Nathalie Soubrette vendu Ch. 01

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Je suis née pour être esclave, pour être une femelle soumise.
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Récit n'a pas de balises

Partie 1 de la série de 4 pièces

Actualisé 12/19/2023
Créé 12/16/2023
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Fait-il jour ou fait-il nuit? Comment le savoir! Depuis mon arrivée, j'ai complètement perdu la notion du temps. Je suis reposée et repue, tout juste si je ressens quelques picotements dans mon dos. Commandée, asservie, j'aime la souffrance, sauf quand elle laisse des séquelles irréversibles.

Je suis née pour être esclave, pour être une femelle soumise, c'est mon plus grand bonheur, ma plus grande espérance. Au bout de la route, peut-être que ce rêve deviendra réalité.

Une proposition m'a été faite de devenir, pour quelques temps, et plus si je conviens, l'esclave d'un couple de Maîtres chez eux. Je ne devrais me soustraire à aucune de leurs exigences, tant morales, physiques que sexuelles. C'est à cette seule condition qu'ils me laissent venir les rejoindre. Mon premier désir, c'est d'appartenir à une Maîtresse, car l'idée d'avoir des relations homosexuelles avec un homme me répugne. Pourtant, ma condition de travestie soumise, je suis avant tout une femme, me dis-je, m'autorise la domination exercée par un homme tant qu'il me considérera comme une femme et à tout moment, à toutes occasions.

Inconsciente de ce qui m'attend mais fière d'être enfin considérée comme une femme, soumise certes, mais une femme avant tout, je prends la route pour les rejoindre. Selon les exigences de mes futurs Maîtres, je dois, pour effectuer le voyage qui m'emmène vers eux, m'habiller et paraître femme tout au long du voyage. Il va sans dire que je pourrais tricher et me travestir au dernier moment, mais le bonheur d'être acceptée comme femme, d'être femme au grand jour me donne toutes les audaces. J'ai peur, c'est la première fois que je sors ainsi vêtue en public et au grand jour, pardonnez-moi je veux dire en pleine nuit. Pas de pantalons, jamais m'ont dit mes futurs Maîtres, cela ne fait pas femme. Je suis vêtue très sobrement selon leurs exigences.

Une simple robe bleue serrée à la taille, des escarpins, maquillage et perruque obligatoires. Les sous-vêtements sont laissés à ma discrétion pourvu qu'ils soient sexy. Me voilà partie, au fil du temps ma voiture avale les kilomètres et mon angoisse ne fait que grandir. Je redoute malgré mon travestissement que l'on ne reconnaisse en moi un homme, cette pensée me fait horreur. Tout comme chez moi dans ma ville de Gatineau, la honte d'être découverte ainsi affublée me tord les entrailles. J'ai vu les peines, les souffrances que ressentent les homosexuels et les travestis lorsqu'ils s'affichent en plein jour, les insultes de la foule dite civilisée et même les réflexions de certaines femmes : "sale pédé, sale pute, fiche le camp." Que tout cela est cruel, nous sommes tous différents mais avant tout des humains. Chacun est libre de son corps et de sa pensée, c'est tout cela qui me passe par la tête au fil de la route.

L'arrêt à un feu rouge, la traversée des villes et villages, les brefs moments où à l'arrêt, des personnes me croisent et me regardent, la peur de la police lors d'une vérification. Oui tout cela me rend morte de trouille, vivement l'arrivée!

Après bien des hésitations, j'arrive en vue de la ville tant attendue. Je cherche la rue, ou plutôt le lieu-dit, je tourne et retourne sans trouver cette maison qui doit m'accueillir. Le jour qui s'est déjà levé depuis longtemps me remplit de panique, et si ce rendez-vous était bidon? Si on m'avait joué un mauvais tour? Tout me fait peur, les passants qui me dévisagent en me croisant, la peur d'une mauvaise rencontre, des gens mal intentionnés. Je suis horrifiée par tous ces regards qui se tournent vers moi.

Puis l'envie d'aboutir me donne de nouvelles forces, de nouveaux espoirs, je refais encore et encore le même trajet. Rien! Je ne vois rien qui ressemble de près ou de loin à la description que l'on m'a faite de cette maison. Bien sûr, je pourrais demander mon chemin à quelqu'un mais je ne peux vraiment pas, j'ai trop peur, j'ai trop honte comment faire? Puis, le déclic, en effet j'ai avec moi un numéro de téléphone que l'on m'a donné en cas d'extrême nécessité. Oui mais voilà! Je sais que si j'utilise ce numéro, une première punition me sera donnée, et quelle punition? Ne pouvant faire autrement, je me résous à appeler, tant pis on verra bien.

Trois puis quatre sonneries! Une voix de femme me répond. Allo? Vous êtes bien aux Séranse, qui est Natalie? Ah oui.

Après lui avoir fait connaître mon désarroi elle m'indique le bon chemin, le bon numéro. Je lui réponds, merci bien, j'arrive tout de suite. Je me remets en route. Suis-je bête? Que de vilaines pensées m'ont traversé l'esprit, tout était vrai.

Suivant les indications au téléphone, j'arrive devant une immense grille en fer forgé. Je descends de la voiture et je m'approche de la grille. Il est tout à fait normal que bien qu'ayant passé à plusieurs reprises devant ce portail, je n'ai rien vu. En effet, une allée bordée de grands arbres très feuillus descend en tournant sur la droite et empêche toute vision de la propriété. De plus, un mur d'une hauteur incroyable évite tous regards inquisiteurs vers l'intérieur.

Tremblante d'appréhension, je pose mon doigt sur la sonnette! Je n'entends rien, je recommence, et au bout d'un temps qui paraît pour moi une éternité, je vois arriver une femme, très belle, d'environ vingt-cinq à trente ans, aux longs cheveux noirs peignés en queue de cheval avec une coiffe blanche sur la tête. Elle est vêtue d'une jupe noire qui arrive au-dessus du genou et d'un chemisier blanc en dentelle, un petit tablier blanc par-dessus, elle est chaussée de talons aiguilles très hauts, noirs vernis, qui lui donnent un peu de mal pour marcher sur ce petit gravier. Pas de doute pour moi, c'est la bonne. Me regardant droit dans les yeux, elle dit :

- Nathalie?

- Oui.

Elle manipule un clavier caché sous une niche de pierre et le portail s'ouvre. Elle m'invite à monter dans ma voiture et à la suivre. Une fois le portail passé, celui-ci se referme automatiquement derrière nous. À environ quelques dizaines de mètres du portail, elle me fait signe de me garer sur un petit parking devant ce qui était pour moi un garage. Elle se tient devant la voiture et sans parler, me fait signe de descendre. Je m'exécute et devant elle, croyant faire preuve de politesse, je dis :

- Bonjour, je m'appelle Nathalie et je suis attendue.

Sans un mot mais me regardant droit dans les yeux, je suppose qu'elle me jauge, qu'elle se pose des questions, elle me dévisage un moment. Son regard devient vite angoissant, pénétrant, je suis mal à l'aise. Comment abréger mon mal-être, elle se glisse derrière moi et me susurre à l'oreille :

- Surtout ne parle plus et obéis. À partir de maintenant, tu n'es plus rien. Quand elle le désirera, tu seras la chose de Madame. Si tu déçois, tu devras partir.

Une foule de questions envahit mes pensées, mais je veux avant tout plaire à mes Maîtres, et bien que craintive à ce qui pourrait se passer, je ne dis mot. La bonne, en me tenant le bras relevé dans le dos, me pousse dans la petite maison. Une fois entrée, les ordres fusent :

- Tiens-toi droite face à moi et sans bouger, baisse les yeux.

Elle sort de la pièce un moment et revient avec un appareil photo.

- Ne bouge plus!

Le flash crépite à tout va, elle tourne et retourne autour de moi. Elle ordonne encore :

- Les mains derrière la tête puis, à genoux les mains derrière le dos.

Je suis pâle de honte et de trac, mon cœur s'emballe, pourtant j'exécute ses ordres avec délectation. Puis elle m'explique :

- C'est avec ces seules photos de toi que Madame sera avertie de ta venue. Seules ces photos montreront ce que tu étais avant d'arriver à ce château propriété de Madame. C'est avec ces photos que Madame prendra sa décision concernant ton avenir. Te garder ou te renvoyer.

- Déshabille-toi lentement en tournant comme un strip-tease.

Cet ordre-là me glace. En effet, j'avais bien exprimé le fait qu'à aucun moment je ne devais apparaître en homme. Comme j'hésitais, elle me donna deux gifles d'une force inouïe qui me firent vaciller.

- Dépêche-toi, nous n'avons pas toute la journée!

Je m'exécute avec peine et elle reprend une série de photos. Une fois nue devant elle comme un ver, je suis penaude et je cache mon sexe avec mes mains. Deux nouvelles gifles plus fortes que les précédentes me firent tomber à terre.

- Tiens-toi à genoux les mains sur la tête et sans bouger me dit-elle, ceci n'est qu'un avant-goût de ce que tu devras supporter.

- Cela te paraît trop fort! Trop brutal, trop soudain, tu es venue de ton plein gré et tu peux encore repartir. Si tu désires rester, dis-le-moi maintenant, car après il ne te sera permis de parler que lorsque l'on t'en donnera l'ordre.

- Oui.

- Maitresse, tu dois dire : Oui Maitresse. Sache que Madame n'est pas ta Maitresse, elle est ta propriétaire. Lorsqu'il te sera permis, tu devras l'appeler Madame en toutes circonstances, même si elle décide elle-même de te corriger.

- À l'exception de Monsieur, que tu appelleras Maitre, toutes les autres personnes qui se chargeront de ton dressage devront être appelées Maitresses. Ici, seules les femmes détiennent le pouvoir de dresser. Tu devras toujours dire :

- Oui Maitresse, non Maitresse, toutes tes réponses devront être suivies de : Maitresse. Certains esclaves mâles auront la charge de te dresser, ils ne feront qu'obéir aux ordres des Maitresses. À aucun moment, ils ne prendront d'initiative envers toi. Dans sa bonté, Madame respecte ton souhait de ne jamais paraître en mâle. Seul moi, les autres Maitresses et quelques servantes te verront toute nue pour les besoins d'hygiène et lors de séances d'habillage.

- Je vais à présent te lire ce contrat de soumission et d'esclavage. Si tu en acceptes tous les termes, tu le signeras et tu ne pourras plus te dérober à aucun ordre de tes Maîtres. Au bout de la période définie par Madame, un mois ou plus, je crois!

- Elle prendra la décision suprême envers toi! Je crois savoir que ton souhait est de rester au service de Madame, alors fais ce qu'il faut pour.

- Une fois signé ce contrat, il ne te sera permis que de te taire et d'obéir. Ici, pour les esclaves, le silence est la loi. Il est interdit de parler entre vous. Vous devrez effectuer vos tâches dans le silence et sans vous occuper des autres esclaves. Vous ne devrez en aucun cas tisser des liens d'amitié entre vous, car il se peut que l'une d'entre vous soit choisie pour corriger une autre esclave. Vous devrez le faire le moment venu sans retenue et avec toute l'énergie que l'on vous demandera.

- Vous devrez vous surveiller les unes des autres et venir humblement dénoncer vos compagnes de captivité. Celle qui dénonce est récompensée par la levée de sa prochaine punition, sans bien sûr dépasser un seuil de tolérance qui reste à l'appréciation de Madame.

- S'il s'avère que l'une d'entre vous ne respecte pas à la lettre cette injonction, elle sera irrémédiablement et très sévèrement punie. La liste des principales punitions vous sera énoncée lors de votre première initiation par des cas pratiques.

Et elle commence la lecture du contrat par ces mots : "A partir de maintenant, je ne suis plus rien. Je renonce à tous mes droits. Je suis la propriété exclusive de Madame. Je dois obéir en toutes circonstances et me taire. Je suis tout au plus un animal de compagnie à son service. Je dois accepter tous les sévices sans me plaindre et remercier ceux qui me les infligeront." Ces quelques mots résonnent dans ma tête. Je ne pensais pas que cela irait si loin. La peur m'envahit, le doute s'installe, mes joues toutes endolories me font encore mal. Je repense à ce que j'étais hier, à ce que je désirais, à ce que je vais devenir. Maitresse continue la lecture du contrat, je n'entends pas la moitié de ce qu'elle lit, tant mes idées fourmillent dans ma tête. Mes genoux me font mal, je suis ankylosée et je me dandine de droite à gauche.

- Tu as compris? Tu as compris? Tu as compris?

Je sors de ma torpeur et je lève mon regard vers elle. Elle me caresse les cheveux, je suis surprise par sa soudaine gentillesse.

- Ça, tu ne dois jamais le faire. Tu ne dois jamais regarder tes Maîtres dans les yeux. Seuls les gens égaux se regardent, toi tu n'es rien.

Tout en me caressant, elle répète :

- As-tu compris ce contrat, en acceptes-tu les termes?

- Oui, Maitresse!!!

Voilà, ces deux mots viennent de sceller mon destin. Je signe les papiers qu'elle me tend et j'attends.

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