Lucie, But Not Lucky (?) Ch. 13

BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

En découvrant le regard enjoué d'un Martiniquais de belle carrure prenant position entre mes jambes, Mike m'annonce la fin de mon calvaire après ce dernier mandrin à satisfaire. Il badigeonne copieusement mes grosses lèvres d'un nouvel onguent miracle et après deux minutes d'un massage intensif elles semblent être anesthésiées ! Mon vagin, par contre, répond encore au passage discret d'un de ses doigts. Il n'aurait pas pu l'utiliser avant son produit miracle pour m'éviter cette période de galère et d'intense souffrance. Mon reproche doit se lire aisément.

- Cela aurait été moins drôle, il était important que tu puisses te dépasser, te surpasser, que tu les ressentes au plus profond de toi, se justifie-t-il !

Quel salaud ! Je n'ai pas le même humour. Mon café crème remplace le doigt de Mike par le sien, un imposant majeur qui vient prendre sans attendre possession de mon point G. Puis, sans l'enlever, il glisse délicatement son sexe à ses côtés. Ses petits coups de queue alternent avec l'action de son doigt. Une douce chaleur fait son apparition. Bizarre cette sensation, tout mon corps focalise son attention sur ce seul point énervé par ce majeur taquin qui ne relâche pas son emprise.

Et puis, sans aucun signe avant-coureur, pas même un petit texto, sous l'effet d'une énième pression sur mon éponge à désir qu'une intense jouissance me foudroie et électrise tout mon corps. Elle est puissante, dévastatrice et si intérieure. J'ai l'impression qu'elle puise sa source au plus profond de mes sens. Trente secondes après, encore en partie cambrée par ce violent plaisir, qu'une nouvelle vague pointe le bout de son nez et m'emmène à nouveau jusqu'à venir résonner dans mon cerveau.

J'ai le sentiment d'être dans un flipper intergalactique. À peine revenus sur terre qu'un nouveau spasme me renvoie dans l'espace rebondir contre plusieurs planètes. À chaque fois plusieurs étoiles s'allument et scintillent de tous leurs feux jusqu'à parfois enflammer la voie lactée ... je viens de gagner une extra balle ! Lors d'un voyage, je croise Thanos en discussion mouvementée avec Gamora. Dans le suivant j'ai tout juste le temps de faire un petit coucou à Star Lord aux commandes de son vaisseau que je repars ricocher sur un autre corps céleste. Chaque nouvel orgasme me transporte plus loin que le précédent, me trimballant dans des contrées inexplorées pour atterrir, lors d'une envolée particulièrement violente au beau milieu d'un trou noir ... rideau !

Acte 5 - Nid douillet.

Je reste encore un bon moment les bras et les jambes enroulés autour de la couette à vagabonder entre deux eaux. J'aimerais repartir dans les limbes d'une grasse matinée que je souhaiterai interminable. Comme d'habitude c'est cette intenable envie de pisser avec laquelle vous luttez déjà depuis un petit moment qui finit par gagner et met fin à vos rêves d'hibernation prolongée.

J'ai dû me faire secouer dans un shaker toute la nuit, je suis cassée de partout. J'adopte le plus naturellement du monde une démarche de cow-boy pour soulager mon entrejambe en rejoignant les toilettes. J'ai la mâchoire qui grince en saluant Paul attablé devant un copieux petit déjeuner. Mon inaudible bonjour constitue mes seules civilités matinales et je me jette à bouche perdue sur ce parterre de mets. Paul respecte mon silence et m'observe en finissant son café.

Je mets au moins une demi-heure à sortir de mon mutisme toute accaparée par cette indicible fringale. Il est resté en ma compagnie à lire son journal, jetant régulièrement de discrets coups d'œil dans ma direction.

- La petite femelle est-elle rassasiée?

- Oui, je crois que cela va mieux, rigolé-je en constatant le comique de la situation. Je note aussi que je suis confortablement installée sur une des chaises de la cuisine !

- J'oublierai cette exceptionnelle entorse, anticipe-t-il.

- Merci, quelle heure est-il?

- Il doit être presque 9h.

- Du soir?

- Non du matin, on est lundi, tu as pratiquement fait ton tour d'horloge ! Et les deux ou trois fois où je suis passé te voir, tu dormais comme un bébé.

Je me disais bien aussi que cette savoureuse collation était plus proche d'un petit déjeuner que d'un dîner. Mais comme mon cerveau est resté confortablement emmitouflé au milieu de la couette, j'ai la pensarde qui brouillonne, elle est en plein état végétatif, plus proche du légume que du prix Nobel. Après quelques instants passé la bouche à moitié ouverte en quête d'oxygénation neuronale qu'une lumière finit par s'allumer. Oh tout juste un plafonnier, mais suffisant pour que je percute ... merde mon taf je vais être à la bourre grave ! Mais Paul me rassure.

- Ne t'inquiète pas, Mike a contacté ta boite à la première heure pour leur dire que tu étais, un petit certificat médical suivra son appel et te permettra d'avoir 3 jours de repos.

Je n'en reviens pas.

- Merci Mr.

- Tu peux même rester pantoufler ici pendant cette période, aucune exigence de ma part, sans changer notre relation, ce sera une petite parenthèse, profites-en.

J'hésite, même si je n'ai aucune raison de mettre en doute sa parole, Paul a toujours respecté ses engagements, quels qu'ils soient. Je lui réserve ma réponse après une bonne douche. Malheureusement elle ne m'apportera qu'une agréable sensation de fraîcheur, laissant mon corps meurtri réclamer une pause bien méritée. Je suis cassée de partout, comme après un marathon ... que je n'ai jamais fait ! Ceci dit j'accepte avec plaisir sa proposition, j'ai vraiment besoin de me faire dorloter là !

- C'est un choix raisonnable. Bien sûr ta tenue d'eve reste la plus appropriée à ton séjour, mais tu en as déjà l'habitude. Tu peux pour le reste profiter à ta guise de l'ensemble de la maison et de son confort, il faudra juste oublier cette petite incartade de ce matin, les sièges en dehors du transat ne te sont toujours pas accessibles.

Pour agrémenter cette matinée, il me fait découvrir une partie de la maison dont je n'avais pas encore eu accès comprenant un sauna et un jacuzzi aux effets bienfaiteurs. Après avoir longuement profité de ce bain de bulles, il me propose de redécouvrir mes présents. Ils sont là tous étalés sur une des tables du salon accompagnés par la bougie phallus en bon état, que je pourrais ramener en souvenir me précise-t-il ! Je remarque, à mon grand regret, dans un coin les vingt-six capotes attachées à une fine cordelette et formant un collier. J'en déglutis difficilement !

- Ne t'inquiète pas, elles sont simplement là pour te rappeler ta soirée, me précise-t-il en voyant mon trouble à leur découverte.

Il prend la parure de condom et la tient devant lui, me permettant de le contempler dans son ensemble. Elle est immense, j'ai du mal à en détacher mon regard, elles m'ont toutes possédée pensé-je.

- Tu pourras les emmener, elles sont à toi, ce sont tes trophées, tu choisiras ce que tu veux faire de leur contenu ... non je blague !

Après avoir consacré le début d'après-midi à essayer pratiquement tous les cadeaux, mon esprit est captivé par cet immense transat susnommé ce matin au confort attrayant, il semble me tendre les bras au milieu du salon ! Et effectivement j'y suis bien ! Engoncée dans une couette malgré la pièce déjà bien chauffée, la tête à moitié enfoncée dans un coussin des plus moelleux, bercée par la voix de Nina Simone, je suis paisible, détendue, décontractée du clito si vous me permettez cette image. Je picore, entre deux assoupissements, les grignotages que Paul m'a déposés avec un thé sur une petite table basse à portée de main.

Mes somnolences m'amènent parfois à revoir cette farandole de bite danser devant moi. Elles n'étaient pas réapparues depuis cette séance de "gang bang" de ma bouche au ciné porno, se réservant sûrement pour mes plus fortes émotions. Cette fois il y a foule, elles remplissent une grande salle de spectacle, confortablement assises, trépignant d'impatience par moment sur leurs couilles velues en attendant le début de la représentation. J'en suis la vedette, c'est un peu mon Olympia à moi. Vêtue seulement d'une robe rouge plutôt transparente et d'un long collier de grosses perles écrues, je m'approche du micro de crooner situé au milieu de la scène. Un projecteur blanc m'éclaire et je m'apprête à entamer l'unique morceau de mon récital !

«

En tenue de soubrette devant toutes ses queues d'âne

J'avais le rouge aux joues et une bite à la main

« Au suivant, au suivant »

J'avais juste vingt-six ans et découvrais ces engins

qui allaient être le suivant de celui qui me prenait

« Au suivant, au suivant »

J'avais juste vingt-six et je me découvrais

Une libido naissante pour ces mâts de cocagne

« Au suivant, au suivant »

Moi j'aurai bien aimé un peu plus de prouesses

ou bien les retenir pour profiter d'leur gland

« Au suivant, au suivant »

Et même si ce fut beau cette longue farandole

C'est l'heure où l'on n'souhaite pas se choper la vérole

« Au suivant, au suivant »

Mais je jure que de prendre toutes ses queues dans mes fesses,

c'est des coups à me faire monter au firmament

« Au suivant, au suivant »

Je jure sur la verge de ma première pignole

Que ces chibres depuis je les vois tout le temps

« Au suivant, au suivant »

Ces queues qui sentaient l'ail et parfois le formol

Ce goût de salaison, c'était le goût des glands

« Au suivant, au suivant »

Et depuis à chaque fois à l'heure de succomber

Mon clito en émois semble me murmurer

« Au suivant, au suivant »

Tous les dards du monde devraient me bourrer le train

Voilà ce que la nuit je crie avec soupir

« Au suivant, au suivant »

Et si elles ne viennent pas, il m'arrive pourtant de jouir

Mes mains les remplaçant, mon clito réclamant

« Au suivant, au suivant »

Un jour je m'frai putain ou traînée ou morue

Enfin un de ses machins où je prendrai le jus

« du suivant du suivant »

»

J'ai réussi à capter l'auditoire, Grand Jacques n'a qu'à bien se tenir ! Toutes ces bites sautillent sur leur siège et claquent des couilles à tout va dans ce zéntih bondé. Je m'éclipse un court instant pour me désaltérer. Alors que je m'apprête à revenir sur scène pour profiter orgueilleusement d'une seconde salve d'applaudissements, je n'en retrouve plus l'entrée. Un couloir terne s'offre à moi, je me précipite, cours, m'affole, impatiente de retrouver mon public en folie. Les couloirs sinueux se multiplient, se rallongent, des portes se ferment, d'autre m'emmènent dans des dédales aux couleurs psychédéliques. Je finis, à bout de souffle, par retrouver les lumières de la scène. Le rideau est fermé, mais j'incruste ma tête entre ses pans. La salle est vide, seul un projecteur la parcourt lentement. Il s'arrête sur le dernier siège encore occupé ...

... Vous êtes encore là, bande de voyeurs invétérés ! Je suis crevée, rideau, on ferme !

Veuillez évaluer cet récit
L’auteur apprécierait un commentaire de votre part.
  • COMMENTAIRES
Anonymous
Our Comments Policy is available in the Lit FAQ
Publier comme:
Partagez cette Récit

LIRE LA SUITE DE CETTE SÉRIE

Histoires SIMILAIRES

Alice in Wonderlands? Ch. 01 Alice, une histoire de vengeance - Découverte du triolisme!
Brian est en Irak Ch. 01 Son mari en Irak, une jeune femme se fait pièger.
J'appartiens à Snake désormais Ch. 01 Jeune femme désoeuvrée se fait pièger par le biais du Web.
Le pasteur se fait maquereau Le pasteur profite de la soumission de sa femme.
Au Nom Du Père L'avide Julia ne peut qu'obéir à son beau père...
Plus d'histoires