Meurtres Dans Les Bas-Fonds Ch. 02

Informations sur Récit
Une policière se fait passer pour une pute afin d'enquêter.
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3

Partie 3 de la série de 3 pièces

Actualisé 06/13/2023
Créé 01/27/2023
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Résumé de la première partie

L'histoire se passe dans un futur où les maladies sexuelles ont été vaincues et le sida éradiqué. Un futur dans lequel les villes se sont étendues pour devenir des mégapoles et où la criminalité règne dans les cités. Juliette, une jeune policière, enquête sur des femmes de petite vertu trouvées mortes de façon étrange. Lâchée par son équipier et un peu obligée par le commissaire Nelson de se faire passer pour une prostituée, elle essaye de trouver le coupable malgré les risques encourus.

****

En montant les escaliers avec son deuxième client, Juliette se demandait comment elle avait pu en arriver là. Elle se dit que si son équipier s'était un peu plus investi dans l'enquête et s'il avait joué franc jeu avec elle, elle serait sûrement bien au chaud dans son lit au lieu de se prostituer pour avoir des renseignements.

En rentrant dans la chambre que lui louait Serge, elle se retourna pour faire face à l'homme qui ferma la porte derrière lui.

- tu es très belle, je ne sais pas si tu vaux les 150 euros mais j'espère en avoir pour mon argent.

Juliette se força à lui sourire tout en lui répondant

- je vais tout faire pour que ce soit le cas,

Sans attendre que l'homme ne le lui demande, elle retira sa brassière transparente et sa minijupe qu'elle fit glisser le long de ses jambes. Ne portant aucun sous-vêtement, elle fut immédiatement nue pour le plus grand plaisir de l'homme qui l'admira un instant avant de se dévêtir lui aussi.

- Mets-toi à quatre pattes sur le lit, j'ai envie de te défoncer le cul, lui demanda-t 'il une fois qu'il se fut dessapé.

Juliette, qui n'avait fait cela qu'une fois et qui en gardait un très mauvais souvenir, se sentit vraiment mal. Elle se rendit compte qu'elle n'avait même pas demandé de lubrifiant à Mila et qu'elle allait devoir le faire à sec.

En tant que prostituée, elle ne pouvait pas refuser de se faire sodomiser surtout si elle ne voulait pas se faire démasquer.

Malgré la peur qui lui tenaillait le ventre elle se mit dans la position demandée, les jambes tremblant un peu. Elle se figea en sentant l'homme venir se placer juste derrière elle, sachant d'avance qu'elle aurait bientôt très mal

Elle ferma les yeux, essayant de se détendre au maximum en attendant que le membre la force. Elle sursauta de surprise en sentant une main venir lui caresser la chatte, essayant de la faire mouiller.

L'homme ne voulait pas la sodomiser tout de suite et elle se décontracta un peu plus.

Il introduisit deux doigts dans sa vulve et commença à la masturber de façon brutale. Juliette se mit très vite à gémir et le plaisir fut rapidement là malgré le manque de douceur.

Lorsque son client estima qu'elle était suffisamment mouillée, il remplaça ses doigts par son sexe en érection, la pénétrant sans fioritures.

Après tout, ce n'était qu'une pute et son corps lui appartenait pour une petite demi-heure. Ce genre de femme n'était destiné qu'à donner du plaisir et l'homme se moquait bien de ce qu'elle pouvait penser.

Juliette poussa un petit râle de jouissance en sentant le membre s'enfoncer d'un coup en elle.

Elle fut soulagée en constatant qu'il avait changé d'avis, la prenant juste en levrette vaginale.

Il lui saisit les hanches et commença quelques vas et vient assez violents mais que la jeune femme apprécia. Sans s'en rendre compte, l'excitation avait bien lubrifié son vagin pour le plus grand plaisir de l'homme.

Durant quelques minutes, il la prit avec force, donnant de grands coups de reins pour s'enfoncer au maximum. Juliette, telle une petite chienne, s'était mise à gémir, découvrant une nouvelle facette de sa personnalité. Elle aimait la brutalité dont faisait preuve cet homme même si cela la déroutait.

Elle eut de nouveau peur lorsqu'il s'arrêta de la prendre, ressortant son sexe de son intimité pour venir le positionner à l'entrée de son petit trou. Elle s'était réjouie trop vite en pensant qu'il avait renoncé à la sodomiser alors qu'il ne voulait que lubrifier sa queue. Elle ne put s'empêcher de pousser un petit cri de douleur lorsque son œillet fut forcé.

C'est la surprise qui l'avait fait crier et elle se le reprocha presque aussitôt. Elle était une pute aux yeux du client et était censée être habituée à être prise de toutes les façons possibles. Serrant les dents malgré la douleur qui irradiait son cul, elle se força au silence alors que l'homme continuait à pousser.

L'homme n'avait pas dû se rendre compte du petit moment de faiblesse de la jeune femme car il continuait à forcer l'anus tellement appétissant.

Millimètre par millimètre, le membre s'enfonçait entre ses fesses, lui faisant de plus en plus mal alors qu'elle restait pourtant silencieuse. Comment pouvait-elle accepter une telle chose elle qui était si prude avant ces deux derniers jours. Là, elle offrait son cul à un inconnu et se laissait faire sans rien dire.

- je n'ai jamais pris une pute aussi serrée, c'est trop bon.

Juliette ne répondit pas, trop occupée à n'émettre aucun son alors qu'elle souffrait le martyre.

Lorsque son anus céda enfin et que le sexe s'enfonça d'un coup, elle poussa un petit gémissement de douleur incontrôlé, couvert par le cri de triomphe de l'homme.

Dès qu'il commença ses va-et-vient, la jeune femme eut la tête qui lui tourna un peu alors que son cul l'élançait comme jamais. Pourtant, alors que l'homme la prenait de plus en plus fort, elle finit par s'y habituer et la douleur diminua un peu.

Dire qu'elle y prit du plaisir serait mentir mais le fait de souffrir un peu moins rendit la sodomie acceptable.

Pour son plus grand malheur elle était tombée sur un homme endurant qui l'encula longuement. Elle crut que jamais il ne s'arrêterait et fut soulagée lorsque enfin il s'immobilisa profondément en elle. Il se cambra pour jouir et Juliette put sentir la semence de son client inonder ses entrailles.

Il en avait fini avec son cul et elle fut fière d'elle en se rendant compte qu'elle avait assuré.

Lorsqu'il se retira, elle eut peur qu'il lui demande de nettoyer son pénis en le suçant comme l'avait fait son premier client. Sauf que la première fois il s'était contenté de sa chatte alors que là il l'avait enculée. Elle était un peu écoeurée en l'imaginant dans sa bouche et savait que s'il lui demandait de le faire, elle ne pourrait pas refuser.

Heureusement, l'homme se contenta de prendre une des lingettes se trouvant sur la chaise et se nettoya avec.

- Je veux que tu sois honnête avec moi, demanda t'il, tu t'es souvent fait sodomiser?

- Non, en fait c'est mon premier jour. Avant j'étais serveuse mais je me suis fait virée.

L'homme se mit à sourire en la regardant

- J'en étais sûr, en tout cas tu es très courageuse.

Et tout en disant cela, il sortit deux billets de cent euros qu'il posa sur le lit

- Tu mérites un petit pourboire et je crois que je reviendrais souvent te voir

- Merci, ça sera avec plaisir, mentit-elle.

Le client se rhabilla et sortit sans un autre mot. Il n'avait pas passé une demi-heure complète mais paraissait satisfait de sa soirée.

Juliette alla prendre une douche, espérant soulager son cul qui lui faisait encore un peu mal. Si elle ne voulait pas réitérer trop souvent cette expérience, elle avait intérêt à trouver rapidement des indices. Même cela s'était avéré moins horrible qu'elle ne l'avait pensé au début, ce n'était pas pour autant qu'elle avait envie de recommencer.

Lorsqu'elle redescendit toujours vêtue de sa minijupe et de sa brassière, elle passa devant Serge sans rien dire pour se diriger vers la porte de l'hôtel. Elle n'avait pas envie de ressortir mais juste voire si la voiture était toujours garée dans la rue.

Elle était intriguée par l'homme à la fine moustache qu'elle avait vu avant de monter. Pourquoi l'avait-il regardé de façon si insistante et pourquoi s'était-il garé juste sous un lampadaire sachant qu'il allait être bien visible.

Elle s'approcha de la porte et passa la tête par l'entrebâillement pour observer l'extérieur. Elle fut surprise en constatant que le véhicule n'avait pas changé de place.

L'homme était toujours assis derrière son volant, imperturbable, fixant l'hôtel. Juliette finit par se demander s'il ne s'agissait pas d'un policier que le commissaire aurait mandaté pour la protéger. En y réfléchissant, ça ne pouvait pas être ça vu qu'il avait insisté pour qu'aucun autre flic ne soit au courant de sa mission. De plus, elle n'avait dit à personne où elle se trouvait et elle ne croyait pas trop au hasard.

Serge la regardait faire, étonné, se demandant pourquoi elle surveillait l'extérieur de cette façon.

- Il y a un problème? demanda- t il inquiet.

Il avait parlé à voix haute pour se faire entendre mais Juliette qui ne voulait pas crier revint vers lui.

- Je ne sais pas, dit Juliette, à quoi ressemble le connard dont tu parlais tout à l'heure.

- Tu sais très bien que Mila ne veut pas qu'on en parle.

Pour la jeune policière, elle avait peut-être l'occasion d'en savoir plus en se trouvant seule avec lui.

- Je veux juste savoir à quoi il ressemble au cas où il m'accosterait.

Le vieux trouva cette raison valable.

- Tu ne diras pas à Mila que je t'ai parlé de lui

- Bien sur

- C'est un mec que je n'ai vu qu'une fois mais ce dont je me souviens c'est qu'il n'était pas très grand et qu'il était bien habillé.

- Et?

- Je crois qu'il portait une moustache et qu'il avait les cheveux bruns.

Pour l'instant le portrait que faisait le vieil homme ressemblait à pas mal de gens. Tentant le tout pour le tout elle demanda.

- Il n'aurait pas la moustache taillée finement.

Serge sursauta

- Comment le sais-tu

- Le hasard. Comme tu me le décrivais, je l'imaginais avec une moustache fine et les cheveux coupés très court.

- C'est exactement ça. Tu devrais travailler pour la police, tu serais super douée comme profiler.

Juliette se força à rire

- Tu me vois en flic, j'aurais trop peur.

- Ce n'est pas faux.

Leur discussion fut interrompue par Mila qui redescendait l'air épuisé. Elle avait dû avoir un client difficile à satisfaire à moins que ce ne soit l'heure avancée car il n'était pas loin de minuit.

- Déjà en pause dit-elle à Juliette en rigolant.

- Je me suis fait 350 euros, j'ai bien le droit à un peu de repos.

- 350? respect. Serge, sors ta bouteille, la petite recrue est meilleure que sa prof et on va arroser ça.

La jeune policière ne voulait pas que Mila sorte dans la rue pour tapiner de nouveau. Si elle voyait l'homme dans sa voiture elle risquait de le faire fuir et ça ne l'arrangeait pas. Boire un verre était finalement une bonne idée et en plus elle avait un peu soif.

Tout en sirotant son verre, Mila proposa d'arrêter pour ce soir. Elle n'avait pas envie de la dégoûter du métier dès le premier jour. Elles avaient bien travaillé et allaient pouvoir se reposer.

La prostituée qui dormait dans la chambre où elle recevait ses clients, proposa à Juliette.

- Tu sais, tu peux venir t'installer ici, lui dit Mila. Serge nous prête sa cuisine et sa salle de restauration.

- Non, c'est gentil mais je préfère garder mon petit appartement même s'il est pourri.

- Comme tu veux.

Le vieux fut déçu mais ne dit rien. Il était déjà content d'avoir Mila comme locataire et cela lui permettait de se sentir moins seul. Il y avait bien quelques personnes de passage venant lui louer des chambres mais ce n'était pas pareil.

Une fois qu'ils eurent fini de boire, Juliette remonta se changer. Elle ne pouvait pas rentrer chez elle si peu vêtue si elle ne voulait pas se faire violer avant d'arriver.

En la voyant redescendre avec son jean et son petit blouson fermé sur son t-shirt, Mila ne put s'empêcher de lui faire une petite réflexion.

- Tu sais, maintenant que tu es une indépendante, tu devrais t'habiller plus sexy. Tu ne dois pas avoir honte de ton métier même si on n'est pas bien considéré.

- Je ferais les boutiques demain, lui répondit Juliette tout en sortant de l'hôtel.

La voiture avait disparu et la jeune policière en fut presque déçue. Elle avait espéré pouvoir l'accoster en sortant de l'établissement puis se dit que ce n'était que partie remise.

Lorsqu'elle reprit le chemin de son appartement, elle se rendit compte qu'elle n'était pas à l'aise. Elle ignorait si c'était dû à son imagination ou à la fatigue mais elle avait comme l'impression d'être suivie.

Elle se força pourtant à ne pas se retourner pour le cas ou une personne la filerait réellement. Il fallait juste qu'elle trouve une occasion de le faire discrètement afin de ne pas attirer de soupçons.

C'est en passant dans une ruelle animée dans laquelle un musicien de rue jouait du violon qu'elle en eut l'opportunité. Un petit attroupement positionné en demi-cercle assistait à la représentation. L'homme se débrouillait bien avec son instrument et les gens présents appréciaient le spectacle.

Juliette s'arrêta en se mêlant au petit groupe de spectateurs dans l'espoir de voir derrière elle.

Un chapeau dans lequel se trouvait de l'argent se trouvait devant l'homme. Sortant des spectateurs, Juliette se pencha sur la coiffe destinée à la mendicité pour y glisser un petit billet, remerciée de la tête par le musicien. En se relevant, elle en profita pour regarder un peu partout et elle crut l'apercevoir au loin.

Un homme ne devant pas mesurer plus d'un mètre soixante dix, habillé en costume bleu, se trouvait sur le trottoir à une vingtaine de mètres du groupe. L'endroit où il se tenait n'étant pas trop éclairé, elle ne put le reconnaître complètement mais elle fut convaincue qu'il s'agissait bien de lui.

Du coup elle hésita à aller directement chez elle avant de se dire qu'aucun de ses voisins ne savait quel était son métier. Elle avait caché son arme et sa carte de police sous du linge de maison et ne risquait pas de se faire démasquer. En acceptant de se faire passer pour une prostituée elle savait qu'elle aurait à prendre des risques et c'était maintenant qu'elle allait le faire.

Le suspect le plus crédible pour l'instant était cet homme et elle allait lui montrer où elle habitait. C'était une décision complètement stupide et pourtant c'était la seule qui lui vint à l'esprit pour qu'il prenne contact avec elle.

Elle attendit tout de même que le morceau de musique soit terminé pour repartir en direction de son adresse. Elle ignorait si l'homme la suivait mais elle ne voulait pas se retourner pour éviter de l'alerter.

Lorsqu'elle arriva à son immeuble, elle y pénétra comme si de rien était et regagna son petit logement. Elle ferma la porte à clefs par sécurité, ne voulant pas se faire surprendre.

La nuit était bien avancée et elle commençait à avoir sommeil mais elle n'attendit pas loin d'une heure que quelqu'un frappe à la porte en vain.

Fatiguée, elle décida d'aller se coucher. Elle ignorait si l'homme l'avait suivi jusque chez elle mais quoi qu'il en soit, elle avait le pressentiment qu'il ne se passerait plus rien cette nuit.

****

Il n'était pas loin de 10 heures lorsqu'elle ouvrit les yeux, étonnée de n'avoir pas eu la visite de l'homme. Elle se dit qu'elle avait dû se tromper en rentrant cette nuit même si une petite voix lui confirmait qu'elle avait bien été suivie.

Elle décida de suivre les conseils de Mila et de se vêtir de façon plus sexy pour coller à son personnage. Comme toutes les femmes dignes de ce nom, Juliette n'avait rien dans son dressing qui puisse aller à une prostituée. Elle ne possédait que des pantalons ou des robes descendant jusqu'aux chevilles.

Autrefois, dans les années 2020, elle avait entendu dire que les femmes, l'été, s'habillaient pour la plupart très légèrement, n'hésitant pas à montrer leurs jambes ou à porter un décolleté. La jeune femme avait du mal à s'imaginer qu'un tel monde ait pu exister malgré les dires des historiens.

Aujourd'hui, seules les prostituées ou les femmes travaillant dans les clubs osaient se vêtir ainsi. Il n'y avait que les bras qui pouvaient être découverts sans que cela ne suscite des explications ce qui était une bonne chose pour Juliette qui aimait porter des t-shirts lorsqu'il faisait chaud pour être plus à l'aise.

En se rappelant comment les gens l'avaient dévoré des yeux la veille, elle eut envie d'aller faire les magasins pour trouver quelques vêtements sexy. Si elle voulait se faire passer pour une pute et résoudre son enquête, elle devait vivre comme l'aurait fait n'importe quelle prostituée.

Elle déjeuna copieusement puis prit une douche pour se réveiller. Elle n'avait pas tout à fait récupéré de sa nuit et l'eau lui fit beaucoup de bien.

Se rappelant des sensations qu'elle avait eues la veille en se prostituant, elle décida de ne pas porter de sous-vêtements. Elle enfila un jean et un t-shirt propre à même la peau et se sentit étrangement bien. Ses tétons pointaient à travers le tissu et elle imagina la tête des gens qui allaient s'en rendre compte.

Il y avait une bouche de métro pas très loin de chez elle et elle pouvait être au centre commercial en moins d'une heure. Durant tout le trajet elle remarqua les regards posés sur sa poitrine et pour la première fois depuis longtemps, elle se sentit vivante. Elle, qui avait toujours voulu effacer sa féminité pour mieux s'intégrer dans la police, avait l'impression d'être enfin une femme.

Lorsqu'elle arriva dans le centre commercial, elle choisit le plus grand magasin de vêtements en espérant y trouver son bonheur. Ce dernier s'étendait sur quatre niveaux mais vu l'heure, les gens n'étaient pas très nombreux à y faire des achats.

Juliette commença à déambuler entre les rayons pour femmes, ne trouvant que ce qu'elle avait déjà dans sa garde-robe. Tous les vêtements sur les présentoirs étaient destinés aux femmes de bonne famille et elle ne trouva rien de sexy.

Le deuxième niveau ne fut pas plus prolifique et elle désespéra d'y trouver son bonheur. Voyant un jeune vendeur qui paraissait désoeuvré, elle lui demanda où elle pouvait trouver des minijupes ou des hauts affriolants.

En entendant la jeune femme, il ouvrit de grands yeux, peu habituer à ce genre de demande.

- Heuu! il y a un rayon pour ce type de vêtement au dernier étage. Si vous voulez, je peux vous y conduire.

- Merci c'est gentil.

L'homme, ne devait pas avoir plus de vingt cinq et Juliette le trouva plutôt mignon. C'est alors qu'il remarqua les tétons de la jeune femme qui pointaient à travers le t-shirt.

Subjugué par ce ravissant spectacle, il mit quelques secondes avant de pouvoir détacher ses yeux de la jolie poitrine.

Se reprenant, il la guida jusqu'au dernier niveau, lui expliquant que très peu de femmes achetaient ce genre de vêtements mais que le magasin était obligé d'en avoir pour les filles de joie. Il mourrait d'envie de lui demander pour quelle raison elle était intéressée par ce type d'article, pensant sûrement à une soirée en tête à tête avec un amoureux.

La jeune femme fut un peu déçue en constatant le peu de vêtement dont disposait ce magasin puis se dit que ce ne serait pas mieux ailleurs.

Elle porta son choix sur deux minijupes devant lui aller à mi-cuisses ainsi que deux petits tops un peu moins transparents que la brassière qu'elle portait la veille.

- Les cabines sont juste là, indiqua le vendeur. Je vais rester à côté si vous avez besoin de moi pour changer la taille d'un des articles. Si vous le voulez, je peux aussi vous donner mon avis lorsque vous les aurez sur le dos!

- Merci, c'est gentil, répondit Juliette flattée par l'intérêt que lui portait le vendeur

Une fois dans la cabine, elle tira le rideau et se dévêtit. Une fois nue, elle se regarda dans la glace et se trouva vraiment très belle. Jamais encore elle n'avait vu son corps de cette façon mais depuis qu'elle avait endossé le costume de prostituée, elle se redécouvrait complètement.

Lorsqu'elle eut mis la première minijupe et un des deux tops, elle tira le rideau pour savoir ce qu'en pensait le serveur. À la tête qu'il fit, la jeune femme comprit tout de suite qu'il adorait sa tenue.

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