Lucie, But Not Lucky (?) Ch. 14

Informations sur Récit
Lucie, une jeune femme de 25ans, découvre la soumission.
13.2k mots
4.46
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Partie 16 de la série de 20 pièces

Actualisé 06/09/2023
Créé 01/22/2020
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cinolas
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Chapitre 14 - Souvenirs, souvenirs!

Acte 1 - Service compris.

Dix mois après le début de ma "relation" avec Paul, je suis toujours partagée, divisée, déchirée! Une partie de moi, mon côté féministe, combat toujours violemment ce qui m'arrive et la manière dont je suis traitée. Une autre, ma partie diplomate, l'a acceptée depuis ce gang bang où tout a basculé, sans que je sache vraiment encore si c'était du bon côté. Par envie, par désir, ou juste pour soulager mon esprit, était-ce une acceptation par défaut? Une troisième, ma face cachée, plus infime celle-là, y trouve du plaisir et revendique une place plus importante. Elle s'acharne à prendre le dessus sur les deux autres sous prétexte d'exister, d'exercer son droit à la différence et de favoriser l'expression des minorités.

Elle me fait peur, m'inquiète, me questionne sur les nombreuses fois ou je n'ai pus m'empêcher de jouir dans des situations plus qu'humiliantes. À chaque fois je me suis réfugiée derrière l'expression de mon corps pour justifier cette faiblesse et peut-être enfouir la véritable raison du plaisir que j'y prenais. Je me suis empressée de mettre des barricades et de refouler toutes les questions embarrassantes du lundi sur mon comportement du week-end, déroutée d'obéir à ces contraintes imposées par Paul. J'ai si souvent tenté de cacher l'expression de mon plaisir, refuser d'accepter ses origines, de reconnaître ses initiateurs.

Mais Paul m'a fait découvrir, certes souvent par obligation, mais toujours dans le respect de ma personne, des versants inconnus de la sexualité. Un chemin aux pentes parfois dangereuses et souvent sinueuses, parsemé de situations glauques et de rencontres contre nature, faisant passer le sexe et la jouissance au-dessus de toutes les conditions physiques et intellectuelles. Ils étaient des fois sales, moches, gros, gras, puant parfois, tous à cent lieues de mon idéal masculin! Seuls leur queue et mon épanouissement comptaient! Mais ça j'ai mis beaucoup de temps à le comprendre!

Alors prenais-je vraiment du plaisir à me faire humilier ou était-ce le jeu qui m'excitait? Était-ce cette liaison si ambiguë, un besoin inconscient de vivre des situations fortes en émotions pour que mes orgasmes s'expriment pleinement? Est-ce que je peux l'accepter sans me départir de ma personnalité? Pas facile de jouer à docteur Jekyll et mister Hyde et de l'assumer!

Je vous rassure, je ne suis pas tombée follement amoureuse de Paul parce qu'il a réussi à me faire monter au plafond plusieurs fois! Mais ... il y a un petit truc en moi qui a changé, un bidule qui s'est déplacé, un machin qui s'est légèrement entrouvert ... quelques complexes que j'ai mis sous les verrous au fond d'un placard ... Bizarrement de ces situations contraintes naît un sentiment de liberté. Ça y est je suis encore en train de m'allonger sur le divan et vous embêter avec mes petits soucis existentiels!

Ceci dit, ce gang bang est vraiment resté une date clé, j'ai mis trois semaines à m'en remettre! Cela a été physiquement très éprouvant et psychologiquement si perturbant que je n'ai pas permis à Paul de me toucher pendant toute cette période de récupération! Je ne savais pas pourquoi, alors que j'y avais pris un plaisir complètement inattendu, le contact d'un corps m'effrayait et sentir une queue en moi me révulsait. Je pense que je devais simplement digérer cette épreuve, cette overdose de queues, mentalement avant tout nouveau rapport.

Il n'y a pas fait de problème, j'ai par contre passé les deux week-ends suivants à faire la bonniche en talon aiguille! Chose exceptionnelle s'il en ait, c'était une première qui ne s'est heureusement pas renouvelée, j'ai passé l'aspirateur, fait la vaisselle, nettoyer les vitres ... avec entre chaque tâche une petite pause passée la tête entre ses cuisses à faire plaisir à son chibre! Une petite compensation! Mais aller savoir pour qui?

Ces quatre derniers mois n'ont pas toujours été de tout repos. J'ai été, entre autres, réaliser plusieurs extra comme serveuse spéciale au bar d'Antoine certains vendredis soir. La règle du pourboire y était, pour mon plus grand désarroi, toujours de mise! Cette pièce de deux euros que m'offrent certains clients et qui leur ouvre l'accès à mes charmes. Je dois les rejoindre sans trop tarder au baisodrome particulier du bistrot que constituent les luxueuses cagoinces extérieures. Ensuite c'est open bar, normal me direz-vous pour un bistrot. Enfin presque, car mes fesses restent normalement la chasse gardée de Paul.

Je me souviens tout particulièrement de la seconde soirée, une de celles que vous regrettez rapidement d'avoir abordée à la légère et qui reste dans vos anales ...

.....

- Tu as 15mn de retard!

- Désolé avec ce week-end de trois jours la circulation était plus dense que d'habitude. J'omets de lui préciser que j'étais partie de chez moi à l'arrache, ayant eu un mal fou à me motiver pour jouer la serveuse délurée et à quitter la série Walking dead. J'en étais au quatrième épisode d'affilée de la saison huit et j'aurai bien passé la soirée au milieu des morts vivants moi!

J'ai relu le message de Paul en rentrant du boulot ce midi "Tu prends ton service au bar à 20h. Ta tenue y sera et je te rejoindrai dans la soirée. N'oublie pas ton compagnon et sois serviable avec les clients! ...". Cela m'en a presque coupé l'appétit, peut envieuse que j'étais de retourner me faire tringler dans ce gouge!

- Bouge tes fesses et va te changer dans la cuisine, j'ai déjà pas mal de monde en salle.

Mon tablier rouge m'attend sur le dos d'une chaise, celui acheté à Noël au style un peu rétro avec une seconde épaisseur rouge à pois blancs sur la partie basse et son plastron fixé au cou par un large lacet. Je ne garde que mes bas et mon shorty pour l'enfiler. Je l'ai pris rouge cette fois pour plus de discrétion lorsque l'arrière du tablier s'écarte quand mon allure s'accélère et laisse deviner mes dessous. Je comprime au mieux ma poitrine dans ce plastron un peu juste qui laissera aisément découvrir le profil de leurs courbes aux regards attentionnés. Quelques minutes plus tard, ainsi affublée de ma tenue de soubrette, je le rejoins dans la salle. Un plateau posé sur le bar contenant quatre demis n'attends que moi pour être servi.

- Pour la table du fond à droite, celle avec le petit gros me précise-t-il assez sèchement sans me regarder.

Comme à chacune de mes entrées en scène, j'accapare toute l'attention du public et les conversations se font rares lors des minutes suivantes. Être ainsi leur objet de désir me met souvent mal à l'aise et je n'arrive toujours pas à empêcher cette bouffée de chaleur qui m'envahit. Je devine leurs yeux parcourir mon corps et détailler les courbes de mes charmes. Je les imagine me déshabiller, je les entends presque pester contre ce fichu tablier qui laisse supposer tant de choses sans vraiment les dévoiler!

Je me mets en action et embarque, sans moufter devant son ton revêche, la commande. Je tente, sans grand succès, de la porter à une main pour faire moins gourde, mais j'ai besoin d'échauffement et un équilibre trop précaire me fait revenir à la raison. En le posant sur la table, tous n'ont d'yeux que pour ma poitrine qui se balade librement sous le plastron de mon tablier. Ils sont tous partis en balade dans les contours de mon décolleté et je dois répéter plusieurs fois la question avant que l'un d'eux ne sorte de sa léthargie pour me répondre.

- C'est pour moi la brune ... merci!

Le petit gros en question en bave et lorsque je lui sers sa bière je distingue sa main droite prise d'un léger tremblement. Je ne sais pas si ce début de parkinsonite dénote d'une intenable envie de se masturber ou de me la mettre aux fesses! En revenant de mon premier service, c'est Antoine qui bénéficie de leur fermeté en les pelotant discrètement derrière le bar. Il n'avait pas encore pris le temps, agacé par mon retard, de me souhaiter la bienvenue.

- Tiens, tu sors sans protection! me fait-il remarquer lors d'une caresse plus appuyée.

Merde le rosebud, je l'ai complètement zappé celui-là, accaparée que j'étais par mon agacement. Paul me l'avait pourtant rappelé dans son message à travers son lourd sous-entendu. Un acte manqué très certainement, car sa présence ne me réjouit guère, cette sensation d'être en permanence possédée est des plus désagréable.

Après une série de services sans encombre, mais non sans envies parfois difficilement retenues des clients. Les gestes déplacés sont rares, mais il arrive quelquefois qu'une main s'aventure discrètement à me cajoler les fesses. J'écarte, dans ce cas, délicatement, mais fermement, cette pogne téméraire avec un grand sourire pour ne pas désobliger son propriétaire. Après, donc, ce début de soirée plutôt calme, je remarque une pièce dans la poche de mon tablier. Son donateur a été très discret, je ne sais même pas quand elle m'a été donnée.

- Ne le fais pas attendre, m'ordonne le patron qui a noté ma découverte.

Peu motivée, je ravale ma salive et mes commentaires et me dirige vers la cour. Au fond, la lumière des toilettes est allumée et leur porte est entre ouverte. Avant d'y pénétrer, j'utilise la pièce pour récupérer un préservatif au distributeur judicieusement installé sur le côté des wc. L'homme a l'air de patienter depuis un petit moment, assis sur la cuvette des chiottes, mais il ne me fait pas de reproche et m'accueille en souriant. La quarantaine, assez petit et fluet, des lunettes rondes assez larges aux foyers imposants, le cheveu gras et la moustache peu entretenue et un visage fin qui dénote avec le look du personnage. Il me fait penser au comptable de ma boite, c'est marrant, lui aussi a une tête de rat de bureau!

Lors du tripotage en règle de mes parties charnues, il découvre l'absence, de nature injustifiée, du garde du corps particulier de mon entrée des artistes.

- Tiens tes fesses ne sont pas occupées comme l'autre soir ... cela laisserait-il supposer une envie particulière?

Il m'aurait déjà prise?? Sa tête me disait vaguement quelque chose, mais de là à me souvenir de son coup de queue. Cela devait être en fin de soirée, pressée que j'étais d'en finir et il n'a pas dû faire des merveilles!

- Non non c'est juste un oubli, je suis une tête de linotte. Venez profiter de l'accueil de ma chatte plutôt, elle a une envie folle de goûter à votre chibre, tenté- je de détourner l'idée qui naissait dans son petit crâne en lui cajolant l'entre jambes.

Mais la graine est déjà en train de germer dans son esprit et sans plus attendre sa main investit mon shorty et son majeur câline avidement ma corolle. J'aimerais le repousser et l'envoyer bouler, mais je ne suis pas sûre que cette attitude soit du goût du patron. Je ne suis pas pressée de connaître les conséquences de l'écho qu'il en ferait auprès de Paul. Alors je redouble d'attention, je lui baisse son jean, sors un sexe sans intérêt de son caleçon et lui propose une gourmande fellation en guise de hors-d'œuvre.

Rien à faire, le monsieur est obtus, il me relève, finit d'enlever mon shorty et me plaque contre le lavabo. Lui tout timide lorsque je suis arrivée dans mon lupanar de campagne, la queue entre les jambes, un peu engoncé dans son costard d'après-guerre, s'est vite transformé. Il s'est totalement décomplexé et me claque à plusieurs reprises les fesses afin, me précise-t-il gentiment, de les assortir au ton de ma tenue qu'il apprécie! Satisfait du résultat et de cette harmonie retrouvée, il me met à quatre pattes au-dessus des latrines. Sa queue bien "encapotée" trouve ensuite assez rapidement sa place et ses marques dans mon popotin. J'ai eu bien du mal à retenir un couinement lorsque son gland a franchi le cap de cette frêle barrière qui n'a pas été suffisamment préparée à mon goût!

Les cuisses écrasées contre le rebord de la cuvette des chiottes, c'est à grand coup de boutoir qu'il me lime la rondelle sans tenir compte le moins du monde de mes suppliques de douceur et d'attention. Il s'aventure régulièrement à faire quelques pauses la queue bien ancrée au fin fond de mon fondement afin de laisser retomber la pression qui s'accumule dangereusement au fond de ses bourses. Il veut en profiter au maximum et il a tout l'air d'être résistant le bougre!

Je ne suis pas contre, des pauses évidemment pas qu'il en profite (!), elles me permettent de souffler un peu et de faire redescendre la température de mon bouillant troufignon. J'aurai bien pris un surplus de lubrifiant, c'est ma tournée! Mais à l'annonce de ma requête, c'est un gros mollard qui atterrit sur mon œil de bronze! Beurk! Mais je n'ai pas les moyens de faire la difficile! Ils sont souvent de courte durée ces répits et après deux ou trois coups en douceur pour retrouver tous ses repères, il repart sur son rythme d'enfer.

- Putain ma salope tu as le cul bien plus serré que ma moitié, c'est un vrai bonheur que de te l'astiquer. On y est bien et j'y passerais ma soirée avec plaisir!

Oui, mais bon faudrait pas trop s'y attarder non plus. Purée, je la plains sa bergère. Il a dû en voir passer de la bite son postérieur. Elle a dû en vider des pots de crème dans ces lendemains qui déchantent pour soulager les effets des chevauchées brutales de son Attila du trou de balle!

Le cri d'un cochon que l'on égorge accompagné de ses 50kg tout mouillés sur mes endosses m'indiquent que mon calvaire touche à sa fin. J'accueille la sortie de son instrument d'un long pet disgracieux, puis tente de me désincruster de la cuvette en douceur. Malgré le vide laissé, son chibre résonne encore dans mes entrailles et mon anus continue de s'ouvrir à un rythme soutenu. Une dernière claque bien appuyée en guise d'adieu et je me retrouve seule à tenter de retrouver une apparence plus acceptable en me fustigeant de conne de mon oubli!

Une très légère claudication trahit, pour tout œil avisé, cette première sodomie pratiquée sans retenue. Je reprends mon service les lèvres, et l'anus, crispés! Heureusement aucun autre Casanova à l'horizon, car j'ai le fondement qui me lance encore pendant une bonne demi-heure! Entre deux livraisons de boissons en tous genres, je me décide à interpeller discrètement Antoine afin d'éviter une nouvelle mésaventure.

- Auriez-vous un rosebud en réserve?

- Moi tu sais je préfère le naturel, tous ces jouets en plastique ne valent pas quelques légumes bien choisis! Il doit me rester des carottes si tu veux et peut être aussi un reste de concombre si tu souhaites de nouvelles sensations!

- Je ... euh ... non merci, je pensais plus à quelque chose de plus discret, de moins envahissant.

- A ça, je n'ai pas ma grande. Pourquoi ça ne rentrerait pas une carotte?

- Non ... si ... enfin ce n'est pas la question, rétorqué-je dépitée par sa réponse. Vous avez du lubrifiant au moins? espéré-je, car je doute que ce soit la seule de la soirée qui s'invite dans mon derrière ... même si je réfléchis à ma stratégie d'évitement!

- Tu as du beurre dans le frigo, sers-toi.

Merde ce n'était pas trop la réponse souhaitée. Je vais quand même le sortir afin de pouvoir me rabattre sur cette solution lors de la prochaine sollicitation. Et bien m'en a pris, car elle ne fut pas très longue à venir. Les quatre queues suivantes n'ont pas échappé à la règle!

J'ai eu beau leur faire l'article, vanter les bienfaits d'une bonne pipe, vendre les qualités de ma bouche experte pour les mettre en forme avant de venir profiter de la douceur de mon sexe, ils ont fait la sourde oreille. Même si parfois chez certains apparaît une infime parcelle de doute, le choix n'est jamais très cornélien et il finisse invariablement leur course dans mon cul!

J'ai même fait un peu de social avec un petit gros qui m'a raconté sa vie tout en m'enculant. Sa germaine n'a jamais voulu qu'il lui la mette dans le cul. Et pourtant c'était une fieffée gourmande, quand elle le suçait il avait l'impression qu'elle lui aspirait tout son être! Ça fait trois ans qu'elle l'a quitté, elle est partie avec la marée, enfin avec un crabe! Il n'a pas cessé de tarir d'éloge sur mon petit cul. Lui, il réclamait surtout un peu de liberté et d'indépendance, trop de visite ces derniers temps!

Pour le dernier j'ai retrouvé le goujat croisé il y a quelques mois ici même. Toujours aussi macho, obscène et ordurier. Ce "malotrou", pardon c'est moi ça (!), ce malotru s'en est donné à cœur joie! Après m'avoir doigté sauvagement la rosace pendant une bonne dizaine de minutes et proposer régulièrement à mes lèvres ses doigts enduis de beurre aux arômes épicés que j'ai nettoyés avec écœurement, il m'a prise debout, les mains bien appuyées sur la cuvette des toilettes pour tenter de garder un équilibre précaire qu'il a mis à l'épreuve à chaque coup de queue.

De retour au bar, c'est les joues encore empourprées de sa chevauchée que je lui apporte la bière commandée à la fin de sa prestation! Un peu hautain, le faciès goguenard devant sa dernière possession, il a le sourire de l'homme satisfait en me pelotant les fesses, tel le propriétaire des lieux, quand j'arrive à sa hauteur. J'ai une envie folle de lui l'envoyer dans la figure son demi. Je ne sais pas ce qui me retient et ce qui m'incite à lui afficher un sourire. La fatigue de la soirée peut-être qui m'aura enlevé tout esprit de rébellion ou l'envie de faire la fermeture au plus vite sûrement!

Mes rougeurs reprennent le dessus lorsque je le vois sortir de dessous la table le préservatif aux odeurs de mes fesses plein de foutre! Heureusement il n'y a plus que deux autres clients situés à quelques tables derrière moi. Je jette cependant un rapide coup d'œil dans leur direction et constate, rassurée, qu'ils n'avaient remarqué la scène.

- Ouvre ton bec, m'ordonne-t-il en présentant la capote à ma bouche.

Je le regarde sans réagir, dégoûtée par l'offrande proposée.

- Allez dépêche-toi connasse, s'énerve-t-il en me pinçant durement la cuisse, et prends ton temps pour bien la nettoyer!

Je m'exécute à contrecœur en baissant ma tête vers sa main pour qu'il me la mette en bouche. Sa saveur puissante m'envahit le palais et je réprime un rot d'écœurement. J'ai presque failli la recracher en repensant à ce qu'elle avait visité peu de temps auparavant. Après quelques minutes à saliver copieusement sur ce morceau de plastique, il me la retire, constate une propreté sans faille et la dépose sur le plateau.

- Tu la ramènes au bar sur le plateau évidemment! Tu ne le jettes pas, après la fermeture, avant de partir tu en dégusteras le contenu en pensant à moi avec amour!

Tu peux rêver ducon, pensé-je en ramenant cet encombrant présent le plus discrètement possible derrière le bar. À peine arrivée, Antoine, intrigué par la scène, me saute dessus pour s'enquérir des raisons du retour de cette capote. Je lui relate nos échanges en omettant bien sûr qu'elle doit constituer mon goûter de fin de soirée et pars balayer la salle pour passer mon énervement et bien faire comprendre aux derniers poivrots qu'il est l'heure de prendre ses cliques et de laisser la place vide.

Après avoir poussé le dernier dehors, mis un coup de verrou et tiré le rideau, j'enlève mon tablier et mon shorty et vais m'allonger sur le dos sur une des tables au milieu de la pièce en attendant le patron. Je relève les jambes, les écarte, les maintiens en position avec mes mains sous mes cuisses et attends son bon vouloir. Je reste ainsi une bonne dizaine de minutes exposée alors qu'il fignole les derniers rangements de son bar. C'est sa position préférée, il m'impose à chaque fois cette posture lubrique en fin de service et la dévore des yeux un moment avant de venir pointer le bout de sa queue.

Je m'en serais bien passée ce soir, je suis rincée par les allées et venues incessantes dans mon popotin. L'épreuve reste en plus humiliante, j'ai l'impression d'être un objet à disposition dont on vient se servir après l'avoir détaillé sous tous les angles. Je sais en plus que malgré ma combativité il va réussir à me faire jouir et je déteste lui donner ce petit plaisir. J'aime choisir le moment et le partenaire de mes envolées.

cinolas
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