Lucie, But Not Lucky (?) Ch. 13

Informations sur Récit
Lucie, une jeune femme de 25ans, découvre la soumission.
12.2k mots
4.93
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Partie 15 de la série de 20 pièces

Actualisé 06/09/2023
Créé 01/22/2020
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cinolas
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Chapitre 13 - Happy bite day

Acte 1 - Remember.

- Oui, mais non ......- tu peux aussi ...

...

- mais quand même ...

...

- alors que toi ...

...

- tu ne penses pas que ...

...

Ça fait plus d'une heure que je suis au téléphone avec Lyse et elle monopolise le crachoir. Je n'arrive pas à en placer une. Elle vient de se faire larguer après seulement deux mois de relations plus ou moins régulières. À chacune de ses ruptures sentimentales, elle a besoin de s'épancher et c'est moi qui lui sers d'éponge le plus souvent dans ces cas-là. Pas pour essuyer ses larmes, ce n'est pas le style de la maison, elle serait plutôt comme moi, combative, à vilipender le mec, et dans une mauvaise foi toute légitime à lui trouver tous les tords du monde. Il doit avoir les oreilles qui sifflent son dernier en ce moment à force d'invectives !

Là ce serait plutôt moi qui aurais besoin de m'allonger sur un divan, car j'ai encore un peu de mal à digérer ce week-end passé sur le trottoir malgré les quelques semaines passées. J'y ai repensé tous les jours à ces deux escapades nocturnes pendant les trois semaines suivantes, elles m'ont poursuivi jusqu'à parfois obnubiler mes pensées. Cela me donnait souvent envie de vomir, mais il m'arrivait aussi quelques fois d'avoir envie de me caresser et cette ambivalence m'a perturbée au plus haut point.

Toutes ces tensions et ces émotions permanentes subies pendant ces deux jours de marathon du sexe m'ont lessivée, je me suis couchée avec les poules pendant plusieurs jours et ai dormi comme un bébé ! La récupération physique a été longue, ça, vous devez vous en douter. J'ai constaté quelques bleus, forcément, laissés par certains tripotages mammaires trop motivés ou par des claques trop appuyées sur mon fessier lors d'une fin de chevauchée plus débridée qu'à l'accoutumée. Mais c'est mon sexe qui a naturellement été le plus long à retrouver toute sa fraîcheur. Il est resté sensible un bon moment après cette surdose de queue, ses chairs marquées au fer rouge ! Certes l'image est exagérée et surannée, mais c'était mon ressenti.

Comment remettre en état la salle de jeu après une utilisation aussi intensive? Il est compliqué d'aborder le sujet sans donner quelques détails sur la situation qui a pu provoquer de tels désagréments. L'excuse d'un amant qui aurait remis le couvert aussi souvent dans une folle nuit dépravée n'étant pas très crédible, il ne me reste que le gang bang consenti ou la soirée plus qu'arrosée en compagnie d'une équipe de rugby pour expliquer l'état de mon sexe. Difficile d'en parler en plus, même à Lyse, qui est, je pense, la plus libertine et décomplexée d'entre nous. Je me vois mal après avoir passé la commande de quelques amuse-bouches à la terrasse d'un café, tout en sirotant délicatement un breuvage approprié à une fin de journée ensoleillée, évoquer le sujet. "Dis-moi Lyse, tu prends combien de bains de siège après une utilisation déraisonnable de ton nid d'amour pour lui redonner une apparence acceptable?", serait un propos un peu déplacé ! J'aurais dû leur demander, tiens, à mes collègues d'un soir leurs petits secrets sur l'entretien de leur boite à ouvrage, j'ai manqué d'à-propos !

Durant toute cette période de reconstruction, je n'ai pas pu accepter d'avoir des mains qui me tripotent dans tous les sens, ni de reprendre une queue, aussi petite soit-elle, dans mon sexe. Non pas qu'il soit encore en convalescence, une semaine de repos a été suffisante, mais il m'était presque impossible de me sentir possédée ou pire encore de supporter le poids d'un Ostrogoth sur mes abatis. Ce n'aurait pas été pas cette fois un mâle pour un bien ! La négociation avec Paul n'a pas été compliquée. Il a bien saisi que ce n'était pas une lubie ou une quelconque fainéantise de ma part. Ma bouche a, pour compenser cette fermeture temporaire, beaucoup servi et j'ai quand même dû jouer avec mon clito (!), il fallait lui redonner le goût du jeu rapidement pour ne pas rester sur un "traumatisme".

Je crois cette fois que c'est le côté psy qui m'a posé le plus de problèmes. Ce n'est pas la première fois que je me questionne sur ce que je suis en train de devenir. Il est vrai que je ne vous en parle pas souvent, je ne veux pas vous déranger avec mes petits problèmes de scrupule et de moralité ! J'ai très souvent balayé d'un revers de main tous ces traits de bonne conscience qui resurgissaient après certaines expériences en me disant que l'on me les imposait, que je n'y étais pour rien. Enfin toutes les bonnes excuses, même si elles étaient en partie vraies, pour rester dans mon petit pré carré. Don't touch aux repères ! Des arguments faciles pour éviter de se pencher sur le problème. Oui je vous l'accorde, je me suis plus facilement penchée sur des queues dernièrement que sur mes problèmes personnels.

Mais après ce week-end passé sur le trottoir, tout a volé en éclat, je ne me reconnaissais plus. Je ne pensai pas en être capable, ni même l'accepter (les arguments de Paul sont toujours aussi imparables) et encore moins y trouver parfois du plaisir, même si celui-ci fut souvent pris à l'insu de mon plein gré ! Il va falloir te poser les bonnes questions ma fille sinon tu risques de te retrouver sur une mauvaise pente et tu risques d'y glisser irrémédiablement tellement elle sera ... non non je vous ai entendu, savonneuse, pas pleine de foutre !

Est-ce que j'affronte enfin cette question ou je continue à poser mon popotin dessus? Comment ça laquelle? Vous suivez là ou bien? Suis-je en train de devenir une véritable salope, voilà ce qui me taraude, ou c'est en moi cette envie de jouir dans ces contextes libidineux et emprunt en partie d'humiliation? Ai-je réellement besoin de ces situations scabreuses et dévergondées pour atteindre mon nirvana? Comment s'avouer prendre parfois du plaisir dans ces conditions? Comment l'accepter surtout? Non, non, je ne mettrais pas mon clito dans la balance de cette réflexion. Ce n'est pas sa tasse de thé les introspections et il ne serait pas objectif, il a toujours tendance à s'enflammer à la moindre œillade, à s'exciter aux premières notes d'une mauvaise sérénade, à s'émouvoir dès le début d'un doigt de cour et à faire la fête sans prendre en compte le contexte.

Je suis en train de perdre pied dans cet enchaînement de débauche, voilà ce qui m'arrive. Alice, qu'est-ce qu'il y de l'autre côté du miroir? Ça vaut vraiment le coup de le traverser? On s'y sent aussi sereine et décomplexée qu'une call girl après un premier quinquennat de pratique? Ou cela reste encore une longue route sinueuse et tortueuse à la recherche de réponses que l'on souhaite les moins dérangeantes possible, car on est par encore prêt à les affronter.

- Cela t'est déjà arrivé à toi de coucher avec plusieurs mecs dans la même journée? Pas forcément ensemble j'entends, la coupé-je dans sa litanie. Surprise, elle marque un léger temps d'arrêt à son monologue. Attendez, je mets le haut-parleur, vous pourrez suivre la conversation plus facilement comme ça.

- Oui j'ai déjà vécu ça une fois, c'était lors d'une soirée un peu arrosée. Tu te souviens d'Annie? Celle dont les parents avaient une grande longère à la campagne où on passait souvent le week-end à faire la fiesta. Elle était top sa baraque avec toutes ces chambres d'amis !

- Oui bien sûr, elle était bien isolée, on pouvait vraiment se lâcher, un vrai rêve pour des soirées !

- Il y avait un mec, plutôt beau gosse ce soir-là avec un petit cul sexy. C'est Lucille je crois, ta presque jumelle patronymique, qui l'avait ramené, pour se le faire peut-être, je n'ai jamais su. Il me branchait bien, mais après plusieurs tentatives d'approche, pas toujours discrète je te l'accorde, si si tu allais le dire, il n'avait pas l'air intéressé. Alors je me suis rabattue sur le tout-venant et j'ai trouvé une paire de muscles, assez bien dotée en plus, qui a pu éteindre ma libido naissante. Et puis, bien plus tard dans la soirée, mon petit cul a courageusement profité d'une série de slows de l'époque de ma grand-tante, Annie n'a toujours été très douée pour les playlists, pour revenir à la charge et me mettre le grappin dessus ! Un timide peut être, un indécis sûrement, ou c'était moi peut-être son second choix ! Toujours est-il que je n'ai pas dit non, tu me connais. Et puis, je me suis réveillée au côté d'un 3eme le lendemain midi et là je t'avoue que je ne sais pas comment il est arrivé dans mon lit celui-là, je n'ai que des bribes de la fin de soirée.

- Et tu as pris ton pied à chaque fois?

- Oui, enfin j'en suis sûre avec les deux premiers. Pour ce qui est du dernier il n'a pas dû se révéler exceptionnel, car je n'ai pas souvenir de ses exploits ! rigole-t-elle. Mais pourquoi tu me poses toutes ses questions ... tu n'aurais pas une idée derrière la tête toi pas hasard?

- Non non, comme ça, tu avais du mal à déconnecter de ton largage, alors ...

- Mouais, je te connais c'est pas ton genre les dérives inutiles, il y a baleine sous graviers là selon moi.

- Non non, je me demandais ... juste comme ça ... pour savoir ... m'emmêlé-je les pinceaux.

- C'est un plan à plusieurs avec ton nouvel étalon? C'est ça qui te tarabusquine le ciboulot?

- Tu ne t'es pas sentie salope après coup? déviai-je lâchement.

- Bien sûr que non, pourquoi cette autoflagellation alors que c'est pour mon plaisir. Même si l'alcool m'a un peu aidé à repousser mes inhibitions et que je ne le ferai peut-être pas aussi aisément de manière réfléchie et organisée, pourquoi culpabiliserais-je après coup? Pour me donner bonne conscience? Inutile, j'ai pris mon pied et c'était l'objectif ! Par contre, il n'est pas nécessaire de prendre une attitude de saute au paf de première catégorie, même si parfois j'y vais avec mes gros sabots, on peut rester classe un minimum dans nos désirs sexuels.

Difficile de lui avouer que mon dernier enchaînement de queues ne s'est pas réalisé dans l'intention de prendre mon pied à répétition, mais plus dans l'obligation de donner du plaisir à des clients !

- Si c'est ton mec qui t'a proposé un plan à trois, vas-y, teste ma grande, lâche-toi un peu, mets ton cerveau de côté et oublie la censure. Ensuite seulement, si cela ne t'a pas plus ou si tu ne t'es pas sentie à ton aise tout ça et bien ce n'est pas grave tu ne remettras pas le couvert, c'est tout. Mais, tu pourras cocher la petite case de la longue liste des péchés à goûter en te disant fièrement que tu l'as fait !

Je ne sais pas trop quoi lui répondre ... je suis à deux doigts de me laisser aller un peu plus et de lui faire part des questions qui me tourmentent. Heureusement, elle tient le crachoir pour deux et enchaîne.

- Alors, quand je te dis de se lâcher c'est dans les limites du raisonnable évidemment, il ne faut pas ouvrir la boite de pandore non plus. Je n'irai pas m'habiller en pute, la jupe à raz la touffe, en allant chercher des queues dans un bar malfamé des bas quartiers !

Connasssssse, remets-m'en une couche en plus, certes c'est involontaire, mais quand même ça pique un peu.

- Mais dis-moi, vous avez déjà trouvé un partenaire pour faire le 3eme? Non je ne suis pas en train de me caser dans votre voyage initiatique, les amours saphiques ne font pas partie de la liste de mes envies. Ton mec a peut-être déjà repéré un candidat à ce triptyque? Ou tu l'as déjà vu et il ne te plaît pas c'est ça?

Elle est déjà en train d'essayer de jouer les entremetteuses et se faire des films, ola je mets les deux pieds sur le frein.

- Non je ne crois pas ... enfin je ne sais pas ... mais je te tiendrai au courant si cela se précise, coupé-je cours tout en lui laissant supposer qu'elle est sur la bonne voie.

- J'évoque les fantasmes de ton mec, mais c'est toi peut-être qui a envie de plus. Il ne te satisfait pas? Tu n'es pas rassasiée? Je te disais à trois, car c'est l'étape logique, le fantasme le plus abordable, mais tu en es peut-être déjà bien au-delà, dis-moi tout ma grande ! Il est un peu déluré ton beau gosse?

- Arrête tes conneries, je ne suis pas près de jouer les marie couche-toi là même avec un mec que j'aurai vraiment dans la peau. Je suis en train de ramer comme une folle moi, j'aurai dû sortir le gilet de sauvetage, la bouée canard et les brassières fluo avant de me jeter à l'eau !

- Je rigole, je te taquine, j'adore te voir monter au créneau aussi vite. Parle-moi un peu de ton mec tient ça me changera les idées et du goujat qui m'a laissé tomber comme une vieille chaussette.

- Ben tu sais, il n'y a pas grand-chose à dire ...

- Tu sais qu'il n'a même pas eu le courage de m'appeler pour rompre, un simple texto qu'il m'a envoyé ce gougnafier à queue plate. Une vraie petite bite sur ce coup-là alors qu'autrement, je te rassure, il avait des arguments forts appréciables. Mais c'est loin de tout faire, il avait du mal à s'en servir, un véritable empoté du manche de pioche à certaines occasions. Du moment qu'il me laissait jouer avec, moi le reste, tu sais ...

Sauvée par le gong, elle est repartie dans son inarrêtable débit de bougonneries, "rouscailleries" et "rognonneries" en tout genre. Je coupe le haut-parleur pour vous éviter la suite qui n'a que peu d'intérêt. Je vais rester seule à jouer le rôle de défouloir. Elle a peut-être raison, je me focalise trop sur ce que je m'autorise, j'ai besoin de tout contrôler aussi, de maîtriser mon environnement. Ça ne règle pas le bordel incommensurable dans mes pensées en ce moment.

Acte 2 - L'habillage d'une star.

Mike est déjà en pleine discussion engagée sur l'importance du traitement des pets de porc pour limiter les causes des effets de serre lorsque j'arrive chez Paul. Il est rare qu'il soit présent le samedi après-midi, il ne nous fait honneur de sa présence qu'a quelques occasions particulières comme ce mauvais souvenir de ma défloraison anale ! II doit bosser, je suppose. J'avoue n'avoir jamais eu envie, ni la curiosité, étonnement, d'approfondir le curriculum vitae de mes hôtes, ils se limitent pour moi à mes tourmenteurs sexuels. Il est toujours bien mis, mais là il a apporté une attention particulière à sa tenue avec son ensemble en lin écru, sa pochette et sa petite cravate noire.

Quelques paquets en vrac m'attendent sur l'une des tables basses du salon, une petite manie de Paul cette présentation, un hobby en quelque sorte. Cela faisait un petit moment que je n'avais pas eu droit à des nouveautés, il faut dire que mon dressing room est déjà fort bien achalandé. Ma position de méditation d'aujourd'hui est vraiment simple, mais très inconfortable. Je dois juste soutenir mes seins légèrement en suspension en tirant sur mes anneaux. Rien d'extraordinaire, mais après une dizaine de minutes, la sourde douleur qui s'installe dans mes tétons m'insupporte et je relâche mon attention.

- Veux-tu l'aide de l'extenseur à tétons pour maintenir la traction? me propose Paul le plus sérieusement du monde.

Je retrouve rapidement un regain d'énergie à l'annonce de ces engins de torture. Mais je dois être mal lunée aujourd'hui, frustrée certainement d'une soirée trop vite écourtée la veille, peu attentive et des moins motivée pour jouer au musée Grévin. Alors très vite je trépigne à nouveau sur place, ronchonne quelque peu et m'amuse plus à triturer les anneaux qu'à les tirer vers le haut.

Cela ne tarde pas à agacer Paul qui revient rapidement avec les deux objets de supplice évoqués et qui commence à me les installer délicatement. J'ai beau lui promettre un engouement accru pour tenir la pose, je me retrouve avec les tétons emprisonnés dans ces spirales coniques. Il leur imprime plusieurs tours, étirant progressivement mes embouts et ne s'arrête que lorsque je commence à grimacer de douleur. Je me dois en plus, pour parfaire la difficulté, de soutenir mes seins par-dessous, en guise d'offrande en sa direction. Il a évidemment fait repartir le chrono à zéro histoire de bien me faire regretter mon attitude.

Le dispositif est simple, mais vicieux, il ne se relâche pas et ne laisse à aucun moment ma poitrine en paix. J'ai envie de la secouer dans tous les sens pour les faire se décrocher malencontreusement tout en sachant que c'est inutile, ils sont bien ancrés. Ils affirment leur prise de position au fil du temps, l'élancement progresse tranquillement, discrètement, insidieusement. Je tente de m'évader et de me projeter dans un dernier film apprécié ou dans une lecture en cours. Mais la douleur est là bien présente, elle ne se laisse pas perturber si facilement. Purée je vais encore passée la journée avec les tétons sensibles au plus haut point après cette séance.

Au terme de ce court calvaire et après m'avoir débarrassé de ces morpions mammaires, Paul ramène de ma chambre le grand miroir à bascule et les boules de geishas. Il pose le premier à mes côtés, était-ce vraiment nécessaire pour apprécier le résultat de ces étires tétons (?) et insère dans mon vagin, non sans un peu de difficulté, les objets du plaisir. Il dévoile ensuite le contenu de l'un des paquets, un string framboise en dentelle qu'il tend à Mike après en avoir apprécié la texture de ses gros doigts. Ce dernier, sans un mot, se charge de mon habillage et en profite, après me l'avoir enfilé, pour palper les globes de mes fesses laissées accessibles par cet ersatz de culotte.

S'ensuit, au gré des déballages, un porte-jarretelle et un soutien-gorge aux balconnets minimalistes assortis, une paire de bas noire, des stilettos de hauteur raisonnable pour une fois, une très longue paire de gants noirs en fine dentelle, une robe sans manche à la teinte cerise qui m'arrive jusqu'aux pieds. Elle est fendue de chaque côté à partir de mes hanches et laissera aisément entrevoir les charmes de mes jarretières à chacun de mes pas. Aucun décolleté, elle m'enserre le cou, mais une bande de tulle au niveau de ma poitrine permet d'admirer la fermeté de mes seins.

Ils prennent leur temps et apprécient, toujours sans commentaires, chaque nouvelle pièce ajoutée en me faisant tourner sur place à maintes reprises. Le miroir me renvoie ma lente transformation, l'ensemble au style un peu rétro reste dans la lignée de cette tendance Dita Von Teese de la majeure partie de la lingerie de la garde-robe offerte par Paul au début de notre "relation". Une capeline en paille légère, de couleur rouge brique, aux bords presque démesurés et une touche de rouge à lèvres assorti à ma robe parachèvent ma tenue. Je ne connais toujours pas l'objet de cette nouvelle toilette, mais j'aime bien le style et me laisse aller à prendre quelques allures de pin-up devant la glace.

Paul a profité de mes quelques instants de pâmoison pour aller se changer et lui aussi arborer une tenue assez élégante. Son ensemble en tweed gris clair, son nœud papillon rouge foncé et sa pochette assortie le rendraient presque attirant ! Mike me propose élégamment son bras pour nous rendre à la voiture.

Une petite dizaine de minutes suffisent pour rejoindre la commune voisine, un chef-lieu de canton dont l'engouement pour l'activité artistique et les dynamiques culturelles sont, selon Paul, de notoriété. J'en avais vaguement entendu parler sans vraiment y prêter attention. Sans paraître prétentieuse, elle est un peu loin de la ville pour pouvoir venir y promener mes fesses. Nous nous rendons à la salle des fêtes. À peine entrée Paul est alpagué / happé par une donzelle un tantinet surexcitée réclamant à cor et à cri sa présence au sein des invités ! Son maquillage un peu trop marqué lui donne une petite touche vulgaire ... mauvaise langue que je suis !

Un parterre de costard cravate et de tailleur Chanel formé très certainement, j'imagine, d'élus municipaux et associatifs, conseillers généraux et autres partenaires sont attroupées autour d'un copieux buffet. Une quinzaine de grands panneaux présentant autant de photographes professionnels habillent une partie de la salle. Dans un coin une sonorisation minimaliste attend le discours et les talents de quelques orateurs. Nous en profitons, avec Mike, pour aller jeter un œil aux artistes proposés puis nous installons un peu à l'écart du tumulte du buffet. Il se décide enfin à me mettre au parfum.

cinolas
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