Meurtres Dans Les Bas-Fonds Ch. 01

- Tu es canon pour une pute, fous-toi à poil que je voie la marchandise.

Juliette aurait bien tout arrêté en dévoilant qu'elle était de la police mais elle n'avait même plus sa carte pour le prouver. De toute façon, elle n'avait pas le choix, elle devait continuer à jouer le jeu si elle voulait des renseignements. Lentement, elle ôta sa brassière avant de faire glisser sa minijupe le long de ses jambes.

- putain que t'es belle, allonges toi sur le lit

Elle se positionna sur la couche, s'allongeant sur le dos en espérant qu'il ne veuille pas la prendre par le cul.

L'homme excité par ce cops alangui, se déshabilla rapidement. La jeune femme put constater qu'il bandait déjà alors qu'il ne l'avait pas encore touché. Il était plutôt bien fourni et Juliette essaya de rester calme lorsqu'il vint s'allonger sur elle pour la prendre.

Comme le risque de maladie avait disparu depuis quelques années, plus personne ne mettait de préservatif pour baiser des putes. Elles n'étaient plus vraiment considérées comme des femmes, même si elles étaient de plus en plus nombreuses à le faire.

Celles qui acceptaient de faire ce métier devenaient des jouets sexuels, des sacs à foutre et c'était à elles de prévoir la contraception qui se faisait encore par pilule.

Il avait été même demandé qu'on leur retire le droit de vote mais cela n'avait pas été accepté.

Juliette poussa un petit gémissement lorsqu'il la pénétra. Elle fut la première étonnée en constatant que le membre glissait sans problème en elle. Sans s'en rendre compte, elle était mouillée par l'excitation même si elle n'en avait pas conscience.

C'est vraiment à ce moment-là que la jeune femme prit conscience de ce qu'elle faisait vraiment. Même si elle s'était prostituée pour résoudre son enquête, cela faisait tout de même d'elle une pute, la lie de la société, et elle faillit se mettre à pleurer alors que le client la prenait sans se rendre compte de rien.

- putain tu es serrée mais j'adore ça, réussit-il à dire entre deux halètements

La jeune femme commença à se sentir mieux au fur et à mesure que les coups de reins devenaient plus rapides. La honte laissa place au plaisir et elle finit même par oublier pourquoi elle le faisait.

Elle sentit son corps lui échapper lorsqu'un orgasme qu'elle n'avait pas désiré vint la posséder sans prévenir.

Elle poussa un cri alors que tout son être tremblait de plaisir mais cela n'arrêta pas l'homme. En voyant dans quel état il avait mis la jolie pute, il accéléra encore la cadence en donnant de grands coups de reins pour jouir lui aussi. Juliette gémit de bonheur lorsqu'elle sentit les jets chauds de sperme inonder l'intérieur de son vagin. Elle venait de satisfaire son premier client et étrangement, elle fut aussi fière que si elle avait élucidé une enquête.

Mais contrairement à ce qu'elle pensait, l'homme n'en avait pas fini avec elle. Il avait payé pour une demi-heure et il lui restait encore la moitié du temps pour en profiter. Lorsqu'il se retira de sa chatte, il lui demanda de le sucer pour bien le nettoyer.

Juliette était à deux doigts de lui dire d'aller prendre une douche lorsqu'elle se rappela qu'elle était censé être une prostituée docile.

Il s'était allongé sur le dos et la jeune fille dût se positionner pour mieux le prendre dans sa bouche. Le sexe était devenu flasque et était recouvert de cyprine mélangée au sperme et c'est un peu dégoûtée qu'elle commença à le sucer.

Elle n'avait jamais été douée pour les fellations mais elle essaya d'y mettre tout son cœur pour se faire passer pour une vraie professionnelle. Elle commença par le masser entre sa langue et son palais afin de lui redonner un peu plus de vigueur.

Lorsqu'il se mit à grossir, elle entama un va-et-vient entre ses lèvres, essayant d'être le plus sensuel possible.

L'homme dût aimer car il se mit à gémir alors que son membre avait presque retrouvé sa taille maximum.

Elle décida alors de changer de technique et cessa de le sucer pour jouer avec sa langue. Elle commença à lécher le gland gonflé par le plaisir, s'attardant sur le méat qui suintait de pré sperme avant de descendre lentement le long de la hampe.

Jamais encore elle n'avait fait ça mais une sorte de contentement l'envahit en se rendant compte que l'homme adorait.

Elle joua ainsi de longues minutes avec le pénis devenu bien raide lorsque la voix rauque de l'homme, lui ordonna de le prendre dans sa bouche. Elle eut à peine le temps d'emprisonner le gland que les jets de sperme inondèrent sa cavité buccale, giclant jusqu'au fond de sa gorge.

Lorsque la semence cessa de se déverser, elle avala le sperme avec un peu de réticence puis lécha un peu le sexe pour bien le nettoyer.

L'homme la repoussa pour se lever et il lui dit alors

- Tu suces super bien, j'ai adoré

- Merci

Il se rhabilla et déposa les 150 euros sur un coin du lit avant de sortir. La jeune fille venait de passer sa première épreuve et elle était fière d'elle. Sans expérience, elle trouvait qu'elle s'en était plutôt bien tirée et que finalement elle y avait pris du plaisir.

Elle alla prendre une douche, heureuse de constater qu'il y avait des serviettes dans la salle de bain.

Lorsqu'elle descendit après s'être rhabillée, elle décida de retourner directement dans la rue. Elle n'avait plus aucune appréhension et cela ne la gênait plus de montrer son corps. Elle fit un petit signe à Serge en passant à coté de son comptoir puis franchit la porte de l'hôtel.

Elle se rendit compte que Mila n'était pas là, elle avait dû monter avec un client mais elle n'avait plus besoin d'elle. Elle s'adossa contre le mur, au même endroit que tout à l'heure, et attendit qu'on vienne la demander.

Elle regarda un peu les passants qui se promenaient dans la rue, remarquant que tous la dévoraient des yeux lorsqu'une voiture garée de l'autre côté de la rue, juste sous un lampadaire, attira son attention.

Le chauffeur, âgé d'une quarantaine d'années, la fixait de façon insistante. Il ne détourna même pas le regard lorsqu'il vit que la fille l'avait repéré.

Cheveux très court et fine moustache bien taillée, il détonnait par rapport à la faune fréquentant ce quartier.

C'est à ce moment qu'un homme, d'une trentaine d'année, assez sportif, vint lui demander ses tarifs. Il ne tiqua même pas lorsqu'elle lui dit qu'elle prenait 150 euros et elle se retrouva à reprendre le chemin de sa chambre alors que cela faisait à peine quelques minutes qu'elle était ressortie.

Serge ouvrit des grands yeux en la voyant déjà remonter même si avec un corps comme le sien c'était presque normal qu'elle ne reste pas longtemps sur le trottoir.

Elle allait à nouveau se faire baiser mais cette fois-ci elle n'avait plus peur.

A suivre