Meurtres Dans Les Bas-Fonds Ch. 01

Informations sur Récit
Une policière se fait passer pour une pute afin d'enquêter.
7.9k mots
4.73
10.2k
7

Partie 2 de la série de 3 pièces

Actualisé 06/13/2023
Créé 01/27/2023
Partagez cette Récit

Taille de Police

Taille de Police par Défaut

Espacement des Polices

Espacement des Polices par Défaut

Face de Police

Face de Police par Défaut

Thème de Lecture

Thème par Défaut (Blanc)
Tu dois Connectez-Vous ou Inscrivez-Vous pour enregistrer votre personnalisation dans votre profil Literotica.
BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici
dicordoba
dicordoba
55 Admirateurs

En 2035, les légalisations de la drogue et de la prostitution n'ont pas pour autant diminué la délinquance, bien eu contraire. Avec l'extension des villes, les zones d'insécurités se sont multipliées et la violence est devenue monnaie courante.

****

Juliette n'arrivait pas à détacher ses yeux du corps sans vie, ne comprenant pas pourquoi on pouvait en arriver à de telles extrémités. C'était la troisième prostituée trouvée morte depuis qu'elle était sortie de l'académie de police. Trois cadavres en même pas six mois et tous assassinés de manière étrange.

La jeune femme avait été retrouvée au fond d'une impasse et, à la regarder de plus prés, on pouvait voir clairement que l'on s'était acharné sur elle.

En plus des hématomes qui recouvraient son corps, il y avait pas mal de traces laissées sûrement par un fouet sur ses seins et son ventre. Les marques à ses poignets et ses chevilles laissaient supposer qu'elle avait été attachée et qu'elle n'avait pas pu se défendre.

L'autopsie des deux autres meurtres avait révélé qu'elles avaient été violées par plusieurs hommes tout en étant torturées. Dans les deux cas, c'était le cœur qui avait lâché, ne supportant pas tous les tourments qu'on lui avait infligés.

Il y avait de grandes probabilités que ce soit la même chose pour ce cas-là.

- Elle ne devait pas avoir plus de vingt cinq ans, remarqua Gérald, le coéquipier de Juliette.

- C'est horrible, comment peut-on faire une chose pareille?

- Parce que l'on vit dans une société de fou. Mais tu verras Juliette, on finit par s'habituer à ce genre de chose.

Gérald n'était pas ce qu'on pouvait appeler un flic énergique. Âgé de cinquante cinq ans, un peu bedonnant et marié depuis trente ans, il ne s'impliquait plus vraiment dans les affaires. Il ne pensait plus qu'à sa retraite et à ses vacances qui devait débuter dans deux jours.

Il avait réservé pour une semaine dans un gîte situé à la campagne et faisait passer l'enquête au second plan.

La jeune policière aurait voulu remuer ciel et terre pour trouver le ou les coupables mais à chaque fois Gérald la remettait à sa place.

- Si tu remues trop la merde, tu te retrouves vite enfoncée dedans, lui disait-il dès qu'elle voulait faire du zèle

Depuis six mois qu'elle était sortie d'école, la jeune femme n'avait pas encore pu faire ses preuves. Lorsqu'elle avait été reçue par le commissaire, il lui avait juste dit de suivre le vieux policier et d'apprendre le métier en l'observant. Cela la frustrée un peu car elle avait l'impression d'en connaître beaucoup plus que son équipier.

Avant de laisser emporter le corps par les légistes ils examinèrent un peu la scène de crime, ne remarquant aucun détail particulier.

- Ce n'est pas ici qu'elle a été tuée, ils ont juste jeté le corps dans l'impasse pour s'en débarrasser.

- On va interroger les gens du quartier pour voir s'ils ont vu quelque chose?

- Non, ça ne servira à rien, on va rentrer. Si tu veux manger à la maison, Marie a dû faire du bœuf de synthèse à la bourguignonne.

- Quoi? c'est tout!

- Il y aura peut-être du riz

Juliette résista pour ne pas hurler après son coéquipier

- Non, je parlais de la scène de crime, c'est tout ce qu'on fait?

- On va attendre les résultats de l'autopsie et après on avisera.

La jeune femme préféra décliner l'invitation à manger de son équipier car elle était tellement remontée contre lui que le repas risquait de tourner au vinaigre. Comment pouvait-il se moquer autant des enquêtes alors que des femmes étaient assassinées même si ce n'était que des prostituées.

Elle était sortie major de promotion et avait été affectée dans cette mégapole dont le taux de criminalité n'était pas plus haut que la moyenne nationale. Du moins, c'était avant que l'on commence à trouver des putes assassinées dans des ruelles.

À 22 ans, elle n'avait pas l'intention de faire toute sa carrière ici. Elle avait envie de monter en grade et d'être mutée dans une grande ville du sud.

Le problème, c'est qu'en restant dans l'ombre de Gérald, elle savait qu'elle n'arriverait absolument à rien.

Juliette avait trouvé un petit studio meublé pas très cher dans un quartier assez pauvre. Ce n'était que du provisoire mais pour l'instant elle n'avait rien de mieux rentrant dans ses prix.

Lorsqu'il avait appris ou elle allait habiter, Gérald lui avait dit de ne surtout pas dire qu'elle était de la police. Comme ils travaillaient en civil, personne dans son immeuble ne savait qu'elle était sa profession.

- Tu sais, on n'est pas trop apprécié dans ce genre de quartier. Si on te pose la question, dis que tu es serveuse ou vendeuse, mis ne dis surtout pas que tu es flic.

Contrairement aux autres recommandations de son équipier, elle s'était rendu compte que pour une fois, il avait eu raison de la prévenir. En discutant autour de chez elle, elle avait eu la confirmation que la police n'était pas trop aimée.

Tout dans son appartement donnait envie de déménager, que ce soit les vieux meubles en bois à moitié vermoulus, les canalisations qui faisaient un bruit incroyable lorsqu'elle ouvrait un robinet ou l'électricité qui était à la limite de déclencher un incendie. Elle avait beau essayer de l'arranger mais il restait à la limite de l'insalubrité.

Elle habitait au deuxième et dernier étage et la cage d'escalier était complètement à refaire mais elle ne payait vraiment pas cher.

Tout en se faisant un cuire un steak de soja, elle essayait de se remémorer le dossier des deux premières prostituées. Les deux femmes avaient moins de vingt cinq ans, étaient plutôt jolies et surtout, elles étaient indépendantes.

Dans les deux premiers cas, elles n'étaient sous la protection d'aucun proxénète ce qui aurait pu être un motif si l'autopsie n'avait pas prouvé qu'il y avait eu des gangbangs juste avant.

Elle repensa à la localisation où avaient été retrouvé les trois corps qui tenaient dans un cercle de cinq kilomètres de rayon. Finalement, ce n'était pas si grand que ça mais cela ne les aidait pas spécialement.

D'après des témoins, la première qui avait été trouvée morte tapinait parfois dans la rue juste à coté de son appartement. C'est vrai qu'avec le manque de travail et les lois autorisant la prostitution, ces femmes à moitié nues faisaient dorénavant partie du décor.

Il était 21h00 lorsque la jeune femme décida de faire un tour. C'est vrai que le soir, le danger était encore plus important mais elle n'avait pas peur. A l'académie, elle avait appris à se défendre et connaissait quelques prises de combat à mains nues..

De toute façon, même lorsqu'elle n'était pas en service, elle glissait toujours son arme dans son sac à main par sécurité.

Elle adorait l'ambiance de la nuit, éclairée uniquement par les lampadaires, les vitrines ou les feux des voitures. Toute une vie nocturne se développait dès le soir venu au détriment parfois des touristes en mal de sensations fortes. Sur les trottoirs le nombre de prostituées était plus important que le jour, les mendiants se faisaient plus insistants et des crieurs se tenaient devant leur établissement pour appâter les clients.

Les SDF de plus en plus nombreux dans les mégapoles fouillaient les poubelles à la recherche d'un peu de nourriture alors que les trafiquants en tous genres faisaient affaire en toute impunité.

Depuis longtemps la police ne faisait plus de ronde la nuit, laissant cette faune se débrouiller entre elle, n'intervenant seulement que lorsqu'elle était appelée pour des dangers de mort.

Pourtant, il y avait des tas de gens, comme elle, qui se promenaient sur ces trottoirs, ignorant pour certains les risques encourus. La jeune femme partit un peu au hasard, l'esprit ailleurs.

Au niveau vestimentaire, la jeune femme était plutôt du genre jean t-shirt et basket, ayant juste enfilé une petite veste en plus pour se protéger de la fraîcheur de la nuit. Malgré cela, elle attirait le regard car c'était une très belle femme malgré son mètre soixante.

Tout en se promenant, elle dut gentiment repousser un mendiant qui quémandait de l'argent et un homme qui voulait la faire entrer à tout prix dans son établissement pour assister à un spectacle soi-disant incroyable.

Sans s'en rendre compte, Juliette se retrouva dans la rue où tapinait la première victime. Les lampadaires urbains, espacés tous les vingt mètres, permettaient de voir comme en plein jour.

Sur les trottoirs elles étaient assez nombreuses à faire les cent pas devant des hôtels miteux réservés uniquement aux passes. Dès qu'un client était intéressé, ils montaient dans une chambre pour leur petite affaire et personne n'y trouvait rien à redire.

Dans cette rue, il n'y avait pratiquement que des putes indépendantes. Celles qui étaient sous la protection d'un maquereau se trouvaient généralement dans une maison close ou devant un établissement appartenant au proxénète

La jeune femme remarqua alors qu'une des prostituées la fixait et elle se dirigea vers elle

- Bonjour lui dit-elle, on peut parler?

- Je ne suis pas là pour parler, je travaille mais si ça t'intéresse, je peux te faire un prix car tu es plutôt mon genre

Juliette se dit qu'elle connaissait peut-être la première victime. C'était une occasion qu'elle ne pouvait pas laisser passer.

- Combien pour qu'on discute.

- Je prends 100 euros pour la demi-heure mais je ne discute pas.

La jeune femme hésita mais si elle voulait en apprendre plus sur l'enquête elle devait s'investir davantage.

- Ok pour 100

- Tu ne vas pas le regretter ma jolie, je vais t'envoyer au 7eme ciel

Juliette sourit en se disant que ce n'était pas gagné. Elle était hétéro et n'avait jamais fait l'amour avec une autre femme et n'en avait pas l'intention, voulant juste la faire parler. Elle suivit la prostituée qui rentra dans l'hôtel miteux devant lequel elle racolait.

L'intérieur était aussi peu engageant que l'extérieur et l'homme qui se tenait derrière la banque ne dénotait pas à la décoration. Il paraissait aussi vieux que la bâtisse et même ses vêtements devaient dater du siècle dernier

La prostituée lui fit un petit signe de tête et se dirigea vers les escaliers. Juliette, intriguée, la suivit sans rien dire.

Ils montèrent à l'étage et rentrèrent dans la chambre dont le numéro 112 était à moitié effacé.

La policière fut étonnée en constatant que la pièce était relativement propre et en voyant l'air surpris de sa cliente, la pute ne put s'empêcher de sourire.

- Serge me donne toujours la même chambre aussi je fais en sorte qu'elle soit en bon état

- C'est réussi

- Maintenant déshabille-toi, je veux que tu en aies pour ton argent

Juliette allait poser ses questions lorsque la prostituée commença à se dévêtir. Ne sachant pas quoi faire, elle décida de se déshabiller aussi, ne voulant pas la buter.

Elle n'était pas habituée de se mettre nue devant une autre femme mais elle voulait vraiment faire avancer l'affaire. La prostituée, en découvrant le corps de la jeune policière, ne put s'empêcher de l'admirer

- Je me doutais que tu avais un joli corps, mais là, j'en ai la confirmation. Allonge-toi sur le lit et laisses moi faire

Ce compliment fit plaisir à la jeune femme qui décida d'obéir Elle se trouvait dans une situation qui lui avait un peu échappé et cela commençait à l'exciter Elle se dit que pour avoir des informations, il fallait mieux jouer le jeu.

Elle s'allongea sur le lit, se positionnant sur le dos alors que la pute finissait de se déshabiller. Elle aussi avait un très joli corps, même s'il était un peu moins parfait que celui de la jeune policière qui faisait pas mal de sport.

Une fois nue, elle la rejoignit sur le lit, venant se placer à quatre pattes entre ses jambes qu'elle ouvrit davantage. Juliette était de plus en plus excitée et tressaillit lorsqu'elle sentit les doigts écarter les grandes lèvres de son sexe.

Elle poussa un petit cri involontaire en sentant la langue de la prostituée glisser lentement sur sa chatte maintenue ouverte. Cette dernière se mit à la lécher avec gourmandise durant de longues minutes, se régalant avec cette moule complètement offerte. Elle s'attarda longuement sur son petit bouton d'amour, gonflé par le plaisir, tout en buvant le jus qui perlait de la vulve.

Juliette s'était mis à haleter tant ce que lui faisait la femme était jouissif. Jamais encore elle n'avait ressenti un tel plaisir avec un de ses anciens compagnons.

Elle fut un peu déçue lorsque la femme s'arrêta de la lécher pour remonter le long de son corps. Elle fit courir sa bouche sur son ventre, ses seins, avant de venir à sa hauteur pour embrasser ses lèvres, se plaquant à elle.

Le plaisir revint presque aussitôt chez Juliette en sentant ce corps chaud lové contre elle et cette langue venir fouiller sa bouche.

C'était la première fois qu'elle avait un rapport avec une autre femme et elle trouvait cela incroyable. C'était d'un érotisme bien plus voluptueux et doux qu'avec un homme.

De sentir la poitrine de la pute contre la sienne, ses mains venant lui caresser le dos avec douceur alors que leurs lèvres restaient collées dans un baiser qui n'en finissait pas, étaient sources d'un plaisir inconnu. Juliette adora ce moment, voulant presque qu'il dure éternellement.

Lorsque le baiser cessa enfin, faute d'oxygène, la prostituée regarda Juliette dans les yeux comme l'aurait fait une amante.

- Au fait, je m'appelle Mila, j'adore trop ton corps.

- Merci, moi c'est Juliette

- Tu veux que je te prenne?

- Heuuu, je ne sais pas, si tu veux.

La jeune femme ne comprenait pas trop ce que voulait la pute mais préféra accepter pour ne pas la contredire. L'autre raison qui poussa Juliette à ne pas refuser la proposition était qu'elle était de plus en plus excitée par cette situation.

Mila abandonna la jeune femme pour se lever et aller vers la commode de la chambre. Ouvrant un tiroir, elle en ressortit un gode ceinture d'une taille impressionnante. Juliette en voyant l'engin n'osa pas l'arrêter mais elle eut très peur. Un membre aussi gros risquait de la déchirer si elle se faisait prendre avec. Il faisait bien six centimètres de diamètre pour plus de trente de long et tout son être frissonna en l'imaginant dans son corps.

Pourtant, elle ne dit rien, laissant la pute s'harnacher. Le gode paraissait encore plus monstrueux entre les jambes fines de la prostituée. Lorsqu'elle revint vers le lit, elle lui demanda.

- tu le préfères dans ta chatte ou dans ton joli petit cul.

Elle faillit répondre nulle part tant elle était impressionnée par le gode. Elle avait déjà subi une fois une sodomie et avait eu très mal alors que le membre qui l'avait prise était bien plus petit.

- heu! il est gros! tu iras doucement.

- Ne t'inquiète pas, je serais douce, mais tu ne m'as pas dit où?

- Mon sexe, dit-elle avec la voix un peu chevrotante.

- Excellent choix

Mila s'approcha du lit et une fois près du corps de la jeune policière, elle se mit à caresser son sexe pour bien la faire mouiller même si elle était loin d'être sèche.

Dès qu'elle sentit que la vulve commençait à être suffisamment lubrifiée, elle y introduit ses doigts pour finir de l'exciter.

Juliette en sentant la main la masturber avait écarté un peu plus les cuisses et avait fermé les yeux. Elle sentait le plaisir monter alors que les doigts de la pute s'agitaient en elle. La peur disparut rapidement malgré le gode hors normes qui lui était destiné.

Lorsque Mila cessa de la caresser pour venir s'allonger sur son corps, Juliette respira lentement, essayant de rester calme. Elle se mordit la lèvre inférieure lorsque l'énorme gland vient se placer à l'entrée de sa vulve. Même si elle mouillait abondamment, la peur d'avoir mal repris le dessus et elle faillit demander à la femme d'arrêter.

Heureusement pour elle, la prostituée connaissait son boulot et c'est très lentement qu'elle s'enfonça dans la chatte serrée.

Juliette sentit sa vulve s'écarter, s'ouvrir telle une fleur au printemps. Elle découvrait une nouvelle sensation et fut étonnée de ne pas avoir mal, du moins pas comme elle le pensait.

Il faut dire que la pute pénétrait le sexe sans se presser avec de très court va-et-vient pour faciliter l'insertion.

La jeune femme se mit à gémir alors que le gode continuait à s'enfoncer en elle, pour le plus grand bonheur de Mila qui aimait la façon dont se comportait sa cliente.

Lorsqu'elle jugea le dildo suffisamment enfoncé dans la vulve de la jeune femme, elle commença à la prendre lentement, ondulant du bassin.

Juliette en sentant l'énorme sexe aller et venir en elle se mit à haleter, sentant la jouissance envahir chaque millimètre de son corps.

Ce fut le signal pour la prostituée qui accéléra la cadence, plongeant de plus en plus profond. Par expérience, elle savait que la jeune femme aurait très vite un orgasme à la façon dont elle se comportait.

Il fallut encore quelques minutes avant que Juliette ne se cambra, le corps transporté par un orgasme d'une violence incroyable. Mila cessa tout mouvement pour laisser à la jeune femme le temps de se calmer puis se retira très lentement.

La prostituée ne lui laissa pas beaucoup de temps pour se reprendre, venant l'embrasser avec une passion qui n'était pourtant pas compatible avec son métier. C'était la première fois qu'elle ressentait autant de plaisir avec une femme et appréciait vraiment le goût de ses lèvres.

- Merci

Ce fut les seuls mots que réussi à dire Juliette tant elle avait aimé ce que la prostituée lui avait fait.

Les deux femmes finirent par quitter le lit et se revêtirent en silence.

Une fois habillée, la jeune policière se saisit de son sac à main pour payer la prostituée mais Mila voyant ça, ne put s'empêcher de lui dire.

- Non, tu ne me dois rien, j'ai pris trop de plaisir avec toi pour te faire payer

- Mais! c'est gentil, merci

La prostituée hésita un instant avant de demander.

- si tu veux, tu peux venir me voir quand tu veux, ça me ferait plaisir.

- Je n'habite pas très loin, ça sera avec plaisir

Mila sourit, trop heureuse par la réponse de la jeune femme.

- Ça te dirait de boire un verre. Serge a toujours une bouteille de bourbon derrière son comptoir et il ne dira pas non pour boire avec deux jolies filles

- Pourquoi pas.

- Je ne t'ai pas demandé mais tu fais quoi dans la vie?

- Je suis serveuse, mais j'ai envie de changer, mon patron me prend pour une conne

- Et pourquoi tu ne viendrais pas bosser avec moi. On s'amuserait bien!

Juliette, en entendant la proposition, sut qu'elle avait une occasion en or pour avoir des réponses concernant son enquête.

- C'est tentant mais j'ai entendu parler des prostituées qui ont été assassinées et ça me fait peur

- Elles n'avaient qu'à pas être trop gourmandes

- Trop gourmandes?

- Si tu travailles avec moi je te promets qu'il ne t'arrivera rien.

- Je suis peureuse de nature, qu'est-ce qui me dit que je ne risque rien.

- Celles qui ont été tuées ont voulu gagner de l'argent rapidement en connaissant les risques mais ça ne t'arrivera pas.

La jeune policière sut qu'elle ne devait pas insister pour ne pas éveiller les soupçons. Elle reviendrait la voir plus tard pour en savoir plus.

- On le boit ce verre

- On y va, tu verras le vieux Serge est adorable malgré son air bougon. Il me loue cette chambre 50 euros par nuit mais parfois, si je n'ai pas trop de client, il me la fait gratuite.

- Sympa

Les deux femmes descendirent à l'accueil et Mila la présenta à Serge comme étant une amie et non une cliente. L'homme s'avéra finalement très sympa et la jeune policière passa un bon moment avec ses deux nouveaux amis.

Lorsqu'elle prit congé de ses nouveaux amis, la prostituée l'accompagna jusqu'à la porte de l'hôtel et l'embrassa fougueusement pour lui dire au revoir.

- Penses à ma proposition et surtout revient très vite, lui dit-elle alors qu'elle s'éloignait

dicordoba
dicordoba
55 Admirateurs