exprimait un plaisir de plus en plus marqué à chaque propos blessant ou injurieux à son encontre...

L'homme accéléra son rythme et brusquement, quasiment sans signes avant-coureurs, un second orgasme traversa Maude. Pierre ne douta pas un seul instant de la jouissance qui tordait son corps, les cris de sa femme étaient l'évidence de sa jouissance.

Pierre bandait maintenant comme un fou lui aussi. Il n'avait même pas sursauté quand une main douce et ferme avait ouvert sa braguette et l'avait branlé vigoureusement. Il avait même accepté ce geste comme une délivrance. Quand sa femme prit son pied, il ne put s'empêcher d'éjaculer avec force. Plusieurs voyeurs avaient fait de même. Certaines traînés de spermes particulièrement puissantes avaient touché le lit où son épouse était maintenant allongée subissant ses derniers spasmes de plaisir. Durant un bref instant de conscience, ces jets simultanés donnèrent l'impression à Maude qu'un feu d'artifice venait d'être déclenché en l'honneur de sa jouissance!

L'homme qui l'avait baisée jusqu'à l'orgasme était toujours à genoux derrière elle, le sexe sorti de son délicieux fourreau, droit, tendu, luisant, fier. Un vrai mâle dans toute sa force et sa domination sexuelle. À ce même moment, les lumières changèrent d'orientation et le visage du maître de son épouse fut éclairé par l'arrière alors qu'il lui disait :

- Tu viens de prendre ton plaisir par ton vagin, je vais maintenant t'enculer pour que ta jouissance de putain offerte à tous soit complète!

Maude répondit instantanément :

- Oui! Oui, faites ce que vous voulez, mais baisez-moi, baisez-moi fort et faites-moi baiser par tous ceux qui le voudront! Je veux être baisée sans fin!

Pierre se foutait de ce que disait son épouse, il était encore dans le plaisir inédit de son éjaculation de voyeur, mais quand le visage de l'homme se révéla à sa vision, il poussa un hurlement et se mit à crier :

- Putain non! Pas ça! Pas ça! Non, pas lui, pas mon Directeur!

Le visage de Daniel Saint-Martin, un sourire pervers sur les lèvres, semblait le fixer directement. Il vit le sexe de l'homme qui s'apprêtait à partir à l'assaut d'une cible plus étroite. Pierre hurla à nouveau son refus et fit un mouvement pour se précipiter sur l'amant de sa femme...

Il eut à ce moment-là l'impression qu'une force inconnue le retenait et l'empêchait d'avancer. Il tenta quand même de forcer ce barrage invisible de toute ses forces, poussant un cri primal sous l'effort qu'il déclenchait. Il y parvint.

Le corps et le visage en sueur, Pierre se réveilla sur cette dernière sensation alors qu'il était en train de se redresser brusquement dans son lit. Le temps de reprendre son souffle et de se maîtriser, il se dit à lui-même :

- Un putain de cauchemar, un putain de cauchemar! Rien n'est réel, Maude ne se fait pas baiser par Saint-Martin. J'ai fait un putain de cauchemar!

Il venait de poser un pied au sol pour sortir de son lit. Sa bouche était sèche, il devait boire et il avait vraiment envie d'aller aux toilettes comme s'il...

Pierre sentit son bas-ventre poisseux et sa main droite bien mouillée. Merde, il avait éjaculé dans son sommeil, mouillant son ventre et sa main. Ce n'était pas la première fois qu'un rêve érotique l'amenait à un tel état de plaisir durant son sommeil, mais qu'il jouisse en faisant un cauchemar où sa femme subissait la loi sexuelle de son Directeur, le laissait sans voix...

Ne pas se faire choper par sa femme surtout. Pierre ne voulait pas d'une discussion sur cette éjaculation à cette heure de la nuit! Pierre fonça le plus discrètement possible vers les toilettes et put essuyer son sperme qui commençait à couler le long de ses jambes, il n'arrivait toujours pas à comprendre ce qui avait bien pu susciter son plaisir et son excitation dans ce cauchemar.

Putain, il n'avait aucune envie que ce Saint-Martin, pas plus qu'un autre d'ailleurs, ne baise sa femme! Lui avait besoin de baiser souvent, ok, c'était sa nature, mais pas sa femme! Elle ne voulait faire l'amour qu'avec lui. Chaque fois qu'ils avaient abordé ce sujet ensemble, Maude avait été très claire, elle n'aimait qu'un homme, lui! Et n'en désirait aucun autre!

Pierre se recoucha, très perturbé, toujours sans comprendre. Puis dans son début d'assoupissement, il accueillit le corps de sa femme qui venait se lover contre lui et se rendormit. Les trois heures de sommeil qu'il lui restait ne furent pas les meilleures de sa vie...

Ce matin-là, Monsieur Saint-Martin était arrivé tout guilleret à son bureau. Le plan échafaudé dès avant le séminaire avec son épouse avait parfaitement fonctionné. Ce soir, l'épouse de Pierre serait à sa portée et il savait très bien qu'il réussirait à la séduire.

Saint-Martin ne doutait jamais de son efficacité ni de son succès. Quand il pensait à la soirée à venir, il imaginait déjà Maude en train de se dévoiler à ses yeux, ses mains à lui sur sa taille, sur sa poitrine, ses fesses, partout sur son corps... Et surtout dans son corps en fait. Dans le cas où elle aurait quelques velléités de résistance, il savait déjà très exactement comment il viendrait à bout de ses doutes et de son refus.

Oh oui Maude, cette nuit vous serez à moi et je vous baiserai largement, profondément, vicieusement. Et après cette nuit, vous ne me résisterez plus en rien! Je vous ferai découvrir des plaisirs que vous n'imaginiez pas explorer un jour.

Je vous amènerai à ma femme, à ses amies. Nous vous partagerons, nous explorerons nos fantasmes et les vôtres en toute liberté de corps et d'esprits et puis, à la fin, votre petit Pierre ne sera plus rien pour vous! Voilà ce que pensait Saint-Martin et c'est ce que sa petite voix intérieure lui répétait à l'envie.

En attendant, il faudrait cependant qu'il surveille Pierre et qu'il le maintienne sous sa coupe sans qu'il ne s'effondre. Non, pas tout de suite, pas si vite en tout cas. La chute de Pierre viendrait, elle faisait partie du plan d'ensemble. Pour cela, il savait déjà que ce commercial fonctionnait à la réussite sociale, au fric et à sa passion pour la baise. Les deux premiers points étaient dans ses cordes et il lui ferait passer l'envie du troisième rapidement. Ou disons que Marthe et lui l'amènerait vers d'autres rivages plus complexes.

Pierre n'avait jamais pu résister à l'appel de ses sens, Monsieur Saint-Martin et son épouse allait très rapidement lui faire ressentir toute la douleur et les angoisses qu'il méritait de vivre. Mais pas tout de suite, pas si vite. Tout viendrait en son temps.

Première chose à faire, envoyer Pierre en mission en province, l'éloigner et lui faire miroiter une récompense alléchante au passage. Surtout ne pas l'inquiéter, le pauvre, sur ce qu'il arrivait ce soir à son épouse.

Daniel Saint-Martin prit son téléphone et l'appela. Il expliqua à Pierre qu'il allait partir dans le sud-est dès aujourd'hui jusqu'à la fin de la semaine. Là, il y rencontrerait une équipe en grande difficulté et serait chargé d'analyser leurs problèmes, de briefer les encadrants et les commerciaux et de mettre en place un plan d'action qu'il suivrait ensuite lors des prochains mois. C'était le début de sa phase de test sur son nouveau poste.

Rien que pour cette mission de fin de semaine, Pierre se voyait octroyer une prime exceptionnelle, prélude à sa future rémunération et à son futur poste. Daniel ne sentant pas d'enthousiasme dans les brèves réponses de Pierre, lui proposa également une participation de 1% sur les futures ventes de cette équipe au cours du prochain trimestre et pour toute l'année à venir. Il y eut un blanc de quelques secondes.

Daniel sentit que Pierre faisait ses calculs même sans avoir aucune information précise à exploiter. Un « ok boss » franc et massif, presque jovial, retentit à l'autre bout du fil.

Pierre ajouta même :

- Ne vous inquiétez-pas, je vais leurs apprendre quelques trucs et les motiver fissa à ces mecs!

Pierre ayant visiblement retrouvé son énergie quand on le focalisait sur des objectifs financiers, il était temps d'en finir au plus vite et d'enchaîner comme si de rien n'était :

- Au fait, Pierre, prévenez votre épouse, vous voulez bien. Je passerai la prendre à 20h très précise. Et Pierre... Ne vous inquiétez-pas, je suis un homme de paroles. Je vous ai demandé une soirée avec elle et je vous ai promis qu'il ne lui arriverait rien de désagréable ou qu'elle ne souhaiterait pas vivre. Pierre, vous vous en rendrez compte, je suis un homme qui tient ses promesses!

Sa voie était à nouveau des plus franche, douce, enjôleuse et hypnotique. Il avait mis toute sa force de persuasion dans ce bref échange téléphonique, il entendit Pierre lui répondre :

- Je sais Monsieur le Directeur, je vous crois. Je vous souhaite une bonne soirée et croyez-moi, je vais remettre cette équipe sur le bon chemin!

Daniel sourit et se dit que manager des êtres simples comme Pierre n'était quand même pas sorcier. Avec les bons mots, le ton de voix adéquat, les bons leviers, on arrivait en douceur à ses fins. La violence n'avait aucune utilité sauf si elle était souhaitée par votre interlocuteur. Son sourire carnassier revint aussitôt sur ses lèvres, oui, certains aimaient cela aussi!

Daniel Saint-Martin téléphona au directeur de la succursale que Pierre allait auditer et renforcer. Il connaissait Gérard Bastide et son épouse depuis de longues années. Il tomba sur son épouse qui lui déclara sans faillir :

- Mon cher Daniel, quel plaisir! Malheureusement, mon époux ne va pas pouvoir vous répondre. Il est, disons, occupé pour le moment et pas en mesure de vous parler!

Connaissant ce couple de longue date, Daniel croyait Agathe Bastide sur parole!

- Ma chère Agathe, si votre époux ne peut me parler, peut-il au moins m'entendre?

- Ah Daniel, vous nous connaissez trop bien! Arriverons-nous un jour à vous surprendre? Je vous mets sur haut-parleur, Gérard vous entend maintenant.

Il sembla à Daniel Saint-Martin entendre un léger « Hum » de confirmation. Il sourit et se demanda ce que la vicieuse et imaginative Agathe avait réservé à son époux. Elle avait beau être son assistante, il y avait des limites à ce que l'on pouvait entreprendre dans un bureau!

- Bon, tous les deux, je vais être rapide et ne pas vous embêter longtemps. Pour la petite affaire qui nous préoccupe, je vous envoie en urgence dès ce soir le meilleur commercial du Groupe. Il faudra le récupérer au train de nuit de 23h30 et s'occuper de son hébergement jusqu'à la fin de la semaine. Professionnellement, c'est un as! Il va vous ré organiser vos équipes et les remettre dans la bonne direction en quelques jours, promis!

Agathe Bastide le coupa enthousiaste :

- Daniel vous êtes un Ange! Gérard me fait signe des yeux que c'est parfait : Il sera à la gare ce soir pour le récupérer. Et pas d'inquiétude, notre maison est grande, autant l'avoir sous la main, nous l'hébergerons sans problème!

- Ma très chère Agathe, mon cher Gérard, je vous adore! Un autre point au sujet de cet as des as de la vente. C'est cependant un obsédé sexuel complet! Ce qui ne serait pas un problème, si ce n'était aussi un beau salaud avec son épouse qui est par contre charmante et avec qui j'ai rendez-vous ce soir. Pour tout vous avouer, nous avons avec Marthe d'autres projets pour elle et surtout pour lui.

Daniel Saint-Martin fit une pause pleine de suspense dans sa phrase et reprit :

- Ma chère Agathe, connaissant vos goûts, je vous donne les pleins pouvoirs sur votre hôte et je vous autorise par avance à jouer de votre imagination que je sais fertile!

Un délicieux rire se fit entendre ainsi qu'un sourd pouffement. Ces nouvelles enchantaient Agathe et Gérard sans aucun doute, Daniel n'en avait pas douté, mais il était toujours agréable de recevoir de telles confirmations.

- Ah mon grand coquin de Daniel, je vous reconnais bien là, enchaîna Agathe. Pas besoin de m'en dire plus, nous allons nous occuper de lui selon vos souhaits!

- Eh bien, Agathe, Gérard, je vous remercie et vous laisse à vos dossiers urgents. Ma très chère assistante que vous connaissez bien va vous envoyer les détails de ce dossier urgent dans la matinée. Vous me ferez un bilan complet en fin de semaine quand il sera dans le train du retour. Le meilleur à vous, mes amis!

Daniel Saint-Martin raccrocha sans entendre la réponse des Bastide. Il n'avait pas besoin de perdre du temps et eux non plus sans aucun doute!

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