Lucie, But Not Lucky (?) Ch. 06

Mike complète ma table par un grand bol d'eau fraîche. Je n'ai rien eu à boire depuis le café et là j'avoue que je suis preneuse et me mets sur les coudes pour aspirer bruyamment. Paul me reprend aussitôt, indigné par ce bruit. Il me reproche mes manières peu civilisées, m'intime de laper et me suggère de bien le vider. Quel salaud je vais en avoir pour une plombe.

Je me dépêtre ensuite avec mon risotto, j'essaye de ne pas trop en mettre par terre, pas facile au départ, il est bon, mais j'ai bien du mal à l'apprécier de cette façon. Mike me félicite pour mon assiette vide et me récompense d'un petit fromage blanc aux fraises en dessert. Il me rassure sur ma frimousse qui se pare de laitage, il prendra soin de nettoyer ma bouche avec sa queue tout à l'heure!

La soirée n'est pas du même calibre, après une petite pause digestive en compagnie d'un album de Franck Zappa Paul décide de s'occuper à nouveau mon cul. Je suis allongée sur la table basse, les seins comprimés par mes cuisses, copieusement défoncée.

Mike quant à lui s'est contenté de m'enculer contre le canapé, la stratégie tant glorifiée l'après-midi ne fait pas long feu lors de cette seconde manche. Il a vite retrouvé ses instincts bestiaux et l'écho de mes couinements de douleur résonne encore dans le salon après mon départ!

Ce n'est qu'après avoir accueilli cette quatrième décharge de sperme de la journée dans mon prose que Paul me permet de partir. Il me propose le petit plug pour éviter de tacher ma culotte avec le foutre. Délicate attention que Mike conteste avec force, il lui rétorque que cela va me faire travailler les fesses à force de vouloir les fermer! Il ne faut pas rater une occasion!

Et il est content de sa blague en plus, je l'aurais bien traité d'enculé, mais après ce que je viens de subir ... je le hais, l'envoie balader, mais ma rage s'est éteinte épuisée par cette fin de soirée très chargée, oui bien remplie aurait été plus approprié je vous l'accorde! Mes fesses ont vraiment morflé ce week-end et je n'aspire qu'à la douceur de mon lit.

Je suis dépitée, déconfite, désespérée par leur état et la douleur persistante, j'entrevois les séquelles, redoute des relâchements pernicieux, crains les pets déplacés et programme l'achat d'une palanquée de coussins salvateurs. Mon début de semaine va être d'humeur désastreuse, en mode pétasse indisposée.

Comment peut-on aimer ça!! Comment peut-on arriver à y prendre du plaisir, à en jouir. Comment font-elles pour adhérer à cette secte du cadran lunaire que je combats dans mes cauchemars? Elles ont un truc, une astuce, un secret toutes ses fans de coït anal? Elles ont un guide peut-être, « Comment se faire empapaouter le baigneur en douceur! », « La sodo pour les nulles », « Les mystères de l'entrée de service »?

Allez j'arrête de polémiquer, il est l'heure de mon bain de siège!